Le tueur norvégien assure avoir délibérément fait abstraction de toute émotion pour préparer ses attaques.
Déclaré psychotique par une première évaluation officielle, puis sain d'esprit par une contre-expertise, Anders Behring Breivik va maintenant tenter de départager les psychiatres. Cinq jours lui ont été accordés par le tribunal d'Oslo pour s'expliquer sur sa santé mentale. La question, pour l'auteur de l'attentat d'Oslo et de la tuerie d'Utoeya, qui ont fait 77 morts le 22 juillet dernier, est essentielle: reconnu pénalement responsable, il serait envoyé en prison ; jugé dément, ce serait l'asile psychiatrique à vie. «Pire que la mort», selon l'extrémiste, qui ne veut surtout pas voir son idéologie islamophobe décrédibilisée par un diagnostic.
«Si j'avais été un djihadiste barbu, je n'aurais pas fait l'objet d'une expertise psychiatrique du tout», a affirmé Breivik devant la cour. «Mais parce que je suis un militant nationaliste, je suis exposé à un grave racisme, a-t-il ajouté. Ils essaient de “délégitimer” tout ce en quoi je crois.»
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