Romandie News | Texte |
Sécurité/hôpitaux psychiatriques: l'IGAS pointe des dysfonctionnements
PARIS - Le rapport que l'inspection générale des affaires sociales (IGAS) rend public mardi pointe de vrais dysfonctionnements en matière de sécurité au sein des hôpitaux où sont soignés les internés d'office assure le Parisien/Aujourd'hui en France.
Très critique envers l'institution, le rapport, publié le jour même du vote solennel des députés sur une réforme controversée de l'hospitalisation d'office, évalue à environ 10.000 fugues par an parmi les patients pourtant hospitalisés sous contrainte.
Les auteurs du rapport qui sera remis aux ministres de la Santé, de la Justice et de l'Intérieur ont enquêté sur une vingtaine d'homicides survenus dans les hôpitaux psychiatriques au cours des cinq dernières années, et sur de nombreuses agression dont ont été victimes des malades et des soignants.
Ils estiment que derrière les drames individuels, se répètent des dysfonctionnements systématiques.
L'inspection a travaillé dans cinq établissements et a analysé les accidents en psychiatrie survenus dans la population des 80.000 malades internés d'office. Ce sont ces patients que la loi oblige à rester dans les hôpitaux pour prévenir tout problème pour eux-mêmes et les autres.
Cette population représente environ 50% de tous les patients suivis en psychiatrie.
Le projet de loi examiné lundi en deuxième lecture à l'Assemblée nationale, instaure notamment la possibilité de soins ambulatoires (à domicile) sans consentement. Très fortement constesté par les syndicats de psychiatres, il avait été initié fin 2008 par Nicolas Sarkozy après le meurtre d'un étudiant à Grenoble par un malade mental enfui de l'hôpital.
Une pétition d'opposants à ce projet de loi, à l'appel du collectif des 39 contre la nuit sécuritaire, a recueilli plus de 30.000 signatures.
(©AFP / 31 mai 2011 05h13)
Très critique envers l'institution, le rapport, publié le jour même du vote solennel des députés sur une réforme controversée de l'hospitalisation d'office, évalue à environ 10.000 fugues par an parmi les patients pourtant hospitalisés sous contrainte.
Les auteurs du rapport qui sera remis aux ministres de la Santé, de la Justice et de l'Intérieur ont enquêté sur une vingtaine d'homicides survenus dans les hôpitaux psychiatriques au cours des cinq dernières années, et sur de nombreuses agression dont ont été victimes des malades et des soignants.
Ils estiment que derrière les drames individuels, se répètent des dysfonctionnements systématiques.
L'inspection a travaillé dans cinq établissements et a analysé les accidents en psychiatrie survenus dans la population des 80.000 malades internés d'office. Ce sont ces patients que la loi oblige à rester dans les hôpitaux pour prévenir tout problème pour eux-mêmes et les autres.
Cette population représente environ 50% de tous les patients suivis en psychiatrie.
Le projet de loi examiné lundi en deuxième lecture à l'Assemblée nationale, instaure notamment la possibilité de soins ambulatoires (à domicile) sans consentement. Très fortement constesté par les syndicats de psychiatres, il avait été initié fin 2008 par Nicolas Sarkozy après le meurtre d'un étudiant à Grenoble par un malade mental enfui de l'hôpital.
Une pétition d'opposants à ce projet de loi, à l'appel du collectif des 39 contre la nuit sécuritaire, a recueilli plus de 30.000 signatures.
(©AFP / 31 mai 2011 05h13)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire