Irène Corson de l'Unafam et Morgane Boëte,
psychologue clinicienne. Une fois par mois,
les parents de malades psychiques trouvent
une écoute et un soutien au sein du groupe de parole.
Manque de soutien, découragement... Les proches des malades psychiques partagent aussi leurs espoirs et leurs colères au sein d'un groupe de parole.
Ce samedi matin, une douzaine de personnes sont installées autour d'une table, au centre social à Guingamp (1). Quatre hommes et huit femmes qui partagent la même souffrance. Celle d'avoir une fille, un fils schizophrène... Aujourd'hui, Morgane Boëte, psychologue clinicienne, accueille un « nouveau ».
Sans fausse pudeur, il raconte l'histoire de sa fille et sa récente tentative de suicide. La douleur de ses proches. Le déni de la maladie. Des étapes que beaucoup ont connues dans le groupe. « À une époque mon fils voulait sauter dans le vide. Il me disait que des voix le lui demandaient, se souvient une maman. Maintenant, il va mieux... »
Ensemble, les parents se sentent moins seuls. Ils rompent le silence et l'isolement dans lesquels ils s'étaient parfois installés. La culpabilité, la honte... Ils osent en parler. « On a tous partagé ces sentiments à un moment ou un autre. C'est normal. En parler, c'est important. Ça nous aide à passer le cap et à prendre nos responsabilités. »
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psychologue clinicienne. Une fois par mois,
les parents de malades psychiques trouvent
une écoute et un soutien au sein du groupe de parole.
Manque de soutien, découragement... Les proches des malades psychiques partagent aussi leurs espoirs et leurs colères au sein d'un groupe de parole.
Ce samedi matin, une douzaine de personnes sont installées autour d'une table, au centre social à Guingamp (1). Quatre hommes et huit femmes qui partagent la même souffrance. Celle d'avoir une fille, un fils schizophrène... Aujourd'hui, Morgane Boëte, psychologue clinicienne, accueille un « nouveau ».
Sans fausse pudeur, il raconte l'histoire de sa fille et sa récente tentative de suicide. La douleur de ses proches. Le déni de la maladie. Des étapes que beaucoup ont connues dans le groupe. « À une époque mon fils voulait sauter dans le vide. Il me disait que des voix le lui demandaient, se souvient une maman. Maintenant, il va mieux... »
Ensemble, les parents se sentent moins seuls. Ils rompent le silence et l'isolement dans lesquels ils s'étaient parfois installés. La culpabilité, la honte... Ils osent en parler. « On a tous partagé ces sentiments à un moment ou un autre. C'est normal. En parler, c'est important. Ça nous aide à passer le cap et à prendre nos responsabilités. »
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