Des patients en psychiatrie exposent dans un hôpital à Villejuif
VILLEJUIF (Val-de-Marne) - Des patients en psychiatrie exposent jusqu'au 8 décembre peintures, sculptures et dessins à l'hôpital Paul-Guiraud de Vilejuif (Val-de-Marne), qui abrite la plus ancienne unité dédiée aux "malades difficiles" en France, a constaté un journaliste de l'AFP.
Gouaches aux couleurs saturées ou peintures naïves, une trentaine d'oeuvres singulières parsèment l'exposition "De la force aux soins" qui retrace également l'histoire du traitement de la santé mentale dans cet hôpital psychiatrique, l'un des trois plus importants en France.
Pièce maîtresse : trois sculptures faites de bric et de broc directement inspirées des "Ménines", un des plus célèbres tableaux de Velasquez.
"On veut montrer une autre image de la santé mentale, qui continue d'être taboue et de faire peur", résume Céline Delysse, directrice de la communication de Paul-Guiraud.
Selon elle, les oeuvres exposées à Villejuif ne s'apparentent pas à "l'art brut" popularisé par Jean Dubuffet dans les années 40 et qui désigne les créations de pensionnaires d'asiles psychiatriques.
"L'art brut n'existe plus depuis que les patients sont traités aux neuroleptiques", précise Mme Delysse, ajoutant que la création à l'hôpital s'inscrivait désormais dans "l'art-thérapie".
Cette exposition coïncide avec le centenaire de l'Unité pour malades difficiles (UMD) de Villejuif, la plus ancienne de France.
Ces structures sécurisées accueillent des patients issus du milieu carcéral ou du milieu hospitalier classique, qui ne peut plus les garder du fait de leur violence.
Elles prennent également en charge des malades ayant eu affaire au système judiciaire mais déclarés pénalement irresponsables.
Il existe cinq UMD en France.
(©AFP / 03 décembre 201
VILLEJUIF (Val-de-Marne) - Des patients en psychiatrie exposent jusqu'au 8 décembre peintures, sculptures et dessins à l'hôpital Paul-Guiraud de Vilejuif (Val-de-Marne), qui abrite la plus ancienne unité dédiée aux "malades difficiles" en France, a constaté un journaliste de l'AFP.
Gouaches aux couleurs saturées ou peintures naïves, une trentaine d'oeuvres singulières parsèment l'exposition "De la force aux soins" qui retrace également l'histoire du traitement de la santé mentale dans cet hôpital psychiatrique, l'un des trois plus importants en France.
Pièce maîtresse : trois sculptures faites de bric et de broc directement inspirées des "Ménines", un des plus célèbres tableaux de Velasquez.
"On veut montrer une autre image de la santé mentale, qui continue d'être taboue et de faire peur", résume Céline Delysse, directrice de la communication de Paul-Guiraud.
Selon elle, les oeuvres exposées à Villejuif ne s'apparentent pas à "l'art brut" popularisé par Jean Dubuffet dans les années 40 et qui désigne les créations de pensionnaires d'asiles psychiatriques.
"L'art brut n'existe plus depuis que les patients sont traités aux neuroleptiques", précise Mme Delysse, ajoutant que la création à l'hôpital s'inscrivait désormais dans "l'art-thérapie".
Cette exposition coïncide avec le centenaire de l'Unité pour malades difficiles (UMD) de Villejuif, la plus ancienne de France.
Ces structures sécurisées accueillent des patients issus du milieu carcéral ou du milieu hospitalier classique, qui ne peut plus les garder du fait de leur violence.
Elles prennent également en charge des malades ayant eu affaire au système judiciaire mais déclarés pénalement irresponsables.
Il existe cinq UMD en France.
(©AFP / 03 décembre 201
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