Les «fous» sont-ils dangereux ?
Au cours de ses journées scientifiques qu’elle organise les 23 et 24 octobre prochains à Hammamet, l'ATPEP (Association Tunisienne des Psychiatres d’exercice privé) engagera un processus de réflexion autour du thème Psychiatrie et Violence avec un large panel d'Intervenants pluri-disciplinaires : philosophes, psychanalystes, sociologues, anthropologues, juristes, praticiens et psychiatres, tous concernés par le fait psychiatrique et ses conséquences sur nos sociétés contemporaines.
Des asiles-prisons aux neuroleptiques et thérapies comportementales, les pratiques psychiatriques ont bien évolué vers une meilleure compréhension et maîtrise des troubles de l’esprit humain. Mais la médiatisation à outrance de quelques cas de malades mentaux dont les actes criminels ont choqué l’opinion publique de par leurs dimensions sordide, perverse et morbide, risque de jeter le discrédit sur des décennies d’avancées thérapeutiques qui ont pratiquement anéanti les risques de dangerosité de la plupart des maladies mentales.
Mais dans ce domaine, comme dans tous les autres, le risque zéro n’existe pas. Faut-il pour autant, céder à la tentation du tout juridique, comme l’a récemment entrepris la France où la judiciarisation de la folie dangereuse prend de plus en plus la place des thérapies, comme le précise l’ATPEP dans la présentation de ses journées ?
C’est autour de cette thématique, violence et psychiatrie, que se réunissent un ensemble de spécialistes tunisiens dont le Professeur Essedik Jeddi qui vient de publier un livre intitulé Filiation et altérité (présentation de l’ouvrage et interview avec l’auteur à suivre), le Professeur Sofiène Zribi, le Professeur Michel Petterson de Montréal, le Professeur Youssef Seddik de Paris, M. Abdelkader Zghal, etc.
La relation entre la violence et certaines maladies dont la psychose, la schizophrénie et la limitose fera, notamment, l’objet des interventions de ces journées scientifiques en plus de réflexions philosophiques et sociologiques sur la pratique psychiatrique d’aujourd’hui, son intervention dans les milieux pénitenciers et son rôle dans la prévention des comportements déviants.
Au cours de ses journées scientifiques qu’elle organise les 23 et 24 octobre prochains à Hammamet, l'ATPEP (Association Tunisienne des Psychiatres d’exercice privé) engagera un processus de réflexion autour du thème Psychiatrie et Violence avec un large panel d'Intervenants pluri-disciplinaires : philosophes, psychanalystes, sociologues, anthropologues, juristes, praticiens et psychiatres, tous concernés par le fait psychiatrique et ses conséquences sur nos sociétés contemporaines.
Des asiles-prisons aux neuroleptiques et thérapies comportementales, les pratiques psychiatriques ont bien évolué vers une meilleure compréhension et maîtrise des troubles de l’esprit humain. Mais la médiatisation à outrance de quelques cas de malades mentaux dont les actes criminels ont choqué l’opinion publique de par leurs dimensions sordide, perverse et morbide, risque de jeter le discrédit sur des décennies d’avancées thérapeutiques qui ont pratiquement anéanti les risques de dangerosité de la plupart des maladies mentales.
Mais dans ce domaine, comme dans tous les autres, le risque zéro n’existe pas. Faut-il pour autant, céder à la tentation du tout juridique, comme l’a récemment entrepris la France où la judiciarisation de la folie dangereuse prend de plus en plus la place des thérapies, comme le précise l’ATPEP dans la présentation de ses journées ?
C’est autour de cette thématique, violence et psychiatrie, que se réunissent un ensemble de spécialistes tunisiens dont le Professeur Essedik Jeddi qui vient de publier un livre intitulé Filiation et altérité (présentation de l’ouvrage et interview avec l’auteur à suivre), le Professeur Sofiène Zribi, le Professeur Michel Petterson de Montréal, le Professeur Youssef Seddik de Paris, M. Abdelkader Zghal, etc.
La relation entre la violence et certaines maladies dont la psychose, la schizophrénie et la limitose fera, notamment, l’objet des interventions de ces journées scientifiques en plus de réflexions philosophiques et sociologiques sur la pratique psychiatrique d’aujourd’hui, son intervention dans les milieux pénitenciers et son rôle dans la prévention des comportements déviants.
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