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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 3 novembre 2022

Fin de vie : "Je n'ai pas l'argent pour aller en Suisse" pour un suicide assisté, témoigne une Haut-Saônoise

Par Clémentine Sabrié  Mardi 1 novembre 2022 

La 15e édition de la journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité a lieu ce mercredi 2 novembre. Une journée de sensibilisation alors qu'Emmanuel Macron a lancé sa Convention citoyenne sur la fin de vie fin octobre. 

Patricia Maitret, déléguée départementale de l'ADMD de Haute-Saône, envisage elle-même avoir recours au suicide assisté.
Patricia Maitret, déléguée départementale de l'ADMD de Haute-Saône, envisage elle-même avoir recours au suicide assisté. © Radio France - Clémentine Sabrié

Elle n'est pas malade, elle est même en forme pour ses 70 ans, mais Patricia Maitret sait depuis longtemps qu'elle veut décider de la fin de sa vie. Sauf accident, elle souhaite avoir recours au suicide assisté lorsque "ça deviendra trop dur". Patricia Maitret est déléguée départementale de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD) en Haute-Saône depuis 1995. 

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Selon l’OMS, une personne se suicide toutes les 40 secondes.

Par :Caroline Paré  Publié le : 

La France présente l’un des taux de suicide les plus élevés d’Europe. D’après le dernier bulletin mensuel de santé mentale, publié en mars 2022, les tentatives de suicide chez les jeunes et les adolescents n'ont fait qu'augmenter. Entre janvier et mars 2022, les passages aux urgences pour tentative de suicide des 15-24 ans ont bondi de 27% par rapport à l’année dernière. En trois mois, cela représente 6 400 passages aux urgences. Le suicide n’épargne aucune région, aucune tranche d’âge. 

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Justice et « psy », un peu, beaucoup, à la folie !

logo la vie nouvelle 

 par Me Delphine Montoya   

2022 a été une année décisive dans le renforcement du contrôle des hospitalisations sous contrainte en psychiatrie, qui étaient déjà soumises au contrôle du juge des libertés et de la détention depuis 2011. La loi du 22 janvier dernier instaure désormais un contrôle des mesures d’isolement et de contention.


Évaluation des délinquants dangereux : les psychiatres débordés





MICHAEL NGUYEN  
Mardi, 1 novembre 2022

Le nombre de demandes d’évaluations pour que des criminels soient déclarés délinquants dangereux a tellement augmenté dans les derniers mois que les psychiatres de l’Institut Philippe-Pinel ne suffisent plus à la tâche.  

« Il nous est actuellement impossible de répondre au volume exponentiellement croissant des demandes », a indiqué l’institut de psychiatrie légale dans une lettre déposée à la cour mardi au palais de justice de Montréal.


Un manuel contre les idées reçues sur la psychiatrie

Par    Publié le 3 novembre 2022

Cette spécialité de la médecine charrie son lot de clichés et de croyances diverses. Une vingtaine d’auteurs coordonnés par une psychiatre publient un ouvrage qui remet les pendules à l’heure.

« De nos jours, on médicalise tout. » « Les malades mentaux sont des criminels en puissance. » « Il a deux personnalités, c’est un vrai schizo ! » « Le suicide, mieux vaut ne pas en parler, ça peut donner des idées. » Voici quelques-unes des soixante-dix idées reçues passées à la moulinette dans le récent En finir avec les idées fausses sur la psychiatrie et la santé mentale. Alors qu’une personne sur cinq est concernée au cours de sa vie par un trouble psychique, et que les sujets de santé mentale sont de plus en plus sur le devant de la scène, en lien notamment avec la pandémie de Covid-19, il devenait urgent de s’attaquer aux clichés et aux croyances diverses, aussi nombreux que tenaces dans ce domaine.

I3P (SAISON 1, ÉPISODES 1 ET 2) : PSYCHIATRIE DE COUR DE RÉCRÉATION

By delromainzika   1 NOVEMBRE 2022

I3P (Saison 1, épisodes 1 et 2) : psychiatrie de cour de récréation

Particulièrement connu pour ses romans (Les rivières pourpres, L’empire des loups), Jean-Christophe Grangé revient cette année à l’écriture d’une série après Le Vol des Cigognes (2013), Le Passager (2015) et quelques épisodes des Rivières Pourpres pour France 2. Je dois avouer que je m’attendais à beaucoup mieux de sa part que ce qu’il propose avec I3P. Ce que Grangé échoue à développer c’est la psychologie des personnages. Les intrigues policières éculées n’offrent guère de surprises et une fois consommé, le plat laisse un vide. Marc Lavoine de son côté dans le rôle de Mathias Bernardt n’est pas l’acteur de rêve mais s’avère être un peu plus surprenant que je n’aurais pu l’imaginer. Mais I3P pèche dans sa façon de raconter l’histoire des personnages. On a tous les poncifs éculés sur la psychiatrie sans réellement avoir de valeur ajoutée. L’intrigue du premier épisode (qui prend fin dans le second) aurait pu être intéressante mais rien n’est fait pour nous intéresser réellement au delà d’un rythme lancinant et de dialogues creux et fades.

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Comment parler de la race sans être raciste ?

Mercredi 2 novembre 2022

Provenant du podcast

Avec philosophie

Manifestation contre le racisme ©Getty - Leo Patrizi

La racialisation se construit en mélangeant des dynamiques politiques, économiques, sociales… Que pouvons-nous dire du mot “race” ? Faut-il et comment en parler ? Que faisons-nous lorsque nous parlons de la race ? Et comment en parler sans être raciste ?


Avec
  • Magali Bessone professeure de philosophie politique à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
  • Nadia Yala Kisukidi maîtresse de conférences en philosophie à l’Université Paris 8

Boîte à questions Comment parler de la crise écologique aux enfants sans les rendre anxieux ?

par Thibaut Sardier   publié le 2 novembre 2022

Selon une enquête, 60% des 16-25 ans sont gagnés par l’éco-anxiété. Comment évoquer l’effet de serre ou la sixième extinction de masse du vivant ainsi que les émotions qu’ils entraînent avec les enfants ? Réponses avec Pablo Servigne, Naomi Klein, Vipulan Puvaneswaran et d’autres.

«Dis, comment on fait les bébés ?» Avec la multiplication des canicules, sécheresses et autres conséquences des crises climatiques, cette question – sans doute la plus redoutée des parents – pourrait bientôt être détrônée par une autre : «Pourquoi avoir fait des bébés, alors qu’on va tous mourir ?» Et là, inutile de chercher une histoire de cigogne : vous serez vite dans les choux. D’abord, parce que les jeunes en savent de plus en plus sur la question, surpassant parfois les adultes : les ados de la «génération Greta Thunberg» lisent les rapports du Giec et se partagent les infos sur le changement climatique. Certaines études montrent que des enfants s’intéressent au sujet, en des termes évidemment plus simples, dès l’âge de 3 à 5 ans. Mais surtout, la question est extrêmement sensible, les jeunes étant de plus en plus habités de craintes existentielles liées à la dégradation des conditions de vie sur Terre. Cette éco-anxiété se mesure : une enquête publiée par The Lancet fin 2021 et menée auprès de 10 000 jeunes de 16 à 25 ans dans dix pays du monde (France, Etats-Unis, Brésil, Nigeria, Philippines…) établit que 60 % d’entre eux (et 58 % en France) sont «très» ou «extrêmement inquiets» du changement climatique. Pour les parents, il s’agit d’être à la hauteur : expliquer sans dramatiser, donner des conseils sans passer pour un boomer pollueur. Plus facile à dire qu’à faire, admettent quelques essayistes et spécialistes de la question, qui tentent malgré tout de donner des conseils.

Le pari audacieux d'une exposition sur les cancers à la Cité des sciences et de l'industrie

Jeudi 3 novembre 2022

Provenant du podcast

Le Reportage de la Rédaction

Jusqu'au mois d'août 2023, la Cité des sciences et de l'industrie présente une exposition très complète sur les cancers. Pour comprendre comment ils se développent, où en est la recherche, que vivent les malades avant et après, comment s'organisent les équipes soignantes.

C'est un pari audacieux : exposer un "monstre", créer un parcours muséal autour d'une des maladies les plus anxiogènes de notre siècle. Elle touche presque quatre millions d'entre nous : c'est l'estimation du nombre d'hommes, femmes et enfants qui vivent avec un cancer aujourd'hui en France. Chaque année, 380 000 personnes apprennent qu'elles en sont frappées, ce qui représente plus d'un millier de nouveaux cas par jour.

Le module "politique" présente les affiches qui, dès les années 50 pour certaines, expliquaient comment combattre le cancer.
Le module "politique" présente les affiches qui, dès les années 50 pour certaines, expliquaient comment combattre le cancer. 
- Cité des sciences

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mercredi 2 novembre 2022

La discrimination affecte la santé mentale et physique

Repéré par Aurore Maubian — 

Au-delà des mots et des situations, elle produit de réels impacts psychologiques et physiologiques.

Lorsque vous êtes victime de discrimination permanente, votre tranquillité vous est retirée et s'épanouir devient difficile, voire impossible. | Ehimetalor Akhere Unuabona via Unsplash

Lorsque vous êtes victime de discrimination permanente, votre tranquillité vous est retirée et s'épanouir devient difficile, voire impossible. | Ehimetalor Akhere Unuabona via Unsplash

Encaisser les remarques outrageantes et être dans la perpétuelle attente d'une nouvelle attitude désobligeante: tel est le quotidien des membres de communautés marginalisées. Qu'elle soit racistehomophobeantisémiteou autre, la discrimination nuit durablement à la santé mentale et physique des personnes y faisant face. Le HuffPost livre les conséquences de ces actes.

«Une société devrait être un endroit serein où l'on se sent en sécurité pour être soi-même», déclare Carly Coons, assistante sociale et directrice de l'éducation à la Blue Dove Foundation (organisation basée en Géorgieluttant contre la maladie mentale et la toxicomanie dans la communauté juive). Or, pour beaucoup, ce n'est pas le cas.

La discrimination active notre réponse au stress, qui se traduit par un flot de processus physiologiques tels que des maux de tête ou une accélération du rythme cardiaque. Lorsque le corps est stressé, dormir est une épreuve et le manque de sommeil peut altérer notamment la productivité au travail. Qui plus est, le système immunitaire peut également en souffrir, le corps étant plus sensible aux agents infectieux.

En outre, du fait de revivre sans cesse les mêmes situations résulte des niveaux d'anxiété et de dépression plus élevés que la moyenne, alimentés par un sentiment d'anticipation, comme l'explique Carly Coons: «Vous allez anticiper que vous ne serez pas accepté dans certaines circonstances et cela engendrera davantage de sentiments négatifs.»

De ces désagréments découle incontestablement un sentiment d'insécurité. Lorsque vous êtes victime de discrimination permanente, votre tranquillité vous est retirée et s'épanouir devient difficile, voire impossible. «Il faut constamment observer l'environnement dans lequel on se trouve et voir si l'on s'y sent en sécurité. Cela empêche de se lier socialement et de s'engager dans le monde qui nous entoure», affirme l'assistante sociale.

Au-delà d'éprouver un sentiment d'insécurité, les victimes peuvent développer une réponse traumatique se manifestant par une hypervigilance, des flashbacks, des cauchemars et une tendance à devenir suspicieux. Et ce traumatisme ne vient pas nécessairement d'une immense manifestation de discrimination, mais peut tout à fait être causé par une réflexion raciste de la part d'un membre de la famille.

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Lyah Renard, victime d'une amnésie d'identité, a oublié les 25 premières années de sa vie

  

C'est pour "sensibiliser avant tout" que Lyah Renard a accepté de se confier dans l'émission "Telles Qu'elles". La jeune femme, aujourd'hui âgée de 34 ans, a tout oublié des 25 premières années de sa vie. En 2013, elle a été brutalement victime d'une amnésie d'identité.

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Covid long, non ce n’est pas «dans la tête»

par Christian Lehmann, médecin et écrivain.  publié le 1er novembre 2022

Dans la chronique qu’il tient pour «Libé» depuis le début de l’épidémie, Christian Lehmann revient cette semaine sur la non-prise en compte coupable des effets d’un Covid long sur les malades qui en souffrent.

Le Covid long est un serpent de mer qui ne cesse de ressurgir alors que tout est fait pour l’invisibiliser. Notamment par ceux pour qui l’économie prime sur la santé, pour qui le «quoiqu’il en coûte» a vécu et estiment qu’on en a assez fait avec une pandémie aujourd’hui éclipsée par la guerre en Ukraine, la crise énergétique et le réchauffement climatique. Ils pensent ou feignent de penser que le Covid long n’existe pas: les personnes qui se plaignent de troubles persistants après un Covid peuvent être classés parmi les hystériques.

"Le jeter et me suicider" : les bouleversantes confidences d’Églantine Éméyé sur son enfant handicapé

par Pauline Laforgue  Créé le 01/11/2022

Invitée de l’émission C à vous pour évoquer ce terrible drame après qu’une mère a tué son enfant autiste, Églantine Éméyé s’est elle-même confiée sur sa vie de maman d’un enfant polyhandicapé. Et elle n’a pas fait dans la langue de bois.

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Pourquoi y a-t-il une pénurie de médecins en France ?

23 oct. 2022

La France est-elle en train de devenir un désert médical ? Les chiffres parlent d’eux-mêmes. A l’échelle nationale, on compte seulement 318 médecins pour 100 000 habitants (contre 328 il y a dix ans). Et pour ce qui est de leur répartition, ce n’est pas mieux : dans un territoire attractif comme le sud-est de la France, le nombre de médecins par habitant est 1,6 fois plus élevé que dans la région Centre.


Détecter plus tôt la schizophrénie et la bipolarité pour améliorer la prise en charge

Mercredi, 02/11/2022







Selon une vaste étude réalisée par des chercheurs de l’University College de Dublin en Irlande, il serait possible de détecter bien plus tôt les sujets à risque de schizophrénie ou de troubles  bipolaires. Ces scientifiques se sont basés sur un registre de données finlandais. Dans ce fichier, ils ont recherché les personnes nées en 1987 et ont suivi leurs trajectoires de santé dans les années suivantes jusqu’à l’âge adulte. Ils se sont précisément intéressés à une donnée : la fréquentation d’un service spécialisé en santé mentale des enfants et des adolescents entre leur naissance et leurs 17 ans. Ensuite, ils ont observé leurs informations médicales jusqu’à 28 ans pour identifier les personnes ayant reçu un diagnostic de bipolarité ou de schizophrénie.


PLFSS : une première étape plutôt satisfaisante pour les infirmières


Paris, le lundi 31 octobre 2022 – 

Pas de trêves de la Toussaint pour le gouvernement. Ce lundi 31 octobre seront examinées les deux motions de censure déposées par l’opposition en raison du nouveau recours par Elisabeth Borne à l’article 49.3 de la constitution, quant à l’adoption du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2023.

Quatrième année d’internat en médecine générale : la fin des discussions accroît la colère des internes

Ce passage en force a interrompu les discussions concernant plusieurs dispositions litigieuses, notamment celle instaurant une quatrième année d’internat en médecine générale, avec pour objectif de favoriser les stages dans les zones où l’offre de soins est restreinte. Même s’il n’est pas sûr que la poursuite des débats aurait entraîné une suppression de cet article, les futurs médecins voient dans son maintien un signal très négatif et une grève des internes a débuté le 28 octobre.

Une médecine sans les médecins ou le rôle des IPA enfin consacré ?

Cependant, le texte du gouvernement a néanmoins entériné une centaine d’amendements dont une vingtaine présentés par l’opposition, contribuant notamment à des avancées significatives pour les infirmières. Ainsi, le PLFSS actuel prévoit le lancement de plusieurs expérimentations les concernant. La première vise la mise en place d’un accès direct aux infirmiers en pratique avancée (IPA).
C’est Stéphanie Rist, rapporteur du texte, qui a notamment défendu cette disposition, préconisant également la possibilité pour les IPA de réaliser certaines primo-prescriptions, avant même la réalisation d’une consultation médicale. Cette idée avait déjà été évoquée lors de l’examen du PLFSS pour 2022 et vient d’être entérinée.


«Suicides forcés» : un fléau invisible

par Alexandra Schwartzbrod   publié le 2 novembre 2022

Grâce au Grenelle contre les violences conjugales, deux circonstances aggravantes ont été ajoutées au délit de harcèlement sur conjoint. Pourtant, le processus d’emprise qui conduit des femmes à se donner la mort est encore trop peu connu.

TÉMOIGNAGES. Suicide assisté ou soins palliatifs : elles ont accompagné un proche jusqu'au bout

Écrit par June Raclet    Publié le 

Ce mercredi 2 novembre marquait la 15e journée mondiale pour le droit à mourir dans la dignité. L'occasion de donner la parole à celles et ceux qui ont accompagné un proche en fin de vie et qui abordent différents points de vue sur l'euthanasie et le suicide assisté.

78% des Français souhaitent un changement de la loi en faveur de la légalisation de l’euthanasie et du suicide médicalement assisté, selon un sondage IFOP d’octobre 2022.

Ce sujet sensible a été remis au cœur de l’actualité par le président de la République avec le lancement en décembre d'une consultation citoyenne sur la fin de vie menée par 150 personnes tirées au sort. Les conclusions devraient être remises au gouvernement au mois de mars, qui décidera alors de changer ou non la loi Claeys-Leonetti sur l'accompagnement médical de la fin de vie, et d'éventuellement légaliser une "aide active à mourir". 

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mardi 1 novembre 2022

Et si les autistes étaient intégrés au marché du travail ?

 VIVA

Par Noémie-Florence Faubert      3 novembre 2022

QUEBEC

Mélanie Deveaultl, fondatrice et présidente-directrice générale de VIVRE et Grandir Autrement, lance un cri du cœur aux entrepreneurs de la région de Vaudreuil. Pour elle, l’enjeu de la pénurie de main-d’œuvre pourrait être partiellement comblé si on favorisait l’intégration des autistes dans le milieu du travail. « Ces jeunes-là servent à quelque chose. Si on intervient, ça en fait de la main-d’œuvre, des bénévoles de qualité, des gens à l’accueil, ça fait une communauté inclusive et participative », explique-t-elle.

À l’AGA de la CCIVS en septembre dernier, Mme Deveault a pris la parole afin de se faire connaitre en tant que ressource pour les jeunes autistes, de se faire reconnaitre pour ensuite partager avec les entrepreneurs de la région sur ce que représente cette clientèle de travailleurs. Pour cette consultante spécialisée en autisme et autres troubles neurodéveloppementaux, les autistes pourraient donc pourvoir des postes en ces temps de pénurie de main-d’œuvre.

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Un traumatisme infantile ne menacerait pas l’efficacité du traitement de la dépression adulte

Caroline Guignot   31 oct. 2022

À retenir

  • Selon une méta-analyse récente, ayant rassemblé les données de 29 études interventionnelles et inclus 6.830 patients souffrant de trouble dépressif majeur, une prise en charge pharmacologique ou psychothérapeutique permet d’obtenir le même degré de réponse que l’adulte ait ou non subi un traumatisme au cours de l'enfance, même si la sévérité des symptômes était plus élevée avant ou à l’issue de la prise en charge.
  • Il n’y avait pas de différence selon la nature du traumatisme ou celle du traitement. Certains de ces résultats contrastent avec les résultats de méta-analyses antérieures. Les auteurs suggèrent que cela pourrait être lié à des biais de publication et de sélection des patients.