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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

dimanche 7 avril 2024

Document historique : l'expertise psychiatrique de Klaus Barbie remise à la maison d'Izieu 80 ans après la rafle

Écrit par Alexandra Marie Ertiani , Sandie Goldstein et Vincent Diguat   Publié le 

L'expertise psychologique de Klaus Barbie et les notes d'un des trois psychologues lors de son procès ont été versées aux archives de la maison d'Izieu. Une plongée dans l'esprit du premier homme jugé coupable de crime contre l'humanité en France, l'ancien dignitaire nazi n'a jamais exprimé ni honte ni regret.

"Un bourreau, c'est un homme ordinaire", ce terrible constat tient dans les dizaines de pages rédigées à la main ou la machine à écrire par son mari. Weber a décidé de remettre les écrits de son mari à la maison d'Izieu. Psychologue clinicien, Didier Weber, a participé à l'examen médical, psychologique et psychiatrique de Klaus Barbie en amont de son procès. Des expertises très techniques, des observations et le rapport final remis au juge lors du procès de Klaus Barbie, tous ces documents entrent désormais dans l'histoire, grâce au don de la famille Wéber à la maison d'Izieu.


David Le Breton, sociologue : « Nous sommes de moins en moins ensemble, mais de plus en plus côte à côte, les yeux rivés sur nos écrans, sans plus nous regarder »

Publié le 7 avril 2024

Le mode de connexion à l’œuvre dans nos sociétés, où les visages se dérobent et où les individus se cachent derrière des identités de carnaval, signe la disparition de la chose publique, déplore le professeur de sociologie dans une tribune au « Monde ».

Le visage est le centre de gravité de toute conversation. Le face-à-face est d’abord un « visage à visage » traduisant un principe de considération mutuelle qui implique la réciprocité d’une attention, à moins d’incommoder celui qui ne reçoit rien en retour. On supporte mal celui qui ne nous regarde pas en face en s’adressant à nous. Les individus en présence ne cessent d’orienter leurs propos et leurs mouvements sur ce qu’ils perçoivent des mimiques, des gestes, de la parole et de la voix, du regard de leurs interlocuteurs.

Le visage incarne la morale de l’interaction, sa nudité expose, son expressivité dissimule parfois mal les accrocs ou la satisfaction mutuelle. Il n’est pas une partie du corps comme les autres, il s’en détache par sa position, sa valeur, son éminence dans la communication et, surtout, le sentiment d’identité qui s’attache à lui.

La CGT dénonce le manque de lits en psychiatrie dans le Maine-et-Loire

Publié le 

Dans un communiqué, la CGT dénonce les conditions d’accueil en psychiatrie dans le Maine-et-Loire, la Sarthe et la Mayenne. Le syndicat demande un rendez-vous à l’Agence régionale de santé des Pays de la Loire.

Le Cesame est installé à Sainte-Gemmes-sur-Loire (Maine-et-Loire) dans l’agglomération d’Angers.

Dans un communiqué, la CGT du Cesame (Centre de santé mentale angevin) dénonce la décision de la direction du centre hospitalier universitaire (CHU) d’Angers, « de mettre un terme au fonctionnement de l’Unité paramédicale d’accueil psychiatrique (Upap) le 30 juin prochain ».


Toute pensée est une "cassure" de l'ADN

 Hervé Poirier  Publié 

Depuis quelques années, les neuroscientifiques, ébahis, se rendent compte que les neurones, lorsqu’ils s’activent, brisent le brin d’ADN qu’ils protègent en leur cœur, afin d’accélérer leur réactivité. Et cela vient d’être montré dans l’hippocampe, une région du cerveau, lors de la mémorisation à long terme.

Illustration en 3D de l'ADN. "Pour bien mémoriser quelque chose, il faut casser son ADN, sidérant", expliqueHervé Poirier. (JOSH HAWLEY / MOMENT RF / GETTY IMAGES)


samedi 6 avril 2024

Le billet de Jonathan Bouchet-Petersen Aide sociale à l’enfance : il faut entendre les mots sévères mais justes de Lyes Louffok

par Jonathan Bouchet-Petersen   publié le 5 avril 2024

Auditionné mercredi 3 avril à l’Assemblée nationale, le militant, lui-même ex-enfant placé, a une nouvelle fois sonné la charge en citant des chiffres qui donnent le vertige.

Quand la maltraitance s’ajoute à la détresse d’enfants qu’il s’agit de mettre à l’abri, il y a tout lieu de crier au scandale. Dans un livre, dans la presse, sur les plateaux télé et radio, mais aussi via une fiction et jusque dans l’enceinte de l’Assemblée nationale, Lyes Louffok tire inlassablement la sonnette d’alarme sur la situation de l’Aide sociale à l’enfance (ASE), qui gère le sort de plus de 300 000 mineurs et de quelques dizaines de milliers de jeunes majeurs. Ses mots sont toujours forts pour dénoncer l’incurie d’un Etat trop souvent défaillant, mais ils sonnent juste. Ce mercredi 3 avril au Palais-Bourbon, celui qui a qui a écrit un livre intitulé Dans l’enfer des foyers et qui a été confié à différentes familles d’accueil jusqu’à ses 18 ans, pour le meilleur comme pour le pire, était auditionné devant la représentation nationale. Une nouvelle occasion de sonner la charge, c’est son rôle.

Sébastien Lifshitz, réalisateur : "Madame Hofmann n'est pas un film sur l'hôpital mais un portrait de femme"

Vendredi 5 avril 2024

"Madame Hofmann" de Sébastien Lifshitz - ©AGAT FILMS - ARTE France - 2023

Après Bambi, Emma et Anaïs ou encore Sasha, le réalisateur Sébastien Lifshitz dresse le portrait de Sylvie, infirmière cadre à l'hôpital public, à l'aube de sa retraite après quarante ans de métier. Film documentaire et politique, quels enjeux animent le travail de portraitiste du cinéaste ?

Avec

Sébastien Lifshitz Cinéaste

Sébastien Lifshitz est réalisateur ; enfance, adolescence, vieillesse, il filme tous les âges de la vie, tous ces tournants de l'existence. Comment grandit-on ? Comment vieillit-on ? Comment se produisent ces transformations et comment les saisir ? Des questions d'autant plus brûlantes pour un cinéaste qu'il s'agit de les saisir sans les figer ni les essentialiser, et qu'il s'agit aussi d'en voir la portée universelle sans oublier la singularité de chacun. Car à l'écran, ses films sont avant tout des portraits. Ils et elles s'appellent ainsi Anaïs, Emma, Pierrot, Sasha, Thérèse, Jacques ou Sylvie.

Sylvie Hofmann, c'est l'héroïne de son nouveau documentaire, infirmière cadre qui a dédié quarante années de sa vie à l'hôpital public, et sa vie tout court aux autres.

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Crise de la psychiatrie en Sarthe : le ministre de la Santé lance une mission d'experts

Par France Bleu Maine

De Léa Dubost

La députée Renaissance de la Sarthe, Julie Delpech, a annoncé ce jeudi 4 avril qu'une mission d'experts va être lancée "dans les plus brefs délais" pour tenter de proposer des solutions face à la crise de la psychiatrie en Sarthe.

Le personnel des urgences de l'hôpital du Mans dénonce depuis plusieurs semaines l'absence de prise en charge des patients relevant de la psychiatrie.Le personnel des urgences de l'hôpital du Mans dénonce depuis plusieurs semaines l'absence de prise en charge des patients relevant de la psychiatrie.

Le personnel des urgences de l'hôpital du Mans, et celui de l'EPSM d'Allonnes, dénoncent depuis plusieurs semaines, via des grèves et des manifestations, une situation "catastrophique". Les patients atteints de troubles psychiatriques subissent le manque de lits et de soignants. "Répondant à l'urgence et reconnaissant la gravité de la situation, le ministre délégué en charge de la Santé et de la Prévention, Frédéric Valletoux, a approuvé ma demande de déploiement d'une mission menée par des experts compétents en psychiatrie", annonce ce jeudi 4 avril la députée Renaissance de la Sarthe, Julie Delpech.

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Malades psychiatriques : maltraitance aux urgences


 



Publié 

Des patients attachés plusieurs jours sur leurs lits, quand d'autres dorment sur de simples brancards : des scènes devenues quotidiennes aux urgences, où des malades psychiatriques attendent parfois plusieurs semaines qu’une place se libère dans un établissement adapté. De plus en plus de soignants dénoncent eux-mêmes des situations de maltraitance.

L’enquête commence au centre hospitalier du Mans. Nous entrons dans un secteur où vivent de jour comme de nuit plusieurs dizaines de malades souffrant de troubles mentaux sévères. Certains sont là depuis neuf jours, faute de place en hôpital psychiatrique, d’autres ont passé jusqu'à trois semaines au sein des urgences, mélangés aux autres patients dans la plus grande promiscuité. Des malades souvent agités, parfois dangereux pour eux-mêmes ou pour les soignants et qui doivent être attachés. Dans une des chambres, une patiente que nous rencontrons vient tout juste d'être libérée de sa contention.

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Saint Bandera ou l’obéissance jusqu’à l’absurde des enseignants russes

Par  (Moscou, correspondant)  Publié le 5 avril 2024

L’artiste biélorusse Vladislav Bokhan piège des écoles en Russie en leur demandant d’organiser des événements patriotiques saugrenus, illustration de la soumission à la dictature.

LETTRE DE MOSCOU

Des enseignantes de la péninsule russe du Kamtchatka piégées par l’artiste Vladislav Bokhan, devant les icônes de « saint Stepan » et « sainte Svetlana », qu’elles ont imprimées et encadrées, en février 2024. 

Connaissez-vous saint Stepan et sainte Svetlana ? Les enseignants des écoles numéro 3 et numéro 41 de Petropavlovsk-Kamtchatka, dans l’Extrême-Orient russe, eux non plus, n’avaient jamais entendu parler de ces deux figures, prétendument canonisées par l’Eglise orthodoxe du pays en février de cette année. Cela ne les a pas empêchés de se recueillir pieusement devant les icônes dûment encadrées des deux vénérables… sans remarquer que « sainte Svetlana » avait de faux airs de Svetlana Snejko, une juge biélorusse, et que « saint Stepan » n’était autre que Stepan Bandera, le dirigeant nationaliste ukrainien honni par Moscou.

« Je ne refuserai plus aucune poignée de main… »

Publié le 

« Ecrire, c’est avant tout tisser des liens et oser une autre lecture du monde ». Travailleuse sociale et usagère de la psychiatrie, Véronique Friess poétesse, blogueuse, évoque la difficulté à accepter de l’aide, au travers d’un très joli texte qui révèle avec justesse et délicatesse ses propres résistances et les luttes qui l’accompagnent.

« J’aime. Aujourd’hui j’ai été dans un lieu particulier. Un endroit qui ne m’a pas laissée indifférente, tout en me remuant au point d’en être décousue comme un bouton qui pendouille inlassablement le long d’un veston. Un endroit où viennent les gens qui n’ont pas de place dans notre monde, où les bonnets ne sont en général pas enfoncés jusqu’aux yeux. Un endroit où les barbes mal rasées ne sont pas un effet de style mais celui de l’ennui, où les sourires sont parfois chagrins et les poignées de main un peu fébriles. Un endroit où le café est la tasse qui permet de parler de soi. Un endroit qui rassure mille vies qui se suivent. Un endroit qui pense à panser sans décompenser tout en privilégiant le lien et la parole. La parole de ceux que beaucoup croient sans pensées. Un endroit qui place la spécificité de l’autre dans un respect et une dignité que peu lui concèdent parce que la différence se lit sur un visage ou une démarche qui se reconnaît de loin. Les effacés qui cristallisent nos peurs ont là-bas une place bien à eux. Chacun se retrouve responsable de l’autre. Chacun s’ouvre d’un coup à lui-même puis à cet autre qui n’est plus l’inconnu. Tous reconnaissent dans ce lieu ce formidable sentiment d’existence comme tout un chacun, mais aussi comme cela se devrait avec le reste du monde. Un monde qui préfère détourner les yeux et oublier que la maladie ne prévient pas quand elle happe nos esprits et tourmente nos chairs. Un monde qui n’a d’humain que le nom du peuple qui l’occupe et tend à déshumaniser les liens qui le composent, oubliant la bienveillance envers les plus vulnérables. 

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Testez vos connaissances sur les six principaux modèles d’intervention en soins infirmiers.




PUBLIÉ LE 04/04/2024

Les modèles théoriques de soins infirmiers

Crédit photo : Pixabay

Révisez vos connaissances sur les différents modèles théoriques des sciences infirmières qui ont été développés tout au long du XXe siècle et qui constituent le socle de référence aujourd’hui.

Pour répondre, faites défiler les pages du questionnaire grâce aux petites flèches sous l'image.

 

HARCÈLEMENT À L'ÉCOLE

 Palais du Luxembourg

vous invite à une journée de réflexion consacrée au

HARCÈLEMENT À L'ÉCOLE

Vendredi 3 mai 2024 
9h00 à 17h00

Entrée libre et gratuite
Inscription obligatoire avant le 28 avril 2024

PROGRAMME

 

09h00 :  OUVERTURE MATINÉE

- Micheline Jacques, sénateur de Saint-Barthélemy

Joseph Marceau, président fondateur de Maavar

9h50 HARCÈLEMENT COMME PROCESSUS  DE DÉSHUMANISATION

- Laure Wesphal, chercheur enseignante à Sciences-Politiques


Les Cliniques universitaires Saint-Luc inaugurent leur Institut de Psychiatrie

Le Spécialiste


BELGIQUE


Un même pôle réunit officiellement depuis jeudi les activités de l'Hôpital psychiatrique de Valisana et des Services de psychiatrie adulte et infanto-juvénile des Cliniques universitaires Saint-Luc. L'Institut de Psychiatrie, installé sur le site de l'UCLouvain à Woluwe-Saint-Lambert, offre une prise en charge psychiatrique pour tous les âges de la vie. L'hôpital universitaire bruxellois dit ainsi disposer d'une structure unique en Belgique francophone.

La nouvelle structure donnera lieu à une trajectoire de soins intégrée, en amont et en aval de l'hospitalisation. L'Institut fournira toute la palette des soins psychiatriques: prises en charge aigües et chroniques, consultations en ambulatoire et u nités d'hospitalisation.

L'offre thérapeutique se veut diversifiée par zone d'âge et pour certaines pathologies spécifiques. La psychiatrie infanto-juvénile se démarque par plusieurs activités ambulatoires d'expertise telles que le Centre de ressources autisme et TED (troubles envahissants du développement) ou encore l'équipe SOS Enfants.

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« On est loin du modèle qui nous avait été annoncé, celui d'une assistance au suicide mettant en avant l'autonomie et la liberté du patient »

03 Avril 2024

« On est loin du modèle qui nous avait été annoncé, celui d'une assistance au suicide mettant en avant  l'autonomie et la liberté du patient » 

Trois semaines après que le Président de la République a présenté son projet de loi autorisant le suicide assisté et l’euthanasie, le Dr Ségolène Perruchio, chef du service de soins palliatifs du centre hospitalier Rives de Seine et vice-présidente de la société française d’accompagnement et de soins palliatifs (SFAP) critique le projet présidentiel, dont elle considère qu’il est à maints égards « déconnecté » de la réalité.  


Autisme : de quoi se faire plus d’un film

Aurélie Haroche

05 Avril 2024



Bien sûr, le film a été quand même diffusé. Il était difficile d’imaginer, même si les militants se montraient déterminés, que France Télévisions accepte une telle déprogrammation quelques heures avant l’heure dite. Ainsi, Tu ne tueras point, téléfilm de Leslie Gwinner a été présenté ce mercredi 3 avril aux téléspectateurs de France 2 au lendemain de la journée de sensibilisation à l’autisme. L’œuvre raconte comment un avocat pénaliste à la retraite, interprété par Samuel Le Bihan (auteur du scénario et père d’une enfant souffrant d’un trouble du spectre autistique), accepte de défendre une mère qui a tué sa fille atteinte d’autisme. Si la femme, jouée par Natacha Rénier, signale que les « trop » grandes souffrances de son enfant sont notamment à l’origine de son acte, l’homme de justice insiste sur la solitude complète de cette femme et l’abandon de la société.

[...] Eugénisme

Si les réactions ont été si vives, c’est d’abord parce que certains y ont vu la légitimation d’un discours qui considérerait que certaines existences ne vaudraient pas la peine d’être vécues. Le député Sébastien Peytavie, lui-même handicapé moteur, a ainsi commenté sur X : « Mieux vaut être mort qu’handicapé. C’est la petite musique qui court depuis quelques jours et qui entoure la promotion du film Tu ne tueras point (…) Les médias et ce film présentent le meurtre d’un enfant handicapé comme une solution au désespoir de leurs parents. 

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Nouveau suicide d’un détenu à la prison d’Épinal, le troisième en deux mois

Publié le 

Un homme de 73 ans incarcéré à la maison d’arrêt d’Épinal a mis fin à ses jours, mardi 2 avril. Deux autres détenus s’étaient déjà donné la mort au mois de février dans cette prison.


Un élève de 7 ans tente de se suicider dans la cour : il était harcelé à cause de sa maladie

Publié le 

L’élève de 7 ans, qui avait essayé de mettre fin à ses jours avec un lacet vendredi 29 mars 2024 dans son école de Martigues (Bouches-du-Rhône), subissait les moqueries de ses camarades, a raconté sa mère à France 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur. Le jour de sa tentative de suicide, il avait été agressé physiquement par des enfants.


vendredi 5 avril 2024

"On passe pour des parents pénibles" : la difficile inclusion d'un enfant autiste Asperger à l'école

Écrit par Laure Bolmont    Publié le 

À l'occasion de la journée mondiale de l'autisme, Sabine maman d’un adolescent autiste Asperger, témoigne du quotidien épuisant des parents. Elle se bat pour faire connaître les troubles autistiques et permettre une meilleure inclusion au sein de l'école.

"Asperger universe "est le nom du compte qu'elle vient de créer sur Instagram. Sabine a décidé de raconter le quotidien de sa famille, au centre de laquelle se trouve Thomas*, son second fils, âgé de 15 ans, atteint d'un syndrome autistique Asperger. Partager pour faire comprendre et accepter la différence de son enfant, aujourd'hui élève de seconde, en souffrance dans son apprentissage scolaire. À l'occasion de la Journée mondiale de l'autisme, elle veut témoigner de son combat.

Cette infirmière marseillaise de 51 ans a renoncé à son métier pour s'occuper de son fils lorsqu'il a été diagnostiqué autiste Asperger, juste avant la Covid. "Je me suis dit, je vais tout faire pour l'aider, mais aujourd'hui, j'ai des moments où je me sens que je ne vais pas y arriver".

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