Caroline Guignot 16 janv. 2024
À retenir
- Le syndrome de maladie post-orgasmique (POIS) est une présentation clinique rare dont l’origine est pour l’heure indéterminée. Les données étant encore rares sur le sujet, une équipe française a publié les données de ce qui constitue la plus grosse cohorte sur le sujet. Ses données offrent à la fois une meilleure vision du syndrome et de son hétérogénéité.
- Les auteurs reconnaissent qu’en l'absence d'explications physiopathologiques claires, cette hétérogénéité clinique doit être admise, à condition d'exclure d'autres diagnostics différentiels (cataplexie post-orgasmique, maux de tête associés à l'orgasme, asthme post-coïtal...). L’anamnèse permet normalement de les identifier sans trop de difficultés.
- Ils suggèrent que la cascade neurochimique après l'éjaculation ou l'orgasme soit élucidée et qu’une caractérisation plus précise des symptômes céphaliques serait intéressante, étant donné leur fréquence dans cette cohorte.