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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

dimanche 30 juillet 2023

Grand entretien Grégory Le Floch : «La plage met le cerveau en transe»




par Cécile Daumas   publié le 14 juillet 2023

Dans un essai sensoriel et aérien, l’écrivain décrit avec subtilité notre rapport au sable et à la mer, mélange hypnotique suscitant la vacance de l’esprit et la dissolution de l’être dans les éléments. Comme une drogue douce.

On peut faire beaucoup de choses à la plage. Courir, se baigner, jouer au volley, construire un château ou s’adonner à l’amour. On peut aussi ne rien faire du tout, laisser dériver son esprit et se fondre dans le bleu de la mer et du ciel. Pourquoi allons-nous à la plage ? Que nous promet cet endroit longtemps délaissé par l’homme, marqué par le sceau du diable ? Grégory Le Floch est écrivain de plage. C’est sur le sable que lui vient le premier jet, l’accroche d’une histoire, les chapitres clés. Dans Eloge de la plage (éditions Payot Rivages), il recense, avec précision et poésie, toutes les bonnes raisons qui nous font basculer dans cet espace féerique.

Arrêts maladie : « La chasse aux abus pour sanctionner les médecins prescripteurs risque d’être aussi efficace qu’un cautère sur une jambe de bois »



TRIBUNE

Bruno Le Maire, en condamnant l’« absentéisme maladie », se trompe de combat, dénonce dans une tribune au « Monde » François Desriaux, rédacteur en chef du magazine « Santé & Travail ».

En annonçant vouloir « mettre fin à l’absentéisme maladie », le 19 juin, à l’occasion des Assises des finances publiques, le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, a oublié que l’augmentation des arrêts de travail était, en réalité, un phénomène inévitable. Elle est d’abord la conséquence de la progression du taux d’emploi et du recul de l’âge de la retraite. Ce constat n’est pas nouveau.

J–3 mois Assises de la santé mentale et de la psychiatrie des Alpes-de-Haute-Provence


 



18 juillet 2023

L’Agence régionale de santé Provence-Alpes-Côte d’Azur, le Centre hospitalier et la ville de Digne-les-Bains, en partenariat avec le CoDES 04 organiseront le mercredi 18 octobre 2023 au Palais des Congrès de Digne-les-Bains les premières assises de la santé mentale et de la psychiatrie des Alpes-de-Haute-Provence.

Cette journée d’échanges universitaires autour de la santé mentale et la psychiatrie rassemblera des experts régionaux, nationaux et internationaux, médecins, professeurs ou représentant de l’OMS référents en psychiatrie. 

Améliorer les prises en charge des patients porteurs de troubles psychiques

L’hôpital de Digne-les-Bains dispose d’une histoire riche en matière de psychiatrie et bénéficie en 2023 d’un projet d’investissement exceptionnel de l’ARS Paca (plus de 20 M€) pour moderniser les bâtiments et les services de psychiatrie.

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Au Danemark, 9.500 cerveaux humains conservés dans une banque controversée



Repéré par Alix Champlon — 

La méthode de collecte de ces organes a soulevé de nombreuses questions éthiques.

La banque de cerveaux danoise renferme près de 9.500 organes. | Wellcome Library, London via Wikipedia Commons

La banque de cerveaux danoise renferme près de 9.500 organes. | 

Wellcome Library, London via Wikipedia Commons

À perte d'horizon, des seaux en plastique blanc, numérotés et entreposés sur de longues étagères. Dans les seaux, submergés dans un bain de formol, 9.479 cerveaux.

Cette collection unique, conservée aujourd'hui à Odense (Danemark), est l'héritage de près de quatre décennies de collecte chez des patients atteints de maladies psychiatriques, comme la schizophrénie ou la démence, et décédés dans les hôpitaux danois dans la seconde partie du XXe siècle.

Ces cerveaux ont été prélevés sans le consentement du patient ou de ses proches, soulevant de nombreuses questions éthiques qui ont menacé cette conservation. Pour comprendre les enjeux de la collection pour la recherche, la BBC a rencontré les scientifiques chargés de la banque.

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Psychiatrie : des professionnels dénoncent une prise en charge défaillante

Publié le 

Alors que les troubles psychiatriques ont augmenté notamment chez les jeunes après la crise du Covid-19, les personnels soignants dénoncent fréquemment un manque de moyens humains et matériels pour traiter dignement les patients. Une cinquantaine de soignants signent ce vendredi, une tribune dans le Parisien

"La contrainte psychiatrique, les sangles et l’isolement ne sont pas des soins".Dans une tribune publiée vendredi 21 juillet dans le Parisien, une cinquantaine de psychiatres, psychologues et patients alertent sur la prise en charge psychiatrique en France. "Faut-il continuer d’accepter le décuplement de violences institutionnelles, le non-accueil, la transformation de nombre de services de soin en véritable machine à broyer les personnes malades et celles qui s’en occupent ?", interrogent-ils. Les signataires dénoncent des lieux d’accueil pour enfants et adultes "pleins à craquer", une situation dans laquelle toute prévention serait rendue impossible.

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"A Nantes, il y a plus d'un an d'attente pour être hospitalisé en pédopsychiatrie", dénonce le médecin Philippe Bizouarn

Publié 

50 médecins, psychologues et patients signent une tribune pour réclamer un accueil digne dans les services de psychiatrie.

La tribune pointe du doigt un accueil souvent mal adapté dans les services de psychiatrie. Photo d'illustration. (CLEMENTZ MICHEL / MAXPPP)

"À Nantes, il y a plus d'un an d'attente pour être hospitalisé en pédopsychiatrie", dénonce vendredi 21 juillet sur franceinfo Philippe Bizouarn, médecin réanimateur au CHU de Nantes, père d’un enfant qui a été interné en psychiatrie et signataire d'une tribune publiée vendredi dans Le Parisien sur une prise en charge trop souvent défaillante des malades en psychiatrie. Les 50 médecins, psychologues et patients signataires de cette tribune appellent d’urgence à un sursaut et alertent sur les dangers d’une prise en charge dégradée.

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Sondage Porno, MeToo, Netflix...? L’activité sexuelle en baisse chez les jeunes

par Katia Dansoko Touré   publié le 13 juillet 2023

Deux enquêtes récemment menées par l’Ifop attestent, respectivement, d’une baisse d’activité sexuelle chez près de la moitié des 18-25 ans en 2022 ainsi que d’une hausse de la consommation de contenus pornographiques chez les préadolescents. Décryptage.

Le chiffre est dans (presque) toutes les gazettes : 43% des jeunes de 15 à 24 ans n’ont pas eu de relation sexuelle en 2022, selon l’Ifop. Toujours selon l’institut de sondages, il était pratiquement le même en 2021 avec 44% de jeunes abstinents. Il y a dix ans, soit en 2002, ce taux n’était que de 25%. Que s’est-il passé ? Selon l’Ifop, la médiatisation des diverses orientations et pratiques sexuelles (comme l’asexualité), une conscientisation des notions de consentement (surtout chez les femmes), l’explosion des plateformes de streaming comme Netflix, ou encore la lassitude engendrée par trop de dates (rencards), sont d’autant de facteurs qui expliqueraient ce chiffre, issu d’un baromètre établi pour le Sidaction depuis huit ans.

Mettre en œuvre la certification pour la qualité des soins

Patients, soignants, un engagement partagé
ARTICLE HAS - Mis en ligne le 25 nov. 2020 - Mis à jour le 13 juil. 2023

Recentrée sur le soin et simplifiée, la certification pour la qualité des soins donne du sens et de la clarté aux professionnels et aux usagers. Le référentiel, socle du dispositif fixe quinze objectifs fondamentaux, clairs, reconnus et partagés par les professionnels de santé et les représentants des usagers.

Les documents de référence


L’outil pour faciliter l’appropriation du référentiel 

Afin de faciliter l’appropriation du référentiel par la gouvernance, les équipes de soins, les professionnels et les représentants des usagers des établissements, la HAS met à disposition un outil.

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Santé : immersion dans une équipe qui facilite l’accès psychiatrique aux personnes sans domicile fixe

Publié 

Une femme a perdu la vie après avoir été projetée sur les voies du RER. Le parquet a rapidement transféré le suspect dans un hôpital psychiatrique. Comment gérer ses troubles mentaux en ville, alors que les professionnels reconnaissent un manque structurel de moyens ?

En tournée toute la journée, ils sont loin de l’image des soignants en blouse blanche. C’est une équipe de neuf personnes, composée d’infirmiers, mais aussi d’une psychiatre et de psychologues. Ils travaillent à l’hôpital de La Rochelle (Charente-Maritime), mais en dehors des murs. Leur mission, depuis 2009, est de faciliter l’accès psychiatrique aux personnes sans domicile fixe. L'infirmier Christophe Saillol aborde un groupe d’individus, les premiers d’une longue liste. "Notre travail est d’aller chercher des gens qui ont des troubles psychiatriques", précise l’infirmier. Il va aussi en repérer de nouvelles en se rendant dans des associations d’aides aux SDF. "Cela demande du temps pour qu’ils viennent vers vous", poursuit-il.


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vendredi 28 juillet 2023

"Comme une ritournelle" : Alzheimer au cœur d'une pièce

PUBLIÉ LE 28/07/2023

La pièce «comme une ritournelle», écrite et mise en scène par Aurélien Jumelais est reconnue par le public comme un outil pédagogique dans l'approche et la compréhension de la maladie. Elle se joue et est prolongée jusqu'au mois de décembre.

Comme une ritournelle - pièce

« Touchée par la maladie d’Alzheimer, Jeanine perd peu à peu ses souvenirs. Mais dans les méandres de sa mémoire ressurgit un terrible secret »...

Aurélien Jumelais «a placé au sein de cette histoire d’amour quelques pointes d’humour que la maladie offre comme maigre soutient à ceux qui soutiennent l’être qui se perd», a-t-il confié. Durant toute l’écriture le metteur en scène s'est ainsi basé «sur des souvenirs personnels» mais aussi sur «des témoignages de soignants», à commencer par sa propre mère.

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60 000 secouristes en santé mentale pour déstigmatiser




 Par 28 juillet 2023

En 2021, la France comptait 10 000 secouristes en santé mentale. Depuis juin 2023, ils sont 60 831, dépassant l'objectif fixé par le gouvernement. L'enjeu ? Diffuser une culture de la santé mentale pour favoriser un recours aux soins précoce.

Illustration article

60 831, c'est le nombre de secouristes en santé mentale qui peuplent le territoire français. Ils étaient seulement 10 000 deux ans plus tôt. Le seuil fixé par le gouvernement lors des Assises de la santé mentale et de la psychiatrie en 2021 (Lire : Santé mentale : face à l'urgence, 30 mesures annoncées) a été atteint, voire dépassé, en juin 2023, soit avec sept mois d'avance. Objectif ? Diffuser, partout, une culture de la santé mentale pour, in fine, favoriser un recours aux soins précoces et lutter contre la stigmatisation des troubles psychiques.

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Delphine Seyrig en rêve

Vendredi 6 mars 2020

Provenant du podcast

Boomerang

Delphine Seyrig dans "L'année dernière à Marienbad", un film de 1961 ©AFP - Keystone-France

À l'occasion de cette journée spéciale, Boomerang reçoit une grande icône du féminisme. Elle est sans doute l’une des voix les plus reconnaissables du 7e art. Bien qu'elle nous ait quitté il y a 30 ans, ses mots sont plus vivants et pertinents que jamais. Delphine Seyrig est l'invitée d'Augustin Trapenard.



CHERES PIONNIERES

Logo Chères pionnières

Episode 1/5 : Gina vers la conquête du pantalon

A 10 ans, Gina Reymond a un rêve … porter un pantalon. Parce que c’est à la mode dans les années 50. Pas facile quand on a un papa conservateur. 

Pauline Milani, historienne : Les femmes se sont battues pour porter ce vêtement, une façon de remettre en cause l’organisation très masculine de la société.

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Laisse parler les femmes / Fais parler les hommes

Animations à la résidence d'automne, pour personnes âgées, à Cesson-Sévigné, en banlieue de Rennes (Ille-et-Vilaine) ©Radio France - Eric Larzillière

Deux séries documentaires, en miroir, qui donnent et sondent la parole d'une centaine de femmes et d'hommes de tous âges, de classes sociales diverses, à travers tout le territoire, au-delà des postures et des représentations.


Au départ, il y a un élan. Une envie d'aller rencontrer d'autres femmes pour comprendre leur place dans le monde. Elles, ce sont des adolescentes que l’on espère voir grandir dans une société différente, des dames qui ressemblent à nos grands-mères, ou d’autres qui ne se disent pas féministes. Leurs témoignages, comme un bruit qui court, trouvent des échos d'une femme à une autre. En 8 épisodes, Laisse parler les femmes tend l’oreille aux murmures de l’émancipation, donne la parole à une centaine de femmes, d'un territoire à un autre.


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