Vendredi 6 mars 2020
Provenant du podcast
Boomerang
Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
Vendredi 6 mars 2020
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Deux séries documentaires, en miroir, qui donnent et sondent la parole d'une centaine de femmes et d'hommes de tous âges, de classes sociales diverses, à travers tout le territoire, au-delà des postures et des représentations.
Au départ, il y a un élan. Une envie d'aller rencontrer d'autres femmes pour comprendre leur place dans le monde. Elles, ce sont des adolescentes que l’on espère voir grandir dans une société différente, des dames qui ressemblent à nos grands-mères, ou d’autres qui ne se disent pas féministes. Leurs témoignages, comme un bruit qui court, trouvent des échos d'une femme à une autre. En 8 épisodes, Laisse parler les femmes tend l’oreille aux murmures de l’émancipation, donne la parole à une centaine de femmes, d'un territoire à un autre.
« Je ne vous tue pas, je vous marque »
Parce que personne n'est à l'abri d'être privé de liberté, et que le système punitif et sécuritaire tend à se diffuser au sein de la société, Un podcast à soi revient avec une mini-série consacrée à la violence, à la colère, à l'articulation entre le genre et la prison. Qu’elles soient prisonnières, proches de prisonniers ou victimes de violences, qu’est-ce que la prison fait aux femmes ?
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Sur la foi de deux ouvrages majeurs de l’émancipation des femmes africaines ("Une si Longue lettre" de Mariama Bâ & "La parole aux négresses" d’Awa Thiam), Axelle Jah Njiké dresse un état des lieux des féminismes noirs aujourd’hui, dans l’espace francophone.
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"Compositrices françaises du 20e siècle", cette sélection d'archives orchestrée par Mathias Le Gargasson nous invite à redécouvrir Germaine Tailleferre, Elsa Barraine, Lili et Nadia Boulanger, Michèle Reverdy et Claude Arrieu qui conjuguent destins singuliers et compositions audacieuses.
Qui peut citer le nom d’une compositrice ? Même les moins férus de musique classiqueconnaissent les noms des grands génies de la composition : Mozart, Bach, peut-être Wagner ou Rachmaninoff, avec un soupçon de Beethoven ou un zeste de Chopin. Ces compositeurs, bien que radicalement différents les uns des autres, ont en commun d’être des hommes. Nous prenons le parti dans cette sélection de vous faire découvrir, ou mieux connaître, Germaine Tailleferre, Elsa Barraine, Lili et Nadia Boulanger, Michèle Reverdy et Claude Arrieu.
À propos de la série
Le 8 septembre, se tient à Josselin (Morbihan), le Grand Pardon. Aujourd’hui, seuls les chants des croyants résonnent, mais il n’en a pas toujours été ainsi. Jusqu’au milieu du XXe siècle, la procession religieuse retentissait des aboiements de celles que l’on surnommait "les aboyeuses".
Publié le
L’évaluation d’un patient qui a fait une tentative de suicide est une composante importante des soins psychiatriques. Cette évaluation doit prendre en compte de multiples facteurs, notamment la méthode utilisée, la préméditation, les conséquences de la tentative, la présence d’une dépression sévère et/ou d’une psychose, et le rôle de la consommation de substances psychoactives.
Stéphanie Lavaud | 27 juillet 2023
Les médecines d'Asie jouissent d'un intérêt croissant et sont de plus en plus souvent incluses dans les parcours hospitaliers et thérapeutiques conventionnels. A Paris, le musée Guimet consacre tout l'été une exposition aux trois grandes traditions médicales asiatiques : indienne, chinoise et tibétaine. Nous vous en proposons un aperçu via une sélection de 12 œuvres d'art exceptionnelles (à découvrir dans l'exposition jusqu'au 18 septembre 2023), évoquant des pratiques médicales millénaires mêlant équilibre des énergies et pharmacopée, massage et acupuncture, méditation et chamanisme, astrologie et exorcisme.
Par Inès Yazidi, Carole Lefrançois, Benjamin Roure, Mathilde Loire, Fatine Gadri, Matilde Meslin, Sophie Gindensperger, Elise Racque
Publié le 21 juillet 2023
Que c’est compliqué, l’amour ! Pourtant il est partout, du prince charmant de Perrault jusqu’au Tinder d’aujourd’hui. Ovidie s’interroge : ne s’agirait-il pas d’une « invention de toutes pièces destinée à arnaquer encore un peu plus les femmes » ? Dans quatre épisodes soignés, la journaliste et autrice dissèque ce sentiment complexe : le mariage est-il politique ? L’amour dure-t-il vraiment trois ans ? Sur fond d’extraits de films (Quand Harry rencontre Sally) et de chansons (Marry You, de Bruno Mars), le panorama pluridisciplinaire mêle habilement féminisme, sociologie et sciences. Ovidie donne la parole à des historiens, autrices ou journalistes qui racontent leurs expériences de rupture. Ce qui démoraliserait même un peu la productrice : « Si l’amour, c’est si pourri, pourquoi on en veut toujours ? » Les mots du philosophe Denis Moreau ne pourraient pas sonner plus juste : « L’amour, ça rend heureux. Pas forcément tout le monde, mais certaines personnes. Et si vous trouvez un état de vie qui rend tout le monde heureux, prévenez-moi. »
À la mention de l’« art abstrait », certains pensent à Mondrian, d’autres à Kandinsky ou à Delaunay. Mais qu’en est-il de « la mère oubliée » de l’abstraction, Hilma af Klint ? La pionnière suédoise – l’une des premières étudiantes en art en 1884 – a consacré sa vie à la peinture, entre exploration de l’invisible et étude du spiritualisme. Mais rien n’y fait : son nom n’est pas retenu au même rang que ceux de ses homologues masculins. Cette injustice est révélée parmi la dizaine d’autres expliquées sur RCF par Sarah Banmouha. L’art, une affaire d’hommes ? retrace ces destinées artistiques féminines (volontairement) oubliées ou bafouées. Et ce à travers l’histoire, de la peintre du XVIIᵉ siècle Artemisia Gentileschi à l’artiste moderne Marie Laurencin ou la contemporaine Margaret Keane, dont le mari signa longtemps les œuvres car, clamait-il, « les toiles se vendent mieux lorsque l’artiste est un homme ». Si les histoires sont un peu trop récitées, le podcast permet de mettre ces femmes en lumière. Celle qu’elles auraient méritée en leur temps.
Publié
L'institution s'y est dit favorable "à titre exceptionnel" tout en écartant le recours à l'euthanasie.
Alors que le texte du gouvernement pour "une aide active à mourir" doit être dévoilé "d'ici à la fin de l'été", l'Académie nationale de médecine se prononce pour un droit à l'assistance au suicide. Dans un avis, rendu lundi 17 juillet, l'instance précise que ce droit serait donné "à titre exceptionnel", et écarte tout recours à l'euthanasie.
PUBLIÉ LE 17/07/2023
Une vingtaine de projets en sciences infirmières ont été sélectionnés dans le cadre du programme hospitalier de recherche infirmière et paramédicale (PHRIP) 2022 porté par le gouvernement. Ils couvrent une multitude de champs, dont la pédiatrie, le secteur de la réanimation ou encore l'éducation thérapeutique.
Dans son rapport annuel « Charges et produits » paru début juillet, la Caisse nationale d’Assurance maladie (Cnam), formule des propositions afin de maîtriser les dépenses de santé.
Le rapport Charges et produits, qui contient une trentaine de pistes, doit tracer les perspectives de la loi de financement de la Sécurité sociale (LFSS) pour 2024 et permettre de réaliser 1,3 milliards d’euros d’économies sur la branche maladie, soit un volume comparable à l’an dernier. Les économies envisagées reposent sur une approche par pathologies chroniques (205 M€), des actions par populations stratégiques (25 M€), l’amélioration de l’efficience et de la pertinence des soins (690 M€) et sur la lutte contre les fraudes et les abus (345 M€).
Pour transformer l’organisation du système de santé et améliorer l’accès aux soins, la Cnam a identifié, comme l’un des leviers principaux, de former des binômes médecin-infirmier en soutenant « les différents modèles de coopérations entre le médecin traitant et les infirmiers intervenant au domicile du patient (délégation d’actes dans le cadre d’un protocole de coopération, téléconsultations assistées, téléexpertise, infirmier référent, etc.) ». Le rapport met en avant l’expérimentation RSMO (Réseau de Santé Le Mans Ouest),
Le 20/07/2023
En huit ans, la part des pères éligibles qui prennent un congé paternité a gagné 3 points. Mais ils sont encore peu à faire valoir ce droit lorsqu'ils sont demandeurs d'emploi.
La part des pères qui prennent un congé paternité augmente lentement. Entre 2013 et 2021, leur proportion est passée de 68 à 71%, selon une étude de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees).
Créé en 2002, le dispositif, qui donne droit à des indemnités journalières de l'Assurance maladie, vise à "favoriser l’équilibre des tâches familiales et promouvoir l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes", rappelle la Drees. Dès son lancement, il a attiré deux tiers des jeunes pères. Depuis, non seulement son taux de recours a augmenté chez les pères mais il a aussi été rallongé à 28 jours, en 2021, pour une naissance simple.
par Fabrice Drouzy publié le 14 juillet 2023
«La Belle au bois dormant» par John Dickson Batten. (Christie's Images/Bridgeman Images)
Un viol, deux infanticides doublés de cannibalisme, un strip-tease et une épouse bafouée jetée dans les flammes… Résumée ainsi, une des premières moutures de la Belle au bois dormant, publiée en 1634 par le poète italien Giambattista Basile sous le titre de Soleil, Lune et Thalie, ressemble plus au scénario d’un film gore qu’aux versions de Charles Perrault ou des frères Grimm, elles-mêmes bien édulcorées dans le story-board du dessin animé rose bonbon de Disney… Car comme souvent, quand la trame s’inspire du folklore médiéval ou de ces «contes types» remontant à la nuit des temps, on est loin des histoires destinées à endormir les enfants (1).
Publié le
La délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes a adopté le mardi 11 juillet 2023 à l’unanimité, un rapport relatif à la santé mentale des femmes qui formule 24 recommandations.
Partant du constat que les problèmes de santé mentale constituent aujourd’hui le premier poste de dépenses de l’Assurance maladie, avec un coût annuel de 23,4 milliards d’euros, et que les femmes sont presque deux fois plus touchées par les troubles donnant lieu à la prescription de traitements psychotropes, les rapporteures ont voulu, par ce rapport, « amener à une prise de conscience collective de la spécificité des femmes en matière de santé mentale et de l’enjeu sociétal majeur que celle-ci représente
Jeudi 20 juillet 2023
L'intérêt américain pour la pédagogie de Maria Montessori apparaît très tôt. Quand elle pose les pieds aux États-Unis pour la première fois, en 1913, la pédagogue est accueillie comme une véritable vedette. Elle est alors présentée comme la femme la plus intéressante d’Europe. La teneur de son second voyage, en 1915, sera toute autre. Notamment du fait que William Heard Kilpatrick, professeur d'université, l’ait entre-temps critiquée en lui reprochant par exemple de proposer des écoles trop élitistes ; Selon Martine Gilsoul, on accuse alors Maria Montessori de n'avoir rien inventé de nouveau.
C'est après la Seconde Guerre mondiale que le mouvement Montessori renaît aux États-Unis, en grande partie grâce à Nancy McCormick Rambusch, qui créé l'association américaine Montessori. Aujourd’hui, des milliers d’écoles Montessori ont essaimé aux États-Unis. On dit même que nombre d’ingénieurs de la Silicon Valley en viennent.
par Vincent Coquaz publié le 20 juillet 2023
«Quand on fait ce travail de recherche, on aboutit à des choses qui sont moins précises et catégoriques que ce que racontent Filliozat et Goldman», explique Grégoire Borst, professeur de psychologie du développement et de neurosciences cognitives de l’éducation. (Photo /PA Photos.ABACA)
«Quand on fait ce travail de recherche, on aboutit à des choses qui sont moins précises et catégoriques que ce que racontent Filliozat et Goldman», explique Grégoire Borst, professeur de psychologie du développement et de neurosciences cognitives de l’éducation. (Photo /PA Photos.ABACA)
Alors qu’un débat passionné sur l’éducation positive s’installe, Libération pèse les arguments scientifiques des opposants et partisans de cette approche. Nous avons soumis à des chercheurs ceux de la psychothérapeute Isabelle Filliozat, qui préfère «fournir aux enfants des ressources plutôt que des limites». Et ceux de la psy Caroline Goldman, qui, à l’inverse, veut rétablir «des limites éducatives».
A en croire certains tenants de l’éducation positive, «grâce aux neurosciences, à l’heure actuelle, on sait exactement ce qu’il faudrait pour que l’humain se développe bien». En face, les détracteurs ne sont pas en reste, avec des «feuilles de doute» pour rétablir des «limites» et ainsi «apaiser de façon pérenne les liens parents-enfants». Que ce soit à propos de la papesse de l’éducation positive Isabelle Filliozat d’un côté, ou de la psychothérapeute préférée de France Inter Caroline Goldman de l’autre, les chercheurs spécialisés dans les questions liées à la psychologie et au développement de l’enfant, ou en neurosciences, sont unanimes : non, les sciences ne permettent pas d’élaborer des guides de parentalité prêts à l’emploi.
par Vincent Coquaz 17 juillet 2023
Caroline Goldman chez elle à Paris, le 17 mai 2023. (Daria Svertilova/Libération)
publié leAlors qu’un débat passionné sur l’éducation positive s’installe, Libération pèse les arguments scientifiques des opposants et partisans de cette approche. Nous avons soumis à des chercheurs ceux de la psy Caroline Goldman, qui veut rétablir «des limites éducatives». Et ceux de la psychothérapeute Isabelle Filliozat, qui souhaite à l’inverse «fournir aux enfants des ressources plutôt que des limites». Et au-delà des clivages, que disent les chercheurs ?
«A une époque où chacun peut donner son avis et détourner les données scientifiques, [elle] souhaite sortir la psychologie des laboratoires de recherche.» Depuis le 1er juillet, la psychologue pour enfants Caroline Goldman prend le micro de France Inter tous les matins pour une chronique estivale. L’objectif ? «Des conseils aux parents pour aider leurs enfants à s’épanouir, et partager des idées pour répondre à leurs grandes questions, à travers le prisme éclairant de la psychanalyse…»
par Zoé Tison Créé le 16/07/2023
Une maman a partagé la photo d’un manuel d’instructions datant des années 70 dans une maternité. Et il y a une règle qui a particulièrement fait bondir les internautes mais qui semblait normale à cette époque !
Les règles en matière de parentalité évoluent toujours. Aujourd’hui il n’y a plus le droit de mettre un tour de lit dans le berceaux des bébés, et de nombreuses restrictions sont arrivées pour pallier à la mort subite du nourrisson. Les maternités ont elles aussi des règlements bien précis qui évoluent en fonction des époques. Et il y a des choses qui nous semblent tout à fait logiques aujourd’hui qui ne l’étaient pas il y a quelques années.
Dans les années 1970 il n’était pas question que le bébé soit dans la même chambre que sa mère. Seulement 6 heures après sa naissance, il partait dans une salle avec tous les autres bébés. Ainsi le guide datant des années 70 explique : “À moins que votre bébé n'ait besoin de soins en couveuse, votre bébé vous sera amené pour être nourri vers 5h30, 9h30, 13h20, 17h40 et 21h30. Si votre bébé pèse 6 livres. ou moins... vous le nourrirez environ toutes les trois heures — 6h30, 9h30, 12h30, 15h30, 18h30, 21h30.”Et ces instructions commencent 6 heures après la naissance de votre bébé ! Autrement dit, les mamans devaient vite se séparer de leur bébé.