PUBLIÉ LE 13/07/2023
Il est possible de mettre fin au sida d'ici 2030, a rappelé l'ONUSIDA lors de la présentation de sa feuille de route. Mais les freins, aussi bien politiques que financiers, qui existent encore limitent les progrès de la lutte contre la maladie dans le monde entier.
C’est l’un des objectifs que la communauté internationale : mettre fin au sida d’ici 2030 qui, en 2022, tuait encore une personne par minute. Il est « encore possible » d’y parvenir, a jugé la directrice exécutive de l’organisation ONUSIDA, qui mène l’action à l’échelle mondiale pour mettre fin à l’épidémie de sida comme menace de santé publique, Winnie Byanyima. À condition d’y mettre les financements.
La lutte contre la maladie a progressé, a-t-elle rappelé, notamment dans les pays et régions d’Afrique de l’Est et australe, qui ont massivement investi. Depuis 2010, les nouvelles contaminations y ont diminué de 57%. Le Botswana, l’Eswatini, le Rwanda, la Tanzanie et le Zimbabwe ont atteint les objectifs « 95-95-95 » : 95% des personnes vivant avec le VIH connaissent leur état sérologique, 95% de ces personnes suivent un traitement antirétroviral vital et 95% des personnes sous traitement ont une charge virale supprimée (et ne transmettent donc plus le virus). 16 autres pays, dont 8 en Afrique subsaharienne, où vivent 65% des personnes séropositives, ainsi que le Koweït, la Thaïlande, l’Arabie saoudite et le Danemark, sont en passe de les atteindre.
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