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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 4 juillet 2023

ChatGPT : un dangereux séducteur

Serge Cannasse   29 juin 2023

La mise à disposition gratuite de ChatGPT peut facilement créer la tentation d’y avoir recours en cas de symptômes inquiétants, plutôt que de consulter un moteur de recherche classique (qui donne une masse considérable d’informations sans en vérifier la pertinence et la fiabilité) ou un médecin (qui n’est pas forcément accessible rapidement). Mais cet agent conversationnel est-il vraiment fiable ? Expert en médecine légale, Thomas Lefèvre (Université Sorbonne Paris Nord) répond à la question en partant d’un exemple très banal : association de céphalées, vomissements, fièvre et photophobie. ChatGPT répond qu’il s’agit vraisemblablement d’une migraine ou d’une grippe. Pas de chance ! Surtout pour le patient, il s’agissait d’une méningite.

Pour comprendre l’erreur du logiciel, il faut avoir à l’esprit quelques points. D’abord, son but n’est pas d’énoncer une vérité, mais de donner des réponses vraisemblables, qu’il a appris à formuler en se basant sur les milliards de données textuelles qui lui ont été fournies, sur les réponses énoncées auparavant et sur le travail des humains qui ont classé ces réponses par ordre de vraisemblance. Le problème est que nous avons tous tendance à choisir l’énoncé qui nous arrange plutôt que celui qui est exact. Dans l’exemple donné ici, le diagnostic de grippe est certes ennuyeux, mais plutôt rassurant, ce qui incite à s’en contenter.

À cela, le logiciel objectera spontanément qu’il n’est pas médecin et n’est donc pas en mesure de faire un diagnostic ou de remplacer une consultation médicale. En particulier, il ne peut pas effectuer un examen physique du patient, ni des analyses de laboratoire (ici, du liquide céphalo-rachidien après une ponction lombaire faite à l’hôpital). C’est exact, mais pour Thomas Lefèvre, il s’agit d’une réponse stéréotypée qui sert avant tout à couvrir ses propriétaires de tout risque médico-légal.

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L’intelligence artificielle matche déjà avec les applis de rencontre

par Katia Dansoko Touré  publié le 19 juin 2023

Si le recours à l’IA est déjà croissant sur les sites de «dating», des outils comme ChatGPT offrent même la possibilité de draguer en ligne à la place des utilisateurs.

De ChatGPT à Midjourney, les intelligences artificielles sont devenues omniprésentes dans l’actualité… et dans nos vies. «Libération» a demandé à Cédric Villani d’être son rédacteur en chef d’un jour pour un numéro spécial entièrement consacré aux IA. 

Les applis de dating promettent à chacun de pouvoir faire des rencontres… Encore faut-il savoir quoi dire lorsque l’on obtient un «match». Pour vous aider à séduire, des bots se proposent désormais de faire le premier pas à votre place. Sur la première marche du podium : ChatGPT, ce robot conversationnel (lancé en novembre 2022 par l’entreprise OpenAI, basée à San Francisco et coprésidée par Elon Musk) qui s’immisce déjà dans tous les domaines. Son principe : créer des dialogues à partir de n’importe quelle demande de l’internaute. Sur TikTok, de nombreux usagers expliquent comment ils ont fait appel à ChatGPT pour draguer sur Tinder. Histoire de trouver les bonnes questions à poser, voire de pouvoir envoyer des poèmes d’amour…

Double virtuel

Autre exemple : celui de Snack. Cette appli, créée au Canada en 2021 par Kimberly Kaplan, spécialiste entre autres de tech et de marketing, et pour le moment seulement disponible outre-Atlantique sur iOS, est dédiée à la génération Z (les moins de 25 ans). Snack, qui entend former la prochaine génération de «daters», propose la création d’un avatar qui sélectionne pour l’utilisateur les profils à même de lui plaire, après que celui-ci a fait part de ses goûts et envies. Le double virtuel est même en mesure de bloquer les profils qui ne se manifestent plus après une première conversation. En gros, votre avatar vous évite d’être lassé de swiper (faire glisser un profil à droite pour le sélectionner ou à gauche pour l’exclure) ou s’occupe des abonnés absents (phénomène du «ghosting»).

Un apéro avec Camille Chamoux : « Au début, j’avais peur que ma psychanalyse me rende moins drôle »

Par    Publié le 23 juin 2023

De la chouette au couple, de l’œuf mayo à l’endométriose, des jésuites au féminisme : conversation bondissante avec l’humoriste, actrice et productrice, à l’affiche du « Processus de paix ».

Camille Chamoux, au restaurant Amatxi, dans le 11ᵉ arrondissement de Paris, 8 juin 2023. 

« On m’a toujours dit que je ressemblais à une chouette, à cause de mes grands yeux ronds, un peu exophtalmiques… “Fais la chouette”, me demandait ma mère, à table. » La preuve sur-le-champ. L’actrice Camille Chamoux rabat sa paupière droite, arrondit ses sourcils et pivote la tête vers le bar. Depuis toute petite, elle collectionne des salières, des tasses et des figurines « marrantes ou austères », en porcelaine ou en métal, à l’effigie de son animal totem, symbole d’Athéna, déesse de la sagesse. Ce bibelotage ne déplaît pas à son mari, d’origine grecque, qui retrouve sur leurs étagères un air du pays. « Mon grand-père paternel était helléniste… Il n’y a pas de hasard », dit-elle.

Deux fois moins de démence chez les seniors qui utilisent souvent Internet

Lundi, 26/06/2023 

Deux fois moins de démence chez les seniors qui utilisent souvent Internet

Une nouvelle étude menée à long terme par des chercheurs de l'Université de New York sur 18 154 adultes a montré que les personnes âgées qui utilisaient régulièrement l’Internet avaient deux fois moins de risques de démence que celles qui n’étaient pas familières du Web.

Toutefois, il est prouvé qu’une utilisation excessive d’Internet (plus de six heures par jour) est néfaste pour la santé cognitive. Il s’agit donc de trouver un équilibre entre une non-utilisation et l'excès ; les estimations des heures d’utilisation quotidienne par les participants à l’étude suggèrent une relation "en forme de U" avec l'incidence de la démence. Le risque de démence le plus faible a été observé chez les personnes qui utilisaient Internet entre six minutes et deux heures par jour. « Mais les estimations n'étaient pas significatives en raison de la petite taille des échantillons », notent les chercheurs.

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Mettre le cerveau en hibernation grâce aux ultrasons...

Jeudi, 29/06/2023 

Mettre le cerveau en hibernation grâce aux ultrasons...

Des chercheurs de l'Université Washington à St Louis (Missouri) ont découvert qu'il était possible de créer artificiellement un état d'hibernation en envoyant des ultrasons au cerveau. Pour obtenir ces résultats, les chercheurs ont fait des expérimentations sur des souris et des rats, en testant sur les animaux une technique qui consiste à diriger des impulsions ultrasoniques vers une région du cerveau connue sous le nom d'aire préoptique (POA), ce qui entraîne l'activation des neurones déclencheurs des caractéristiques corporelles de l'hibernation.

Lors d'une première expérience sur les souris, l'effet a été presque instantané : après une décharge de 10 secondes d'impulsions ultrasoniques, les rongeurs ont connu une diminution de leur activité cardiaque, une baisse de leur consommation d'oxygène et une chute de leur température corporelle. Les chercheurs ont pu maintenir les souris dans leur état d'hibernation pendant 24 heures, sans aucun signe de dommage corporel ou d'inconfort chez les animaux. Les scientifiques ont ensuite reproduit cet effet chez douze rats.

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Maladie d’Alzheimer : la piste mitochondriale se confirme...

Jeudi, 29/06/2023 

Maladie d’Alzheimer : la piste mitochondriale se confirme...

La maladie d’Alzheimer est traditionnellement associée à l’accumulation de plaques de protéines amyloïdes au niveau des neurones, selon la fameuse théorie de la "cascade amyloïde". La littérature scientifique de ces trois dernières décennies suggère majoritairement que ces agrégats protéinés sont responsables de la perte neuronale associée à la maladie. Cependant, la théorie est actuellement remise en question, les traitements ciblant ces protéines ne démontrant que peu d’efficacité.

De nouvelles hypothèses sont suggérées, telles que le dysfonctionnement du métabolisme mitochondrial. Une étude antérieure explorant cette théorie suggère que chez les personnes souffrant d’Alzheimer, les mitochondries sont endommagées de sorte qu’elles ne peuvent plus produire suffisamment d’énergie, leur métabolisme étant dérégulé. En effet, un métabolisme mitochondrial sain maintient l’activité optimale des neurones et contribue à leur protection, notamment en minimisant les dommages liés aux réactions oxydatives. En revanche, en cas d’altération, il se produit une inflammation puis une perte synaptique et neuronale, ainsi qu’une réponse immunitaire réduite.

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La batterie comestible est désormais une réalité


La batterie comestible est désormais une réalité


Des bioingénieurs de l’Istituto Italiano di Tecnologia (IIT, Milan) ont développé la première batterie comestible rechargeable jamais fabriquée. Cet étonnant et ingénieux dispositif ouvre la possibilité de développer de nombreuses applications en diagnostic de santé, mais aussi pour la surveillance de la qualité des aliments et en robotique.

La batterie totalement comestible et rechargeable est composée de matériaux qui sont normalement consommés dans le cadre de notre alimentation quotidienne ! Ces recherches ont été menées par Mario Caironi, coordinateur du laboratoire d'électronique imprimée et moléculaire, un expert des propriétés électroniques des aliments et de leurs sous-produits, ou de "l’électronique comestible". L'électronique comestible est un domaine en pleine croissance qui pourrait avoir un impact important sur le diagnostic et le traitement des maladies du tractus gastro-intestinal, ainsi que sur la surveillance de la qualité des aliments. L'un des défis les plus intéressants dans le développement des futurs systèmes électroniques comestibles est de réaliser des sources d'énergie comestibles.

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Emobot, le robot qui décèle les signes de dépression chez les plus âgés

Lundi, 26/06/2023 

Emobot, le robot qui décèle les signes de dépression chez les plus âgés

Imaginez une petite machine ressemblant à une enceinte connectée que l’on peut poser dans le salon ou la chambre d’une personne âgée. Grâce à une caméra et à un micro, la voix et les expressions du visage sont enregistrées et analysées par un programme d’intelligence artificielle pour y repérer des signes avant-coureurs d’anxiété ou d’apathie et aider les médecins à établir un diagnostic précoce.

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Fin de vie : dans le "désert palliatif" de la Haute-Saône, des soignants "dépassés" face aux souffrances des malades

Envoyé spécial en Haute-Saône - Yann Thompson  Publié 

Malgré les efforts d'une équipe mobile de soins palliatifs, la désertification médicale affecte la qualité de l'accompagnement des mourants. Un rapport sénatorial appelle, jeudi, à corriger le tir à l'échelle nationale.

Michel a 82 ans et il a mal. "Mal aux reins. C'est affreux", soupire-t-il. "On est vite dans l'impasse avec lui", reconnaît, impuissante, une infirmière de l'hôpital de Vesoul (Haute-Saône). Appelée à la rescousse ce vendredi 23 juin, l'équipe mobile de soins palliatifs (EMSP) s'invite dans le service, parcourt le dossier et écarquille les yeux. Michel ne reçoit de la morphine que toutes les huit heures. "C'est largement sous-dosé", tranche la médecin Anne-Laure Dugenet.

Le patient est là, avec son cancer de la vessie, son insuffisance rénale et ses douleurs. Promis, on va répondre à sa souffrance. "La priorité, c'est que vous ayez moins mal. Pour le reste, on verra après", énonce l'infirmière de l'EMSP, Gabrielle Lima. L'état du patient est inquiétant, mais ni lui ni son épouse ne semblent le mesurer. Les deux soignantes tâtent le terrain.

– "Qu'est-ce que vous attendez des médecins ?
– Ben... Qu'ils me guérissent.
– Et s'ils ne le peuvent pas ? Vous y pensez parfois ?
– Non. Ma famille me dit que je vais guérir."

L'équipe mobile est également là pour ça : accompagner les professionnels face aux situations délicates. Les médecins du service de néphrologie se demandent si leurs traitements ont encore un sens ou si tout cela relève d'un acharnement thérapeutique. Plutôt que de chercher à prolonger la vie, à coups de protocoles et de souffrances, l'heure est peut-être venue de se concentrer sur la qualité du temps qu'il reste à vivre au patient. Soigner à défaut de guérir, c'est la spécialité des professionnels du soin palliatif.

Dans un rapport sur la fin de vie adopté mercredi 28 juin, le Sénat appelle à accélérer le déploiement de cette offre de soins sur tout le territoire et à amplifier la formation des autres soignants. Message déjà reçu par le gouvernement, qui prépare notamment une loi sur la fin de vie, promise avant l'automne.

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Légiférer sur la fin de vie - Une perspective internationale

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Publié le : 30 juin 2023

Par: Alexis Rayapoullé, Médecin de santé publique, Espace éthique/IDF

Le but de ce texte est ainsi d’inviter à la réflexion sur ces points de controverse qui peuvent éventuellement nous faire trouver scandaleuse l’aide à mourir dans un pays mais parfaitement acceptable dans un autre. Ainsi, nous pourrons mieux saisir les principes moraux qui conduisent notre adhésion ou notre refus vis-à-vis d’une telle évolution législative en France et avoir un débat efficace et serein au cours des mois et des années à venir.

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« Je ne supporte pas les films violents » : l’analyse d’une psychologue clinicienne

Audrey GUILLER  Publié le 

C’est plutôt bon signe, explique Sabine Duflo (1), psychologue et autrice de « Il ne décroche pas des écrans » (Marabout Poche).

Pourquoi les films violents peuvent-ils mettre mal à l’aise ?

On passe de plus en plus de temps devant les écrans. Capter et retenir notre attention est devenu un enjeu économique pour l’ensemble des plateformes : réseaux sociaux, séries, etc. Pour être concurrentiels, les films, séries, jeux vidéo utilisent le ressort de la violence. Sur les écrans, le niveau de violences – verbales, physiques, sexuelles – augmente en continu. Une équipe de chercheurs néo-zélandais a par exemple montré qu’un James Bond de 2008 contient deux fois plus d’actes violents qu’un film de 1962. Les spectateurs endurent beaucoup plus de violence qu’avant.


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Emeutes après la mort de Nahel : quatre questions sur le budget de l'Etat dédié aux banlieues

Publié 

Linh-Lan DaoPauline Lecouvé

Le quartier des Minguettes, à Venissieux, le 28 mars 2022. (ANTOINE BOUREAU / AFP)

Depuis les récentes violences urbaines, plusieurs personnalités de droite et d'extrême droite remettent en cause la politique de la ville, accusant l'Etat de déverser des milliards d'euros pour les quartiers prioritaires. Pourtant, des rapports soulignent que ces derniers restent défavorisés.

Depuis les violences urbaines qui ont éclaté après la mort de Nahel, 17 ans, tué par un policier lors d'un contrôle routier, le 27 juin à Nanterre (Hauts-de-Seine), le débat sur l'argent public accordé aux banlieues a refait surface. Pour Amine Elbahi, "l'Etat a arrosé les quartiers d'argent public". Selon ce juriste membre du parti Les Républicains, "90 milliards d'euros [ont été] investis depuis les années 1990" à destination des banlieues. Selon lui, il faudrait donc arrêter de "justifier les émeutes par l'excuse de la pauvreté".


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Ce documentaire sur la jeunesse russe, la drogue et le suicide est, malgré ses thèmes, l’un des plus beaux films de l’année

par Arthur Cios

Publié le 

Sa sortie est discrète mais son impact immense. Quiconque visionne How to Save a Dead Friend se prend une des plus grosses claques de l’année. Pourtant, de prime abord, le sujet et les thèmes de ce documentaire peuvent être rédhibitoires : le suicide, la jeunesse désœuvrée en Russie, l’addiction, la pauvreté, la mort, et plus encore.


Quand la connectivité fonctionnelle cérébrale à l’adolescence annonce les pathologies psychiatriques

Agnès Lara     15 juin 2023

À retenir

  • Cette étude de cohorte de neuroimagerie fonctionnelle a recherché les patterns de connectivité fonctionnelle communs, lors de l’exécution de tâches chez des adolescents et jeunes adultes ayant des symptômes externalisés et internalisés associés à différentes pathologies psychiatriques.
  • Un facteur neurophysiopathologique ou facteur NP a ainsi pu être identifié, qui constitue une signature fonctionnelle cérébrale commune à l’ensemble de ces symptômes et qui perdure de l’adolescence jusqu’à l’âge adulte.
  • Ce facteur NP pourrait servir de biomarqueur fiable, au moment où s’exprime ces symptômes et avant que ne s’installe véritablement la pathologie clinique, favorisant ainsi une prévention et une prise en charge plus précoce des troubles psychiatriques.


Troubles mentaux : un médecin suisse acquitté dans une affaire de suicide assisté

 

3 JUIL, 2023

Dans un arrêt rendu le 28 juin, le Tribunal fédéral suisse a acquitté un médecin, Erika Preisig, qui avait assisté une femme pour qu’elle se suicide malgré l’absence de rapport psychiatrique établissant l’existence d’une maladie mentale. La Cour suprême a ainsi allégé la charge de la preuve pour le suicide assisté des personnes souffrant de maladies mentales.

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lundi 3 juillet 2023

La Terre de la folie

Résumé

Luc Moullet

Luc Moullet

« L’arrière-petit-neveu du bisaïeul de ma trisaïeule avait tué un jour à coups de pioche le maire du village, sa femme et le garde-champêtre, coupable d’avoir déplacé sa chèvre de dix mètres. Ça me fournissait un bon point de départ… Il y a eu d’autres manifestations du même ordre dans la famille » nous dit le réalisateur. Originaire d’une famille des Alpes du Sud, Luc Moullet, avec son sérieux imperturbable et son humour décalé, étudie les causes et les conséquences de ces phénomènes psychiques locaux.

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Comment choisir son psychologue ?

Écrit par Célia Abisse   Le 08.07.2023 

Choisir le psy qui va nous suivre pendant quelques séances, voire toute notre vie, n’est pas une mince affaire. Il sera en effet la personne avec qui l’on partagera les aspects les plus intimes de notre vie. Alors, comment choisir le bon ? On vous explique tout.

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dimanche 2 juillet 2023

« Papa, maman, arrêtez de consommer ! » : et si le problème des écrans, c’était les parents ?

Par   Publié le 2 juillet 2023

Dur de convaincre son enfant de décrocher de la tablette quand on est soi-même rivé à son smartphone. A l’ère de la « technoférence », où chaque nouvelle notification capte toute notre attention, les plus accros ne sont pas toujours ceux qu’on croit.

Le témoignage a tout du classique de la vie quotidienne contemporaine. « Quand il sort son téléphone à table, on lui fait les gros yeux. Parfois, il ronchonne un peu et le pose, d’autres fois, il se vexe et se justifie. » Sauf que celle qui parle n’est pas une mère accablée par l’impolitesse de son ado, mais une jeune adulte. Eva, 19 ans, est désemparée par les pratiques numériques de son père, 52 ans. « Depuis le Covid, il a pris l’habitude de traîner sur les réseaux, raconte l’étudiante parisienne, qui a requis l’anonymat. Quand il regarde la télé, par exemple, il prend son téléphone parce qu’il reçoit une notification. Mais après l’avoir consulté, au lieu de reposer son smartphone, il traîne sur LinkedIn. Il swipe et, quand on le lui reproche, il nous dit que c’est pour le boulot. Certes, son travail est prenant, mais LinkedIn, ce n’est pas toujours du boulot… », raille-t-elle tendrement.

Des enfants qui font « les gros yeux » à table ; des parents qui quémandent quelques minutes supplémentaires, comme on négocierait une troisième fraise Tagada… Pendant la réunion de service, au journal, notre directeur artistique n’a pas eu besoin d’aller puiser l’inspiration très loin pour l’illustration de cet article. « Nos trois enfants, qui ont près de 30 ans, nous reprochent d’être rivés aux téléphones, a-t-il raconté. Quand on regarde la télé et que, dans le même temps, on scrolle sur nos smartphones, ils nous disent : “Papa, maman, arrêtez de consommer !” »

La question pourrait donc se formuler de cette manière : et si les plus accros n’étaient pas ceux qu’on croit ? Ou encore ainsi : et si le problème des écrans, c’étaient les parents ? Article après article, on lit des informations sur les méfaits potentiels des écrans pour les enfants, sur la durée que passent les adolescents à scroller quotidiennement, sur les moyens de juguler ce temps. Tout récemment, les parents d’élèves d’une ville au sud de Dublin, Greystones, ont décidé, en concertation avec les écoles de la commune, d’interdire les smartphones à tous les enfants jusqu’au collège, à la maison comme dehors. Mais eux-mêmes, les adultes de Greystones, vont-ils limiter leur temps d’écran ? Vont-ils cesser de jouer à Candy Crush devant le JT ? Et, d’ailleurs, auraient-ils vraiment des raisons de le faire ?

Les femmes au travail, plus exposées à des risques "silencieux"



PUBLIÉ LE 30/06/2023

Dans un rapport, la délégation aux droits des femmes du Sénat met en lumière les risques invisibles qui pèsent sur la santé des femmes au travail, notamment dans le secteur du soin, en l'absence d'une approche genrée de la question.
 

Dans un rapport, la délégation aux droits des femmes du Sénat met en lumière les risques invisibles qui pèsent sur la santé des femmes au travail, notamment dans le secteur du soin, en l'absence d'une approche genrée de la question.

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