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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 4 juillet 2023

Fin de vie : dans le "désert palliatif" de la Haute-Saône, des soignants "dépassés" face aux souffrances des malades

Envoyé spécial en Haute-Saône - Yann Thompson  Publié 

Malgré les efforts d'une équipe mobile de soins palliatifs, la désertification médicale affecte la qualité de l'accompagnement des mourants. Un rapport sénatorial appelle, jeudi, à corriger le tir à l'échelle nationale.

Michel a 82 ans et il a mal. "Mal aux reins. C'est affreux", soupire-t-il. "On est vite dans l'impasse avec lui", reconnaît, impuissante, une infirmière de l'hôpital de Vesoul (Haute-Saône). Appelée à la rescousse ce vendredi 23 juin, l'équipe mobile de soins palliatifs (EMSP) s'invite dans le service, parcourt le dossier et écarquille les yeux. Michel ne reçoit de la morphine que toutes les huit heures. "C'est largement sous-dosé", tranche la médecin Anne-Laure Dugenet.

Le patient est là, avec son cancer de la vessie, son insuffisance rénale et ses douleurs. Promis, on va répondre à sa souffrance. "La priorité, c'est que vous ayez moins mal. Pour le reste, on verra après", énonce l'infirmière de l'EMSP, Gabrielle Lima. L'état du patient est inquiétant, mais ni lui ni son épouse ne semblent le mesurer. Les deux soignantes tâtent le terrain.

– "Qu'est-ce que vous attendez des médecins ?
– Ben... Qu'ils me guérissent.
– Et s'ils ne le peuvent pas ? Vous y pensez parfois ?
– Non. Ma famille me dit que je vais guérir."

L'équipe mobile est également là pour ça : accompagner les professionnels face aux situations délicates. Les médecins du service de néphrologie se demandent si leurs traitements ont encore un sens ou si tout cela relève d'un acharnement thérapeutique. Plutôt que de chercher à prolonger la vie, à coups de protocoles et de souffrances, l'heure est peut-être venue de se concentrer sur la qualité du temps qu'il reste à vivre au patient. Soigner à défaut de guérir, c'est la spécialité des professionnels du soin palliatif.

Dans un rapport sur la fin de vie adopté mercredi 28 juin, le Sénat appelle à accélérer le déploiement de cette offre de soins sur tout le territoire et à amplifier la formation des autres soignants. Message déjà reçu par le gouvernement, qui prépare notamment une loi sur la fin de vie, promise avant l'automne.

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Légiférer sur la fin de vie - Une perspective internationale

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Publié le : 30 juin 2023

Par: Alexis Rayapoullé, Médecin de santé publique, Espace éthique/IDF

Le but de ce texte est ainsi d’inviter à la réflexion sur ces points de controverse qui peuvent éventuellement nous faire trouver scandaleuse l’aide à mourir dans un pays mais parfaitement acceptable dans un autre. Ainsi, nous pourrons mieux saisir les principes moraux qui conduisent notre adhésion ou notre refus vis-à-vis d’une telle évolution législative en France et avoir un débat efficace et serein au cours des mois et des années à venir.

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« Je ne supporte pas les films violents » : l’analyse d’une psychologue clinicienne

Audrey GUILLER  Publié le 

C’est plutôt bon signe, explique Sabine Duflo (1), psychologue et autrice de « Il ne décroche pas des écrans » (Marabout Poche).

Pourquoi les films violents peuvent-ils mettre mal à l’aise ?

On passe de plus en plus de temps devant les écrans. Capter et retenir notre attention est devenu un enjeu économique pour l’ensemble des plateformes : réseaux sociaux, séries, etc. Pour être concurrentiels, les films, séries, jeux vidéo utilisent le ressort de la violence. Sur les écrans, le niveau de violences – verbales, physiques, sexuelles – augmente en continu. Une équipe de chercheurs néo-zélandais a par exemple montré qu’un James Bond de 2008 contient deux fois plus d’actes violents qu’un film de 1962. Les spectateurs endurent beaucoup plus de violence qu’avant.


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Emeutes après la mort de Nahel : quatre questions sur le budget de l'Etat dédié aux banlieues

Publié 

Linh-Lan DaoPauline Lecouvé

Le quartier des Minguettes, à Venissieux, le 28 mars 2022. (ANTOINE BOUREAU / AFP)

Depuis les récentes violences urbaines, plusieurs personnalités de droite et d'extrême droite remettent en cause la politique de la ville, accusant l'Etat de déverser des milliards d'euros pour les quartiers prioritaires. Pourtant, des rapports soulignent que ces derniers restent défavorisés.

Depuis les violences urbaines qui ont éclaté après la mort de Nahel, 17 ans, tué par un policier lors d'un contrôle routier, le 27 juin à Nanterre (Hauts-de-Seine), le débat sur l'argent public accordé aux banlieues a refait surface. Pour Amine Elbahi, "l'Etat a arrosé les quartiers d'argent public". Selon ce juriste membre du parti Les Républicains, "90 milliards d'euros [ont été] investis depuis les années 1990" à destination des banlieues. Selon lui, il faudrait donc arrêter de "justifier les émeutes par l'excuse de la pauvreté".


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Ce documentaire sur la jeunesse russe, la drogue et le suicide est, malgré ses thèmes, l’un des plus beaux films de l’année

par Arthur Cios

Publié le 

Sa sortie est discrète mais son impact immense. Quiconque visionne How to Save a Dead Friend se prend une des plus grosses claques de l’année. Pourtant, de prime abord, le sujet et les thèmes de ce documentaire peuvent être rédhibitoires : le suicide, la jeunesse désœuvrée en Russie, l’addiction, la pauvreté, la mort, et plus encore.


Quand la connectivité fonctionnelle cérébrale à l’adolescence annonce les pathologies psychiatriques

Agnès Lara     15 juin 2023

À retenir

  • Cette étude de cohorte de neuroimagerie fonctionnelle a recherché les patterns de connectivité fonctionnelle communs, lors de l’exécution de tâches chez des adolescents et jeunes adultes ayant des symptômes externalisés et internalisés associés à différentes pathologies psychiatriques.
  • Un facteur neurophysiopathologique ou facteur NP a ainsi pu être identifié, qui constitue une signature fonctionnelle cérébrale commune à l’ensemble de ces symptômes et qui perdure de l’adolescence jusqu’à l’âge adulte.
  • Ce facteur NP pourrait servir de biomarqueur fiable, au moment où s’exprime ces symptômes et avant que ne s’installe véritablement la pathologie clinique, favorisant ainsi une prévention et une prise en charge plus précoce des troubles psychiatriques.


Troubles mentaux : un médecin suisse acquitté dans une affaire de suicide assisté

 

3 JUIL, 2023

Dans un arrêt rendu le 28 juin, le Tribunal fédéral suisse a acquitté un médecin, Erika Preisig, qui avait assisté une femme pour qu’elle se suicide malgré l’absence de rapport psychiatrique établissant l’existence d’une maladie mentale. La Cour suprême a ainsi allégé la charge de la preuve pour le suicide assisté des personnes souffrant de maladies mentales.

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lundi 3 juillet 2023

La Terre de la folie

Résumé

Luc Moullet

Luc Moullet

« L’arrière-petit-neveu du bisaïeul de ma trisaïeule avait tué un jour à coups de pioche le maire du village, sa femme et le garde-champêtre, coupable d’avoir déplacé sa chèvre de dix mètres. Ça me fournissait un bon point de départ… Il y a eu d’autres manifestations du même ordre dans la famille » nous dit le réalisateur. Originaire d’une famille des Alpes du Sud, Luc Moullet, avec son sérieux imperturbable et son humour décalé, étudie les causes et les conséquences de ces phénomènes psychiques locaux.

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Comment choisir son psychologue ?

Écrit par Célia Abisse   Le 08.07.2023 

Choisir le psy qui va nous suivre pendant quelques séances, voire toute notre vie, n’est pas une mince affaire. Il sera en effet la personne avec qui l’on partagera les aspects les plus intimes de notre vie. Alors, comment choisir le bon ? On vous explique tout.

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dimanche 2 juillet 2023

« Papa, maman, arrêtez de consommer ! » : et si le problème des écrans, c’était les parents ?

Par   Publié le 2 juillet 2023

Dur de convaincre son enfant de décrocher de la tablette quand on est soi-même rivé à son smartphone. A l’ère de la « technoférence », où chaque nouvelle notification capte toute notre attention, les plus accros ne sont pas toujours ceux qu’on croit.

Le témoignage a tout du classique de la vie quotidienne contemporaine. « Quand il sort son téléphone à table, on lui fait les gros yeux. Parfois, il ronchonne un peu et le pose, d’autres fois, il se vexe et se justifie. » Sauf que celle qui parle n’est pas une mère accablée par l’impolitesse de son ado, mais une jeune adulte. Eva, 19 ans, est désemparée par les pratiques numériques de son père, 52 ans. « Depuis le Covid, il a pris l’habitude de traîner sur les réseaux, raconte l’étudiante parisienne, qui a requis l’anonymat. Quand il regarde la télé, par exemple, il prend son téléphone parce qu’il reçoit une notification. Mais après l’avoir consulté, au lieu de reposer son smartphone, il traîne sur LinkedIn. Il swipe et, quand on le lui reproche, il nous dit que c’est pour le boulot. Certes, son travail est prenant, mais LinkedIn, ce n’est pas toujours du boulot… », raille-t-elle tendrement.

Des enfants qui font « les gros yeux » à table ; des parents qui quémandent quelques minutes supplémentaires, comme on négocierait une troisième fraise Tagada… Pendant la réunion de service, au journal, notre directeur artistique n’a pas eu besoin d’aller puiser l’inspiration très loin pour l’illustration de cet article. « Nos trois enfants, qui ont près de 30 ans, nous reprochent d’être rivés aux téléphones, a-t-il raconté. Quand on regarde la télé et que, dans le même temps, on scrolle sur nos smartphones, ils nous disent : “Papa, maman, arrêtez de consommer !” »

La question pourrait donc se formuler de cette manière : et si les plus accros n’étaient pas ceux qu’on croit ? Ou encore ainsi : et si le problème des écrans, c’étaient les parents ? Article après article, on lit des informations sur les méfaits potentiels des écrans pour les enfants, sur la durée que passent les adolescents à scroller quotidiennement, sur les moyens de juguler ce temps. Tout récemment, les parents d’élèves d’une ville au sud de Dublin, Greystones, ont décidé, en concertation avec les écoles de la commune, d’interdire les smartphones à tous les enfants jusqu’au collège, à la maison comme dehors. Mais eux-mêmes, les adultes de Greystones, vont-ils limiter leur temps d’écran ? Vont-ils cesser de jouer à Candy Crush devant le JT ? Et, d’ailleurs, auraient-ils vraiment des raisons de le faire ?

Les femmes au travail, plus exposées à des risques "silencieux"



PUBLIÉ LE 30/06/2023

Dans un rapport, la délégation aux droits des femmes du Sénat met en lumière les risques invisibles qui pèsent sur la santé des femmes au travail, notamment dans le secteur du soin, en l'absence d'une approche genrée de la question.
 

Dans un rapport, la délégation aux droits des femmes du Sénat met en lumière les risques invisibles qui pèsent sur la santé des femmes au travail, notamment dans le secteur du soin, en l'absence d'une approche genrée de la question.

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En détention : récits d'enfermement

Samedi 24 juin 2023

Provenant du podcast

Sous les radars

Le centre pénitentiaire de Valence ©Maxppp - Stéphane Marc

La France compte dans ses prisons plus de 73 000 détenus pour 61 000 places théoriques, une surpopulation carcérale qui a valu à Paris une condamnation par le Cour européenne des droits de l'Homme en 2020. Quelles conséquences cette situation a-t-elle au quotidien pour les détenus ?


Avec

  • Bernard Bolze

C’était en janvier dernier : le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti présentait devant la presse son plan d’action issu des États généraux de la Justice. Comme souvent, la question de la surpopulation carcérale est posée…

Depuis toujours, les prisons françaises explosent. En 1990, le taux d’occupation des établissements pénitentiaires était déjà de 124 %.

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Handicap psychique : l’intérêt du triptyque « Personne concernée – proche aidant.e – professionnel.le »

Publié le 

Laccompagnement social dans le milieu de vie des personnes en situation de handicap psychique s’appuie sur un triptyque qui réunit trois catégories d’acteurs : les personnes concernées, les proches aidants et les professionnels. Une recherche ambitionne de tirer des conclusions utiles pour l’évolution des pratiques et des modalités d’intervention, à partir de l’analyse des freins, des barrières et des leviers identifiés dans un processus participatif.

Le point de départ de cette recherche est d’étudier les transformations de l’intervention sociale induites par le virage inclusif dans le champ de la santé mentale. Un certain nombre d’évolutions législatives, d’orientations de l’action publique et de revendications de mouvements d’usagers, porte un changement « d’esprit » quant aux places respectives des professionnels et des usagers dans la construction de l’intervention. Ce mouvement affiche en effet une volonté de tendre vers davantage d’égalité, de symétrie, de reconnaissance des savoirs d’expérience, d’autonomie de vie et de décision pour les personnes usagères de la psychiatrie et de services liés à la santé mentale.

Située au croisement d’une sociologie de l’intervention sociale, des mouvements sociaux et des professions, cette recherche visait une analyse de la co-construction de l’intervention autour de deux grands axes, articulés entre eux : la mobilisation et la reconnaissance des savoirs experts de chacun des acteurs, et l’évolution de l’équilibre des pouvoirs et de l’asymétrie des places. Nos terrains d’enquête ont été les services d’accompagnement à domicile (SAVS, SAMSAH), emblématiques du virage inclusif de l’intervention sociale en France.

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"ÇA NOUS MET EN COLÈRE": INQUIÉTUDE APRÈS LA FERMETURE D'UN SERVICE DE PSYCHIATRIE À RENNES

L'unité de soins psychiatriques du CHRU-Guillaume Régnier, à Rennes, ferme ses portes ce vendredi, suscitant l'inquiétude des soignants.

Une infirmière poignardée mortellement à Reims fin mai, une attaque au couteau à Annecy début juin... Ces dernières semaines, deux faits divers impliquant des personnes souffrant de troubles psychiatriques ont reposé la question de leur prise en charge.

Dans ce contexte, une unité de soins psychiatriques composée de 20 lits ferme ses portes officiellement ce vendredi au CHRU-Guillaume Régnier, à Rennes, au profit de la mise en place d'une unité de soins ambulatoires. La décision a été annoncée aux équipes et aux patients le 23 mai dernier.

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Psychiatrie : comment éviter les ordonnances tragiques

Par Anne Crignon  Publié le 30 juin 2023

Quatre ouvrages de pharmacologie pour de meilleures presciptions en psychiatrie. (L’Archipel-Eres-Flammarion-Elsevier)

Un site et des livres de référence aident à éviter une prescription qui soit « une soupe de principes actifs » exposant à des risques graves, voire mortels.

Retracer l’histoire d’une molécule, de sa découverte et de son cheminement en pharmacie au fil des ans, sous divers noms commerciaux et parfois pour diverses indications ; avoir une juste idée de la survenue éventuelle d’effets secondaires : voilà ce à quoi les prescripteurs, psychiatres, mais aussi médecins généralistes, sont peu préparés tant le nombre d’heures consacrées à la pharmacologie au cours des années de médecine est insignifiant.

Cet angle mort de leur savoir induit un effet d’aubaine pour l’industrie pharmaceutique. Sous couvert de « formation », les piluliers dispensent un enseignement qui relève depuis quarante ans du marketing au moins autant que de la science. Phénomène inquiétant quand on sait l’effarante inflation de psychotropes prescrits aux enfants, à la va-vite parfois, comme si certains médecins n’avaient plus conscience de la dangerosité potentielle d’un antidépresseur, d’un antipsychotique et autre psychostimulant – à moins que ce ne soit là l’effet secondaire de la démolition en cours du service public. « Plus la consultation est courte plus l’ordonnance est longue », disent les médecins affiliés au « Printemps de la psychiatrie ».

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Violences sexistes et sexuelles : un guide proposé aux étudiants en médecine

Publié le 

Alors qu’un étudiant ou une étudiante en médecine a été victime de harcèlement au cours de sa vie universitaire, que 15% d’entre eux ont subi une agression sexuelle durant cette période et que seuls 10% de ces étudiants ont signalé ces violences*, l’Association Nationale des Étudiants en Médecine de France (Amnef) publie un guide, véritable outil pour identifier ces violences, savoir y faire face et vers qui se diriger.

Face à ces constats intolérables et pour répondre aux problématiques que l’enquête a soulevées en mars 2021, l’Anemf s’est engagée à rédiger un guide de lutte contre les violences sexistes et sexuelles (VSS) à destination des étudiants et étudiantes en médecine. Après deux années passées à collecter des données et à rencontrer les instances et structures impliquées dans la lutte contre les VSS en médecine, l’Association a tenu sa promesse et présente, en collaboration avec la Conférence Permanente des chargés de missions Égalité Diversité, le guide de lutte contre les violences sexistes et sexuelles.

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Les bains de Belle Rive : un outil de soins innovant en psychiatrie

Publié le 

On peut avoir plus de 70 ans et être à la pointe de l’innovation. C’est ce qu’a montré, mardi 27 juin, la clinique Belle Rive qui traite les pathologies psychiatriques à Villeneuve, lors de l’inauguration de son espace de balnéothérapie qui s’inscrit dans une extension de son centre de jour.

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Psychiatrie : nouveau nom et reconstruction en vue pour l’hôpital de Jury

La Semaine

METZ NANCY THIONVILLE

Par   

Le conseil de surveillance a acté le jeudi 29 juin la nouvelle appellation de l’établissement psychiatrique. Le point de départ d’une nouvelle ère pour le site de Jury.

L’hôpital de Jury devient officiellement l’Établissement public de santé mentale Metz-Jury (EPSM Metz-Jury). Un nouveau nom acté par les membres du conseil de surveillance, jeudi 29 juin,  « plus approprié au langage actuel », note Khalifé Khalifé, président du conseil de surveillance. Depuis plusieurs années, « les établissements spécialisés ont pris cette dénomination et il nous paraissait logique de suivre ce mouvement », précise Christophe Schmitt, président de la Commission médicale d’établissement (CME) du centre hospitalier de Jury.

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Art-thérapie : l’analyse des bénéfices reste à affiner

PAR 
PUBLIÉ LE 28/06/2023

Crédit photo : PHANIE

Les interventions artistiques de groupe ont un bénéfice dans la prise en charge des personnes souffrant d'anxiété primaire et/ou de dépression, mais des recherches plus approfondies sont indispensables pour déterminer quelles modalités artistiques sont les plus bénéfiques selon les objectifs thérapeutiques visés. Telle est la conclusion d’une revue systématique sur le sujet publiée dans « BMJ Open ».

Pour cette analyse de la littérature, les auteurs n’ont pu retenir que 12 études, issues de neuf pays (Australie, Brésil, Chine, Finlande, Italie, Mexique, Taïwan, Thaïlande et États-Unis) et publiées de 2004 à 2021. Elles portaient au total sur 669 participants souffrant d'anxiété et/ou de dépression. Cinq grandes modalités d’interventions artistiques y étaient analysées : la danse (cinq études), la musicothérapie (deux), l'art-thérapie (trois), les arts martiaux (une) et le théâtre (une).

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