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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

dimanche 11 juin 2023

Revue de presse du 02/06/2023



Le déploiement des chiens d'assistance judiciaire s'accélère

Jeudi 8 juin 2023

Scout, Soca et Rihoma (de gauche à droite) avec leurs référents. Ces chiens iront travailler à Brive-La-Gaillarde, Lens et Arras ©Radio France - Anne Fauquembergue

Des chiens d’assistance judiciaire vont être déployés dans chaque département d'ici la fin du quinquennat. La première promotion, depuis cette annonce en décembre dernier, vient d'être restituée aux forces de l'ordre et aux associations d'aide aux victimes.

Des "doudous vivants". C'est ainsi que le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti avait qualifié les chiens d’assistance judiciaire en décembre dernier lorsqu'il avait annoncé leur généralisation. Ces animaux devraient être déployés dans chaque département d'ici la fin du quinquennat. Ils seront proposés en priorité aux mineurs victimes. Le dispositif existe depuis 2019 et dix animaux œuvrent déjà en France. Tout au long de la procédure judiciaire, des premières auditions avec les forces de police jusqu’au tribunal, ils accompagnent les enfants et les adolescents, parfois même des prévenus. La présence rassurante du chien permet de libérer la parole, de diminuer le rythme cardiaque et l’anxiété, notamment chez les plus jeunes. Trois nouveaux chiens viennent d'arriver dans les départements et quinze animaux sont en cours de formation.

Des chiens formés pendant 22 mois par l'association Handi'chiens

Cette généralisation des chiens d'assistance judiciaire a été permise grâce à la signature d'une convention en février dernier avec l’association Handi’Chiens, la Société protectrice des animaux (SPA) et la Fédération France Victimes.

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Le couple et la psychanalyse. Une bonne entente ? Journées d'étude des CCAF- 7 et 8 octobre 2023

CCAF

vendredi, 14 avril 2023

Dernier de Skierkowski


« Quand dire, c’est vraiment faire ». Des histoires de fous, de freaks, de mutants


ARGUMENT



Le collectif OUPPPS ! Ouvroir de Psychanalyse, Performance, (Im) Pertinence (du) politique, Sophistique, s’est créé de juin à octobre 2016 avec les participants de l’atelier Lacan et la sophistique, dans la continuité des recherches précédentes.

Ce dispositif d’ouvroir offre une plate-forme de recherche collective d’échanges, à partir de situations et pratiques en collectif et de quelques questions simples : de quoi parle-t-on quand on dit parler ? Comment agit la 3è dimension, performative et performante, du langage ? L’acte psychanalytique ? Qu’est-ce que dire ? Le dire est autre chose que le parler. Le savoir de l’acte. Le savoir de lalangue. Ne dit-on pas : parler pour ne rien dire ? Chacun peut venir avec son tricot et son propre fil de travail, aucun savoir préalable n’est requis.


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Réunion clinique sur l’identification

 

Samedi 10 juin 2023, de 14 h 30 à 18 h 30 à l’Institut protestant de théologie (83, boulevard Arago – 75014 Paris). 

Quatre interventions sont proposées :

Éric Castagnetti : Retour vers « le signifiant vivant »
L’alliance de mots « signifiant vivant » que l’on trouve à la fin de la séance du 12 février 1964 du séminaire XI, pour qualifier le père, montre l’impossible recouvrement du réel par le symbolique et dès lors l’impossible opération de la première identification de prendre en charge tout du réel de la jouissance. Cette défaillance de structure ne rend-elle pas nécessaire le symptôme pour le sujet ? 

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Séminaire de l'Appel des appels : Liberté de la Presse et Presse de Liberté

APPEL DES APPELS Séminaire des 10 et 11 juin 2023


Espace Niemeyer Place du Colonel Fabien Paris


Entrée gratuite Inscription : contact@appeldesappels.org

Liberté de la presse et Presse de liberté

 

Samedi 10 juin 2023

14 h : Accueil par Roland GORI

Et Ouverture du séminaire par Pierre LAURENT, sénateur

 

14 h 30 - 1/ L’état des lieux actuel de la presse – Animatrice Evelyne Sire-Marin

 

  • La concentration des médias – David ASSOULINE, sénateur, rapporteur de la commission d’enquête du Sénat sur la concentration des medias.

 

  • L’état de la presse dans le monde – Christophe DELOIRE, secrétaire général de Reporter sans frontières.


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Quelle philosophie de la sexualité ?

On oppose parfois le "sexe" supposé biologique et le "genre" supposé sociologique, mais on oublie la sexualité qui désigne d’abord une dimension active de la vie d’un sujet ou d’un groupe. On ne peut donc la réduire ni à un fait objectif ni à des normes sociales elles aussi toutes faites et, si elle comporte des "normes" , celles-ci seront vitales, en termes de souffrance ou de plaisir, de vie et de mort, et c’est le seul sens ici comme ailleurs du normal et du pathologique


“Blue Monday”, déprime et passions tristes : comment faire face avec Spinoza ?




Lundi 16 janvier 2023

Provenant du podcast


Pris dans la toile des passions ©Getty - CSA Images

Le philosophe a peut-être la réponse, demandons-lui !

Avec
  • Chantal Jaquet Philosophe, professeure d’histoire de la philosophie moderne à l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne

C'est dans l'Ethique de Spinoza, rédigé entre 1661 et 1675, qu'apparaît sa théorie des affects (le terme de "passions tristes" n'est pas de sa plume, mais de celle de Gilles Deleuze).
Et si les passions tristes faisaient partie de notre vie "normale" ? Mais savoir que nous sommes soumis à des affects va-t-il nous soulager ?
Alors si ce n'est la connaissance, quel est le remède à nos affects ?
Et se pourrait-il que certaines passions négatives soient bonnes pour nous ?

 

Interview Attaque au couteau à Annecy : comment en parler aux enfants ?

par Cécile Bourgneuf.  publié le 8 juin 2023 

Selon la psychanalyste Claude Halmos, les parents ont tout intérêt à parler de cet événement traumatisant aux enfants pour ne pas les laisser seuls avec leur angoisse.

«La Nation sous le choc», a réagi le Président, Emmanuel Macron, après l’attaque au couteau qui a fait six blessés ce jeudi 8 juin à Annecy (Haute-Savoie). Parmi eux, quatre enfants âgés de 22 à 36 mois, poignardés sur l’aire de jeux d’un parc très fréquenté au bord du lac de la ville par un homme de 31 ans. Les enfants n’étant pas hermétiques aux informations anxiogènes relayées dans les médias, la psychanalyste Claude Halmos conseille aux parents d’en parler avec eux, pour les rassurer.

«Ce n’est hélas pas si rare»

s

Publié: 08.06.2023,

SUISSE   

Le professeur de psychiatrie Panteleimon Giannakopoulos.   

Le professeur de psychiatrie Panteleimon Giannakopoulos.
LAURENT GUIRAUD                                                                                                                

L’attaque au couteau n’est pas forcément liée à une maladie psychiatrique au long cours, analyse le psychiatre Panteleimon Giannakopoulos.

 l’heure où l’hypothèse terroriste semble écartée, comment expliquer qu’un homme, lui-même père d’un jeune enfant, puisse s’attaquer à des bambins au couteau? L’analyse du professeur de psychiatrie Panteleimon Giannakopoulos.

Comment un père peut-il attaquer des enfants au couteau?

Des témoins ont vu cet homme très agité avant de passer à l’acte, ce qui semble évoquer un problème psychiatrique. Le fait qu’il soit père aurait dû le freiner. Cela n’a pas été le cas, ce qui laisse penser qu’il a perdu sa capacité de raisonner et les références à sa propre existence.

Les attaques au couteau représentent une des causes fréquentes de la mort des jeunes gens. Hormis la grande part des agressions qui surviennent dans le cadre familial, on distingue deux catégories de crimes au couteau visant des inconnus.

D’habitude, on a affaire à des agresseurs issus de milieux socioéconomiques défavorisés. Des personnes sous l’emprise de substances, marginalisées, en proie à un désarroi profond, mais qui ne sont pas forcément connues et suivies pour un problème psychiatrique au long cours.

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Crise de la psychiatrie : un débrayage silencieux au centre hospitalier Epsylan de Blain

Publié le 

Débratage silenceiux à Epsylan ce jeudi 8 juin.

Débrayage silencieux au centre hospitalier  Epsylan  de Blain (Loire-Atlantique) ce jeudi 8 juin 2023. ©Intersyndicale Epsylan

Suite à la fermeture d’un service d’admission de 17 lits au centre hospitalier Epsylan de Blain (Loire-Atlantique) en mars dernier, l’intersyndicale SUD-CGT et CFDT a sollicité l’Agence Régionale de Santé (ARS) pour une rencontre au sein de l’établissement ce jeudi 8 juin 2023.


Pénibilité, attractivité : ce qu’en disent les psychiatres des hôpitaux…

Publié le 

Cette enquête du Syndicat des psychiatres publics (SPH) met en évidence le caractère multifactoriel de la pénibilité de l’exercice en psychiatrie : permanence des soins, soins sans consentement, surcharge permanente de travail, dans un contexte de manque de moyens, créent un environnement de travail très dégradé. 

Cerner les facteurs d’attractivité ou de démotivation perçus par les psychiatres de service public ou équivalent et recenser les leviers qui pourraient être déclinés dans les établissements de santé, telle était la finalité de cette enquête «sans précédent »lancée en février dernier par le Syndicat des psychiatres des hôpitaux (SPH). Ce recensement des besoins « de terrain » devait nourrir les concertations sur les difficultés de la psychiatrie publique amorcées par le ministère de la Santé et de la Prévention en janvier, et depuis « restées au point mort », selon MJ Cortès, présidente du SPH.

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Vite, une mission parlementaire sur la psychiatrie !

Vendredi 9 juin 2023

Il y a des sujets politiques capitaux qui sont là, sous notre nez, et que l’on ne voit pas. C’était le cas du logement, dont on prend peu à peu conscience avec la crise de la construction. C’est aussi le cas de la psychiatrie qui se retrouve aujourd’hui confrontée à une crise gravissime.



Infirmiers en psychiatrie : Episode 1/3

 8 juin 2023








Découvrez le premier épisode de notre série consacrée aux infirmiers en psychiatrie. Nous avons suivi pendant 24h Maud Amiaud et Vincent Chielens, deux infirmiers qui exercent au secteur 3 du GHU Paris Psychiatrie Neurosciences, sur le site de l'hôpital Saint-Anne.


Contestation «On n’a rien à perdre» : dans les Ardennes, des médecins optent pour la désobéissance tarifaire

par Nathalie Raulin   publié le 7 juin 2023 

Mécontent de l’issue des négociations conventionnelles mi-avril, un tiers des généralistes du département a unilatéralement augmenté les tarifs de consultation à 30 euros. Si elle reste marginale, cette initiative pourrait donner des idées à d’autres praticiens. 

C’est un passage en force qui pourrait faire boule de neige. Depuis lundi, une soixantaine de généralistes des Ardennes, soit le tiers des praticiens du département, s’affranchissent des règles tarifaires conventionnelles. Ce n’est plus 25 euros mais 30 qu’ils réclament désormais à leurs patients en fin de consultation. Leur faisant supporter la majoration «sauvage» de 5 euros, non remboursée par la Sécu.