blogspot counter

Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 20 décembre 2022

Journal de bord de notre cerveau à tous les niveaux : une approche intégrative de la psychiatrie inspirée de l’énaction

 Logo de l'Agence Science-Presse

Lundi 19 décembre 2022

Lundi 19 décembre 2022

Pour ce dernier billet de 2022, on termine l’année avec le « journal de bord » de mon livre inspiré par son dernier chapitre, le douzième. Un journal, je vous le rappelle,  commencé en janvier dernier dans la foulée du 20e anniversaire du Cerveau à tous les niveaux et qui donne un aperçu de l’avancement d’un livre commencé au printemps 2020, suite à la perte de mes contrats de conférencier à cause de la pandémie. Donc après les chapitres undeuxtroisquatrecinqsixsepthuitneufdix et onze, voici une petite réflexion en lien à la fois avec l’une des nombreuses thématiques de mon douzième chapitre, et à la fois avec le billet de la semaine dernière intitulé : « La baisse du taux de sérotonine comme cause de la dépression : la fin d’un paradigme?« . Ce chapitre 12 essaie, entre autres, de suggérer de meilleures alternatives au niveau de nos institutions politiques, scientifiques et, dans le cas qui nous intéresse ici, médicales. En allant par exemple vers un changement de paradigme souhaitable en médecine qui nous ferait passer d’une approche réductionniste et interventionniste à une approche préventive et intégrative centrée sur la personne, particulièrement en ce qui concerne les troubles psychiatriques.

Car on ne peut pas nier que les pensées de certaines personnes puissent générer tellement de souffrance qu’on entre alors clairement dans ce qu’on appelle le pathologique. Or ces états extrêmes pourraient possiblement être mieux pris en charge à la lumière de ces sciences cognitives énactives que je présente tout au long de mon livre. Et l’un des ouvrages qui m’a amené à penser ainsi est « Enactive Psychiatry » de la philosophe Sanneke de Haan, qu’on m’avait demandé de présenter à des professionnel.les soignant.es en psychiatrie à l’automne 2020. Je vais donc en guise de ce journal de bord #12 tenter de vous résumer brièvement sa pensée qui montre comment amener plus loin notre compréhension de phénomènes complexes impliquant l’être humain incarné dans sa totalité.

Sanneke de Haan propose donc une approche intégrative de la psychiatrie grandement inspirée de l’énaction qui est l’une des principales théories de la cognition incarnée. Son approche prend en compte autant l’aspect subjectif ou expérientiel de notre vécu, la physiologie de notre corps-cerveau, le milieu socioculturel où l’on évolue et la dimension existentielle de l’expérience humaine.

Comment résumer une riche approche comme celle-là en quelques paragraphes ? Peut-être en commençant par vous montrer un schéma de son livre que je trouve très inspirant.

Chacune des quatre dimensions que je vous ai décrites plus haut sont représentées par des cercles, mais des cercles qui fusionnent ensemble pour montrer que tout ça forme un seul et même grand système dynamique.  Avec au centre le cœur de l’affaire, c’est-à-dire la boucle « personne – monde » et ses liens réciproques. Et surtout, il y a cette autre petite flèche, qui fait comme un crochet, et qui représente ce pas de recul, cette réflexivité typique de la pensée humaine qu’elle appelle en anglais « l’existential stance ».

Lire la suite ...


Hôpital de Pontoise. Première mobilisation pour sauver l'unité psychiatrique de jour

Par Fabrice Cahen  Publié le 

Les syndicats Unsa et Cgt sont mobilisés lundi 19 décembre 2022 pour sauver un service de psychiatrie François-Villon de l'hôpital de Pontoise (Val-d'Oise).

Les syndicats Unsa et Cgt de l'hôpital de Pontoise (Val-d'Oise) se sont mobilisés lundi 19 décembre 2023, autour de l'unité extra-hospitalière de psychiatrie François-Villon, située à Cergy, dans le quartier Saint-Christophe.
Les syndicats Unsa et Cgt de l’hôpital de Pontoise (Val-d’Oise) se sont mobilisés lundi 19 décembre 2023, autour de l’unité extra-hospitalière de psychiatrie François-Villon, située à Cergy, dans le quartier Saint-Christophe. (©Fabrice Cahen)

Les syndicats Unsa et Cgt de l’hôpital de Pontoise (Val-d’Oise)se sont mobilisés lundi 19 décembre, autour de l’unité extra-hospitalière de psychiatrie François-Villon, située à Cergy, dans le quartier Saint-Christophe. Ils annoncent une fermeture du site.

Lire la suite ...


Un groupe d’experts recommande des révisions aux directives de soins affirmant le genre

Par  Ma Clinique   

 19 décembre 2022

Les personnes transgenres et de genre divers (TGD) recherchent souvent des soins sociaux, médicaux et chirurgicaux affirmant le genre auprès de divers professionnels de la santé. Selon le commentaire d’un groupe d’experts dans le numéro de novembre de Harvard Review of Psychiatry (HRP). La revue est publiée dans le portfolio Lippincott de Wolters Kluwer.

L’opinion du panel a été motivée par les mises à jour proposées des directives de soins affirmant le genre de l’Association professionnelle mondiale pour la santé des transgenres (WPATH). Le WPATH est une organisation professionnelle et éducative interdisciplinaire consacrée à la promotion de la santé des personnes TGD dans tous les contextes culturels. Dans le cadre de cette mission, WPATH publie Normes de soins pour la santé des personnes transgenres et de genre divers, qui sont mis à jour régulièrement pour refléter les dernières preuves scientifiques et le consensus des experts.

Lire la suite ...


De l'autre côté des rêves

Mardi 20 décembre 2022

Provenant du podcast

La Science, CQFD

Que se passe-t-il dans notre cerveau au cours de cette expérience si mystérieuse qu'est le rêve ? ©Getty - Svetlana Lavereva

De prémonitoires, les rêves sont devenus symboles de l’inconscient avant d’être traduits en signaux électriques ou en flux neuronaux. Avant d’avoir un très hypothétique accès aux rêves via les neurosciences, les songes restent en bonne partie insondables.


Avec
  • Perrine Ruby Chercheuse Inserm en neurosciences cognitives au centre de recherche en neurosciences de Lyon. Responsable du projet “Sommeil, Rêve et Cognition”.
  • Célia Lacaux Post-doctorante à l'Institut du cerveau à Paris et au service des pathologies du sommeil de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière


Les usages de cannabis en population adulte en 2021

OFDT

Tendances n° 153, OFDT, 4 p.
Décembre 2022

CannabisJoint-s.jpg

En 2021, un peu moins de la moitié des adultes français ont consommés du cannabis (47,3 %), selon l’enquête Baromètre Santé de Santé publique France.

Baisse de la fréquence des usages, majoritairement masculin

Si la part des usagers dans l’année en 2021 (10,6 %) est demeurée stable depuis 2017, les usages au cours du dernier mois, qu’il s’agisse de l’usage régulier (3,0 %) ou quotidien (1,7 %), sont en baisse, diminution essentiellement portée par les plus jeunes (18-34 ans). La consommation de cannabis demeure majoritairement masculine.

Lire la suite et accéder au rapport ...


Les parlementaires de la Mayenne au chevet du secteur de la psychiatrie

Dimanche 18 décembre 2022

De France Bleu Mayenne  

Par Martin Cotta

Tous les parlementaires de la Mayenne ont rencontré le vendredi 16 décembre 2022 le syndicat Force Ouvrière pour évoquer la dégradation du secteur de la psychiatrie dans le département. Manque de soignants, manque de lits, il y a urgence.

illustration
illustration © Maxppp - Vanessa MEYER

Ils ont l'impression de répéter les mêmes messages d'alerte, sans être écoutés par l'Agence Régionale de Santé. Les soignants exerçant dans le secteur de la psychiatrie en Mayenne, dénoncent des conditions de travail plus tenables et des moyens humains et matériels qui se réduisent comme peau de chagrin. Ce vendredi, l'ensemble des députés et des sénateurs mayennais ont rencontré des représentants du syndicat Force Ouvrière pour tenter de trouver des solutions. Les parlementaires iront rencontrer des responsables de l'Agence Régionale de Santé en janvier 2023.


Sur TikTok, des vidéos relatives au suicide et aux troubles alimentaires mises en avant par l’algorithme

Le Monde avec AP  Publié le 16 décembre 2022

Une étude, rendue publique mercredi par une organisation américaine luttant contre la haine en ligne, souligne le manque de régulation des contenus sur le réseau social et le risque que cela fait courir pour la santé mentale de ses jeunes utilisateurs.

L’algorithme du réseau social TikTok est mis en cause dans un rapport publié mercredi 14 décembre par le Centre de lutte contre la haine en ligne (CCDH), aux Etats-Unis. L’étude menée par le centre démontre comment des contenus préjudiciables, comprenant notamment des vidéos relatives à l’automutilation et aux troubles alimentaires, sont recommandés par l’algorithme du réseau social à ses jeunes utilisateurs.

Pour souligner les risques que fait courir le réseau social sur la santé mentale des jeunes, l’organisation américaine, à but non lucratif, a mené une expérimentation grandeur nature. Les experts du CCDH ont ouvert de faux profils d’adolescents âgés de treize ans, aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, au Canada et en Australie, en utilisant des présentations de profils suggérant une vulnérabilité particulière de ces adolescents aux troubles de l’alimentation – comprenant par exemple les mots « perdre du poids ».

Pourquoi l'entraide en santé mentale est-elle importante ?

Anne-Gaël Guiol, Melchior Gormand - RCF, le 19/12/2022

Anne-Gaël Guiol de la Fondation Falret nous parle de l'entraide en santé mentale.

Folie ordinaire, agir pour notre santé mentale, une chronique à écouter chaque lundi sur RCF.

Pourquoi l'entraide est importante ?

 

Car on est heureux de ce soutien pour surmonter certains obstacles de la vie ! Les liens sociaux et l’amitié jouent d’ailleurs un rôle bénéfique pour notre santé. Différentes études ont mis en avant un lien entre de fortes relations sociales et un niveau bas de stress et d'anxiété avec un renforcement de notre capacité à supporter la douleur ! Cette puissance du lien, on la retrouve aussi en santé mentale avec la pair-aidance, c’est-à-dire le soutien entre des personnes vivant ou ayant vécu une expérience de maladie ou de handicap psychique. 

 

Ces personnes sont des pairs


Être pair, c’est être semblable, c’est partager des caractéristiques et des situations de vie similaires, comme vivre avec un problème de santé mentale. Évidemment, chaque situation est unique mais il y a des points communs dans lesquels les personnes se retrouvent. En particulier, quand elles subissent la stigmatisation et l’exclusion. Expérimenter la pair-aidance peut être libérateur, avec un nouveau regard à la clé, celui qui fait dire : je ne suis plus seul, d’autres traversent cela, il y a donc de l’espoir pour moi. 


Lire la suite ...


Hébergement d’urgence : partout en France, un nombre croissant de personnes, dont des enfants, se retrouvent à la rue faute de solutions

Par  et   Publié le 16 décembre 2022

A Paris, Rennes, Strasbourg ou Lyon, un nombre croissant de personnes, dont des enfants, se retrouvent à la rue faute de solutions de mise à l’abri.

Le gymnase Constant-Véron abrite une centaine de personnes depuis le 7 novembre, à l’initiative de l’association Utopia 56, à Rennes  le 9 décembre 2022.

« Je veux du pain et du chocolat. » Un petit garçon, la morve au nez, les yeux pleins de larmes. Il répète : « Je veux du chocolat. » Il a 6 ans et, ce soir de décembre, par − 2 degrés, il réclame à sa mère un goûter, quand celle-ci avale une soupe populaire. Son petit frère de 2 ans grelotte à côté. Place de l’Hôtel de ville, à Paris, tous les soirs, une centaine de personnes en famille se présentent à l’association d’aide aux migrants Utopia 56, dans l’espoir de trouver un abri d’une nuit chez un particulier ou sous une tente.

Parmi eux, Fatim Sacko, 19 ans, Moussa Bamba, 23 ans, et leur fille de 4 mois. Ce couple de Guinéens a une demande d’asile en cours. Mais comme leurs empreintes ont été enregistrées en Espagne, pays par lequel ils sont entrés en Europe, le règlement de Dublin considère qu’ils relèvent de la responsabilité de cet Etat. La France ne leur garantit pas d’hébergement au titre de leur demande d’asile. Sans solution, ils appellent « tous les jours le 115 [le numéro d’urgence pour les personnes sans-abri] mais la ligne est occupée ».

Thérapie de couple : pourquoi, pour qui, et qu'en espérer ?

 PARENTS

Pourquoi faire une thérapie de couple ? Quand commencer ?

Une thérapie de couple a tout d'une thérapie individuelle, à la différence près qu'elle porte sur l'entité "couple" et non sur une seule personne. C'est le couple qui, allant mal et ne sachant comment faire pour se porter mieux, demande de l'aide auprès d'un thérapeute.

Plusieurs motifs peuvent pousser un couple à envisager une thérapie : un désir sexuel déséquilibré ou absence de désir sexuel, des conflits autour des beaux-parents ou de l'éducation des enfants (dans les familles recomposées notamment), des disputes incessantes et qui n'aboutissent pas, un manque de communication, ou encore un événement traumatique (infidélité, fausse couche, décès d'un enfant...). Il n'y a pas de bonne ou de mauvaise raison de vouloir consulter un thérapeute de couple. Si l'on se sent mal, que les crises et incompréhensions prennent de plus en place sans que l'on sache se sortir de cette situation, il peut être bon de solliciter un thérapeute, pour aider le couple à repartir sur de bonnes bases et relancer la dynamique du couple. Le mieux étant d'intervenir suffisamment tôt, avant que le lien ne soit trop érodé et que le couple vole en éclats.

Notons que la présence d'une personne violente au sein du couple doit amener à une autre démarche, car la thérapie de couple n'est pas là pour prendre en charge les violences conjugales, du moins quand les risques de violence sont toujours présents.

Lire la suite ...


lundi 19 décembre 2022

Le mythe du cerveau de 25 ans

 

Jane C. Hu — Traduit par  Rosine Inspektor — Édité par Thomas Messias — 

Cette idée, qui a envahi la culture populaire et modifié notre perception, est pourtant très discutable.

Lorsque le cerveau se développe à l'adolescence et au début de l'âge adulte, il reste ouvert au changement; c'est ce qui nous permet d'apprendre. | Bret Kavanaugh via Unsplash

Lorsque le cerveau se développe à l'adolescence et au début de l'âge adulte, il reste ouvert au changement; c'est ce qui nous permet d'apprendre. | Bret Kavanaugh via Unsplash

Lorsque la relation entre Leonardo DiCaprio et la mannequin/actrice Camila Morrone a pris fin, trois mois après que celle-ci a fêté son vingt-cinquième anniversaire, le site YourTango a cherché l'explication dans les neurosciences. On sait depuis longtemps que DiCaprio a un faible pour les femmes de moins de 25 ans (son amoureuse du moment, âgée de 27 ans, fait figure d'exception).

«Étant donné que la limite pour DiCaprio se situe exactement à l'âge où, selon les neuroscientifiques, notre cerveau a fini de se développer, il semble bien que le choix de partenaires plus jeunes exprime une volonté de contrôle», pouvait-on lire. L'article cite un thérapeute de couple, qui affirme qu'à 25 ans «le cerveau est complètement formé et présente un niveau de connexion plus élevé et plus conscient» –le type de connexion, selon YourTango, que DiCaprioveut éviter.

YourTango s'est fait l'écho d'une opinion en vogue dans la presse de vulgarisation scientifique des dix dernières années: 25 ans est l'âge auquel notre cerveau atteint son «plein développement», sa «maturité». Cette affirmation a été utilisée pour expliquer un large éventail de phénomènes. Après 25 ans, il est plus difficile d'apprendre, expliquait un article du magazine économique Fast Company. Par ailleurs, étant donné «la faiblesse des capacités de gestion du risque et de planification à long terme du cerveau»avant 25 ans, selon un article de Mint, les gens devraient attendre cet âge pour se marier.

Lire la suite ...


Quand les IA miment l’activité cérébrale

 Pour la science

Anil Ananthaswamy  19 décembre 2022

Grâce à la technique de l’apprentissage autosupervisé, les réseaux de neurones artificiels sont désormais capables d’identifier par eux-mêmes ce qui est important. Une performance qui pourrait être à la base du succès de notre propre cerveau.

intelligence artificielle

Depuis une décennie déjà, les plus impressionnants systèmes d’intelligence artificielle sont majoritairement formés à l’aide d’énormes inventaires de données « étiquetées ». En effet, on étiquette une image, par exemple « chat tigré » ou « chat-tigre » (comme l’oncille en Amérique du Sud ou en le serval Afrique) pour « entraîner » un réseau de neurones artificiel à distinguer correctement un chat tigré d’un chat-tigre. Cette stratégie s’est révélée à la fois spectaculairement gagnante et terriblement déficiente.

Lire la suite ...


Au coeur d'une prison française

  12 février 2022







Totale plongée avec des détenus depuis leur arrivée en détention jusqu’à leur sortie. Un documentaire humain et haletant qui raconte la vie quotidienne de ces hommes à visage découvert dans une micro-société avec ses règles, ses peurs, ses trafics, ses peines, ses relations familiales maintenues mais compliquées.

Lire la suite et voir la vidéo ...


Le Contrôleur des prisons recommande de "suspendre les incarcérations" à Bois-d'Arcy en raison des conditions de détention

franceinfo avec AFP  Publié 

Le ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti, a reconnu une situation "préoccupante".

Une photo d'une cellule de la maison d'arrêt de Bois-d'Arcy (Yvelines) transmise par le Contrôleur général des lieux de privation de liberté. (CGLPL)

"Surpopulation", "désorganisation"… Constatant des "conditions de détention indignes" à la prison de Bois-d'Arcy (Yvelines), le Contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL) a émis une recommandation rare, vendredi 16 décembre "suspendre les incarcérations" dans cette maison d'arrêt.

Dans des recommandations en urgence publiées vendredi au Journal officiel et préalablement envoyées au ministère de la Justice, le CGLPL explique avoir constaté sur place mi-septembre un taux d'occupation de 165% et une "désorganisation générale de la détention", qui ne permettaient "de garantir ni la sécurité des personnes écrouées, ni celle des personnes qui travaillent au centre pénitentiaire".

Lire la suite ...


« Psychiatrie augmentée » : ce que le numérique va apporter à la santé mentale

20 décembre 2022

Les outils numériques, à l’image des « chatbots » et des « thérapies digitales », commencent à s’installer en psychiatrie. De quoi s’agit-il ? Comment vont-ils aider les patients et les praticiens ?

application santé mentale


Attentats, pandémie de Covid-19, guerre en Ukraine, réchauffement climatique, pénurie d’énergie, inflation – entre autres difficultés : aujourd’hui, le moral des Français est en baisse et nous sommes de plus en plus nombreux à vouloir consulter un psy – psychiatre ou psychologue –, afin de nous sentir mieux ou de réussir à nous adapter et à nous épanouir dans une société en perpétuel changement.

Un manque d’humains

Mais, comme le rappelle la psychiatre parisienne Fanny Jacq, « la pénurie de professionnels de santé s’aggrave, alors même que le besoin en soin ne cesse d’augmenter ». Il faut donc trouver des solutions. « On n’a pas le choix », ajoute celle qui a créé, en 2016, le chatbot nommé Mon Sherpa – de la société Qare. « L’intelligence artificielle (IA) et les outils numériques, comme les chatbots, en santé mentale, sont une de ces solutions, sans pour autant remplacer l’offre de soin ni répondre à tous les enjeux, bien entendu. »

Lire la suite ...


Schizophrénie (diagnostic) : en quoi consiste le test du regard ?

Écrit par  Publié le 23/12/2022 

Les poètes disent que les yeux sont le miroir de l’âme. Ils ont peut-être davantage raison qu’ils ne le croient eux-mêmes : des études scientifiques récentes ont établi que certains mouvements oculaires peuvent permettre de diagnostiquer une schizophrénie.


«J'ai l'impression que tout ce que j'ai appris en master de psychanalyse est vain depuis que j'ai commencé à voir un psy»

Mardi Noir — Édité par Sophie Gindensperger — 

Cette semaine, Mardi Noir conseille Hugo, dont l'analyse entamée après une rupture met en cause les certitudes théoriques et la poursuite même de ses études.

Chère Mardi Noir,

J'adresse ce message dans l'espoir de m'aider à clarifier une situation. Voilà plus de deux ans que je suis en master de psychanalyse. Attiré de longue date par la discipline, je m'étais finalement décidé à explorer intensément son versant théorique.

Lire la suite ...


"On naît autiste, on meurt autiste"


 



Par Pierre-Yves Gaudart  Publié le 

Un tiers des parents d'autistes auraient fait l'objet de signalement abusif, regrette l'association de Saint-Malo Autiste Emeraude

Little boy sitting on sofa at home. Child autism

« Ce que l'on considèrera comme de la colère est en réalité un shutdown, un repli autistique. »  ©(Illustration stock.adobe.com)

L’association malouine Autiste Emeraude qui a défendu Melvynn et sa famille se félicite de la décision de justice. Elle fait état d’un chiffre national : « 31,5% de parents d’autistes auraient fait l’objet de signalement abusif. »

Et au niveau local ? Pas vraiment de chiffres. Simone Bernard, à l’origine, avec son mari, de cette association en 2001, relate qu’il y a cinq ans, une avocate a été saisie pour six cas en Ille-et-Vilaine.

J’ai moi-même recueilli, à une époque, une cinquantaine de témoignage de familles bretonnes qui étaient menacées de se voir retirer leur enfant.

Selon elle, des professionnels de la santé et du social ne connaissent pas tous bien les troubles autistiques, « ce qui conduit des enfants vers des institutions où ils n’ont rien à faire. » 

Lire la suite ...

dimanche 18 décembre 2022

Unités mobiles de protection de l’enfance : "Agir, toujours dans l'intérêt supérieur de l'enfant"

PAR 
PUBLIÉ LE 16/12/2022

A l'hôpital Robert Debré (AP-HP), à Paris, tous les services peuvent faire appel, depuis le mois d'avril 2021, à une Unité mobile de soutien à la parentalité et de protection de l'enfance. Soupçons de maltraitance, de carence ou tout simplement nécessité d'une évaluation pour la mise en place de mesures d'aide à la parentalité : un médecin et une infirmière prennent en charge toutes ces situations au sein de l'hôpital. 

Mathilde Perdriau infirmière Hôpital Robert Debré

Mathilde Perdriau devant l'hôpital Robert Debré (AP-HP) à Paris.