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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 20 avril 2021

Et si on faisait cours en rêve ?

Audrey Jougla publié le  

Reprise des cours au Lycée Arago de Perpignan, le 10 juin 2020. © Jean-Christophe Milhet/Hans Lucas/AFP


Convier ses élèves à rejoindre leur classe en rêve, telle est l’idée surprenante qui est venue à l’esprit d’Audrey Jougla, professeur de philosophie au lycée Sainte-Marie à Chantonnay dans la Loire. « Vous voyez, a-t-elle dit à ses élèves, je vous donne l’adresse de mon rêve, vous m’y retrouvez, et on fait cours en rêve» Un dispositif qui pourrait prendre le relais des cours en visio ? Elle nous raconte comment ça marche.

« La salle de classe n’avait pas changé. Il n’y avait absolument rien d’inhabituel ce jour-là. Je me tenais près du tableau, venais d’ouvrir l’ordinateur et de poser mes affaires sur le bureau. J’attendais. Alors des voix familières, venant des escaliers, semblèrent se rapprocher. Puis, enfin, la porte de la classe s’ouvrit, hésitante. Une tête surgit dans l’entrebâillement. “Ah mais oui, c’est bien là, je te dis !”, dit le jeune garçon aux autres, restés derrière lui. Je les observai entrer un à un, et souris, comme un magicien ayant réussi son tour. Une petite dizaine d’élèves. Ou plus précisément, une petite dizaine de mes élèves – même si j’utilise peu cette formulation – ravis d’avoir trouvé la salle. “Madame, on a réussi, on vous a retrouvée !”, s’exclama l’un, quand les autres restaient encore un peu décontenancés par ce qui s’apparentait à un évènement. “Mais oui, vous voyez, ce n’était pas si compliqué”, répondis-je. “Mais, alors, ça marche vraiment ?”, me demanda l’un d’entre eux. “Oui, vous voyez : je vous donne l’adresse de mon rêve, vous m’y retrouvez, et on fait cours en rêve. Pendant qu’on dort.” Ils riaient, certains disant “que c’était génial”, d’autres se demandant pourquoi il manquait encore les deux tiers de la classe – “t’inquiète, ils vont trouver, ou alors ils y arriveront la nuit prochaine”, lui répondit un autre. Alors que nous étions tous aussi heureux qu’étonnés d’être parvenus à nous retrouver en rêve, et que mon cours allait commencer, évidemment je me réveillai, avec cette incertitude flottante, de quelques secondes, où l’on ne parvient pas encore à démêler le réel du songe. 

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lundi 19 avril 2021

Covid-19 dans le monde : un comité de l’OMS opposé à la mise en place d’un passeport vaccinal

Publié le 19 avril 2021

Les experts mandatés par l’organisation onusienne pointent notamment « l’inégalité persistante en matière de distribution mondiale des vaccins ».

Alors que la pandémie de Covid-19 continue de sévir dans de nombreux pays, la vaccination semble une étape indispensable à la sortie de crise. L’accès aux vaccins reste toutefois inégalitaire à travers le monde.

Si, dans certains Etats, un quart de la population a pu recevoir une dose, cette proportion chute à une personne sur 500 dans des pays pauvres, a regretté, lundi 19 avril, le directeur de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus.

Nains de jardins, libérez-nous !

Sept nains de jardin en pleine activité

À PROPOS DE LA SÉRIE

Épisode 1 : Sur les traces du Front de libération des nains de jardin 

Dans la ville d'Alençon, 30 000 habitants, préfecture de l'Orne, Basse-Normandie, dans les années 1990, on s'ennuie ferme quand on a 17, 18 , 19, 20 ans. Il y a bien un théâtre, un cinéma, une salle de concert. Sinon, il y a l'attente, d'en partir enfin, et puis la forêt et les champs autour. Mais en 1996, à Alençon, un fait divers sans mort et sans blessé défraie la chronique et se fait une place jusque dans les journaux et les télévisions nationales : des nains de jardins sont volés par dizaines dans des propriétés privées, des terrains pavillonnaires la plupart du temps, puis regroupés dans la forêt. Le FLNJ, Front de libération des nains de jardins était né. L'année suivante, des actions similaires ont lieu ailleurs en France

TOUS LES ÉPISODES 

LE 27/01/2018

Dans les années 90, des dizaines de nains de jardin disparaissent.

LE 28/01/2018

D'où vient la fascination pour les nains de jardin ?

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Sondage : un élève sur trois pense au suicide en raison de fardeau scolaire

 19.04.2021

SEOUL, 19 avr. (Yonhap) -- Près d'un élève sur trois des collèges et lycées en Corée du Sud a pensé au suicide au cours de l'année écoulée en raison du fardeau scolaire, a montré ce lundi une enquête.


Dans un sondage mené auprès de 5.669 collégiens et lycéens par l'Institut national des politiques de jeunesse de juillet à octobre de l'année dernière, 27% ont déclaré avoir pensé à se suicider l'année dernière. Par sexe, 35% des filles l'ont dit, contre 19,6% des garçons.

Interrogés sur les raisons, 39,8% ont cité des problèmes scolaires, tels que les notes scolaires et le stress scolaire, suivis par l'anxiété concernant l'avenir et la carrière (25,5%), les conflits familiaux (16%), les conflits avec leurs camarades (4,8%) et des difficultés économiques (1,7%), selon le sondage.


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Pascal Papé revient sur sa dépression et sa tentative de suicide pour France TV Slash [VIDÉO]

 Le Rugbynistère

  •  
  •  19 avril 2021
  • Pascal Papé revient sur sa dépression et sa tentative de suicide pour France TV Slash [VIDÉO]
    Papé revient sur sa tentative de suicide dans un documentaire touchant.

Vous connaissez Pascal Papé pour ses qualités physiques sur le terrain, mais l'histoire du géant n'est pas des plus faciles.

Après une blessure au dos en 2013, Pascal Papé sombre dans une terrible dépression. Son passé douloureux revient à la surface, et il ne saura pas le gérer. Découvrez son entretien avec Océane Lerouge, pour la série documentaire diffusée sur France TV Slash « Dans ma tête - mon trouble psy, ma thérapie ». Une série qui donne la parole à des jeunes adultes souffrant notamment de troubles psychiques.

"[Dans le rugby], quand on a des points faibles, on évite d’en parler", déclare Pascal Papé. C’est la raison pour laquelle il gardera son histoire et son passé douloureux pour lui seul, tel un fardeau. Un passé marqué, entre autres, par l’abandon de sa mère, qu’il livre dans un ouvrage intitulé Double jeu, paru en 2016. Sauf, qu’après une terrible blessure au dos lors du tournoi des 6 nations 2013, l’ancien vice-capitaine du XV de France tombe dans une terrible dépression. En effet, après avoir été éloigné des terrains à cause de cette blessure, le colosse d’1.96 m pour 115 kg, sera livré à lui-même, avec un passé douloureux qui le rattrape. Il se sent alors inutile dans sa vie de rugbyman comme dans sa vie d’homme et sa vie personnel. Cette blessure stoppe toutes ses belles histoires de rugby, et le met face à lui-même.

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Meurtre de Sarah Halimi : comprendre l’arrêt de la Cour de cassation

Ariane Nicolas publié le  

Des membres de la communauté juive se rassemblent place de la République à Paris, le 5 janvier 2020, pour réclamer le procès du meurtrier de Sarah Halimi, déclaré pénalement irresponsable. Une irresponsabilité confirmée mercredi dernier par la Cour de cassation. © Christophe Petit Tesson/EPA/Maxppp

Le meurtrier de Sarah Halimi ne sera pas jugé. Mercredi 14 avril, la Cour de cassation a rejeté le pourvoi des parties civiles, qui demandaient de reconnaître la responsabilité pénale de Kobili Traoré, l’homme qui avait frappé et défenestré sa voisine de 65 ans le 4 avril 2017, à Paris. Un collège d’experts a de nouveau conclu à « l’abolition » du jugement du meurtrier, reconnu comme « psychotique » et pris d’une « bouffée délirante », ce qui coupe court à tout procès.

Cet arrêt de la Cour de cassation a soulevé l’émoi dans une partie de l’opinion publique, notamment au sein de la communauté juive, le caractère antisémite du meurtre ayant, lui, été reconnu. Plusieurs personnes ont fait le parallèle avec une autre affaire, celle d’un homme condamné à de la prison ferme après avoir jeté un chien par la fenêtre, à Marseille, et qui était sous l’emprise d’alcool et de cocaïne pendant les faits. En quoi ces deux affaires sont-elles différentes au regard de la justice ? Explications.

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Séminaire "Micro-révolutions dans les institutions psychiatriques et éducatives françaises (de 1945 à 1980)"

16-11-2020

« L’extermination douce » de dizaines de milliers de malades mentaux dans les hôpitaux psychiatriques durant le régime de Vichy a donné le jour à quelques-unes des hétérotopies les plus marquantes de la seconde moitié du XXe siècle.

Catherine PERRET et Manuel RUBIO


Faut-il réinventer l'éducation des garçons ?

LE 19/04/2021

À retrouver dans l'émission

ÊTRE ET SAVOIR

par Louise Tourret

Comment réinventer l'éducation des garçons à l'école et à la maison pour lutter contre les stéréotypes et les inégalités.

éducation des garçons : comment dépasser les paradoxes et les stéréotypes ?
éducation des garçons : comment dépasser les paradoxes et les stéréotypes ? Crédits : Flashpop - Getty

Faut il éduquer les garçons autrement ? Pour un monde plus égalitaire, pour en finir avec les stéréotypes qui pèsent sur les résultats ou l’orientation scolaires, les choix de vie et les dominations genrées.

Faudrait-il le faire dans l’intérêt des garçons aussi car ils réussissent moins bien à l’école, en décrochent davantage, ils constituent 80% des élèves punis et 97% des élèves renvoyés. Ils sont, dans la vie, plus sujets aux conduites à risque et plus violents – ce qu’un récent ouvrage de l’historienne Lucile Peytavin appelle "le coût de la virilité".

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Santé mentale : comment reconnaître une dépression ?


 



Publié le : 

La dépression est un trouble mental courant et constitue la première cause d’incapacité dans le monde. Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), plus de 300 millions de personnes sont confrontées à ce problème, et dans le pire des cas, la dépression peut conduire au suicide.

Comment reconnaître une dépression ? Peut-on en guérir ? Certaines personnes sont-elles davantage sujettes à la dépression ?

  • Dr Marie-Claude Gavard, médecin psychiatre, psychothérapeute, psychanalyste à Paris. Auteur de Mais qu’est-ce qui se passe dans ma tête ? chez Marabout et Adoption, blessures d’amour, aux éditions Odile Jacob

INFOGRAPHIE - Covid-19: ce que l'on sait sur l'efficacité des vaccins contre les variants

 

Alors que des variants brésiliens et indiens inquiètent, on fait le point sur l'efficacité des vaccins Pfizer, AstraZeneca, Moderna ou encore Sputnik V face à ces nouvelles formes du Covid-19.Plus de trois millions de personnes sont mortes dans le monde du Covid-19 depuis son apparition fin 2019, selon un comptage réalisé par l'AFP samedi, et la course à l'immunisation se poursuit.

Au total, 3.000.955 morts du Covid-19 ont été recensés, selon ce comptage réalisé à 10h00 GMT à partir de bilans fournis par les autorités de santé, soit déjà bien plus que la plupart des épidémies virales des XXe et XXIe siècles, aux exceptions notables de la terrible "grippe espagnole" et du sida.

J'ai reçu le vaccin Janssen mais ce ne sont pas ses effets secondaires qui m'inquiètent

Susan Matthews — Traduit par  Clara Francès — 

Sa suspension après des cas de thrombose n'a rien d'étonnant. Ce qui me préoccupe, c'est notre relation torturée aux vaccins.

Il y a huit jours, je me suis fait vacciner avec le vaccin Janssen, du laboratoire Johnson & Johnson. Aujourd'hui [mardi 13 avril, ndlr], quand je me suis réveillée, j'ai vu une alerte du New York Times sur mon téléphone, m'informant que la FDA [l'organisme qui autorise la commercialisation des médicaments aux États-Unis] recommandait la suspension de ce même vaccin. Six femmes, âgées de 18 à 48 ans, ont développé une forme rare de thrombose dans les deux semaines qui ont suivi leur vaccination, relatait l'article. Je suis une femme, j'ai entre 18 et 48 ans, et je me suis fait vacciner il y a moins de deux semaines.


Amazonie : point de départ d’une nouvelle pandémie ?

LE 19/04/2021

À retrouver dans l'émission

LE REPORTAGE DE LA RÉDACTION

par Olivier Poujade

Au Brésil, la pandémie de Covid-19 est hors de contrôle. Le pays serait même devenu un "laboratoire à ciel ouvert" selon de nombreux scientifiques. Certains épidémiologistes vont même plus loin, ils affirment que l’apparition d’un nouveau virus en Amazonie serait imminente.

Les équipes scientifiques Ibama et Fiocruz effectuent des prélèvements à la recherche de virus émergents (avril 2021).
Les équipes scientifiques Ibama et Fiocruz effectuent des prélèvements à la recherche de virus émergents (avril 2021). Crédits :  Gilles Gallinaro - Radio France

Les scientifiques de Manaus lancent aujourd’hui ce cri d’alerte : "C’est en Amazonie qu’il y a le plus grand risque de voir surgir un nouveau virus, et ce risque est infiniment plus important que ce que l’on a vu à Wuhan", prévient le biologiste Lucas Ferrante, doctorant à l’Institut de recherche sur l’Amazonie (INPA). 

La théorie que les experts avancent ici s’appuie sur une réaction en chaîne assez simple à comprendre : la pression anthropique (les agressions répétées de l’Homme sur la forêt ) déstabilisent la faune et déséquilibrent ce gigantesque bouillon de culture qu’est l’Amazonie. Alessandra Nava est chercheuse vétérinaire à la Fondation Oswaldo Cruz de Manaus, l'équivalent de l’Institut Pasteur. Alessandra est une chasseuse de nouveaux virus :  

Alessandra Nava, vétérinaire et chercheuse de la Fiocruz, la Fondation Oswaldo Cruz.
Alessandra Nava, vétérinaire et chercheuse de la Fiocruz, la Fondation Oswaldo Cruz.Crédits :  Gilles Gallinaro - Radio France

Notre travail, c’est de la surveillance active. Quand on va sur le terrain, on essaie d’attraper le virus avant qu’il n’arrive. Donc on va à la rencontre des chauves-souris, des rongeurs, des singes, pour repérer les pathogènes qui présentent un risque de mortalité pour l’Homme et s’y préparer avec un vaccin. On essaie d'anticiper tout ça.

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TEMOIGNAGE. L'appel à l'aide des parents de Maxime 13 ans atteint de schizophrénie pour trouver une place à l'hôpital

Publié le 16/04/2021

Christophe Disconsi et Aurélie Salva cherchent une place en hôpital pour leur fils Maxime, 13 ans, atteint de schizophrénie précoce. Les services psychiatriques de la région de Toulouse sont totalement saturés par un manque de moyens récurrent et par la crise du Covid-19. 

Christophe Disconsi cherche une place dans un hôpital de Haute-Garonne pour son fils Maxime, 13 ans, atteint de Schizophrénie précoce.

Christophe Disconsi cherche une place dans un hôpital de Haute-Garonne pour son fils Maxime, 13 ans, atteint de Schizophrénie précoce. • © Christophe Disconsi - FTV

"Si vous êtes dans la pédopsychiatrie, si vous connaissez quelqu'un ou quelqu'un qui connaît quelqu'un dans la psychiatrie et qu'ils savent s'il y a des places en hôpital, en lieu de vie sanitaire, en ce qui existe, merci de me contacter." C'est une bouteille à la mer qu'a lancée Christophe Disconsi.

Habituellement, ce Toulousain de 41 ans préfère rire ou faire sourire sur les réseaux sociaux. Comme il l'explique dans le thread (succession de twits) ci-dessous publié le 14 avril dernier, il aimerait "parler sérieusement pour une fois" de son fils Maxime 13 ans.

Schizophrénie précoce ou troubles schizo-affectifs

L'adolescent est suivi depuis 5 ans en psychiatrie "au départ pour des troubles psychotiques infantiles". Même si, il est difficile d'établir un diagnostic précis en raison de son jeune âge, "mais surtout pour ne pas se fermer les portes de soins ou de traitements", Maxime serait atteint de "schizophrénie précoce ou de troubles schizo-affectifs".

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« Les enfants finlandais ne sont peut-être pas plus intelligents, mais le système éducatif semble l’être »

 Olivier Tschopp  

SUISSE

A l’heure où on se questionne beaucoup durant cette crise sur l’avenir de l’école et ses transformations, la Finlande et son système éducatif refont la une de l’actualité. Mythe ou réalité quant à sa valeur, la Finlande a su en tous cas développer un système cohérent et vendre son image internationale de pays performant et intégratif sur le plan éducatif. L’ouvrage de Pasi Sahlberg Finnish Lessons – What Can the World Learn from Educational sur le sujet reste une référence en la matière. Morceaux choisis et regards critiques.


Un système plutôt unique

C’est peut-être dans sa géopolitique qu’il faut chercher les origines de son système. Historiquement la Finlande a toujours été prise dans un étau entre la Suède et la Russie. Challengée par ses voisins et obligée d’afficher une certaine singularité, la Finlande a développé un système complètement nouveau, en basant ses réformes sur des principes humanistes, individuels et sociaux. La décentralisation y est d’abord vue comme un moteur de fonctionnement, faisant en sorte que les cités et les municipalités s’occupent elles-mêmes de l’éducation des finlandais. Le système est ensuite construit sur un certain « bon sens » qui pousse les élèves à se découvrir, à effectuer eux-mêmes et assez tôt des choix pour les préparer à s’insérer dans la société et entrer sur le marché du travail. Sur le terrain cela donne une éducation qui ne repose pas sur la recherche absolue de niveaux élevés de connaissances (bachotage), mais qui est fondée sur une forte confiance mutuelle, de telle façon que les enseignant-e-s se sentent valorisé-s et, à leur tour, les élèves en sécurité et respectés.

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Hollywood fait enfin des progrès pour mettre en valeur les artistes handicapés

Par SudOuest.fr avec AFP

Hollywood fait enfin des progrès pour mettre en valeur les artistes handicapés

Le documentaire «Crip Camp» porte sur la création d’un camp de vacances pour jeunes handicapés dans les années 1970. © Crédit photo : TIBRINA HOBSON / AFP
Avec la sélection aux Oscars de plusieurs films portant sur le handicap, Hollywood avance lentement vers plus de représentativité d’artistes handicapés

«Sound of Metal» candidat aux Oscars avec comme héros un batteur de rock devenant sourd. Un documentaire sur un camp hippie destiné aux jeunes handicapés. Une nomination pour le premier film à avoir pour star un acteur sourd et aveugle.

La sélection des Oscars marque cette année un pas décisif vers la mise en valeur du handicap à Hollywood, mais l’industrie du cinéma doit persévérer pour maintenir sa représentation à ce niveau.

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Confinement : on vous explique ce qu'est le syndrome de la cabane qui inquiète les psys et comment l'éviter

Publié le 18/04/2021

Effet collatéral des confinements successifs, certaines personnes ne veulent plus sortir de chez elles et craignent le déconfinement. Les psychologues l'appellent le "syndrome de la cabane". Ils s'efforcent d'accompagner leurs patients pour leur réapprendre à vivre à l'extérieur.

Après plus d'un an crise sanitaire, beaucoup d'entre nous ne rêvent que d'une chose : reprendre une vie normale, sans confinement ni couvre-feu. Beaucoup, mais pas tous. A la suite des confinements successifs, certains ont développé le syndrome de la « cabane ». Attachés à leur lieu d'enfermement, ils ne veulent plus en sortir, ils ne veulent pas se déconfiner.

Un nouveau trouble anxieux

Dans ce cabinet de psychologues de Reims, les consultations de patients atteints du "syndrome de la cabane" ont beaucoup augmenté. Or, la majorité d'entre eux allait très bien avant les confinements. Seuls 20 % présentaient des problèmes de comportement comme des crises d'angoisse ou des TOC, des troubles obsessionnels compulsifs. 

Ceux qui consultent se sentent fragilisés, ils se sentent différents depuis la mise en place de l'urgence sanitaire avec masques, gestes-barrière, alternance de confinements, de couvre-feux et développement du télétravail. Ils ne se reconnaissent plus, se surprennent à pleurer sans raison apparente, renoncent à sortir. "En fait, le confinement fait émerger des petites détresses enfouies ou refoulées, explique Viola Chouain, psychologue clinicienne établie à Reims. Il s'agissait parfois de troubles légers comme la timidité, des problèmes avec les contacts sociaux, de difficultés à s'insérer dans un groupe de travail, au lycée ou à l'université." Avec des conditions de vie bouleversées, ils développent peu à peu le "syndrome de la cabane".

"C'est le syndrome de la cabane, ou le syndrome de l'escargot ou le syndrome du prisonnier, explique la psychologue, ce syndrome touche des personnes de tous les âges et de tous profils. Insidieusement, elles se renferment, s'isolent chez elles, et n'ont plus envie de sortir, d'affronter le monde extérieur."

Attaché à sa prison

C'est un syndrome qui finalement n'est pas nouveau. Il a été très bien observé chez les détenus libérés, après une longue captivité. Certains ont bien du mal à se réadapter à la vie extérieure. La prison représentait leur zone de confort, le monde extérieur est associé aux dangers. Ce syndrome se traduit par la peur de sortir de leur cocon, même si c'est un lieu d'enfermement, même si c'est la prison.

Le "syndrome de la cabane" qu'éprouvent des personnes est proche de cette angoisse que peut ressentir un prisonnier libéré. Ce n'est pas une maladie psychiatrique, mais un trouble anxieux. Cet état émotionnel est a priori transitoire. Les symptômes sont identifiés : fatigue, perte de motivation, peur de sortir. Sans prise en charge, cela peut amener à la dépression.

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Des tâches ménagères contre la démence ?

Le 20 avril 2021 

Des tâches ménagères contre la démence ?

iStock/Getty Images

D’après une nouvelle étude, plus une personne âgée passe de temps dans les corvées, plus elle est protégée du déclin cognitif et de la démence. À vos balais !

Nettoyer, balayer, astiquer… ce serait bon pour la santé ! Bien qu’elles ne fassent pas rêver, les corvées de ménage, repassage et autres auraient un impact positif sur notre cerveau. D’après une nouvelle étude, publiée dans la revue BMC Geriatrics, les personnes qui consacrent le plus de temps à ces tâches disposent d’un plus grand volume cérébral que les autres. Elles seraient donc mieux protégées contre les risques de démence et de déclin cognitif.

Un plus grand volume cérébral

Pour mener à bien leur étude, les scientifiques de l’Institut de recherche Rotman (RRI), au Canada, ont observé le lien entre réalisation des tâches ménagères, volume cérébral et cognition. Pour cela, 66 personnes âgées valides ont été interrogées sur le temps qu’elles consacraient aux tâches ménagères telles que le rangement, la cuisine, les courses, le jardinage ou encore les travaux. Les participants se sont également pliés à tout une série de tests : imagerie cérébrale structurelle, évaluation cognitive et médicale. Résultat, ceux qui accordaient le plus de temps à ce type d’activités avaient un plus grand volume cérébral, notamment au niveau de l’hippocampe, qui joue un rôle majeur dans la mémoire et l’apprentissage et du lobe frontal. "Ces résultats peuvent motiver les adultes les plus âgés à être actifs. Les tâches ménagères font partie intégrante de la vie quotidienne et semblent donc plus réalisables", déclare la Dre Nicole Anderson, auteure principale de cette étude.

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