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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 3 novembre 2020

Journée européenne de la dépression : le ministère des Solidarités et de la Santé souhaite renforcer la prévention et le traitement de la dépression, ainsi que l’accompagnement des personnes face à cette maladie.

 Ministère des Affaires sociales et de la Santé (France) — Wikipédia

publié le 27.10.20

Bien des idées fausses circulent encore sur la dépression, souvent perçue comme une faiblesse de l’âme, de la paresse, du « laisser aller » ; qui serait liée à des facteurs de stress exclusifs (problèmes professionnels, financiers, conjugaux) ; qui serait accessible à la volonté, de l’ordre de l’injonction, du « remue toi ». Loin de ces préjugés, le ministère des Solidarités et de la Santé rappelle que la dépression n’est pas un mal-être passager qu’il faut cacher, mais une véritable maladie pour laquelle chacun peut accéder à une prise en charge appropriée, en surmontant les discriminations qui s’y attachent, le sentiment de honte ou la culpabilité qui y sont parfois associés.

La dépression est une maladie qui touche tous les âges, depuis l’enfance jusque très tard dans la vie. C’est le trouble psychique le plus fréquent. En France, on estime que près d’une personne sur cinq a souffert ou souffrira d’une dépression au cours de sa vie. Une enquête de Santé Publique France[1] a permis d’estimer qu’environ 8% de la population active occupée en France en 2017 avait eu un épisode dépressif au cours des 12 derniers mois, avec une différence selon le sexe : les femmes présentent une dépression deux fois plus souvent que les hommes (11% contre 5%), leurs conditions socio-économiques plus désavantagées en constituant l’un des principaux facteurs de risque. Chez les plus jeunes, la prévalence des troubles dépressifs est estimée entre 2,1 à 3,4 % chez l’enfant et à 14 % chez l’adolescent.

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Santé mentale à l’épreuve du Covid : pratiques bouleversées mais missions tenues

La Gazette Santé Social | Coursiers Sanitaires et Sociaux

par Christelle Destombes.    03/11/2020

Des équipes réactives, mobilisées et inventives pour s’adapter à la crise du Covid, tel est le premier constat d’une enquête flash menée par la délégation ministérielle à la santé mentale et à la psychiatrie (DMSMP). Le secteur a mis en œuvre des pratiques et des dispositifs innovants à l’aide d’un double virage, numérique et ambulatoire, et de nouvelles coopérations, qui peuvent servir de source d’inspiration dans le cadre de l’adaptation de la feuille de route santé mentale.

Si le confinement a eu un impact néfaste sur la santé psychologique d’une personne sur quatre selon CoviPrev, la série d’enquête menée par Santé publique France, les personnes relevant des soins en psychiatrie ont souffert d’un arrêt des soins au début du confinement, les structures fermant leur porte ou réorganisant leurs activités. Cependant, dès le 10 mars, des priorités ont été identifiées, selon le « Rapport d’analyse des retours d’expérience de la crise Covid dans le secteur de la santé mentale et de la psychiatrie » : « prêter une attention particulière aux publics vulnérables », » favoriser la prise en charge en ambulatoire », « réorganiser les unités d’hospitalisation », avec la création de près de 90 unités « Covid/Psy » pour les personnes avec des troubles psychiques, en lien avec les services hospitaliers.

Soins sans consentement

Il ressort du rapport que la quasi-totalité des services hors les murs ont fermé, sauf en Martinique où les centres médico-psychologiques (CMP) ont continué. Du côté de l’hôpital, quatre types de réponses ont été apportées : le maintien en hospitalisation pour les situations qui le nécessitaient absolument, la création d’unités pour malades Covid, des autorisations de permissions limitées et des restrictions de sortie pour les patients en soins sans consentements.

Les soins sans consentement ont fait l’objet d’un suivi particulier par les agences régionales de santé (ARS), car « de nombreux témoignages d’équipes soignantes indiquent la difficulté à codifier ce difficile équilibre entre le respect de la liberté d’aller et venir, la nécessité de protéger les patients et les soignants et le recours à l’isolement pour des raisons d’intrication entre risque infectieux et symptomatologie psychiatrique décompensée ». Hormis en Martinique et Guadeloupe, « la période de confinement et post-confinement immédiat a plutôt vu le nombre d’hospitalisations sans consentement baisser (estimée à -30%) dans l’ensemble du territoire. » À la fin du confinement, ces hospitalisations ont eu tendance à augmenter, parfois fortement dans certaines régions.

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« Les maires peuvent changer la vie des familles confrontées au handicap »

 Information sur votre newsletter quotidienne

Par Isabelle Raynaud   Publié le 29/10/2020 

sophie-cluzel

patricia marais

La secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées, Sophie Cluzel, a présenté, le 15 octobre, une nouvelle feuille de route pour les maisons départementales des personnes handicapées (MDPH). Elle en expose les grandes lignes à la Gazette.

Vous avez présenté le 15 octobre la nouvelle feuille de route des maisons départementales des personnes handicapées (MDPH). Que va-t-elle changer ?

Depuis trois ans, je travaille avec les départements pour nous engager ensemble – l’Etat et l’Assemblée des départements de France – à améliorer l’accès aux droits et à simplifier la vie des personnes en situation de handicap. Nous avons bâti cette feuille de route avec l’ensemble des départements, appuyés par la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA). Il y a eu des immersions dans plus de 20 MDPH pour répertorier des bonnes pratiques et construire ensemble ce pacte de confiance de transformation de ce grand service public que sont les MDPH dans chaque département.

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"Utopia", "Good Doctor", "Ratched" et la psychiatrie dans les séries

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Ep 17 : "Utopia", "Good Doctor", "Ratched" et la psychiatrie dans les séries

L’autisme d’un personnage peut-il être autre chose qu’un artifice scénaristique ? C’est la question que pose aujourd’hui SERIELAND alors que s’achève sur TF1 la diffusion de Good Doctor. Une série bienveillante que l'on vous recommande chaudement alors que nous entamons un nouveau confinement. Good Doctor, est une série médicale pas comme les autres. Le personnage principal, un chirurgien, est autiste. Il rejoint un très prestigieux hôpital grâce à son talent, mais son intégration n’est pas facile.

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Crise sanitaire : Lancement d’une campagne de recrutement d’urgence pour les EHPAD et les métiers du grand âge

Ministère des Affaires sociales et de la Santé (France) — Wikipédia 

publié le 31.10.20

Communiqués de presse de Brigitte Bourguignon

Au lendemain des annonces faites par la Président de la République, Brigitte BOURGUIGNON, ministre déléguée chargée de l’Autonomie a réuni jeudi 29 octobre en visio-conférence l’ensemble des représentants du secteur du grand âge. Ces derniers ont à nouveau insisté sur la nécessité de renforts en ressources humaines, notamment sur les métiers en tension d’aides-soignants, d’accompagnants éducatifs et sociaux et d’auxiliaires de vie, ainsi que sur des fonctions d’aide à la personne, dans les EHPAD, résidences autonomie et services à domicile.

A ce jour, 649 clusters en EHPAD sont en cours d’investigation, ce qui représente 9% des établissements.

Après les enseignements parfois dramatiques sur le plan humain de cette première vague épidémique, le Président a confirmé son refus d’une interdiction générale des visites en EHPAD, et demandé aux acteurs de tenir la ligne actuelle de « protéger sans isoler » : « Les EHPAD pourront être visités dans le strict respect des règles sanitaires ».

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VIDÉO. Grâce à ce vélo, ils s’évadent de leur Ehpad et retrouvent «le sourire»

Par Claire Duhamel Le 25 octobre 2020 

VIDÉO. Grâce à ce vélo, ils s'évadent de leur Ehpad et retrouvent «le  sourire» - Le Parisien

BICLOU, la série vélo du « Parisien ». L’association « À Vélo Sans Âge » organise des sorties dans la nature pour les résidents de maison de retraite. Grâce à un vélo triporteur adapté aux personnes à mobilité réduite et tout droit venu du Danemark.

« C'est le calme et puis c'est la verdure »

« C'est formidable, ils nous redonnent le sourire » confie Christian en roulant, tranquillement installé sur le fauteuil de cette drôle de bicyclette. « C'est le calme et puis c'est la verdure, le bon air » ajoute Christiane, 90 ans. Alors que la fréquence des visites en Ehpad varie au gré des conditions sanitaires, cette sortie à l'air libre est particulièrement appréciée.

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Note de position “Fin de vie en Ehpad : de l’hébergement à l’accompagnement”Note de position “Fin de vie en Ehpad : de l’hébergement à l’accompagnement”

 Accueil - Vulnérabilités et Société

29 octobre 2020

A l’heure où la crise de la COVID-19 a mis sévèrement en évidence les lacunes dans l’accompagnement de la fin de vie des résidents d’EHPAD, le Cercle Vulnérabilités et Société formule 5 priorités déclinées en 50 propositions opérationnelles pour aider les établissements à se mettre en capacité de mieux répondre à cet aspect essentiel de leur mission.

Ces propositions sont exposées dans la note de position « Fin de vie en Ehpad : de l’hébergement à l’accompagnement ». Elles sont le fruit de l’expérience et du travail de membres du Cercle V&S qui se sont mobilisés sur cette question : Adef Résidences, Armée du Salut, Croix-Rouge Française, Fondation Partage et Vie, Korian, Maisons de Famille, et Les Petits Frères des Pauvres.

Elles reposent sur une conviction forte : parce qu’ils sont des lieux où vivent un quart des personnes qui décèdent chaque année, les EHPAD doivent oser devenir des lieux de référence en matière de fin de vie. Cela passe par une valorisation explicite de l’accompagnement de la fin de vie à travers ce qu’il requiert de compétences professionnelles (soignantes et non soignantes) mais également à travers une meilleure prise en compte des besoins globaux des résidents.

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Le chef de l’ONU encourage la société civile à plaider en faveur du financement du développement

ONU Info (@ONUinfo) | Twitter 

2 novembre 2020

Photo : ONU/Milton Grant

Les participants des groupes de la société civile se sont rassemblés en marge de la quatrième conférence mondiale des Nations Unies sur les femmes qui s'est tenue à Beijing, en Chine, en septembre 1995

Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a encouragé lundi la société civile à réclamer davantage de solidarité en faveur des pays en développement pour les aider à se relever de la crise déclenchée par la pandémie de Covid-19.

« La pandémie de Covid-19 a infligé d'immenses souffrances à travers le monde et provoqué la crise économique la plus grave depuis un siècle. Notre monde est pleinement capable d’aider ceux qui souffrent le plus. Mais l'aide ne va toujours pas là où elle est urgente », a dit M. Guterres dans un message vidéo diffusé lors d’un événement sur le financement du développement.

« Dans la plupart des pays développés, les gouvernements ont adopté des programmes évalués à deux chiffres du PIB pour lutter contre le virus et son impact social et économique. Mais nous n’avons pas vu le niveau nécessaire de solidarité mondiale qui permettrait au monde en développement de faire de même - comme nous l’avons demandé depuis le début », a ajouté le chef de l’ONU.

Selon lui, il est possible de repenser les cadres mondiaux de financement et de les mettre au service de l'humanité.

« C'est la seule façon pour nous de bâtir une forte reprise après la pandémie et de créer des communautés et des sociétés adaptées aux défis de l'avenir, des maladies infectieuses à la crise climatique en passant par les chocs économiques », a dit M. Guterres.

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Appel Psytoyen. Parcours de soin : vers un échec organisé ?

Lundi 2 Novembre 2020

A l’origine, l’hôpital était un lieu d’accueil des indigents. Aujourd’hui, avant de pouvoir exprimer la problématique qui vous y conduit, on vous demande votre carte de sécurité sociale, votre mutuelle, si vous avez consulté votre médecin ou un spécialiste au préalable - avec l’obligation parfois, de passer par une prétendue évaluation, pour être ensuite renvoyé vers un ailleurs… sans accompagnement véritable vers le soin. Allons-nous vers un non-accueil organisé ?

L’évaluation est reine, mais pour quel résultat ?

Évaluation et orientation deviennent des maîtres-mots dans les services de soin. On évalue : en gériatrie pour quantifier les déficits et objectiver les démences, en neurologie pour diagnostiquer les maladies, en pédopsychiatrie pour déterminer les troubles du spectre autistique, ceux du développement (les « dys », difficultés d’attention, hyperactivité…) etc.

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