Du fait de leur travail, rappelle une étude réalisée à l’Université du Manitoba (Canada), les personnels exerçant au service de la sécurité et de la santé du public (par exemple des pompiers, des policiers, des ambulanciers, des infirmiers...) se trouvent souvent exposés en première ligne à des événements traumatisants, déjà très difficiles à supporter à titre de témoin passif, mais au cours desquels il leur faut de surcroît réagir activement, de façon efficace et rapide.
Comme cette exposition à des événements traumatisants est associée chez ces personnels à des effets indésirables pour la santé et notamment des comorbidités physiques, une étude (réalisée lors d’un sondage en ligne, avant la crise du coronavirus, auprès de 5 267 personnes travaillant au Canada dans ce secteur de la sécurité et de la santé publique) a évalué l’association entre une exposition à un traumatisme et la survenue ultérieure de problèmes physiques et a recherché la prévalence de ces problèmes physiques en fonction du métier exercé (policier, ambulancier...) et du type d’événement traumatisant côtoyé par les intéressés (accident, agression...).