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samedi 5 septembre 2020

Une santé mentale dégradée pour plus d’un élève de 3e sur dix

Une étude de la Drees, publiée vendredi 4 septembre, montre que la détresse psychique est plus forte chez les filles que chez les garçons
Par Yassine Bnou Marzouk Publié le 4 septembre 2020

La direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) publie, vendredi 4 septembre, une étude sur la santé mentale des élèves de 3e, qui montre que plus d’un élève sur dix affiche une détresse psychique.
Un questionnaire auto-administré a été distribué à ces collégiens pour évaluer la qualité de leur sommeil, leur comportement alimentaire, les blessures cutanées auto-infligées, leur comportement suicidaire… Ce travail a été réalisé en marge de l’enquête nationale de santé scolaire de 2016-2017, mené avec l’éducation nationale. Les données sont « axées sur les comportements plutôt que sur les seules humeurs, trop fluctuantes à cet âge »« L’enquête se veut plus descriptive qu’explicative », précise Valérie Carrasco, chargée de l’étude avec Nathalie Guignon.

10 gestes barrières pour ne pas finir paranoïaque face au coronavirus

huffpost-logo - Le Cercle des économistes
Eddy FougierPolitologue, consultant  05/09/2020 

Chaque jour, nous sommes exposés à un bombardement d’infos anxiogènes qui nous renvoient le même message: voici comment nous risquons de mourir, soit brutalement soit à petit feu.


SERHII YAKOVLIEV VIA GETTY IMAGES
"Comment ne pas être affecté par le virus de la négativité?" (Illustration Serhii Yakovliev via Getty Images)
Certes, ce n’est pas nouveau, mais on voit bien que l’on assiste à une montée aux extrêmes en la matière ces derniers mois avec la crise de la Covid-19. Dans un tel contexte, comment ne pas être affecté par le virus de la négativité et conserver un esprit positif et optimiste, alors même que les études scientifiques nous disent qu’avoir un tel esprit est bon pour notre santé mentale et physique?
Il convient en premier lieu de prendre conscience de ce qui se joue. Nous sommes, en effet, victimes de différents “conspirateurs du malheur”. Le premier est tout simplement notre cerveau, dont le mode de fonctionnement contribue souvent à fausser notre perception de la réalité. Celui-ci a un biais négatif qui nous rend plus sensible aux mauvaises nouvelles que l’on va mieux retenir parce qu’elles vont provoquer en nous de fortes émotions et du stress. Il est programmé de la sorte pour des raisons de survie biologique. C’est en interprétant différentes informations sur un danger potentiel que les humains ont, en effet, pu échapper à la mort et perpétuer ainsi l’espèce.
Notre cerveau déforme également notre perception de la réalité par le biais de distorsions cognitives. Elles désignent un mode de traitement erroné de l’information par notre cerveau qui conduit à une perception faussée de nous-même et du monde entretenant des pensées et des émotions négatives. Or, parmi ces distorsions cognitives, nous retrouvons le catastrophisme (s’attendre quoi qu’il en soit à une catastrophe), la dramatisation (amplifier l’importance d’une erreur ou d’un fait désagréable, mais anodin) ou le filtre mental (ne voir que les aspects négatifs en minimisant les aspects positifs).
Enfin, parmi les conspirateurs internes du malheur, on peut mentionner ce que le conférencier suédois Hans Rosling appelait les “instincts dramatiques”, à savoir une vision dramatique du monde qui est largement le résultat de notre ignorance. Dans son ouvrage Factfulness (Flammarion, 2019), il en dénombrait dix, avec notamment l’instinct négatif (le sentiment selon lequel le monde va de plus en plus mal), l’instinct de la perspective unique (le besoin de rechercher une cause unique à un problème et une solution simple) ou l’instinct du blâme (le fait de considérer que lorsque cela se passe mal, c’est lié à un “individu mauvais animé de mauvaises intentions”).




Alzheimer. La molécule découverte dans un laboratoire normand bientôt testée sur l’humain ?

Stéphanie SÉJOURNÉ  

Stopper les effets de la maladie d’Alzheimer : c’est l’espoir de l’équipe du Centre d’études et de recherche sur le médicament de Normandie, basé à Caen. Après dix années de recherches, les chercheurs espèrent démarrer la phase clinique de leurs travaux dans un an.

Patrick Dallemagne dirige le Centre d’études et de recherche sur le médicament de Normandie, une unité de l’université de Caen-Normandie.

« Des familles de malades entrent en contact directement avec nous pour savoir si leur proche pourrait tester notre molécule… » Les travaux de recherches que mène l’équipe du professeur Dallemagne, directeur du Centre d’études et de recherche sur le médicament de Normandie, une unité de l’université de Caen, sont suivis avec espoir par tous ceux qui luttent contre la maladie d’Alzheimer.


Les artistes de l’ESAT ARC EN CIEL de Cholet



Oeuvres par artiste

Tout
Abéllard Cécile
Allain Vanessa
Allard Severine
Artiste Inconnu
Babarit Béatrice
Baffreau Robert
Barbot Charly
Barbeau Nelly
Savoy Benoit
Besson Michèle
Billaud Eric
Biteau Simon
Bonnin Christine
Bouyer Marie Bernadette
Bouyer Marie-Christine
Brault Yann
Campfort Dominique
Bideau Cécile

Cléon Elisabeth







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Dans les têtes de Stéphane Blanquet



Dans les têtes de Stéphane Blanquet - UP' MagazineL'exposition Dans la tête de Stéphane Blanquet à la Halle Saint-Pierre -  Sortiraparis.com
La Halle Saint Pierre présente du 5 septembre 2020 au 30 juillet 2021 une exposition exceptionnelle entièrement consacrée à Stéphane Blanquet, artiste essentiel et hors-norme qui vient déployer son imaginaire tentaculaire – dessins, photographies, tapisseries, sculptures… –  dans le temple parisien de l’art brut et de l’art outsider. Carte blanche lui sera également donnée, à partir du 11 janvier 2021, ce qui sera l’occasion d’inviter des artistes internationaux avec lesquels il partage le même goût pour notre « humanité souterraine ».
Dessinateur, plasticien, metteur en scène, réalisateur, Stéphane Blanquet est considéré comme l’une des figures majeures de la scène artistique underground. Par un foisonnement d’images, de formes et de sons depuis la fin des années 1980 à travers des œuvres d’art, des installations, des spectacles vivants et scénographies, par l’édition indépendante, l’art urbain, mais aussi le cinéma d’animation, ou encore la musique… Stéphane Blanquet choque, provoque, trouble, aime créer le malaise en manipulant nos frustrations et ses propres obsessions.
Son univers torturé, angoissé est peuplé d’hommes, de femmes et d’enfants que nous voyons habités par le démon de la perversité. Mais cette tension entre innocence et cruauté, entre jubilation sexuelle et pulsion de mort n’est pas désespérance sans issue. Blanquet fait la peau au refoulé, ressuscite la chair, les corps délivrés de la culpabilité et de la peur de mourir.

L’artiste enrichit son travail en explorant avec passion les technologies et techniques les plus variées, des plus traditionnelles aux plus avant-gardistes : dessin à la plume, lithographie, tapisserie numérique, outils informatiques…

Portrait Stéphane Blanquet 2020 Photo : © Zoé Forget / Serious Publishing
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