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lundi 11 mai 2020

Coronavirus : "Tout le monde de la santé mentale est d'accord pour parler de risques psycho-traumatiques", alerte une psychologue

franceinfo:  publié le 

"Tout le monde de la santé mentale est d'accord pour parler de risques psycho-traumatiques" en raison de l’épidémie de coronavirus, a expliqué sur franceinfo mercredi 6 mai le docteur Maryline Baranes, psychologue clinicienne à l’hôpital de La Pitié Salpêtrière à Paris. "Les gens qui vont être plus vulnérables à la question traumatique, c'est évidemment les gens qui ont subi un décès de façon totalement inattendue et violente", a prévenu la psychologue. Elle a aussi indiqué que les patients qui sont sortis de réanimation sont susceptibles de développer ces syndromes post-traumatiques.
franceinfo : Est-ce que le terme de stress post-traumatique pourrait s'appliquer aujourd'hui aux Français ou en tout cas à certains Français?
Maryline Baranes : Qu'est-ce que c'est qu'un traumatisme ? C’est quelque chose que notre cerveau n'a pas pu imaginer. Quand quelque chose survient dans notre vie, quelle que soit la personne, et que notre cerveau n'a pas pu l'imaginer ni l'anticiper, alors il peut ne pas l’accepter. À ce moment-là, il y a un risque de traumatisme. Dans la situation actuelle, les psychiatres, les psychologues, les docteurs en psychologie, bref tout le monde de la santé mentale est d'accord pour parler de risques psycho-traumatiques.
Est-ce qu'il y a des gens qui sont plus exposés ?
Alors oui, il y a des gens qui sont plus exposés. D’abord, il faut voir que tout le monde peut être sujet aux traumatismes. Tout dépend de la construction psychique de chacun et de l'environnement dans lequel il s'est épanoui. Ce qui peut faire traumatisme pour une personne peut ne pas l’être pour quelqu'un d'autre. On ne peut pas parler en général de traumatisme imposé à toute une catégorie de personnes. Mais effectivement, il y a des catégories plus sensibles que d'autres.

Pour ce psychiatre, le confinement a permis de soigner des cas très graves

huffpost-logo - Le Cercle des économistes

Par Esther Degbe    10/05/2020

Face au déconfinement, le psychiatre Jean de Lépinau, chef de clinique à la Pitié Salpêtrière, explique ce que le confinement a permis de révéler et pourquoi il ne faudra pas relâcher ses efforts après le 11 mai.


Pour ce psychiatre, le confinement a permis de soigner des cas ...

Alors que nous nous dirigeons vers une première phase de déconfinement et que les soignants commencent à peine à reprendre leur souffle, certains médecins voient déjà la pratique de leur métier transformée par ce qu’ils ont vu pendant les moments forts de l’épidémie de coronavirus
Pour Jean de Lépinau, psychiatre et chef de clinique à l’hôpital de la Pitié Salpêtrière à Paris, c’est le moment de regarder en arrière pour conserver les bonne habitudes que nous avons acquises pendant le confinement. C’est aussi le  moment d’observer les effets du confinement sur les uns et les autres, comme il nous l’explique dans la vidéo en tête d’article

La médecine en open source pourrait nous préparer pour la prochaine pandémie

korii.

Repéré par Ophélie Surcouf sur Fast Company  09/05/2020

Une forme véritable de collaboration, pour le bien commun. | Sharon McCutcheon via Unsplash

Devrait-il exister un système de partage open source pour la création de médicaments? Sur un plan éthique, difficile de défendre la thèse du «non». Sur celui de l'économie en revanche, la situation parle d'elle-même: les laboratoires pharmaceutiques ont la mainmise sur les recherches menées par leurs équipes, sur la production de médicaments et sur leur distribution au grand public. Et ce souvent bien au-delà de l'expiration des brevets puisque les résultats des recherches sont jalousement conservés entre les quatre murs de l'entreprise.

«Le système est construit pour bénéficier à ceux qui se font de l'argent dessus au détriment de ceux qu'il est supposé servir, ce qui est un raisonnement complètement inversé», explique à Fast Company David Mitchell, créateur du groupe de défense Patients for Affordable Drugs.

C'est pourquoi Jaykumar Menon, un avocat des droits de l'homme, a développé Open Source Pharma Foundation (OSPF). Il s'agit d'une plateforme qui permet aux scientifiques d'accéder gratuitement à des outils technologiques pour étudier les maladies, partager leurs découvertes et lancer des projets de recherches pour de nouvelles molécules et médicaments potentiels.

Un projet qui permettrait théoriquement aux médicaments d'être produits en fonction de leur efficacité et de leur besoin plutôt que sur la base de la seule rentabilité.


Petite leçon (talmudique) de déconfinement, par Delphine Horvilleur



Par Delphine Horvilleur (Rabbin)  Publié le 10 mai 2020

Quels « déconfinés » saurons-nous être ? A la veille de ce 11 mai, qui marque le retour – très – progressif aux activités, la rabbin libérale nous offre une réflexion inspirée.

https://focus.nouvelobs.com/2020/05/08/166/0/2000/1000/1200/630/60/0/7f97a71_cTOl3Z4lW07rD6c84hQ-6Mih.jpg
Delphine Horvilleur, ici en 2019. (BERTRAND GUAY / AFP)

On raconte qu’au deuxième siècle de notre ère vivait en Galilée un homme nommé Rabbi Shimon Bar-Yoh’ai. Cet homme érudit vécut un jour une crise profonde, non pas sanitaire mais personnelle. Accusé par les autorités romaines d’être une menace pour l’empire, il fut condamné à mort et se réfugia dans une grotte de Galilée. Là, il vécut douze années entières, sans aucun contact avec le monde extérieur, confiné pour échapper à la mort et entièrement immergé dans l’étude de la Thora.
Douze ans plus tard (de quoi nous plaignons-nous ?), la voix d’un prophète lui annonça qu’il pouvait enfin sortir. L’homme se « déconfina », plein de sagesse et d’espoir. Mais en constatant qu’au dehors, le monde vaquait à ses occupations profanes et délaissait l’étude, il fut pris de colère. Selon la légende, partout où ses yeux se posaient, le monde prenait feu.

Le Soudan se dirige vers une pénalisation de l’excision

Dans ce pays, cette mutilation génitale féminine est encore vue comme un « rite de passage ». Près de neuf femmes sur dix l’ont subie, selon les Nations unies.
Le Monde avec AFP Publié le 06 mai 2020
Au Soudan, l’excision reste une pratique ancestrale très répandue.
Au Soudan, l’excision reste une pratique ancestrale très répandue. SIEGFRIED MODOLA / REUTERS
Au Soudan, l’excision est en passe d’être punie par la loi : un amendement au code pénal, qui rend leurs auteurs passibles de trois ans d’emprisonnement et d’amendes, a été approuvé par le gouvernement. Il est désormais en attente d’une promulgation.
Cette mutilation sexuelle féminine, qui reste une pratique ancestrale très répandue dans le pays, consiste à retirer partiellement ou totalement le clitoris et les petites lèvres, avec ou sans ablation des grandes lèvres.
La mesure intervient un an après la chute du régime d’Omar Al-Bachir, sous la pression de la rue. L’ex-autocrate, à la tête du pays pendant trente ans après un coup d’Etat soutenu par les islamistes, avait écarté un projet de loi contre l’excision en 2015.
Les femmes soudanaises ont joué un rôle de premier plan dans cette révolte qui a abouti, après la chute d’Omar Al-Bachir en avril 2019, à la formation d’un gouvernement de transition vers un pouvoir civil l’été suivant.
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Une expérience japonaise illustre la vitesse à laquelle le coronavirus se propage (vidéo)

Soirmag

Mis en ligne le 10/05/2020

Un repas autour d’un buffet a été recréé lors de l’expérience.

Capture d’écran
Capture d’écran

En collaboration avec des scientifiques, le média japonais NHK a mené une expérience visant à démontrer une fois de plus la vitesse à laquelle le coronavirus se propage. Un repas autour d’un buffet a été recréé, comme ceux que l’on retrouve sur les bateaux de croisière ou dans certains restaurants par exemple, rapporte BFM TV.
Pour commencer, un liquide visible uniquement sous ultra-violets est placé dans la main d’un participant, représentant le coronavirus, comme si la personne malade avait éternué sans se laver les mains. Le repas se déroule ensuite normalement. À la fin, une lumière UV est allumée. Les participants constatent alors avec effroi à quel point le virus s’est répandu, sur les objets comme sur les visages. L’expérience démontre ainsi encore une fois la vitesse de propagation du virus, tout en rappelant l’importance des gestes barrière.

Confinement.“Syndrome de la cabane” : ces Espagnols qui ne veulent plus ressortir de chez eux

EL PAÍS - MADRID   Publié le 10/05/2020


Des Madrilènes à leur balcon le 3 mai 2020. 
 
 PHOTO / Juan Medina / REUTERS

La France s’apprête, ce lundi 11 mai, à alléger les restrictions. L’Espagne – entre autres – avait fait de même il y a une quinzaine de jours. Mais certains de nos voisins ont peur ou ne souhaitent pas recommencer à sortir. Ce que des spécialistes appellent “le syndrome de la cabane”. Explications du journal El País.

Nuit de la France mystérieuse (10 DISPONIBLES)





En compagnie de Marie-Charlotte Delmas, Grégoire Solotareff et Roger Brunet, Philippe Garbit vous propose de redécouvrir la Nuit de la France mystérieuse, diffusée pour la première fois en février 2017.
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