- afp,
- Sur le front, les joues ou le nez, les infirmières qui combattent le coronavirus dans les hôpitaux de Corée du Sud portent des pansements. Comme autant de médailles.Ces pansements, elles les posent pour se protéger des plaies et irritations infligées par les équipements de protection portés durant de longues heures pour s'occuper des malades.A l'hôpital Dongsan de l'Université Keimyung, l'un des principaux de la ville de Daegu (sud) au coeur de l'épidémie qui a tué dans le pays 67 personnes avec plus de 7.900 cas, quelque 200 infirmiers, pour beaucoup des femmes, s'activent. La moitié sont des volontaires selon la direction.Sur leur visage, des pansements symbolisent leurs efforts. «Je fais de mon mieux», confie une infirmière, Kim Eun-hee.Des lettres de soutien sont affichées à l'hôpital. «Tout le pays est derrière vous», assure l'une d'elles, arrivée accompagnée de thermomètres et de gâteaux.«Vous êtes mes vrais héros, je vous suis infiniment reconnaissant», écrit un internaute sur Naver, le principal portail sud-coréen, où éloges et remerciements se multiplient à l'adresse du personnel infirmier.
Comment le peintre Paul Gauguin met-il la quête de la diversité au cœur de son illustre tableau, intitulé "D'où venons-nous ? Que sommes-nous ? Où allons-nous ?" s’interroge Lluis Quintana-Murci. Ce généticien des populations, qui a la passion de la diversité, nous entraîne dans un stimulant retour sur la génomique humaine, la notion d’évolution et l’histoire génétique dans le cadre de sa leçon inaugurale au Collège de France ?