Les ventes de médicaments sans ordonnance ont poursuivi leur recul en 2019 en France, selon les fabricants, qui plaident pour l'automédication comme générateur d'économies pour le système de Sécurité sociale.
Le chiffre d'affaires des médicaments vendus hors prescription médicale en pharmacie a diminué de 4 % pour représenter 2,1 milliards d'euros en 2019, après une baisse déjà marquée en 2018 (-4,6 %), selon le baromètre annuel de l'Association française des fabricants du secteur (Afipa) diffusé mercredi. Les médicaments pour les voies respiratoires, le confort digestif ou les antalgiques figurent parmi les plus vendus.
Les tarifs des hôpitaux et cliniques augmenteront pour la deuxième année consécutive en 2020, après la signature d’un accord entre le ministère de la Santé et les cinq fédérations hospitalières. LP/Fred Dug
La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a annoncé ce jeudi la signature d’un protocole d’accord garantissant une hausse minimale des tarifs pour la deuxième année consécutive et jusqu’en 2022.
Un patient en soins palliatifs s'est suicidé à l'hôpital de Pithiviers la semaine dernière. La CGT estime que ce drame aurait pu être évité : il n'y a plus de psychologue dans ce service, depuis des années, pour accompagner les patients en fin de vie. L'Agence régionale de santé ouvre une enquête.
La 24e journée de prévention du suicide, mercredi 5 février, insiste sur la nécessité d’un travail de tous pour prévenir le suicide. Une philosophie expérimentée depuis 15 ans dans le vignoble nantais par le Groupe de prévention du suicide (GPS)
Un père de famille en arrêt de travail après un « burn-out », qui ne supporte plus cette situation. Une femme de 58 ans en instance de divorce qui vit très mal la séparation. Une mère découvrant des idées noires dans les cahiers de sa fille de 15 ans… Toutes ces personnes ont récemment pris contact avec le Groupe prévention du suicide (GPS) de la communauté de communes Sèvre et Loire, dans le vignoble nantais.
A l'occasion de la 24e journée nationale de prévention du suicide, l'économiste Jean-Claude Delgènes estime qu'il faut changer la loi pour mieux protéger les salariés. Ce spécialiste de la prévention des risques au travail appelle l'Etat à mettre en oeuvre un vrai plan d'action.
Par Eric Normand Publié le 05/02/202 Des médecins du CHU de Reims viennent de révéler un cas clinique exceptionnel. Un jeune homme a survécu à une tentative de suicide à l'arbalète. Un cas clinique qui a même fait l'objet d'une publication scientifique, révélée par le journaliste Marc Gozlan. Lire la suite ...
Plusieurs grandes institutions scientifiques nous font jouer pour stimuler notre curiosité… ou aider la médecine.
L’Inserm, le grand institut de recherche médical public français, possède un organoïde de cerveau, une réplication parfaite de l’architecture du cortex humain, totalement fonctionnel. Il sait même verrouiller tout seul les portes de son labo. Seul problème, il est un chouïa sensible aux pannes de courant. L’une d’elles vient temporairement de le mettre hors service. Il s’est réinitialisé, mais il ne sait plus rien faire… Ah, il a aussi bloqué les portes du bâtiment. Les joueurs-chercheurs ont 45 minutes pour le réactiver en s’aidant d’indices et d’éléments répartis dans la salle.
Cet « escape game », qui se joue à plusieurs, en temps réel, en coopération et dans un vrai laboratoire a été installé en novembre à l’Institut de psychiatrie et de neurosciences de l’université Paris-Descartes.
L’Inserm, le grand institut de recherche médical public français, possède un organoïde de cerveau, une réplication parfaite de l’architecture du cortex humain, totalement fonctionnel. Il sait même verrouiller tout seul les portes de son labo. Seul problème, il est un chouïa sensible aux pannes de courant. L’une d’elles vient temporairement de le mettre hors service. Il s’est réinitialisé, mais il ne sait plus rien faire… Ah, il a aussi bloqué les portes du bâtiment. Les joueurs-chercheurs ont 45 minutes pour le réactiver en s’aidant d’indices et d’éléments répartis dans la salle.
Cet « escape game », qui se joue à plusieurs, en temps réel, en coopération et dans un vrai laboratoire a été installé en novembre à l’Institut de psychiatrie et de neurosciences de l’université Paris-Descartes.
Le scénario fictif (on n’en est qu’au début des recherches sur les organoïdes) est censé se dérouler en 2064, année, qui, ce n’est pas un hasard, marquera le 100e anniversaire de l’Inserm.
H24, la nouvelle série médicale de TF1 avec Anne Parillaud et Frédérique Bel, a reçu quelques critiques plutôt acides de la part des professionnels de la santé. Ces derniers ont relevé de multiples erreurs dès le premier épisode.
L’annonce d’une épidémie provoquée par un nouveau coronavirus venu de Chine a provoqué une ruée vers les masques chirurgicaux, en pharmacie et sur Internet. Influencés par des informations contradictoires, les acheteurs espèrent se protéger de l’infection. Ce n’est pourtant pas la mesure de prévention la plus efficace.
Les pharmacies des grandes villes disent avoir été dévalisées et les prix s’envolent sur les sites de e-commerce comme Amazon. Les masques chirurgicaux sont au cœur de toutes les attentions depuis l’annonce d’une épidémie causée par une nouvelle souche de coronavirus (nCOV) venue de Chine. Les acheteurs sont des personnes en bonne santé qui voyagent vers la Chine, ses pays voisins, ou simplement des inquiets restant en métropole. Mais ces masques sont-ils vraiment utiles ? La question mérite une réponse nuancée selon la situation.
LORSQU’ON NE PRÉSENTE PAS DE SYMPTÔMES : INUTILE POUR SE PROTÉGER
Les différentes agences sanitaires présentent un front unanime. Le port d’un masque de protection est inutile, même chez les personnes à haut risque de complications. En effet, plusieurs essais cliniques ont été menés. Ils n’ont pas réussi à démontrer l’efficacité des masques chirurgicaux, portés par les professionnels de santé lors des soins ou des opérations. Les tests effectués avec les modèles plus sophistiqués (FFP), équipés d’un dispositif de filtration et couvrant le bas du visage, ont aussi échoué. De fait, les infections respiratoires ne se propagent pas uniquement par les gouttelettes de salive, mais aussi par les mains, ce qui rend ces masques insuffisants, face à un coronavirus comme face à une grippe saisonnière.
Le scandale des diesels truqués chez Volkswagen, l'effondrement de l’usine textile Rana Plaza au Bangladesh… L'histoire de la mondialisation est pavée de drames et de scandales. Lorsqu'elles ne sont pas emportées par le tsunami, les entreprises tentent d'éviter les risques, de protéger leur réputation. Comment ? En mesurant leurs impacts sur la société et l'environnement. C'est ce qu'on appelle la Responsabilité sociétale des entreprises (RSE). Une sorte de "psychothérapie" que les entreprises norvégiennes pratiquent intensément.
Le récent tollé provoqué par le refus du gouvernement d'allonger le congé des parents endeuillés, vient rappeler, s’il en était besoin, à quel point la question de la durée du deuil est sensible. Comment percevons-nous sa temporalité ? Combien de temps faut-il pour “réparer les vivants” ?
Choc, démarches administratives, organisation des obsèques et surtout, une immense peine… Combien de temps dure le deuil ? Cette question s’est récemment immiscée dans l’actualité. Jeudi 30 janvier, l’Assemblée nationale se penchait sur la proposition du député UDI-Agir Guy Bricout d’amender l'article du Code du travail fixant la durée du congé accordé par les entreprises en cas de décès d'un enfant. Estimant que l’actuelle parenthèse de cinq jours proposée n’était pas suffisante pour “reprendre pied”, le député proposait de la fixer à douze jours : "Six jours pour s’occuper des obsèques, la tête dans le malheur, et six autres pour tâcher de reprendre un peu son souffle et penser à l’avenir.”