Estimé à plus de 7 500 euros, un ouvrage de Sigmund Freud illustré par Salvador Dalí sera mis en vente par Maître Stéphane Prenveille le 26 octobre à Saint-Malo. Richement illustré, il évoque l’influence majeure des théories freudiennes dans le travail du peintre surréaliste catalan.
Quand Dalí rencontra Freud
Londres, 19 juillet 1938. Une Austin interrompt sa course devant le 20 Maresfield Gardens. A l’arrière, un homme affublé d’une longue cape de soie noire, d’un haut-de-forme et d’une canne s’extirpe du véhicule. Bravant la bourrasque londonienne, il rejoint deux de ses acolytes sur le perron d’une riche demeure aux briques rouges. Le peintre catalan Salvador Dalí (1904-1989), le romancier autrichien Stefan Zweig (1881-1942) et le poète britannique Edward James (1907-1984) s’apprêtent à pénétrer l’antre du père de la psychanalyse, Sigmund Freud (1856-1939). « C’est à son ami Stefan Zweig que Salvador Dalí doit cette rencontre au domicile du psychanalyste », explique Caroline Velk, experte en livres anciens et modernes. « Freud mourut peu après, en 1939, alors que Dalí, lui, commençait à peine sa carrière d’artiste. Cette rencontre le marquera profondément et influencera considérablement son travail pictural sur les rêves et l’inconscient, tandis que Freud, devant “les yeux candides et fanatiques” de Dalí et son “indéniable maîtrise technique”, changera d’avis sur les surréalistes qu’ils considéraient jusqu’alors comme “des fous absolus”. »
Un ouvrage de Freud illustré par Dalí aux enchères à Saint-Malo
Dès 1922, alors qu’il étudie à la résidence d’étudiants de Madrid, Dalí travaille avec Garcia Lorca et Luis Buñuel à l’étude des textes psychanalytiques freudiens. Ses peintures seront dès lors dominées par les thèmes chers à Freud et il illustrera même en 1974 l’un de ses ouvrages, L’homme Moïse et la religion monothéiste, dont un exemplaire sera mis en vente par Maître Stéphane Prenveille le 26 octobre à Saint-Malo.
Précarité, manque de personnel, de temps pour le bien-être des patients: trois femmes, parmi les 830.000 employés du "grand âge", témoignent de leur travail à la veille de la remise d'un rapport attendu de Myriam El Khomri sur la "désaffection" pour les métiers auprès des personnes âgées, pourtant essentiels.
C’est pour faire connaître sa maladie, la névralgie d’Arnold, et contribuer à bouger les choses que Sophie Arnou a décidé de raconter son long parcours de souffrance. Entre traitements inefficaces, errance médicale et espoirs déçus, le fil conducteur de ses sept dernières années peut se résumer en un mot : la douleur.
C’est en 2012 que la vie de Sophie Arnou a basculé. À la suite d’une chute, la jeune femme, alors âgée de 21 ans, se cogne violemment l’arrière du crâne. Du genre “casse-cou”, elle laisse passer sans consulter de médecin. Mais, dix jours plus tard… « J’ai eu une douleur intense, comme une décharge électrique, qui est partie de l’arrière du crâne pour aller jusqu’à l’œil en passant par la mâchoire, sur le côté gauche. J’avais l’impression que mon crâne prenait feu, j’ai cru que j’allais mourir. »
Son médecin de famille diagnostique une névralgie d’Arnold , « il m’a annoncé que ça allait être compliqué pour moi ». Il ne s’est pas trompé : Sophie enchaîne les traitements, prenant « jusqu’à 25 médicaments par jour ». Au bout de deux mois, terrassée par une douleur chronique intense (« j’ai mal en permanence, je dirais 5 sur une échelle de 10, avec 2 crises par jour où ça monte à 8-9 »), Sophie se rend aux urgences pour sa première prise de morphine, « j’ai été tranquille pendant un jour ».
LA FOLIE À L’ABANDON Grand Amphithéâtre du Muséum national d’Histoire naturelle, 28 octobre 2019 16:00 - 28 octobre 2019 17:45, Grand Amphithéâtre du Muséum national d'Histoire naturelle.
gratuit Réservations gratuites mais conseillées
Pariscience, festival international du film scientifique, vous propose de revenir sur la situation de la prise en charge de la psychiatrie en France.
Structures vieillissantes, manque de moyens, personnel en souffrance… la psychiatrie est en crise. Alors que l’hôpital se retrouve petit à petit remplacé par des lieux inadaptés aux pathologies mentales, les acteurs de ce monde livrent leurs témoignages pour tenter de trouver des solutions.
Débat en présence de Luc Mallet, psychiatre, professeur à l’Université Paris Est Créteil, Hôpitaux Henri Mondor, AP-HP, chercheur (en Neurosciences) à l’ICM, professeur associé à l’Université de Genève.
Une note festive est venue rythmer cette journée avec la remise des prix du premier concours d'affiches organisé par l'hôpital pour promouvoir la vaccination contre la grippe.
Une journée spéciale était organisée jeudi à l'hôpital d'Arles. Sous le titre "Hôpital et handicap", cet événement avait pour but d'informer sur la sécurisation du parcours de santé des personnes en situation de handicap et de promouvoir la continuité des parcours de soins à l'hôpital.
Pour ce Dimanche du Documentaire à l'Escurial, DIMANCHE 3 NOVEMBRE, à 11h, nous partons sur les pas d'Aurélien, qui trouve les mots pour décrire sont état d'autiste.
Aurélien est charmant, mais il est tourmenté. Aurélien est volubile, mais il est solitaire. Aurélien se sent inadapté, mais il a tout compris. Aurélien est autiste. Filmé, il a délié sa parole, libérant un chant d'une intensité prodigieuse, un miroir tendu vers nous.
La séance sera suivie d'une rencontre avec le réalisateur, Diego Governatori, et Aurélien Deschamps, protagoniste du film.
Portrait extraordinaire d’un autiste relatant son ressenti, à mesure qu’il invente son chemin dans un monde qui le met en échec. Liberation
Dans le cadre du Grenelle des violences conjugales, la ministre de la Justice, Nicole Belloubet, a insisté sur la nécessité d’avoir plus de logements pour éloigner les conjoints violents.
« C’est une vraie question sur laquelle je crois nous n’apportons pas de réponse suffisamment affinée ou déployée », a expliqué la ministre, qui a notamment rencontré des auteurs de violences conjugales venus témoigner des effets positifs de la prise en charge dont ils avaient pu bénéficier.
« Il faut plus d’appartements pour qu’ils quittent le domicile conjugal dans certaines hypothèses, ça ne doit pas être une règle générale », a précisé la ministre à l’issue de ces rencontres.
Un employé de Fotmer Life Sciences, le 27 septembre 2019 à Montevideo, en Uruguay, au milieu de cultures de cannabis destinées à un usage médical.Reuters
L’Assemblée nationale a voté vendredi en faveur de l’expérimentation du cannabis thérapeutique, déjà menée dans une trentaine de pays, à partir de l’an prochain. En s’appuyant sur le retour des patients, elle visera à trouver la formule française.
La mesure était attendue et a été votée, vendredi 25 octobre, à l’Assemblée nationale : la France va expérimenter durant deux ans l’usage du cannabis thérapeutique à partir du premier semestre 2020. Une décision qui devrait soulager de nombreux patients atteints de certaines pathologies et pour lesquels les antidouleurs classiques n’agissent pas ou plus.
On commémore donc, cette année, le 80e anniversaire de la mort de Sigmund Freud, médecin, neurologue, inventeur de la psychanalyse et des théories sur les notions de conscient, d’inconscient, de rêve, de refoulement, de transfert ou encore de complexe d’Œdipe. Nous revenons avec la psychanalyste Claude Halmos sur la place qu’occupe aujourd’hui la psychanalyse en France.
franceinfo : À l’heure où, dans le domaine du soin psychique, bien d’autres courants se sont développés, quelle est aujourd’hui la place de la psychanalyse ?
Claude Halmos : La psychanalyse occupe aujourd’hui une place, de plus en plus réduite. Et pour plusieurs raisons. Certaines sont liées à ce qu’elle est ; et d’autres, à la façon dont elle est pratiquée.
La caractéristique de la psychanalyse est de considérer, comme le faisait la psychiatrie classique, chaque personne comme un être unique. Et ses symptômes, comme ayant, dans son cas, un sens particulier, qu’il faut comprendre : on peut avoir peur de l’eau parce que l’on a été, enfant, jeté dans une piscine. Mais, aussi bien parce que le suicide de sa grand-mère, par noyade, est un secret de famille, que l’on connaît, inconsciemment.
Paris, le samedi 26 octobre 2059 – A chaque fois qu’elle allume son télécéphaloscope* Rose-Jean H. a une pensée pour sa grand-mère et ses articles du début du 21ème siècle. Ces articles où elle dénonçait le catastrophisme ambiant, se montrant sarcastique quant aux messages qui à l’époque s’inquiétaient de la possible fin du monde. Ce n’est sans doute pas la fin du monde, mais on ne peut probablement pas dire que les messages d’alerte étaient si exagérés. Car en allumant son terminal numérique collectif, elle reçoit ce message rituel : « Vous ne disposez aujourd’hui que de 3h42 minutes d’autonomie et les serveurs que vous alimenterez seront immédiatement vidés sauf instruction contraire, moyennant un forfait de 95 euros-dollars - Merci de bien vouloir éteindre vos éclairages électriques pendant toute la durée de votre utilisation ».
Tous âges confondus, une personne sur trois en France souffre de douleurs chroniques, plus ou moins invalidantes, qui s’éternisent au-delà de trois mois. Pour 20 % des Français, ce sont même des douleurs d’intensité modérée à sévère. Un mal qui cloue 45 % des patients douloureux chroniques chez eux, en arrêts maladie dont la durée moyenne cumulée dépasse 4 mois par an.
Le psychiatre Serge Hefez et le chercheur Sébastien Boussois reviennent sur la figure du clown maléfique, au cœur du dernier film de Todd Phillips, et tentent de comprendre en quoi ce personnage est symptomatique d’un processus de dérive de certains jeunes en marge d’une société déjà largement violente.
Autrefois réservée aux militaires pour les stress post traumatiques, la réalité Virtuelle est entrée chez les thérapeutes. Des études montrent que le taux de guérison avoisine les 80% et que la durée de la prise en charge est relativement courte. Un cabinet bordelais utilise cette technique.
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Des séances de TERV
Anne Roche, psychanaliste à Bordeaux, propose ce type de thérapies pour des maux malheureusement de plus en plus courants dans notre vie actuelle.
Le spectre du suicide s’est emparé du corps médical d’Oujda, le mercredi 23 octobre. En une journée, deux tristes événements se sont produits dans la capitale de l’Oriental, avec un suicide et une tentative de suicide avortée de justesse.
Un infirmier anesthésiste de 26 ans, exerçant au Centre hospitalier universitaire d’Oujda, s’est donné la mort dans des circonstances mystérieuses, en choisissant de s’injecter un produit anesthésiant à son domicile.