Par Mariétou Bâ VENDREDI 11 OCTOBRE 2019`
Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
samedi 12 octobre 2019
« Le psychiatre et l’assassin » : la société a besoin de coupables
Par Mariétou Bâ VENDREDI 11 OCTOBRE 2019`
Au LaM, à Villeneuve-d’Ascq, les flamboyances de trois peintres soumis aux voix
Par Christian Furling |
Les œuvres des trois peintres, spirites et guérisseurs du Pays noir font partie de la collection permanente d’art brut du LaM. Cette fois, ils occupent les vastes espaces d’exposition temporaire et leurs compositions ésotériques et symétriques y font vibrer la lumière.
Le LaM a pris plaisir a réunir les trois peintres spirites nordistes et des artistes contemporains dans une salle baptisée « Un temple infini ». PHOTO PIB
« On relie les trois peintres à leur contexte, celui du pays minier, et à celui du spiritisme, qui s’étend à partir du milieu du XIXe siècle », résume Savine Faupin, co-commissaire. Riche introduction, où l’on apprend que Bra, l’académique sculpteur de la Déesse de Lille, a écrit un brûlant Évangile rouge, qu’Edison a imaginé un nécrophone, pour enregistrer la voix des morts, et que Victorien Sardou a tracé des temples de manière automatique.
Les premiers dessins du mineur Augustin Lesage (1876-1954) sont abstraits. Plusieurs sont signés Marie. « Sa petite sœur, morte très jeune, précise Savine Faupin. Les voix lui disent de faire de la peinture, quel matériel acheter et où. » Elles l’accompagnent quand il peint. Ces compositions fouillées, très structurées, s’élaborent alors que l’artiste ne sait pas du tout ce qu’il va peindre.
Conversation entre rhinocéros
Par Florence Millioud-Henriques 10.10.2019
Gaston Dufour (1920-1966) a dessiné des rhinocéros pendant six ans, les baptisant de noms de sa propre invention.
AccrochageL’art et la science conjuguent leurs savoirs et leurs sensibilités au Musée cantonal de zoologie à Lausanne dans une exposition autour d’un fantasme bestial. Captivant !
Dürer l’a gravé, chimérique, en 1515 avec des écailles, une carapace et des poils. Dalí l’a habillé de dentelles, il l’a aussi vu cosmique affublé d’une corne dorée et de pattes de mouches et Warhol l’a saisi de face en volumineuse charge polychrome. Des fresquistes de la grotte de Chauvet au copié-collé de la nature couleur rouge voiture de Xavier Veilhan, tous ont souligné la toute-puissance bestiale du rhinocéros.
Mais il y a aussi… Gaston Dufour (1920-1966), dit Gasduf ou Gaston Duf! Un regard autre, décomplexé. Une autre fascination, virginale. «Rhinocéros-féroce», la nouvelle exposition du Musée cantonal de zoologie, est allé les chercher dans les marges de l’art avec la complicité de Lucienne Peiry, ancienne conservatrice de la Collection de l’art brut, à Lausanne. «Pendant six ans, il n’a dessiné que des rhinocéros réinventant sans cesse la morphologie de base. Pourquoi cette influence? La meilleure façon de comprendre cet attrait et parfois cet effroi qu’il ressent n’était autre que de les confronter à la bête.»
Joy Sorman : lecture de « Fou comme un lapin » au Monde Festival
VIDÉO
L’écrivaine Joy Sorman a dévoilé en avant-première un passage de son prochain livre, « Fou comme un lapin », consacré à l’univers des hôpitaux psychiatriques, lors de la Nuit du Monde Festival au Théâtre des Bouffes du Nord.
Publié le 11 octobre 2019
L’écrivaine Joy Sorman était l’une des invités de la Nuit du Monde Festival dans la nuit du 5 au 6 octobre au Théâtre des Bouffes du Nord. Accompagnée par le contrebassiste Florentin Ginot, celle qui est aussi chroniqueuse de télévision et animatrice radio a lu l’extrait de son prochain ouvrage, Fou comme un lapin, une plongée immersive dans un hôpital psychiatrique français.
Hôpital psychiatrique de Zébé : difficile réinsertion des patients
TOGO
12 Octobre 2019
@Focus Info | |
Chaque 10 octobre, est célébrée, la journée mondiale de la santé mentale. En ce jour commémoratif, nous vous amenons; à travers ce dossier spécial; au centre psychiatrique de référence de Zébé-Aneho. Hôpital psychiatrique de Zébé, un hôpital spécialisé dans la prise en charge des maladies mentales.
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Etablissement à caractère Administratif (EPA), doté de personnalité morale et de l’autonomie financière, l’hôpital psychiatrique de Zébé-Aného (environ 50Km à l’Est de Lomé), est le centre de référence spécialisé dans la prise en charge des personnes souffrant de maladie mentale ou des troubles liés à l’utilisation des substances psychoactives. Avec une capacité d’hospitalisation estimée à 120 patients, l’hôpital dont les premières infrastructures remontent à 1904, accueille à ce jour, avec toute la rigueur de l’administration hospitalière de Zébé, entre 165 et 170 patients hospitalisés. Cette structure est loin d’être un centre de dépôt ou d’internat des « fous » comme le penserait une frange de la population. Y sont administrés, en accord avec le code de santé publique du Togo, deux catégories de soins: les soins libres et les soins sans consentement. « Les soins libres concernent les malades qui viennent d’eux-mêmes, un peu comme dans les hôpitaux généraux. Ces soins peuvent aboutir à une hospitalisation libre (HL). Dans ce cas, en accord avec le médecin, le malade est libre de sortir de l’hôpital quand il le désire », explique Docteur SALIFOU Saliou, Médecin-psychiatre, Médecin-chef de l’hôpital de Zébé. S’agissant des soins sans consentement, il en existe deux catégories : les soins à la demande du tiers et les soins à la demande du représentant de l’Etat (Procureur de la république, Préfet et Maire) encore appelé les soins d’office. Lire la suite ... |
vendredi 11 octobre 2019
A la fac de Paris 13, d'ex-patients en psychiatrie se font soignants
- 11/10/19
Un panneau de signalisation, à Nantes (LOIC VENANCE /AFP)
Depuis peu, l'université de Paris 13 forme d'ex-patients en psychiatrie à devenir médiateurs de santé-pairs. Stabilisés, ces professionnels de santé d'un nouveau genre travaillent en alternance dans des hôpitaux ou des assos médico-sociales, où ils aident les malades à prendre le dessus sur leurs troubles et à sortir de la spirale de l'auto-stigmatisation.
A Bobigny (Seine-Saint-Denis), une salle de cours lambda du campus de Paris 13 accueille la deuxième promotion d'une formation unique en son genre en France (l'université de Lyon 1 ouvrira ceci dit un DU du même type, en décembre). Fin septembre, dans les couloirs de la fac, au milieu des L1 en staps ou en psycho, Pauline et Edith, deux mères de famille bipolaires, Ugo, un trentenaire schizophrene, Chantal*, une toxicomane, et une trentaine d'autres personnes atteintes de troubles psychiques attendent d'assister au premier cours d'une licence où ils vont se former pendant un an à la pair aidance en psychiatrie
Sylviane Agacinski, philosophe des sexes
LES CHEMINS DE LA PHILOSOPHIE par Adèle Van Reeth
11/10/2019
58 MIN
11/10/2019
58 MIN
Après avoir travaillé sur l’architecture et sur notre rapport au temps, Sylviane Agacinski a élaboré une réflexion sur les sexes : la politiques des sexes, la métaphysique des sexes et le drame des sexes, jusqu’à faire paraître il y a quelques mois un court essai sur l’homme désincarné…
Une histoire de femme et de fil
18 Sep - 26 Oct 2019
Vernissage le 18 Sep 2019
MAISON DES ARTS DE CHÂTILLON
FANNY VIOLLET
L’exposition « Une histoire de femme et de fil » met à l’honneur à la Maison des arts de Châtillon les œuvres textiles de Fanny Viollet. Depuis les années 1980, celle-ci s’emploie à valoriser des techniques artisanales considérées comme désuètes et proprement féminines en les amenant dans le champ de la création artistique.
« Une histoire de femme et de fil » : l’art textile de Fanny Viollet
La démarche de Fanny Viollet se lit comme un militantisme féministe en sens inverse : lorsqu’elle choisit, dans les années 1980, de présenter une maîtrise d’arts plastiques consacrée à la lettre brodée au point de croix puis de substituer à ses pinceaux du fil et des aiguilles, la broderie était complètement démodée et déconsidérée dans les milieux intellectuels.
Fanny Viollet entend pourtant préserver l’histoire de la femme qui coud, tricote, brode et la mémoire qu’elle transmet à travers ces gestes. En intégrant le travail du fil dans le champ de la création artistique, elle veut valoriser des activités mésestimées et reliées à l’univers féminin, et s’inscrit ainsi dans les revendications féministes.
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