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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 20 mars 2019

Ehpad : à quoi ressemblera l'établissement de demain ?

Anaïs Bouissou   PUBLIÉ LE 19/03/2019



Ehpad : à quoi ressemblera l'établissement de demain ?Crédit Image : PHILIPPE HUGUEN / AFP | Crédit Média : RTL | Date : 

Non, il n'y a pas eu 566 morts dans les rues en 2018, il y en a eu beaucoup plus

   

Par Cédric Mathiot 19 mars 2019

Rue Saint-Martin à Paris, le 13 février 2018.
Rue Saint-Martin à Paris, le 13 février 2018. Photo Cyril Zannettacci pour Libération

Question posée par Alb le 15/03/2019
Bonjour, vous nous avez interrogé sur le nombre de personnes mortes dans la rue en 2018. De nombreux articles de presse ces derniers jours ont fait état, dans leur titre, de 566 morts de SDF.
Ce nombre, pourtant, est trompeur. Le total est bien plus important que cela, comme le concède d’ailleurs le collectif les Morts de la rue, pourtant à l’origine de ce décompte.
«Il n’y a pas de volonté d’exhaustivité dans ce recensement, explique à CheckNews une responsable du collectif. La communication que nous faisons en début d’année est un faire-part pour rendre hommage à des personnes sans domicile dont la mort a été signalée au collectif sur l’année écoulée.» Des personnes pour qui le collectif a, dans l’écrasante majorité des cas, un nom. L’hommage à ces morts de la rue de 2018 sera rendu le 2 avril, de 11h30 à 14h30, dans le jardin Villemin, à Paris (Xe arrondissement).

Trois millions de Français se privent de produits d'hygiène de base

Par Virginie Ballet — 
Aux bains-douches de la rue des Haies, à Paris XXe.
Aux bains-douches de la rue des Haies, à Paris XXe. Photo Renaud Bouchez pour Libération


Renoncer à se brosser les dents, à acheter des couches ou faire des lessives : un sondage de l'institut Ifop pour l'association Dons solidaires permet de prendre la mesure de la précarité hygiénique et de son impact sur la vie sociale et professionnelle des concernés.

Tiers payant intégral, moratoire sur les fermetures de lits et coercition : les communistes élaborent leur propre loi de santé

Anne Bayle-Iniguez
| 19.03.2019




  • communistes

    Tiers payant intégral, moratoire sur les fermetures de lits et coercition : les communistes élaborent leur ...

Crédit Photo : PHANIE

Quatre-vingt-six mesures dont 37 de première urgence. C'est ce que contient la proposition de loi de santé alternative que députés et sénateurs communistes sont en train de concocter pour faire barrage au projet de loi de l'exécutif, selon eux « simulacre de réponse » face à « l'urgence de la crise hospitalière »
Après avoir sillonné l'Hexagone pendant un an et visité 120 établissements de santé, les élus communistes ont élaboré un document de travail que s'est procuré « le Quotidien », cadre à la future proposition de loi qu'ils entendent défendre au Parlement en juin voire en septembre. « Nous avons voulu traduire en proposition de loi les remontées de terrain, explique le député Alain Bruneel (Nord), initiateur du tour de France de sa famille politique. Il s'agit d'un texte évolutif, rien n'est figé. »
Pour « donner un bol d'air au monde de la santé », députés et sénateurs communistes proposent des solutions décapantes pour lutter contre les déserts médicaux.

Projection de Mitra + rencontre avec le réalisateur + exposition

www.quefaire.be

BELGIQUE
Spectacles Projection Mitra + rencontre avec réalisateur + exposition


La toute puissance d’une œuvre chorale qui nous invite a penser la psychiatrie et les pratiques de l’enfermement

Hiver 2012. Internee contre son gre dans un hopital psychiatrique a Teheran, Mitra Kadivar, psychanalyste iranienne, entame une correspondance par courriel avec Jacques-Alain Miller, fondateur de l’Association Mondiale de Psychanalyse.

Ete 2017. Une equipe artistique s’inspire de ces echanges pour creer un opera en s’imprégnant de la realite de l’hopital psychiatrique Montperrin a Aix-en-Provence.


mardi 19 mars 2019

FILONS ET FILOUS DE LA PHILO

Par Robert Maggiori   — 

Revenant sur son propre parcours, Patrice Maniglier offre un panorama du paysage philosophique contemporain en France tout en réhabilitant le structuralisme et les penseurs des années 60 et 70, si décriés par les instigateurs du tournant réactionnaire.

Patrice Maniglier dans les locaux de Normale Sup, à Paris, en 2014.
Patrice Maniglier dans les locaux de Normale Sup, à Paris, en 2014. 
Photo F. Juery




La difficulté de l’escalade ne nuit pas au plaisir qu’elle apporte à l’alpiniste, qui serait à l’inverse mortifié si on lui proposait d’être déposé au sommet par un hélicoptère. Les livres de philosophie sont parfois, eux aussi, escarpés, parce qu’ils exposent comme il se doit des choses complexes, ou bien, hélas !, cèdent au péché mignon d’ajouter à la complexité la complication d’un langage amphigourique. La Philosophie qui se fait, de Patrice Maniglier, non seulement évite soigneusement le second défaut, mais majore encore la première vertu par de réelles qualités «pédagogiques» et explicatives, à tel point qu’il crée comme une addiction, et de page en page – il y en a pourtant plus de 540 ! – creuse l’envie d’en savoir sur chaque point davantage. L’ouvrage offre en effet une extraordinaire «vue» sur le paysage philosophique contemporain, et les principales questions qui s’y manifestent, en partant de l’itinéraire intellectuel de son auteur, qui est aussi celui d’une génération de quadragénaires arrivée aux «affaires» théoriques et politiques quand disparaissaient les «grandes figures» de la pensée française. Au moment du «grand règlement de compte idéologique», de la «brutale liquidation» du «trésor spirituel», accumulé dans les années 60 et 70. Ou du «tournant réactionnaire» qui voulait «tout rétablir : rétablir les valeurs et l’autorité contre Mai 68, rétablir l’histoire événementielle contre l’histoire sociale et anthropologique, rétablir le politique contre l’économique […], rétablir le sujet contre la structure…».

lundi 18 mars 2019

A Paris, en moyenne 1 personne sur 77 croisées dans les rues est sans logement personnel

Par Tonino Serafini — 
L'équipe de recensement et Marco, sans abri depuis vingt ans, au service des urgences de l'hôpital Saint-Louis à Paris, lors de la «Nuit de la solidarité» début février.
L'équipe de recensement et Marco, sans abri depuis vingt ans, au service des urgences de l'hôpital Saint-Louis à Paris, lors de la «Nuit de la solidarité» début février. Photo Corentin Fohlen. Divergence


Le recensement des sans-abri réalisé lors de la «Nuit de la solidarité» montre que le nombre de personnes dormant dehors a augmenté de plus de 600 en un an. La mairie de Paris estime que ce dossier doit être appréhendé à l'échelle de la métropole et que chaque commune doit participer à l'effort d'accueil.

HEY!#4 CHICAGO FOYER D’ART BRUT

HALLE SAINT PIERRE

ART BRUT – ART OUTSIDER – ART SINGULIER

23 mars 2019


 
Horaires
Ouvert tous les jours : en semaine de 11h à 18h
samedi de 11h à 19h / dimanche de 12h à 18h
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Plusieurs associations réclament un changement du nom "schizophrène"

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Par AFP   Le 15/03/2018

"Ne m'appelez plus schizophrène!". Las de se battre contre l'usage caricatural ou stigmatisant du terme "schizophrène" dans les médias et sur les réseaux sociaux, plusieurs associations réclament un changement du nom utilisé pour qualifier la maladie, comme cela s'est déjà fait au Japon.

S'il désigne une maladie mentale complexe, qui affecte notamment la perception de la réalité et les mécanismes des émotions, le mot "schizophrénie" est très souvent employé à mauvais escient dans le langage commun pour parler de double personnalité ou comme une insulte impliquant la folie et la dangerosité de son interlocuteur.
"L'usage du mot schizophrène, dans un sens tout autre que sa réalité médicale, est tellement ancré dans l'imaginaire collectif qu'on en est arrivé à se dire: "Est-ce que le mot lui-même n'est pas un obstacle?"", explique à l'AFP Fabienne Blain, présidente du Collectif Schizophrénies, à l'origine de ce projet de changement de dénomination.

Des députés de la majorité réclament une mission d'information sur le cannabis CBD et le chanvre « bien-être »

Damien Coulomb
| 18.03.2019




  • coffee-shop
Crédit Photo : S. Toubon

Des députés de la majorité LREM demandent la création d'une mission d'information à l'Assemblée sur l'usage « bien-être » du cannabis, arguant « des débouchés considérables » de la culture du chanvre pour les agriculteurs français.
Le périmètre de cette mission serait restreint aux produits issus du chanvre « bien-être », précisent les députés, pour qui cette notion recouvre le cannabis contenant moins de 0,2 % de THC, ce qui les fait échapper à l'inscription sur la liste des produits stupéfiants. Au début de l'année 2018, et suivant une tendance commencée dans plusieurs pays étrangers, des « coffee-shops » avaient fleuri en France pour proposer du « cannabis légal ». Au terme de plusieurs semaines, de polémiques, de contrôles et d'interpellations, les boutiques ont finalement dû fermer.

Montreuil : un nouveau lieu de psychiatrie pour soigner les ados et enfants malades

Hélène Haus|20 mars 2019





Vue du futur centre de psychiatrie infanto-juvénile de Montreuil, dont l’entrée sera située au 200, boulevard de la Boissière. A26.


Un grand centre de psychiatrie infanto-juvénile ouvrira en octobre 2020 dans le quartier de la Boissière. Il devrait accueillir 1 400 patients par an.


Cela fait près de vingt ans que le projet était dans les cartons. L’établissement public de santé mentale de Ville-Evrard a posé, ce mercredi, la première pierre du chantier de son futur centre de psychiatrie infanto-juvénile dans le quartier de la Boissière à Montreuil. Il se situera à deux pas de la future station de métro « Hôpital », sur le prolongement de la ligne 11.

Grève des IVG : un collectif féministe envahit l'Ordre pour demander des sanctions contre le Syngof

Camille Roux
| 18.03.2019


Une vingtaine de personnes membres de divers collectifs féministes* ont envahi le siège parisien de l'Ordre des médecins, ce lundi après-midi, pour protester contre la menace de grève de l'IVG du Syndicat national des gynécologues obstétriciens de France (Syngof) – éventualité que l'organisation a depuis écartée. En milieu d'après-midi, le groupe de militants, vêtus de blouses blanches ensanglantées et munis de pancartes dénonçant « l'abus de pouvoir médical », est entré dans les locaux du 4 rue Léon-Jost à Paris. Simulant une prise d'otages, le syndicat a ensuite demandé des sanctions contre le syndicat. Mercredi dernier, le Syngof avait créé la polémique en menaçant d'arrêter les IVG si le gouvernement n’accédait pas à sa demande concernant un problème d'assurance professionnelle.

Les trois tigres de Mosko veillent sur les malades

Publié le 

L’artiste parisien ravi que son œuvre trône au sommet de l’escalier de l’espace Jean-Burget, baignée par la lumière naturelle. 
© Photo NR
Le street artiste parisien a fait don d’une de ses œuvres à l’association Pep-Psy. Elle est exposée à l’espace Jean-Burget de l’hôpital psychiatrique.
Au sommet de l’escalier de l’espace Jean-Burget de l’hôpital psychiatrique, trois tigres bleus veillent désormais sur la santé des malades, des soignants et des familles qui fréquentent les lieux.
Depuis vendredi soir, l’œuvre de Mosko a trouvé sa place, baignée d’une lumière naturelle qui ne peut que la mettre en valeur.
Le street artiste parisien, Gérard Naux de son nom à la ville, a fait don de cette œuvre à l’association Pep-Psy qui anime ce centre intersectoriel.


Dans nos luttes faisons s'épanouir le Printemps de la psychiatrie !



18 mars 2019


Crédit Photo: 
Photothèque Rouge / MILO

Le Mouvement « Pour un Printemps de la psychiatrie » appelle à une journée de mobilisation nationale le 21 mars. Il fait suite à la manifestation du 22 janvier à l’appel des Pinel d’Amiens et de la Psychiatrie Parisienne Unifiée rejoints par des délégations du Havre, du Rouvray, de Niort, des associations de patients et de familles, l’Union Syndicale de la Psychiatrie (USP), la fédération SUD, des syndicats CGT et beaucoup d’autres...
Le 5 mars, à Toulouse, les salariéEs de la psychiatrie ont déjà manifesté et se sont fait gazéEs devant l’ARS. Ce même jour, le collectif « Psychiatrie Normande en lutte » avec les sections syndicales CGT, SUD, CFTC et CFDT de Rouen, les perchés du Havre, des salariéEs de Pontorson, Vire, Caen, Évreux et aussi les Blouses Noires de Rouen et Caen, ont réuni avec succès une bonne centaine de personnes rejoint par des collègues du médico-social devant l'ARS à Caen. Leur assemblée générale a appelé à ce 21 mars.