L’hôpital psychiatrique départemental de Navarre (NHN) et l’Unafam (Union des familles et amis de personnes malades et/ou handicapés psychiques) ont organisé, ce mercredi, une séquence d’information consacrée au dispositif Profamille destiné aux accompagnants de personnes souffrant de schizophrénie ou de troubles schizo affectifs, une maladie génétique touchant 1 % de la population. «Le dispositif Profamille sera reconduit dans les mêmes conditions l’an prochain, il a déjà concerné 26 familles ces trois dernières années», détaille Patricia Rousselot, infirmière psychiatrique et coordinatrice du dispositif.
Au-delà du maintien des efforts nécessaires au redressement du groupe hospitalier du Havre, Martin Trelcat, le nouveau directeur, veut offrir aux Havrais le meilleur des nouvelles techniques médicales
Pas toujours facile de se sentir à l'aise lorsque l'on débute une analyse chez un psychothérapeute. Mais si le malaise persiste après plusieurs séances, mieux vaut se poser la question de l'opportunité de continuer avec ce psy ou non, tout en sachant faire la part des choses. Pour France-Soir, le psychanalyste Rodolphe Oppenheimer livre ses conseils.
Les soignants du pôle psychiatrique de l'hôpital Pierre Janet du Havre sont en grève depuis le samedi 16 juin. Ils dénoncent la surpopulation du service, la maltraitance des patients et le manque d'effectifs. Un infirmier témoigne.
Au pôle psychiatrique de l'hôpital Pierre Janet au Havre, la lutte continue. En grève depuis le 16 juin, les soignants maintiennent leur mouvement. Un mouvement qui se consolide petit à petit. Chaque jour, les contestataires sont plus nombreux. Le 19 juin, ils ont reçu le soutien de la majorité des médecins chefs de service.
Dans un rapport intitulé « La souffrance psychique des exilés - Une urgence de santé publique » publié à l'occasion de la Journée mondiale des réfugiés de ce 20 juin, le Centre Primo Levi et Médecins du Monde tirent la sonnette d'alarme.
« Dans le pays d’origine, tout au long du parcours d’exil… la violence est omniprésente dans la vie des personnes que nous accompagnons. Et que dire de la précarité dans laquelle ils se trouvent lorsqu’ils arrivent ici ? », lance pour MdM le Dr Daniel Bréhier, psychiatre, lors de la présentation du rapport. Et de constater : 62 % des personnes accueillies au Comité pour la santé des exilés entre 2012 et 2016 ont déclaré des antécédents de violence, une violence de plus en plus extrême. Mais les conditions d’accueil en France ne font qu’en aggraver les séquelles, dénoncent les deux associations. « La souffrance psychique constitue un très lourd fardeau, qui empêche bien souvent les exilés d’avancer, écrivent-elles. Pourtant, à leur arrivée, ce ne sont pas un accueil et des soins qui leur sont proposés mais un tunnel rempli d’obstacles de toutes sortes. »
Possibilités d’erreurs, peu d’échanges avec les patients, pression, le personnel soignant se plaint des dégradations de leurs conditions de travail et la responsabilité de leur hiérarchie. Sondage.
Un sondage Odoxa pour franceinfo révèle le mal-être du personnel soignant. Par manque de temps, les salariés des hôpitaux ont peur de faire des erreurs de diagnostics. Le sondage montre que 62% des personnels soignants estiment ne pas avoir assez de temps pour faire leur travail et ne passent pas le temps qu’ils voudraient avec leurs patients.
Vous vous demandez ce qu’est la folie? Une maladie que l’on peut diagnostiquer et soigner? Le résultat d’une possession maléfique? Le produit d’un contexte social et politique? Le “fou” est-il responsable de ses actes? La folie révèle-t-elle une vérité présente dans la société et en chacun de nous? A travers l’histoire, les grands penseurs, qu’ils soient philosophes, théologiens, médecins, psychologues, anthropologues, sociologues, historiens ou artistes se sont posé ces mêmes questions et ont développé des théories et des outils pour leur apporter des réponses. Avec le Mooc “Histoire des représentations et du traitement de la folie”, nous vous invitons à les découvrir.
En 6 séances documentaires, des spécialistes du monde universitaire, médical, et de la culture vous présenteront 6 thématiques essentielles pour répondre à vos interrogations sur les représentations et le traitement de la folie.
Si vous souhaitez acquérir et valider des connaissances sur les différentes approches de la folie à travers l’histoire et comprendre les grands débats contemporains autour de la santé mentale, ce MOOC pourrait bien être pour vous !
Format
Ce MOOC se déroule sur 6 semaines à raison d’un cours par semaine. Les participants auront à visionner une vidéo d’environ 50 minutes par semaine et à répondre à un quizz sur celle-ci.
La table ronde des Intelloes sur le plaisir féminin s’est tenue le 8 mars dernier. Le rapport sexuel, la méconnaissance des femmes à propos de leur corps et les tabous qui pèsent sur leur sexualité ont été abordés.
De gauche à droite : David Simard, Alexia Bacouël,
Safia Bahmed Schwartz et Nadia El Bouga
[...] La méconnaissance des femmes à propos de leur propre corps, et les injonctions qui pèsent sur ces dernières ont été les premières grandes questions abordées lors des discussions.
Alors que 72% des Français estiment que les femmes n’ont pas la même libido que les hommes, selon un récent sondage Ipsos-GQ, la sexualité de la gent féminine ferait l’objet d’idées reçues.
Manque d’éducation à la sensualité
Pour Alexia Bacouël, les magazines féminins ont un “impact négatif sur la sexualité des femmes”, en leur indiquant ce qu’elles doivent faire pour avoir “plusieurs orgasmes par jour”. Selon Nadia El Bouga, cette carence de savoir est à mettre sur le compte d’un “manque d’éducation à la sexualité et à la sensualité”.
Les échanges ont également porté sur la définition du rapport sexuel. Quand débute-t-il ? Quand s’achève-t-il ? Le sujet a fait débat et il semble qu’une définition précise soit impossible à donner. « Il existe une représentation qui dit que c’est à l’homme de faire jouir. Il faut non pas remplacer cela par un autre modèle unique, mais ouvrir sur une variété des possibles », a commenté David Simard.
DU GRAIN À MOUDREpar Hervé Gardette 20/06/2018 40 MIN A force de mettre en valeur une sexualité hors normes, d’érotiser la prise de risque ou la violence, n’avons-nous pas délaissé la bienveillance et la tendresse dans les rapports sexuels ? Faut-il revenir à une sexualité « normale » ?
Alerte rouge ! La jeunesse française est sous influence : celle du porno. Vendredi dernier, des professionnels de santé ont interpellé les pouvoirs publics sur le sujet. Leur inquiétude : la surexposition des enfants et des adolescents à la pornographie, comme en témoignage une étude récente publiée par la Fondapol. Où l’on apprend par exemple que 9 % des 11-14 ans y seraient confrontés plusieurs fois par jour.
Principal problème soulevé : l’impact de certaines pratiques sexuelles ‘hors normes’ sur le développement de ces jeunes. "Ils n’ont pas l’appareil critique nécessaire pour se défendre" estime le professeur Israël Nisand, "comment construire sa propre sexualité, ses propres fantasmes avec de telles représentations ?"
19/06/2018 45 MIN Avec Alain Ehrenberg, sociologue, directeur de recherche émérite au CNRS (Cermes3), auteur de "La mécanique des passions. Cerveau, comportement, société" (Odile Jacob) qui porte un regard critique sur l’utilisation qui peut être faite des neurosciences.
Burn-out, violences sociales, anxiété… : mieux comprises pour certains, trop médicalisées pour d’autres, ces affections sont difficiles à circonscrire.• Crédits : Garo/ Phanie - AFP En partenariat avec Le Quotidien du médecin
Les neurosciences offrent un domaine passionnant de compréhension du fonctionnement de notre cerveau. Elles interviennent dans la compréhension de certaines pathologies mentales (comme la dépression ou la schizophrénie), mais on fait également appel aux neurosciences cognitives pour déchiffrer les comportements sociaux tels que : la délinquance, toutes formes d’éducation, voire même le malaise au travail. Les neurosciences cognitives et comportementales ont-elles supplanté la psychiatrie et la psychanalyse ou en font-elles partie ? Ces neurosciences cognitives favorisent-elles l’individualisme contemporain, permettent-elles de définir la singularité de chacun d'entre nous au point que certains handicaps (autisme par exemple) pourraient être considérés comme un atout.
Les agents de l’hôpital psychiatrique Pierre Janet du Havre ont voté mardi 19 juin 2018 en assemblée générale la poursuite de la grève entamée samedi dernier aux urgences psychiatriques, a-t-on appris de source syndicale.
«Il n’est plus possible de travailler dans ces conditions. Chaque jour, nous accueillons entre 30 et 35 patients en plus de nos capacités. Nous sommes contraints d’installer des personnes sur des matelas par terre, de laisser des gens manger sur leurs genoux faute de place», a expliqué Jennifer Bouder, déléguée syndicale CGT, à un correspondant de l’AFP.
Le Collectif Schizophrénies a été créé fin 2015 pour associer le savoir-faire des associations françaises dédiées à cette maladie afin de : - parler d’une voix unie et forte, et faire entendre plus fortement la voix des patients et des familles les représentant ; - de renforcer l’information sur cette pathologie fréquente et étonnamment méconnue du grand public. - de mobiliser l’opinion et la puissance publique pour permettre la mise en place de solutions à la hauteur de l’enjeu de santé publique qu’elle représente. De nombreuses voies d’amélioration existent qui peuvent être encouragées immédiatement et facilement.