A Sotteville-lès-Rouen, sur le centre hospitalier psychatrique du Rouvray, la semaine dernière.Photo Martin Colombet. HansLucas pour Libération
Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
mardi 12 juin 2018
Grève de la faim à l'hôpital psychiatrique du Rouvray : les leçons de la sortie de crise
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A Sotteville-lès-Rouen, sur le centre hospitalier psychatrique du Rouvray, la semaine dernière.Photo Martin Colombet. HansLucas pour Libération
A Sotteville-lès-Rouen, sur le centre hospitalier psychatrique du Rouvray, la semaine dernière.Photo Martin Colombet. HansLucas pour Libération
Nouvelles du front de la psychiatrie…
Pour la Psychanalyse
11 JUIN 2018 — Ci-dessous un article sur l’actualité de la psychiatrie.
Cet article doit nous interpeller à au moins deux titres.
Le premier c’est l’argument « le privé proposant une offre déjà pléthorique sur ce créneau, le public doit s’investir ailleurs » (là où c’est moins rentable) cela signifie que l’hôpital public (Psy et MCO c’est la même démarche politique) doit redevenir l’hôpital pour les indigents ou des maladies rares.
Mon enfant m'adore Enfants otages et parents modèles
Traduit par Patrick FAUGERAS
Préface de Michel PLON
Dans une belle écriture, où se conjuguent savoir et expérience, psychanalyse et littérature, Laura Pigozzi mène une analyse rigoureuse sur les dégâts que provoquent l’évolution de la famille contemporaine et la place accordée à la mère exemplaire.
Pénurie de gynécologues médicaux : Buzyn veut rattraper « vingt ans d'indigence »
Marie Foult
| 11.06.2018
« Ce n'est pas en une année que nous rattraperons vingt ans d'indigence. » Interrogée à l'Assemblée nationale par la députée du Val-de-Marne Maud Petit (MoDem) sur le sort de la gynécologie médicale, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a été claire : la route sera longue pour rattraper le retard démographique pris dans cette spécialité en berne.
Fermée en 1987 puis rouverte en 2003, la filière comptait 1 136 praticiens (libéraux et salariés) au 1er janvier 2017, « pour 28 millions de femmes en âge de consulter », a rappelé la députée centriste. En dix ans, 809 gynécologues ont cessé d'exercer, soit une baisse de 42 %, selon les chiffres de l'Ordre des médecins. 80 % des gynécologues médicaux exercent en ville.
Mort d’Yvette Horner, la diva de l’accordéon et des bals populaires
La musicienne, qui aurait eu 96 ans le 22 septembre, avait commencé sa carrière en 1947 et donné son dernier concert en 2011.
Le Monde.fr avec AFP |
Yvette Horner, la diva de l’accordéon, est morte lundi 11 juin, à Courbevoie (Hauts-de-Seine), a annoncé dans la soirée son agent. Elle avait 95 ans. « Elle n’était pas malade. Elle est morte des suites d’une vie bien remplie », a commenté Jean-Pierre Brun.
La musicienne, qui avait commencé sa carrière en 1947, disait que l’accordéon était « [s] a religion ». Musicienne aussi virtuose qu’enthousiaste, elle a toute sa vie défendu avec passion le piano à bretelles, capable de « tout jouer ». « J’ai le même frisson avec certaines mélodies de rock stars qu’avec la quatrième symphonie de Beethoven. Je suis éclectique », aimait-elle raconter.
lundi 11 juin 2018
«Psyché» de Hubert Fichte : La folie et le «ndeup» vus de l’extérieur
12 juin 2018
En octobre prochain, Dakar va organiser une exposition sur la folie et l’évaluation du «ndeup». A cet effet, un atelier s’est penché sur l’œuvre «Psyché» de l’écrivain allemand Hubert Fichte aux fins de préparer l’évènement. C’est le prétexte avancé pour parler de la folie, de la psychiatrie, de l’évaluation du «ndeup».
Psychologues de l’hôpital Fann de Dakar, le plasticien Abdoulaye Diallo et le photographe Boubacar Touré Mandemory ; d’ordinaire ces entités ne se côtoient pratiquement jamais, à moins que ce soit sur un évènement malheureux. Mais hier, l’enjeu était beaucoup plus gai. Ils étaient tous au Goethe institut de Dakar. Accompagnés du Pr Maguèye Kassé, ils ont échangé autour de l’œuvre Psyché de l’écrivain allemand Hubert Fichte.
"Maladie d’Alzheimer, un libre choix de consentement aux soins ?"
11.06.18
En juin 2017, Emilie Mariot, alors étudiante en soins infirmiers à l'Institut de Formation en Soins Infirmiers de Rochefort/mer - promotion 2015-2018 - a soutenu avec succès son travail de fin d'études sur la thématique suivante : « Maladie d’Alzheimer, un libre choix de consentement aux soins ? » Elle souhaite aujourd’hui le partager avec la communauté d’Infirmiers.com et nous l'en remercions.
Stimuler son cerveau pour combattre la douleur : le pari de Maryne Cotty-Eslous
A 28 ans, Maryne Cotty-Eslous développe Lucine, une application qui permet de soulager les douleurs chroniques, notamment liées à l’endométriose. Elle interviendra dans le festival d’innovation Novaq, organisé le 13 et 14 septembre à Bordeaux, dont « Le Monde » est partenaire.
LE MONDE | | . Par Julia Zimmerlich
« J’ai mal tout le temps. Et depuis quelques mois, je souffre du burn-out de l’entrepreneur », annonce Maryne Cotty-Eslous. Au bout du fil, on ne se rend compte de rien. Maryne Cotty-Eslous semble une force de la nature. Elle parle vite et avec passion de son sujet : la douleur. Une bête noire qu’elle connaît bien. La jeune femme est atteinte d’endométriose et du syndrome d’Ehlers-Danlos, une maladie génétique rare qui touche les tissus conjonctifs qui entourent les organes.
L’entrepreneuse a développé au fil des ans de nombreuses techniques pour soulager sa propre douleur. Car Maryne Cotty-Eslous apprend et réfléchis plus vite que la moyenne. Surdouée, hypersensible, hyperactive, elle cumule les diplômes, les hobbies, les maladies et les épreuves de la vie. Depuis quatre ans, la jeune femme de 28 ans développe un dispositif médical pour les douleurs chroniques : une application pour téléphone ou tablette baptisée Lucine, qui sera capable d’évaluer en 45 secondes le niveau de douleur du patient et qui lui proposera un soin pour le soulager à domicile. Un « e-médicament » déjà soumis à des tests cliniques et qui pourra bientôt, elle l’espère, être conseillée par des médecins.
Comment fonctionne Lucine ? Le patient ouvre l’application sur son téléphone. Un court questionnaire permet de dresser un diagnostic rapide. Sur l’écran, le message « votre soin est en cours de préparation » s’affiche, avec une image personnalisée apaisante. « Des études ont montré que cette simple phrase fait descendre le niveau de douleur d’un cran. Le patient se sent pris en charge, on ne le lâche pas. » Plusieurs types de soins peuvent alors lui être proposés en fonction de son niveau de douleur, de son environnement et de son état émotionnel : une relaxation multi-sensorielle, un serious game personnalisé, une séance de stimulations immersives en réalité virtuelle…
Dinan : les patients de l’hôpital psychiatrique Saint-Jean-de-Dieu font leur cinéma
Publié le 11 Juin 18
Les courts-métrages réalisés par des patients de l’hôpital Saint-Jean-de-Dieu, sur une idée du réalisateur Gilles Blanchard, vont être projetés au cinéma de Dinan ce mardi 12 juin.
Ilona Weinans, d’Émeraude cinéma, Gilles Blanchard, réalisateur et producteur, et Bernard Bertazzo, responsable des dossiers transversaux à Saint-Jean-de-Dieu. Ils posent devant quelques-uns des portraits exposés au cinéma, réalisés par les patients lors d’ateliers d’art-thérapie. (©Le Petit Bleu des Côtes d’Armor)
Ces quatre dernières années, Gilles Blanchard, réalisateur et producteur, a travaillé sur un projet de long-métrage et d’art-thérapie basé sur la vie et l’œuvre de Camille Claudel (1864-1943), célèbre sculptrice française qui a terminé sa vie dans un hôpital psychiatrique. « Elle avait sombré dans la clochardisation, l’obésité, l’alcoolisme…, résume Gilles Blanchard. Mon film cherchera à déconstruire le mythe d’une artiste opprimée. Il vise à réhabiliter à la fois la famille Claudel, qu’on a injustement accusée d’avoir empêché Camille de sculpter, et la psychiatrie. » Ce film de « fiction documentée », intitulé D’une folie l’autre, est en tournage jusqu’au 18 août et sera diffusé en 2019.
Afin de cerner au mieux son sujet et dans une philosophie de déstigmatisation de la maladie mentale, le réalisateur breton s’est rapproché du centre hospitalier psychiatrique Dinan – Saint-Brieuc de la Fondation Saint-Jean-de-Dieu, à Dinan. Encadrés par Gilles Blanchard et l’art-thérapeute Susanna Bardsley, plus de 200 patients et personnels de l’établissement ont ainsi participé à des ateliers d’art dramatique, d’écriture, de montage vidéo et de beaux-arts. « Mon grand plaisir, c’est que les patients se sont peu à peu familiarisés avec moi et se sont accrochés, sourit Gilles Blanchard. Cela permet de réveiller des zones du cerveau qui ne sont pas sollicitées d’habitude. »
Hôpital : "La proximité rassure", estime la syndicaliste Catherine Latger
franceinfo:
Catherine Latger "se félicite qu'il y ait autant de pistes qui soient proposées pour rénover notre système de santé, service public préféré des Français".
"La proximité rassure, mais elle doit toujours être conjuguée avec de la sécurité et une bonne coordination des professionnels de santé. Ces nouveaux établissements de proximité pourraient permettre de travailler tous ensemble dans un lieu qui serait ni l'hôpital ni les maisons de santé", explique dans le "Soir 3" mercredi 6 juin la vice-présidente du syndicatManagers publics de santé, comme les directeurs d'hôpitaux.
Une solution aux déserts médicaux
"Quand on décide de fermer une maternité qui fait moins de deux accouchements par jour, c'est pour la sécurité des femmes. Mais quand il n'y a plus de médecins dans une zone, on peut se poser la question de la nécessité d'un hôpital de proximité", estime-t-elle.
Cannabis : le CBD, une substance « ni interdite ni autorisée »
Alors que les boutiques de cannabis « légal » fleurissent en France, Yann Bisiou, spécialiste du droit de la drogue, décrypte le succès de cette substance.
Yann Bisiou est maître de conférences en droit privé et sciences criminelles, spécialiste du droit de la drogue à l’université Paul-Valéry-Montpellier-3. Il décrypte le succès du cannabis « légal » alors que des boutiques ouvrent partout en France.
Comment expliquer la multiplication, ces dernières semaines, de boutiques vendant du cannabis sans THC (la substance psychoactive du cannabis interdite par la loi) ? La législation a-t-elle changé ?
Non, elle n’a pas changé. C’est la conséquence d’un effet de mode et du développement d’une industrie et d’un commerce de produits à base de CBD [le cannabidiol, une autre molécule du cannabis, non prohibée] dans plusieurs pays européens. L’arrivée de ces produits sur le marché français n’a pas été anticipée alors que leur statut est juridiquement complexe.
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