ENFANTS EN DANGER : QUE FONT LES SERVICES SOCIAUX ? Dans l’Union européenne, 18 millions d’enfants souffrent de maltraitance : que doivent faire les États pour les repérer, les protéger et les accompagner ?
Selon une étude menée par des chercheurs de l’Université de Californie à Santa Cruz, un ensemble de 3 gènes presque identiques chez l’homme semble jouer un rôle crucial dans le développement de nos grands cerveaux.
Les gènes sont apparus il y a entre 3 et 4 millions d’années, juste avant la période où les fossiles montrent une augmentation spectaculaire de la taille du cerveau des ancêtres humains. Chez les humains modernes, les gènes sont impliqués dans des anomalies génétiques associées à des troubles neurologiques.
Publiée dans la revue Cell, l’étude représente plus de 5 années de travail pour caractériser les gènes, leur rôle dans le développement neurologique et leurs origines évolutives.1 Ils appartiennent à une ancienne famille de gènes connus sous le nom de gènes Notch, d’abord découverts chez les mouches des fruits et nommés pour un défaut génétique causant des ailes entaillées.
S’il est adopté, le texte ferait du royaume scandinave le premier pays au monde à interdire l’ablation rituelle du prépuce des garçons de moins de 18 ans. Une initiative loin de faire l’unanimité.
LE MONDE| | Par Anne-Françoise Hivert (Malmö (Suède), correspondante régionale)
Rarement un sujet aura autant divisé les députés danois. Et pourtant, ils n’auront d’autre choix que d’en débattre au Parlement, car une initiative populaire proposant l’interdiction de la circoncision non médicale des mineurs a recueilli, vendredi 1er juin, plus de 50 000 signatures, le minimum requis par une procédure introduite au début de l’année.
La pétition a été présentée le 1er février par Intact Denmark, « un peu dans la précipitation », reconnaît Lena Nyhus, la présidente de l’ONG créée en 2013. « Nous craignions que quelqu’un de moins bien préparé nous devance », explique-t-elle. La proposition n’aurait alors eu aucune chance d’aboutir.
« La société a une obligation particulière de protéger les droits fondamentaux de l’enfant, jusqu’à ce qu’il ait atteint l’âge et la maturité d’assumer lui-même cette responsabilité », soutient le texte. Invoquant la Convention des Nations unies sur les droits de l’enfant, il propose jusqu’à six ans d’emprisonnement, soit la même peine que pour l’excision des filles, interdite au Danemark en 2003. Depuis, l’ablation rituelle du prépuce des garçons mineurs ne cesse de faire débat.
En 2014, plusieurs associations de protection de l’enfance s’étaient prononcées pour son interdiction, se référant à une résolution du Conseil de l’Europe, adoptée en 2013, qui demandait aux Etats membres d’en réguler la pratique. En décembre 2016, l’Association des médecins danois avait à son tour pris position, estimant que la circoncision non médicale des mineurs était « éthiquement inacceptable ».
IMAGERIE MEDICALE. Longtemps, les maladies psychiatriques se sont définies, par opposition aux maladies neurologiques, par l'absence de lésions cérébrales. Mais les progrès récents de l'imagerie montrent que ce n'est pas si simple.
Un jeune à tendance dépressive jugé pour l'assassinat de son ex-petite amiePhoto PASCAL GUYOT. AFP
En octobre 2015, un étudiant de 19 ans étranglait et poignardait son ex-petite amie, une lycéenne de 17 ans qu’il harcelait depuis qu’elle l’avait quitté après avoir avorté. Il comparaît pour assassinat à partir de lundi devant la cour d’assises de l’Isère.
Il parle d’elle comme de son «âme soeur». Pourtant, le 2 octobre 2015, vers 8H00 du matin, Simon Thirel est entré dans la maison familiale de Julie, à Saint-Jean-de-Moirans, un village de 3.400 habitants à une vingtaine de kilomètres de Grenoble.
Le jeune homme est passé par la porte du salon restée ouverte, sans y être convié, selon l’ordonnance de mise en accusation que l’AFP a pu consulter. Il s’est rendu à l’étage, puis s’est dirigé vers la chambre de l’adolescente.
Celle-ci, surprise de le voir débarquer, s’est fâchée, l’a giflé. Simon Thirel n’a pas apprécié, il l’a étranglée jusqu’à l’étouffement et lui a donné des coups de couteau. Cinq couteaux ont été retrouvés sur place, certains apportés par le jeune homme.
Muriel Schroer, 48 ans, était accusée d’avoir tué sa fille de 9 ans, en mai 2017, à Dolving près de Sarrebourg. David Pastor, 42 ans, avait supprimé sa femme et leurs deux jumeaux en mars dernier. Les faits étaient reconnus mais l’instruction promettait d’être longue. Tout s’est arrêté après leur suicide, à quelques semaines d’intervalle, au centre pénitentiaire de Nancy Maxéville.
Mes. Cédric Demagny et Marlène Schott, avocats des deux personnes accusées d’infanticide. Des personnalités qui ne se gèrent pas comme les autres. Photo Pascal BROCARD
Le risque de suicide est-il une possibilité que vous avez en tête lorsque vous rencontrez votre client ?
Marlène SCHOTT, avocate de Murielle Schroer : Oui, clairement. Elle est complètement perturbée, elle est très mal. Comme elle a tenté de se suicider après avoir tué sa fille, elle est en tenue médicalisée. Ça ne se passe pas bien chez le juge d’instruction. Elle est physiquement très mal. Le lendemain, j‘envoie un fax à la maison d’arrêt pour signaler son état. Immédiatement, elle est placée à l’UHSA.
Cédric DEMAGNY, avocat de David Pasto r : Dès la garde à vue, M. Pastor a souhaité répondre aux questions. À la fin de l’audition, j’ai fait des observations écrites pour demander qu’on le surveille de près. Ce que je ne fais pas dans tous les dossiers. Mais là, il avait beaucoup parlé, c’était intense. Je sentais bien qu’il avait tout donné et que, la nuit qui suivrait, il pouvait y avoir un contrecoup.
Encore trop mal connue et stigmatisée, il est urgent de lutter contre les idées reçues afin d'améliorer la prise en charge des personnes atteintes de schizophrénie. Quels sont les premiers signes de la maladie et comment améliorer le diagnostic pour une prise en charge plus précoce ?
L’expérience transidentitaire, le sentiment de ne pas être du genre assigné à la naissance, peut apparaître à tous les âges, même à l’école. Le monde scolaire n’est pas encore prêt. Une étude vient d’être menée en France.
A la Maison des femmes, le 5 août 2016, la docteure Ghada Hatem reçoit une étudiante sénégalaise excisée.Photo Albert Facelly pour Libération
Ouverte en juillet 2016, la structure, qui rassemble planning familial, médecins ou encore psychologues et sexologues, prend en charge les femmes victimes de tous types de violences.
Chaque vendredi, «Libération» fait le point sur l'actualité du livre jeunesse. Aujourd'hui, trois livres à partir de 3 ans, pour aider à apaiser cette colère en soi qui monte, qui monte.
Aujourd’hui, on ne sait pas très bien pourquoi, mais on est très en colère. Aucune envie de lire des contes de fées ou des histoires de voyages extraordinaires, comme on aime le soir à la lueur de la lampe de chevet, pour bien partir en rêve. Plutôt des albums qui disent tout haut ce qu’on pense tout bas. Comme Ma sœur est une brute épaisse, par exemple. Parce que ça c’est vrai.
C'est quoi, être un homme ? Ici, nous nous interrogeons sur ce qu’est un garçon, "l’Autre", dont on perçoit la différence biologique et l’étrange ressemblance....