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mardi 1 mai 2018

Psychothérapie remboursée. Le Morbihan parmi les pionniers

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1er mai 2018 

Le métier d'Infirmier en pratique avancée (IPA), à mi-chemin entre le médecin et l'infirmier, va faire l'objet d'un décret dans les prochaines semaines. Le projet est presque définitivement ficelé, mais les médecins ont réussi à garder la main. Les IPA resteront bel et bien sous leur tutelle.

Prévu par la loi santé de Marisol Touraine votée en 2016, ce nouveau statut imite ce qui se pratique déjà dans d'autres pays (Canada, Grande Bretagne) : une profession intermédiaire, plus qualifiée que l'infirmier de base, pour prendre en charge certaines tâches et libérer du temps médical aux médecins.

Tel que le décret est écrit, l'infirmier en pratique avancée pourra recevoir un patient, lui prescrire des examens, renouveler ou adapter une ordonnance. En revanche, il ne pourra ni prescrire une molécule nouvelle, ni interpréter des résultats.

Le médecin délèguera certaines tâches, mais restera maître à bord. Jean-Paul Ortiz  préside la confédération des syndicats médicaux français, il est satisfait de ce compromis : "Ce qui est fondamental, c'est que le médecin reste le chef d'orchestre de la prise en charge d'un patient."


TROUBLES PSYCHIATRIQUES: QUELS EFFETS SUR LA SEXUALITÉ ?

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01/05/18 

Très fréquents chez les personnes atteintes d’un trouble psychiatrique, les troubles sexuels sont parfois aggravés par le traitement. Souvent passés sous silence, ils nécessitent une prise en charge adaptée à la pathologie coexistante.
Environ un tiers de la population globale souffre de troubles sexuels. Ceux-ci peuvent être causés par des facteurs psychologiques, comme le contexte émotionnel et relationnel, ou des facteurs neurologiques, vasculaires et hormonaux. Les neurotransmetteurs et les différentes hormones libérées par notre organisme (dopamine, sérotonine, noradrénaline, etc.) jouent en ce sens un rôle central dans notre rapport à la sexualité. Chez les patients atteints d’une maladie mentale, les troubles sexuels sont beaucoup plus fréquents en raison de leur pathologie et augmentent même sous l’effet des traitements médicamenteux qui agissent sur les neurotransmetteurs. Pourtant, la proportion de ces troubles est largement sous-estimée: patients comme médecins peinent à aborder la question de la santé sexuelle, alors même qu’elle peut influer sur le bon suivi du traitement.

Troubles psychotiques

Dans le cas de la schizophrénie, plus de 70% des hommes et 50% des femmes témoignent d’une sexualité dysfonctionnelle. En cause? Les symptômes eux-mêmes de la maladie: une incapacité à ressentir des sentiments et émotions positives (l’anhédonie), une volonté diminuée (l’aboulie) et une perte de motivation et de désirs (l’apathie). La possibilité d’entretenir des relations personnelles et sexuelles diminue drastiquement; le désir et les orgasmes se raréfient; des troubles érectiles surviennent chez un homme sur deux. De plus, les antipsychotiques renforcent souvent ces troubles sexuels en raison de leur action sur la transmission d’informations entre les synapses. Dans ce cas, il est possible d’en diminuer la dose ou de changer de molécule: certains antipsychotiques atypiques présentent moins d’effets secondaires au niveau du fonctionnement sexuel. C’est le cas de la quétiapine ou de l’aripiprazole, par exemple; ce dernier pouvant même l’améliorer.

Comptons les corps : Selon une nouvelle étude commandée par le personnel infirmier du Canada, des personnes atteintes de maladies curables meurent à chaque jour au pays en l'absence de régime universel d'assurance-médicaments


Le Lézard

CANADA
OTTAWA, 01 mai 2018 (GLOBE NEWSWIRE) -- Le personnel infirmier du Canada a communiqué, aujourd'hui, une nouvelle étude ? la première de ce genre au Canada ? qui révèle le nombre de personnes au pays qui meurent ou tombent malades parce que les médicaments prescrits sont inabordables. L'étude, intitulée Comptons les corps, confirme que les lacunes de la couverture des médicaments sur ordonnance se traduisent en décès quotidiens et en maladies chez des personnes présentant des problèmes de santé curables. Cela ne fait qu'accentuer le caractère urgent des demandes récentes pour la mise en place d'un régime universel d'assurance-médicaments. « Voilà des années que nous savons que la couverture des médicaments sur ordonnance au Canada est inefficace et inefficiente », souligne Linda Silas, présidente de la Fédération canadienne des syndicats d'infirmières et d'infirmiers (FCSII). « Nous savons aussi qu'un tel système s'accompagne d'un coût humain : des vies sont perdues à chaque jour pendant que la santé de dizaines de milliers d'autres personnes se détériore à chaque année. » L'étude explore, selon les groupes d'âges et les problèmes de santé, les conséquences de ne pouvoir prendre ses médicaments tels que prescrits en raison du coût. Selon les estimations de l'étude, à chaque année on peut compter : Jusqu'à 640 décès chez les personnes souffrant de cardiopathie ischémique Jusqu'à 420 décès chez les diabétiques en âge de travailler (20 à 64 ans) Jusqu'à 670 décès chez les personnes plus âgées mais en âge de travailler (55 à 64 ans) Jusqu'à 70 000 personnes (55 ans et plus) présentant une détérioration évitable de leur état de santé Jusqu'à 12 000 personnes (40 ans et plus) souffrant d'une maladie cardiovasculaire exigeant un jour d'hospitalisation Médecin de renommée internationale et pharmaco-épidémiologiste, Ruth Lopert a présenté les résultats de l'étude Comptons les corps aux parlementaires et aux principaux intervenants du secteur de la santé lors d'une activité organisée sur la Colline du Parlement ce matin.


La maladie d’Alzheimer est-elle une construction sociale ?

LA QUESTION DU JOUR par Guillaume Erner
01/05/2018
7 MIN


Et si la maladie d’Alzheimer n’existait pas ? La maladie d’Alzheimer touche aujourd’hui en France 900 000 personnes. Mais pour le Professeur Olivier Saint-Jean, bien plus qu’une réalité médicale, la maladie d’Alzheimer serait une “construction sociale pour décrire la vieillesse”.

Une femme souffrant d'Alzheimer, regarde une photographie ancienne, dans une maison de retraire à Angervilliers.
Une femme souffrant d'Alzheimer, regarde une photographie ancienne, dans une maison 
de retraire à Angervilliers.  Crédits : SEBASTIEN BOZON AFP

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Bataille du vin : qui a gagné ?

PAR    01/05/2018 

Face au mépris affiché par une partie des alcoologues, le monde du vin s'échine à montrer sa bonne foi et choisit de faire profil bas.



Affiche « Buvez du vin, vivez joyeux »

Notre confrère du Monde Ophélie Neiman relatait, samedi 28 avril, les différents gestes et déclarations en faveur du vin d'Emmanuel Macron. De quoi satisfaire la filière viticole et mettre en émoi la partie du monde médical – les alcoologues et addictologues notamment – directement concernée. Une indignation de toute bonne foi chez certains, pas toujours chez d'autres… Les querelles autour des bienfaits ou des dangers du baclofène – ce médicament dont les vertus en matière de lutte contre l'alcoolisme avaient été mises en évidence par le docteur Olivier Ameisen – démontrent, s'il en était besoin, que certains praticiens n'ont pas que le souci des malades comme priorité et que les affaires d'influence et de gros sous n'épargnent pas toujours ceux qui ont prêté serment à Hippocrate… Tel opposant farouche au baclofène, par exemple, participant à des recherches sur un médicament concurrent financées par un laboratoire également concurrent…


Le syndrome Asperger, ce qu’il dit du sujet – 12 février 2018

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17 avril 2018

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Que l’on réfléchisse en termes de troubles envahissants du développement (TED) ou troubles du spectre de l’autisme (TSA), il s’agit d’un bouleversement neuro-développemental complexe qui dure toute la vie, apparaissant avant 3 ans et dans toutes les sphères du développement de l’enfant.
Il se traduit par des troubles de la communication, des interactions sociales et une répétitivité des comportements qui traduisent à la fois un déficit et une tentative d’ajustement dans la relation au relief sensoriel. C’est en effet dans la relation avec l’environnement que se situe la difficulté ; ce qui peut découler, d’un extrême à l’autre, de la présence survoltée à l’absence interrogatrice d’une sensibilité, d’une attention, ou d’une compétence. Vont également parfois de pair un déficit mental ou moteur, des troubles de la nutrition ou du sommeil.

Le soin – Jean Philippe Cobbaut et Alain Loute

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