Lire la suite ..."En cette fin d’année 1944, nombreux sont ceux qui portent un jugement sans appel sur le « bilan intérieur français ». L’école de la République a failli à ses missions. Elle n’a pas su diffuser cette culture qui fait pourtant la force de toute grande nation. Dans une France majoritairement rurale, le village, foyer de l’identité nationale, doit redevenir le lieu où, plus que jamais, l’instituteur a pour devoir de réconcilier le peuple et la culture. Lors de son intervention publique du 8 mars 1945 au Palais Chaillot à Paris, l’inspecteur général Jean Guéhenno, directeur des mouvements de jeunesse et d’éducation populaire, s’écrie à la tribune qu’il est temps que « l’école de la République se décide enfin à enseigner la République ». Dans ce contexte où « il est urgent de rendre aux français le sens commun de la France », les priorités semblent pourtant ailleurs." La commission Langevin-Wallon, Pierre Kahn et Laurent Gutierrez, Presses universitaires de Lorraine, 2016.
Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
vendredi 1 décembre 2017
Eviter le burn-out et diminuer son stress de moitié en trois semaines
Caroline Girardon
29/11/17
Le programme internet «Mes15minutes.com», conçu par un médecin belge, sera présenté lors du congrès français de la psychiatrie qui s'ouvre mercredi à Lyon...
Illustration de stress au travail — CLOSON/ISOPIX/SIPA
- Le programme internet « Mes15minutes.com », conçu par un médecin belge, sera présenté lors du congrès français de la psychiatrie qui s’ouvre mercredi à Lyon.
- Il s’agit d’aider les utilisateurs à réduire leur stress.
- Cet outil n’entend pas pour autant se substituer aux médecins.
Diminuer son stress de moitié en surfant quinze minutes par jour sur internet pendant trois semaines… C’est ce que propose le programme d’auto-thérapie en ligne «Mes15minutes.com », développée par médecin belge Paul Koeck. Un programme, effectif depuis 2011, qui sera présenté lors du congrès français de psychiatrie, à partir de mercredi à Lyon.
pédagogies nouvelles (4/4) Le plan Langevin-Wallon
La Fabrique de l'Histoire par Emmanuel Laurentin
30/11/2017
30/11/2017
Nantes Tensions en psychiatrie au CHU : lettre ouverte de la CGT au ministre
30.11.2017
OLIVIER TERRIEN, SECRETAIRE GÉNÉRAL CGT CHU
NATHALIE BOURREAU
Deux drames, mettant en exergue « le manque de moyens alloués aux services de psychiatrie » selon le syndicat CGT, sont survenus au CHU de Nantes le 21 novembre.
Pour rappel, un homme hospitalisé en chambre de soins intensifs a mis fin à ses jours en se pendant. Et un autre patient a porté trois coups de couteau à un autre patient, le blessant gravement.
Lire la suite ...
jeudi 30 novembre 2017
À la rencontre de Mardi Noir, la psychanalyste qui s’affranchit du divan sur YouTube
Corentin Durand 26-11-17
Emmanuelle Laurent invite YouTube à une grande expérience analytique. Cette vidéaste au talent certain a conquis Internet grâce à un format singulier et une démarche que certains qualifient de thérapeutique. Loin du divan, loin de la vulgarisation, sa chaîne Mardi Noir montre la voie d'une nouvelle psychanalyse.
Il y a deux ans, sur le modèle des « get ready with me » des Youtubeuses beauté, Emmanuelle Laurent lance sa chaîne Mardi Noir, avec un premier « PTLF ». Un acronyme bien connu de ses abonnés, une injonction à l’analyse couplée à un brin de maquillage, un modèle inédit que la vidéaste appelle alors Psychanalyse-toi la face !
Après des études de psychologie clinique et d’« analyse personnelle depuis trop longtemps » comme elle l’écrit, cette ancienne étudiante de Paris 7 avait sa place toute trouvée près du divan, tenant la discussion à une patientèle fidèle.
Mais quelque chose la bloque, selon son propre aveu. Manu, comme l’appelle ses abonnés, ne veut pas être psy, et pourtant, sa discipline la passionne jusqu’au débordement. Elle nous raconte : « Être ou ne pas être au cabinet : chez moi, c’est bloqué. Je ne sais pas s’il s’agit d’un blocage qui finira par de se déverrouiller. Peut-être que je ne serai jamais psy. » Elle concède : « Là, mon désir n’est pas d’être psy de cette manière. »
« PSYCHANALYSE-TOI LA FACE ! »
Exit le cabinet, sa pendule au lourd tic-tac, sa bibliothèque lourde et son sacro-saint divan ; au lieu de l’attirail dont la tradition remonte à Freud, Emmanuelle Laurent a choisi une caméra qu’elle place en face de ses yeux, couplée à une trousse de maquillage plutôt épaisse et une gouaille intarissable sur les concepts analytiques qu’elle chérit.
mercredi 29 novembre 2017
Pour un regard neuf de la psychanalyse sur le genre et les parentalités
Avec la participation de Thamy AYOUCH, Gabriel BALBO, Gisèle CHABOUDEZ, Laurie LAUFER, André MICHELS, Frédérique RIEDLIN, Ouriel ROSENBLUM,Beatriz SANTOS, Alain VANIER, Markos ZAFIROPOULOS
« La question du genre et de la parentalité a bouleversé notre société en profondeur. Le carcan de plusieurs millénaires de patriarcat monothéiste a cédé – non seulement dans les lois, mais dans les manières de vivre et de respirer enfin. Les positions de ‘père’ et de ‘mère’ ne sont pas liées au sexe anatomique, mais à des fonctions. Une mère console de son propre ravage. Un père est ce personnage douteux qui punit, que l’on voue aux gémonies, mais que l’on en aime pas moins à mort. Le seul critère de ces fonctions est l’amour, qu’un homme ou une femme veulent donner, et les familles patriarcales normopathes en sont souvent bien dépourvues, ultra pathogènes qu’elles sont.
Laurence Dubois, L’asile de Hanwell. Un modèle utopique dans l’histoire de la psychiatrie anglaise ?
Alexandre Klein 26 novembre 2017
PRÉSENTATION DE L'ÉDITEUR
À partir d’une étude approfondie des archives de l’asile de Hanwell, établissement emblématique de la réforme des soins prodigués aux individus souffrant de troubles mentaux dans l’Angleterre de la première moitié du XIXe siècle, cet ouvrage se propose d’explorer la vie quotidienne au sein d’un asile victorien. Loin de l’image empreinte de folklore gothique à laquelle ce type d’institution est traditionnellement associé, il met en relief le caractère utopique de ce qui restera une parenthèse éclairée dans l’histoire de la psychiatrie.
Argent et psychanalyse
Entendez-vous l'éco ? par Maylis Besserie
27/11/2017
27/11/2017
Comment la psychanalyse nous éclaire-t-elle sur notre relation à l'argent, quelles sont ses fonctions symbolique et comment ces analyses peuvent nous permettre d'enrichir la science économique ? Telles sont les questions qui nous occuperont pour ce premier volet de l'économie sur le divan.
C’est une nouvelle semaine qui commence et avec elle, une nouvelle série consacrée à “l’économie sur le divan”.
mardi 28 novembre 2017
Deux médecins pour 300 résidents, six minutes par repas, des signes de « maltraitance institutionnelle » en EHPAD dénoncée par FO
Marie Foult
| 28.11.2017
Plusieurs centaines de délégués et d'adhérents de la branche service publics et santé du syndicat Force Ouvrière (FO) sont réunis ce mardi à Paris pour une conférence nationale de défense des établissements d'hébergement pour les personnes âgées dépendantes (EHPAD).
Au cours de cette journée, les syndicalistes entendent « débattre et trouver des issues » à la situation des établissements en manque chronique de personnels, une position précaire aggravée selon eux par la réforme de leur tarification, sur laquelle la FHF a récemment tiré la sonnette d'alarme.
La légiste qui autopsie les homicides conjugaux
Psychiatre et médecin légiste au CHU de Poitiers, Alexia Delbreil est la première praticienne a avoir mené une vaste étude sur les femmes tuées par leur compagnon.
M le magazine du Monde | | Par Lorraine de Foucher
Lauren Marszan est la dernière qu’elle a eue sous son scalpel, il y a deux mois. Tuée par son mari, dans la nuit du 20 au 21 septembre dans le village de Marnay (Vienne). Les deux petites filles du couple dormaient dans la pièce d’à côté, à l’étage de leur pavillon à la façade de bois.
Deux jours plus tard, Alexia Delbreil, médecin légiste et psychiatre au CHU de Poitiers, a réalisé l’autopsie de la jeune femme de 24 ans. « Décès par strangulation ». Les photos du corps de Lauren et les particularités de son meurtre ont ensuite rejoint le lourd dossier « homicides conjugaux » de son ordinateur.
Dix-huit mois avec sursis pour le professeur qui entretenait une liaison avec une collégienne
Le tribunal correctionnel de Fontainebleau a déclaré cet homme de 31 ans coupable d’atteinte sexuelle sur mineur de moins de 15 ans. Il encourait jusqu’à dix ans de prison.
Les actualités judiciaire et politique se sont télescopées lundi 27 novembre dans la salle d’audience numéro un du palais de justice de Fontainebleau (Seine-et-Marne). Sur le banc de gauche, une adolescente de 14 ans, Dr. Martens montantes aux pieds, sucette à la bouche, acné légère, queue-de-cheval blonde : Emilie (le prénom a été modifié). Sur le banc de droite, un professeur de mathématiques âgé de 31 ans, allure de gendre idéal, rasé de près, pull gris sur chemise blanche : Léo T.
L’enseignant comparaissait pour « atteinte sexuelle sur mineur de moins de 15 ans » envers celle qui était son élève de 4e l’an passé dans un collège de Champagne-sur-Seine, à quelques kilomètres de là. En plein débat sur l’âge minimum du consentement à un acte sexuel, notion encore inexistante dans le droit français, mais que le gouvernement souhaite instaurer en 2018 et fixer entre 13 et 15 ans, cette affaire avait des airs de cas d’école.
Rennes: Quatrième semaine de grève à l’hôpital psychiatrique Guillaume Régnier
J.G. avec AFP 27/11/17
Le syndicat Sud Santé Sociaux proteste contre «la dégradation des conditions de travail » du personnel et « des conditions d’accueil des patients»…
Le personnel de Guillaume Régnier réclame
depuis plusieurs années des moyens à sa
direction, comme ici en novembre 2015.
— J. Gicquel / APEI / 20 Minutes
La mobilisation ne faiblit au centre hospitalier Guillaume Régnier à Rennes. A l’appel du syndicat Sud Santé Sociaux de l’hôpital, spécialisé en psychiatrie, les grévistes ont entamé ce lundi leur quatrième semaine de mobilisation. Depuis le 7 novembre, ils se relaient jour et nuit sous une tente dressée devant l’accueil de l’établissement, pour dénoncer une « situation inacceptable » à leurs yeux.
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