par Elise Viniacourt publié le 8 février 2024
Le monde de l’assurance est en pleine incertitude. Selon une première estimation de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil), plus de 33 millions de personnes sont concernées par un vol massif de données. «Ce volume pourra être revu à la hausse ou à la baisse une fois que la Cnil aura fini ses investigations, qui sont toujours en cours à ce stade», précise-t-elle ce jeudi 8 février auprès du Monde. Noms, états civils, numéros de Sécurité sociale, dates de naissance, noms des assureurs et garanties de contrat : le braquage est intervenu lors d’un piratage ayant ciblé Viamedis et Almerys, poids lourds de la gestion du tiers payant pour des complémentaires santé. Les informations bancaires des particuliers ne figurent pas dans la fuite, à l’inverse du RIB et de la raison sociale des professionnels passant par ces services. La Commission, qui a révélé l’ampleur de l’affaire mercredi 7 février, s’apprête à mener des investigations pour vérifier la conformité des mesures de sécurité prises par les deux opérateurs. En attendant, Libé répond à trois questions que les victimes de ce casse numérique peuvent se poser.