Des dispositifs de scolarisation innovants, tels que ceux avec lesquels nous avons travaillé, permettent de mettre en œuvre les principes de l’école inclusive. À travers cet ouvrage qui s’inscrit dans le champ de la psychopathologie développementale, nous nous sommes intéressés aux trajectoires développementales d’enfants ayant un TSA. Sur ce point, le travail de recherche présenté témoigne de l’intérêt de mettre en place un protocole développemental de suivi des enfants scolarisés dans le cadre de ce type de dispositif novateur.
Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
jeudi 5 octobre 2023
La HAS au cœur du parcours de santé des Français
05/10/2023
La Haute Autorité de santé (HAS) a organisé le 3 octobre sa conférence de rentrée. L’occasion de rappeler les missions de cette instance, qui joue un rôle prégnant dans le parcours de santé des Français.
« Peu de personnes savent à quel point la HAS est au centre de la vie et du parcours de santé de chacun », a rappelé en guise d’introduction le Pr Lionel Collet, président de la HAS. Parmi les trois grands défis relevant de la HAS : la qualité des recommandations de bonnes pratiques émises par l’instanc
mercredi 4 octobre 2023
Essor des soins de santé mentale collaboratifs au Canada
Publié le 18/09/2023
Au Canada, les soins de santé mentale collaboratifs (SSMC) désignent une pratique permettant aux médecins de famille et aux prestataires de soins de santé mentale de partager ressources, expertises, connaissances et responsabilités pour offrir des soins intégrés aux patients. Pouvant inclure par exemple des consultations indirectes où un médecin de famille consulte un psychiatre référent pour obtenir des conseils sur la prise en charge d’un patient et s’adaptant à différents contextes (cliniques, centres de santé communautaires...) dans l’intérêt des patients, ces SSMC visent à améliorer l’accès aux soins de santé mentale, la capacité des soins de première ligne, et à prendre en charge les problèmes de santé mentale.
L’ennui : privilège ou fardeau ?
Provenant de l'émission
À propos de la série
Rappelons-nous de notre enfance, durant laquelle l'ennui était un véritable fardeau. Devenus adultes, les choses ont-elles réellement changé ? Ne passons-nous pas la plupart de notre temps à fuir l'ennui ? Pourtant l'ennui peut être une véritable chance…
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Insomnie : faisabilité de la restriction de sommeil délivrée par les infirmières en soins primaires
Caroline Guignot 27 sept. 2023
À retenir
- Selon une étude pragmatique britannique, la thérapie brève de restriction du sommeil dispensée par une infirmière de soins primaires spécialement formée permet d’améliorer la qualité du sommeil autodéclarée et objectivée par actigraphie. Plusieurs critères secondaires étaient également améliorés, dont l’intensité des symptômes dépressifs, la qualité de vie liée à la santé mentale et au sommeil.
- Les auteurs estiment que cette thérapie brève pourrait ainsi constituer la première étape d'une approche par paliers dans le traitement de l'insomnie en soins primaires.
Pourquoi est-ce important ?
La thérapie cognitivo-comportementale (TCC) est le traitement de première intention de l'insomnie, mais son accès reste difficile et limité. La restriction de sommeil est l’une des composantes des TCC qui vise à restreindre et régulariser le temps passé au lit afin de consolider et stabiliser le sommeil en travaillant sur les comportements acquis, comme l'allongement du temps passé au lit ou le recours aux siestes diurnes. Les données de la littérature montrent que cette seule intervention brève peut améliorer les symptômes liés à l’insomnie et réduire le recours aux hypnotiques, mais son efficacité dans le contexte de soins primaires n’a fait l’objet que d’une seule étude, au sein d’une cohorte limitée non traitée par hypnotiques. Cette étude permet de renforcer le niveau de preuve auprès d’une cohorte plus représentative de la pratique, et permet également de mettre en exergue une approche cliniquement et médico-économiquement faisable en vie réelle en recourant aux compétences de paramédicaux spécialement formés pour l’occasion.
Neurosciences, psychiatrie, neurologie : tendances, points forts et faiblesses de la France
Publié le
Sur l’échiquier international, quelle est la position de la France en matière de recherche en neurosciences, en neurologie clinique et en psychiatrie ? Le Comité national de coordination de la recherche (CNCR) repère les grandes tendances, les points forts et les faiblesses et situe la France dans les 5 premiers rangs mondiaux dans la majorité des pathologies étudiées.
L’objectif de cette analyse est de fournir des données de positionnement permettant de mesurer la place et l’impact de la France dans ces différents domaines, au niveau européen et mondial, pour ainsi nourrir la stratégie de recherche et préparer les futurs appels à projets européens dont certains porteront sur ces thématiques, notamment dans le cadre du partenariat Brain Health (2025-2027). Afin de définir plus précisément le périmètre d’analyse, nous avons utilisé la classification EBRA (European Brain Research Area) qui distingue la recherche fondamentale, les pathologies (AVC, Parkinson…) et les outils (imagerie, marqueurs diagnostiques, omics…).
Santé des soignants : une feuille de route en cours de rédaction
Laure Martin 2 octobre 2023
Les trois porteurs de la mission « santé des soignants » ont proposé le 11 septembre leurs recommandations pour une meilleure santé des soignants. Une feuille de route ministérielle devrait être présentée en fin d’année, avec une déclinaison précise des actions.
Alexis Bataille-Hembert, infirmier, le Dr Philippe Denormandie et le Dr Marie Crest-Guilluy ont, tous les trois, été nommés par Agnès Firmin Le Bodo, ministre déléguée auprès du ministre de la santé et chargée de l’organisation territoriale et des professionnels de santé, pour mener cette mission sur la santé des soignants.
De mars à septembre, ils ont conduit des travaux, afin d’élaborer un rapport, organisé autour de 6 axes et 18 actions, présenté le 11 septembre à la ministre.
Six axes prioritaires
La feuille de route devrait être rendue publique d’ici la fin de l’année. En attendant, seules les six grandes orientations ont été officiellement dévoilées.
La détresse des infirmiers psychiatriques
Publié le
« Une situation de mise en danger des patients mineurs et adultes et des professionnels en psychiatrie au sein de l’hôpital Saint-Jacques », voilà l’objet de la lettre envoyée par la CGT du CHU de Nantes au Procureur de la République.
Grève des AESH : une cinquantaine de manifestants à Metz pour crier leur malaise
De Anne-Gaëlle Yano-Mifa Mardi 3 octobre 2023
Les agents qui accompagnent les enfants en situation de handicap dans les écoles se mobilisaient à Metz, ce mardi 3 octobre, pour réclamer de meilleurs salaires et davantage de reconnaissances.
Les accompagnants d'élèves en situation de handicap (AESH) en grève dans toute la France à l'appel de plusieurs syndicats (CGT, FO, SNES-FSU) et organisation de parents d'élèves (FCPE). A Metz, ils étaient une cinquantaine, rassemblés devant la Directions des services départementaux de l'Education Nationale, rue Wilson. Leur mot d'ordre : des salaires plus élevés, davantage de reconnaissance et des emplois moins précaires.
Psychiatres, psychologues, IPA pourraient dédier 50%, voire plus, de leur temps de travail au télétravail
Publié le
Cette publication de l’Agence national de la performance sanitaire et médico-sociale (Anap) donne les clés pour comprendre, ajuster et réussir la mise en place du télétravail dans les établissements sanitaires et médico-sociaux. Elle est accompagnée d’un guide, d’un outil de cartographie des métiers éligibles au télétravail, et d’un modèle d’accord collectif et de charte de télétravail.
Si la crise sanitaire a transformé notre façon de travailler, plaçant le télétravail au cœur des nouvelles normes organisationnelles, la mise en place du télétravail doit cependant se faire dans le cadre fixé par la réglementation, en accord avec les équipes, après avoir évalué les tâches télétravaillables et les modalités de mise en œuvre. Les spécificités des établissements de santé ne doivent pas être des freins, mais des défis à relever pour saisir toutes les opportunités du télétravail (amélioration du recrutement et de la fidélisation des talents, plus grande qualité de vie au travail, efficacité et productivité renforcées). Et de nombreuses activités peuvent être réalisées à distance, comme la gestion des dossiers médicaux, la recherche ou la formation des professionnels.
Semaine bleue : quelle prise en charge psychiatrique pour les personnes âgées ?
Par RCI web et Erika Govindoorazoo 02/10/2023
MARTINIQUE
La semaine bleue commence aujourd’hui (lundi 2 octobre) jusqu’au 8 octobre. L’occasion comme chaque année de valoriser la place de nos aînés et les liens intergénérationnels dans notre société. Reportage à l'Ehpa « Kay Gran Moun », Ephad réservé aux personnes âgées atteintes de troubles psychiatriques.
La Martinique est, depuis 2022, la région de France où la part des 60 ans est la plus élevée. La prise en charge des ainés est d’autant plus urgente.
En 2015 à la fermeture de l’hôpital psychiatrique Colçon, plusieurs services ont été transférés à Mangot-Vulcin.
Du fait d’un certain nombre de patients âgés hospitalisés et atteints de pathologies psychiatriques, la direction a décidé de créer « Kay Gran Moun ». Situé sur les hauteurs de la route de Balata, il s’agit d’un des premiers Ephad de France exclusivement réservé aux personnes âgées atteintes de troubles psychiatriques. Il abrite également une unité de courte hospitalisation.
Plusieurs aspects de la prise en charge psychiatrique
La prise en charge psychiatrique de la personne âgée est spécifique, elle doit être mise en place sur plusieurs plans, selon le docteur Sandra Flaquet, chef du pôle intersectoriel psychiatre au centre hospitalier Maurice Despinoy
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Harcèlement, santé mentale : quel droit au bien-être pour les enfants ?
Lundi 2 octobre 2023
Provenant du podcast
Être et savoir
Que nous apprend l’histoire de la lutte contre le harcèlement scolaire ? Et comment faire face aux difficultés du secteur de la pédopsychiatrie ? Aujourd'hui, c'est vers une éthique du lien et de la circulation de la parole que l'on tourne contre la recrudescence du mal-être chez les jeunes.
- Eric Debarbieux Sociologue de l'éducation, professeur à l’université Paris Est Créteil
- Clara Bouffartigue Autrice-réalisatrice de documentaire
- Christophe Libert Pédopsychiatre, praticien de terrain, président de l'API
Pour un accès à Internet en prison
Une trentaine d’organisations se mobilisent depuis un an pour que l’accès à Internet soit autorisé en prison. Pour l’heure, les avancées restent très timides et les entraves aux droits fondamentaux des personnes détenues continuent.
« L’accès à Internet entre les murs est primordial pour reconnaître les personnes détenues comme sujets de droits, limiter l’exclusion sociale causée par l’incarcération et faciliter le retour à la vie libre », soulignaient près de 650 personnes dans une lettre ouverte à la Première ministre le 28 septembre 2022. Rassemblés par leurs expériences diverses et complémentaires de la prison, enseignants, travailleurs sociaux, personnels de santé, intervenants bénévoles, avocats, magistrats, anciens détenus ou encore dirigeants de structures d’insertion partageaient le même constat : l’interdiction d’accéder à Internet en prison entrave les droits fondamentaux des personnes détenues, en particulier en termes d’accès à l’information, à l’éducation ou encore à l’insertion sociale et professionnelle. Ainsi était lancée une campagne collective, portée par une trentaine d’organisations du milieu prison-justice, pour appeler à résorber la fracture numérique au sein des établissements pénitentiaires. Un an plus tard, l’accès généralisé à Internet en prison reste toujours absent de l’agenda politique.
Afghanistan. Le suicide, ultime forme de rébellion des femmes contre le joug taliban
Publié le 3 octobre 2023
Zahra Nader, Matin Mehrab et Mahsa Elham (les deux derniers noms sont des pseudonymes)
Une enquête du magazine en ligne “Zan Times” révèle une explosion du taux de suicide chez les Afghanes, coincées entre les talibans, qui leur interdisent tout dans l’espace public, et des violences familiales en hausse dans la sphère privée. Le phénomène est le signe d’un désespoir abyssal, qui conduit à commettre l’irréparable.
D’abord, ils l’ont empêchée d’aller à l’école. Ensuite ils ont voulu la marier – sans lui demander son avis – avec un cousin héroïnomane. Latifa a été confrontée à un choix cruel.
“J’avais deux possibilités : soit épouser un drogué et être malheureuse toute ma vie, soit mettre directement fin à mes jours”, raconte, au téléphone, la jeune fille de 18 ans, qui habite dans la province de Ghor, dans le centre de l’Afghanistan.
Dans le cadre des Rencontres de l’Institut Histoire et Lumières de la pensée présidé par Olivier Bétourné, en partenariat avec La Société internationale d’histoire de la psychiatrie et de la psychanalyse présidée par Elisabeth Roudinesco
Dans le cadre des
Rencontres de l’Institut Histoire et Lumières de la pensée
présidé par Olivier Bétourné,
en partenariat avec
La Société internationale d’histoire de la psychiatrie et de la psychanalyse
présidée par Elisabeth Roudinesco
Patrick Boucheron
Historien
Bernard Lahire
Sociologue
Alain Vanier
Psychiatre, psychanalyste débattront de
L’avenir de la psychanalyse comme clinique et dans la culture
débat modéré par
Elisabeth Roudinesco
Historienne et psychanalyste
à la Maison de l’Amérique latine
217 boulevard Saint-Germain
75007 Paris
vendredi 17 novembre 2023 à partir de 19h
mardi 3 octobre 2023
Les bannis de la terre
Samedi 23 septembre 2023
Provenant du podcast
Carbone 14, le magazine de l'archéologie
Depuis 100 000 ans, l’Homme enterre ses morts. Il a, par la suite, créé mille et une modes funéraires, allant de l’incinération aux fameuses tours du silence, zoroastriennes. Pourtant, dans de nombreuses sociétés, certains individus s’avèrent bannis de toute sépulture.
- Aurore Schmitt Préhistorienne et directrice de recherche au CNRS dans le laboratoire Archéologie des Sociétés Méditerranéennes.
- Elisabeth Anstett Anthropologue sociale et directrice de recherche au CNRS - laboratoire ADES (Anthropologie bio-culturelle, Droit, Ethique et Santé).
Dans de nombreuses sociétés, certains individus s’avèrent bannis de toute sépulture, pratique, somme toute, très particulière mais qui semble exister depuis le Néolithique, voici donc plusieurs millénaires.
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Hold-up 21 : l'utopie érotique rencontre le braquage du siècle !
Le 13/09/2023
#Holdup21 – Vingt autrices unissent leurs voix pour valoriser désir et plaisir dans le féminisme. Leur collaboration donne 20 récits de passion et d'aventures, émouvants et libérateurs. Hold-up 21 ne se limite pas aux mots : Abigaïl Auperin transforme leurs histoires en 100 autofictions photographiques, rappelant David Lynch et Guy Bourdin. Une fusion de textes et d'art moderne. Stephen Carrière, éditeur de l'ouvrage, entame ici un premier lever de rideau.
[...]
Je ne sais plus quel jour est venue l’idée qui s’est exprimée ainsi : « Et si on faisait un hold-up pour ramener l’érotisme dans le camp du progrès et des arts ? » Franchement, au début, cela ressemblait davantage à une utopie qu’à un projet d’édition. À tel point que l’étape suivante a pris la forme d’un défi, un « chiche » lancé à une quelques-unes de nos autrices : « Et si on réunissait vingt femmes de sensibilités diverses, voire opposées, pour demander à chacune d’écrire une nouvelle qui redonne un horizon moderne positif à la sexualité ? Cela, sans mettre sous le tapis les grands enjeux du féminin en 2023. » Érotisme, militantisme, politique, esthétique… cela semblait audacieux. Aussi a-t-on tout de suite relevé la barre : « Allons aussi sur le terrain de l’art contemporain et du théâtre. »
Un juge bloque l’exécution d’un condamné souffrant de maladie mentale aux États-Unis
Publié le
Au terme de vingt ans de débats, un tribunal fédéral du Texas a jugé qu’un homme souffrant de schizophrénie aiguë et condamné à mort pour le meurtre de ses beaux-parents au Texas en 1992 ne pouvait pas être exécuté en raison de sa maladie.
Une prison fédérale en Oklahoma. Photo d’illustration.
ANDY CLARK / ARCHIVES REUTERS
Un homme souffrant de schizophrénie aiguë et condamné à mort pour le meurtre de ses beaux-parents au Texas en 1992 ne peut être exécuté en raison de sa maladie, a jugé un tribunal fédéral de cet État américain, au terme de vingt ans de débats.
Antivax : les « V_V », ou le récit d’une dérive conspirationniste contre la politique sanitaire
Par Samuel Laurent Publié le 2 octobre 2023
Dix membres d’un groupe antivaccin sont jugés pour des faits de harcèlement en ligne contre des élus. Ces femmes et ces hommes sans histoires, venus de tous les milieux sociaux, ont basculé dans l’activisme au moment de la pandémie.
Ils sont technicien de maintenance, commerciale, patronne de PME, enseignante, ingénieure, agriculteur, artiste peintre ; âgés de 30 à 50 ans, ils vivaient dans l’Est, le Bassin parisien, à Montpellier ou en Bretagne, des vies jusque-là sans histoires. Aucun n’avait eu affaire à la police. Dix membres d’un groupuscule baptisé « V_V » sont jugés devant le tribunal correctionnel de Paris, à partir de lundi 2 octobre, pour avoir monté, en 2021, des raids coordonnés de harcèlement en ligne contre deux élues et un médecin, fustigés et traités de « nazis » dans des centaines de messages pour leur soutien à la politique vaccinale menée contre la pandémie de Covid-19.
Même sans cerveau, les méduses-boîtes sont capables d'apprendre
Mercredi 27 septembre 2023
Provenant du podcast
Avec sciences
Les capacités d'apprentissage sont généralement réservées aux animaux possédant un système nerveux central, ce qui n'est pas le cas des méduses. Dans une nouvelle étude, des scientifiques ont appris à des méduses-boîtes à éviter des obstacles.
Un système nerveux est composé de cellules spécialisées, les neurones. Il va permettre de transférer très rapidement des informations à travers tout le corps, notamment pour réaliser des ordres, des actions, des mouvements. Les méduses ont donc des neurones et un système nerveux. Elles peuvent faire des mouvements, assez peu, mais elles en font quand même et elles le font sans cerveau. Car le cerveau, c'est un système nerveux central qui va intégrer toutes ces informations et coordonner toutes ces actions ensemble. Les chiens, les chats, les humains, les oiseaux, les grenouilles, les escargots, les mollusques et même les vers de terre ont un cerveau. En fait, presque tous les animaux que l’on connaît en possèdent un.
lundi 2 octobre 2023
Financement des hôpitaux : la « sortie » partielle de la tarification à l’activité se prépare
Par Camille Stromboni Publié le 2 octobre 2023
Un nouveau système d’allocation des moyens des hôpitaux, inscrit dans le budget 2024, doit permettre de mieux rémunérer certaines activités « non programmables », comme la réanimation. Il prévoit néanmoins le maintien d’une tarification à l’activité.
C’est à l’un des symboles les plus décriés de l’« hôpital-entreprise » que le projet de loi de financement de la Sécurité sociale 2024, présenté le 27 septembre et examiné dans l’Hémicycle à compter du 24 octobre, promet de s’attaquer. La tarification à l’activité, surnommée « T2A » dans le jargon hospitalier, soit le système en vigueur de financement des établissements de santé publics et privés, en médecine, en chirurgie et en obstétrique, devrait, à compter du 1er janvier 2025, céder la place à un nouveau modèle. Sans pour autant disparaître.
Les établissements percevront de nouveaux types de rémunérations, fondées, d’une part, sur des « objectifs de santé publique » et, d’autre part, sur des « missions spécifiques », mais la tarification à l’activité reste le troisième pilier d’affectation de moyens aux hôpitaux.