[...] Le jardin de Gabriel Albert, situé à Nantillé (17), est classé depuis 2011 à l'inventaire des monuments historiques. Ce joyaux de l'art brut a longtemps fait le bonheur des visiteurs. Mais depuis quelques temps, les 377 statues qui composent le jardin se détériorent. Elles sont rongées par l'humidité, les champignons, le froid etc.
Céline Courbet est infirmière au Centre Hospitalier Esquirol de Limoges depuis 13 ans. Amoureuse des animaux, elle s’est investie dans un projet de médiation animale avec des chiens en milieu psychiatrique. Elle a accepté de livrer son expérience à la rédaction de Wamiz. Lire la suite ...
Dans l'ordre habituel, on retrouve Carole Mercier, secrétaire générale de l’OIIQ, Sylvie Dubois, Direction nationale des soins infirmiers et autres professionnels au ministère de la Santé et des Services sociaux et professeure associée à la Faculté des sciences infirmières de l’Université de Montréal, Étienne Paradis-Gagné, conseiller clinique en soins infirmiers, Samsith So, infirmier, Paul Pelletier, éducateur spécialisé, Louise Villeneuve, vice-présidente de l'Ordre régional des infirmières et infirmiers de Montréal/Laval, Lucie Tremblay, présidente de l'OIIQ, et Sylvie Coulombe, Directrice, Développement des affaires, Programmes financiers et groupes d'affinités de la Banque Nationale.
L’approche de la méditation pleine conscience auprès de patients en psychiatrie a valu le Grand prix Innovation clinique Banque Nationale à trois membres de la profession infirmière issus de la région.
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Ce projet développé au sein de l'Ordre régional des infirmières et infirmiers de Montréal/Laval a été primé dans le cadre du congrès annuel de l’Ordre provincial. Il est arrivé ex-aequo avec un projet mis en place en Outaouais visant à améliorer la qualité des soins et services de soutien physique et psychologique offerts l’égard des femmes vivant une fausse couche
Les « hackerspaces » californiens, les coopératives du Pays basque, l’encyclopédie Wikipédia… Enquête sur les bases théoriques d’un mouvement qui cherche à éroder le capitalisme par l’action concrète.
Après une longue éclipse, l’utopie est de retour – au moins dans les librairies. Inscrit en grandes lettres rouges sur le best-seller de l’essayiste néerlandais Rutger Bregman, le mot figure également dans le titre de l’ouvrage sur le postcapitalisme du sociologue américain Erik Olin Wright. Mais plus que ce mot, né au XVIe siècle sous la plume de Thomas More, ce sont les adjectifs qui l’accompagnent dans ces deux titres qui intriguent : Rutger Bregman plaide pour des utopies « réalistes », Erik Olin Wright pour des utopies « réelles ».
Dans les milieux alternatifs, ce sont les utopies « concrètes » qui sont en vogue. En septembre, la ville de Paris a ainsi accueilli le quatrième festival de ces expériences « qui préparent l’avenir ». Actions « zéro déchets », coopératives d’énergies renouvelables, villes sans voitures, emplois d’utilité sociale : « Pendant que certains politiques délirent sur les Gaulois ou les dynasties royales », raille le magazine Basta !, les citoyens inventent des « utopies concrètes » destinées à résister aux « secousses économiques, sociales et environnementales ».
L’expression d’utopie concrète n’est pas réservée aux militants : dans L’Age du faire (Seuil, 2015), le sociologue Michel Lallement l’utilise pour qualifier les espaces où les hackeurs imaginent des formes de travail qui bousculent les règles de l’économie de marché. Elle a été inventée par le philosophe allemand Ernst Bloch (1885-1977) : dans son livre Le Principe espérance (Gallimard, 1976), publié en République démocratique allemande dans les années 1950, il affirme que les utopies concrètes permettent de déceler, dans le réel, « l’anticipation réaliste de ce qui est bien ».
Utopies réelles, utopies réalistes, utopies concrètes ? Ces expressions ont un petit air de paradoxe, voire d’oxymore : a priori, l’utopie ne fait pas bon ménage avec le réel. « Elle est, par définition, incompatible avec l’ordre existant, insiste l’historienne Michèle Riot-Sarcey. Il y a bien sûr, dans le monde, des expériences qui ont un potentiel subversif, mais ce ne sont que des prémisses ou des apprentissages, pas des utopies pérennes. » L’utopie, rappelle-t-elle en citant le philosophe Miguel Abensour (1939-2017), ne s’inscrit pas dans la réalité : elle recherche « sans fin l’ordre politique juste et bon ».
Le programme internet «Mes15minutes.com», conçu par un médecin belge, sera présenté lors du congrès français de la psychiatrie qui s'ouvre mercredi à Lyon...
Illustration de stress au travail — CLOSON/ISOPIX/SIPA
Le programme internet « Mes15minutes.com », conçu par un médecin belge, sera présenté lors du congrès français de la psychiatrie qui s’ouvre mercredi à Lyon.
Il s’agit d’aider les utilisateurs à réduire leur stress.
Cet outil n’entend pas pour autant se substituer aux médecins.
Diminuer son stress de moitié en surfant quinze minutes par jour sur internet pendant trois semaines… C’est ce que propose le programme d’auto-thérapie en ligne «Mes15minutes.com », développée par médecin belge Paul Koeck. Un programme, effectif depuis 2011, qui sera présenté lors du congrès français de psychiatrie, à partir de mercredi à Lyon.
"En cette fin d’année 1944, nombreux sont ceux qui portent un jugement sans appel sur le « bilan intérieur français ». L’école de la République a failli à ses missions. Elle n’a pas su diffuser cette culture qui fait pourtant la force de toute grande nation. Dans une France majoritairement rurale, le village, foyer de l’identité nationale, doit redevenir le lieu où, plus que jamais, l’instituteur a pour devoir de réconcilier le peuple et la culture. Lors de son intervention publique du 8 mars 1945 au Palais Chaillot à Paris, l’inspecteur général Jean Guéhenno, directeur des mouvements de jeunesse et d’éducation populaire, s’écrie à la tribune qu’il est temps que « l’école de la République se décide enfin à enseigner la République ». Dans ce contexte où « il est urgent de rendre aux français le sens commun de la France », les priorités semblent pourtant ailleurs." La commission Langevin-Wallon, Pierre Kahn et Laurent Gutierrez,Presses universitaires de Lorraine, 2016.
OLIVIER TERRIEN, SECRETAIRE GÉNÉRAL CGT CHU NATHALIE BOURREAU Deux drames, mettant en exergue « le manque de moyens alloués aux services de psychiatrie » selon le syndicat CGT, sont survenus au CHU de Nantes le 21 novembre. Pour rappel, un homme hospitalisé en chambre de soins intensifs a mis fin à ses jours en se pendant. Et un autre patient a porté trois coups de couteau à un autre patient, le blessant gravement. Lire la suite ...
Emmanuelle Laurent invite YouTube à une grande expérience analytique. Cette vidéaste au talent certain a conquis Internet grâce à un format singulier et une démarche que certains qualifient de thérapeutique. Loin du divan, loin de la vulgarisation, sa chaîne Mardi Noir montre la voie d'une nouvelle psychanalyse.
Il y a deux ans, sur le modèle des « get ready with me » des Youtubeuses beauté, Emmanuelle Laurent lance sa chaîne Mardi Noir, avec un premier « PTLF ». Un acronyme bien connu de ses abonnés, une injonction à l’analyse couplée à un brin de maquillage, un modèle inédit que la vidéaste appelle alors Psychanalyse-toi la face !
Après des études de psychologie clinique et d’« analyse personnelle depuis trop longtemps » comme elle l’écrit, cette ancienne étudiante de Paris 7 avait sa place toute trouvée près du divan, tenant la discussion à une patientèle fidèle.
Mais quelque chose la bloque, selon son propre aveu. Manu, comme l’appelle ses abonnés, ne veut pas être psy, et pourtant, sa discipline la passionne jusqu’au débordement. Elle nous raconte : « Être ou ne pas être au cabinet : chez moi, c’est bloqué. Je ne sais pas s’il s’agit d’un blocage qui finira par de se déverrouiller. Peut-être que je ne serai jamais psy. » Elle concède : « Là, mon désir n’est pas d’être psy de cette manière. »
« PSYCHANALYSE-TOI LA FACE ! »
Exit le cabinet, sa pendule au lourd tic-tac, sa bibliothèque lourde et son sacro-saint divan ; au lieu de l’attirail dont la tradition remonte à Freud, Emmanuelle Laurent a choisi une caméra qu’elle place en face de ses yeux, couplée à une trousse de maquillage plutôt épaisse et une gouaille intarissable sur les concepts analytiques qu’elle chérit.
« La question du genre et de la parentalité a bouleversé notre société en profondeur. Le carcan de plusieurs millénaires de patriarcat monothéiste a cédé – non seulement dans les lois, mais dans les manières de vivre et de respirer enfin. Les positions de ‘père’ et de ‘mère’ ne sont pas liées au sexe anatomique, mais à des fonctions. Une mère console de son propre ravage. Un père est ce personnage douteux qui punit, que l’on voue aux gémonies, mais que l’on en aime pas moins à mort. Le seul critère de ces fonctions est l’amour, qu’un homme ou une femme veulent donner, et les familles patriarcales normopathes en sont souvent bien dépourvues, ultra pathogènes qu’elles sont.
À partir d’une étude approfondie des archives de l’asile de Hanwell, établissement emblématique de la réforme des soins prodigués aux individus souffrant de troubles mentaux dans l’Angleterre de la première moitié du XIXe siècle, cet ouvrage se propose d’explorer la vie quotidienne au sein d’un asile victorien. Loin de l’image empreinte de folklore gothique à laquelle ce type d’institution est traditionnellement associé, il met en relief le caractère utopique de ce qui restera une parenthèse éclairée dans l’histoire de la psychiatrie.
Comment la psychanalyse nous éclaire-t-elle sur notre relation à l'argent, quelles sont ses fonctions symbolique et comment ces analyses peuvent nous permettre d'enrichir la science économique ? Telles sont les questions qui nous occuperont pour ce premier volet de l'économie sur le divan.
C’est une nouvelle semaine qui commence et avec elle, une nouvelle série consacrée à “l’économie sur le divan”.