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lundi 18 février 2019
Sexualité – la grande enquête 1/5. Pourquoi les jeunes font si peu l’amour
THE ATLANTIC - WASHINGTON Publié le
Malgré la fin des tabous et la montée en puissance des applis de rencontre, la récession sexuelle s’installe chez les plus jeunes, s’alarme le magazine The Atlantic dans une enquête fleuve dont nous publions ici le premier volet.
Par les temps qui courent, le sexe devrait avoir le vent en poupe.
Un pourcentage record d’Américains estime que le sexe entre adultes non mariés n’est “pas du tout condamnable”. Le nombre de nouveaux cas de contamination par le VIH n’a jamais été si bas. La plupart des femmes ont – enfin – accès à une contraception gratuite et à la pilule du lendemain sans ordonnance.
Si vous aimez les coups d’un soir, les applications Grindr et Tinder permettent de trouver un partenaire dans l’heure. La phrase “Si quelque chose existe, il y en a forcément une version porno” est aujourd’hui un lieu commun. Les pratiques BDSMs’affichent au cinéma du coin. Mais pourquoi sortir puisqu’on peut voir des scènes de sexe, souvent très crues, en première partie de soirée sur les chaines du câble. Envoyer des sextos est, d’un point de vue statistique, normal.
Tolérance totale
Polyamour est un mot courant. Les termes un peu honteux comme perversion ont été abandonnés au profit de mots plus enjoués comme coquin. Les rapports anaux ne sont plus l’ultime tabou mais la “cinquième base” [selon la métaphore américaine du baseball, la première étant de s’embrasser avec la langue et la troisième les rapports bucco-génitaux]. Le magazine pour ados Teen Vogue a même publié un dossier sur la question. À l’exception peut-être de l’inceste et de la zoophilie – et bien sûr des relations non consenties – notre culture n’a jamais été si tolérante envers le sexe sous toutes ses formes.
Et pourtant, aux États-Unis, la vie sexuelle des adolescents et des jeunes adultes est en berne.
dimanche 17 février 2019
Le gouvernement installe un guide des bonnes pratiques pour la sortie de l’aide sociale à l’enfance
Ce document de référence est destiné à mieux accompagner, dans les départements, les jeunes majeurs qui étaient placés.
Par Solène Cordier Publié le 15 février 2019
Un document de référence, destiné aux départements, pour parvenir à l’objectif de « zéro sortie sèche » de l’aide sociale à l’enfance (ASE). C’est l’une des premières mesures annoncées par le gouvernement depuis le lancement officiel, le 28 janvier, de la concertation sur la protection de l’enfance. Pour la présenter, deux secrétaires d’Etat, Christelle Dubos, chargée des politiques familiales et de la lutte contre la pauvreté, et Adrien Taquet, chargé de la protection de l’enfance, ont fait le déplacement jeudi 14 février à l’Usine, à Saint-Denis, accompagnés d’Olivier Noblecourt, délégué interministériel à la lutte contre la pauvreté des enfants et des jeunes.
10 morts et 30 blessés dans l’incendie de la rue Erlanger, à qui la faute ?
Qu’on ne leurre pas les proches des victimes et les blessés, qui méritent toute la compassion du monde, ni l’opinion publique en désignant comme bouc émissaire idéal la personne psychotique « présumée » être l’auteur des faits.
Car cette personne est aussi une victime, celle des failles de notre système de santé mentale. Cette personne, à qui on va de toutes manières s’attacher à coller une part de responsabilité malgré ses antécédents psychiatriques, est de toute évidence victime du « syndrome des portes tournantes » (1) : succession de séjours en hôpital psychiatrique (2) le temps des crises avec soins essentiellement chimiothérapique, et de remises « en liberté » avec suivi ambulatoire… aléatoire.
Annonay - « Recréer une autre psychiatrie ensemble »
16/02/2019
Mardi 12 février, les infirmiers du service psychiatrie de l'hôpital de jour d'Annonay ont fait grève pour dénoncer leurs conditions de travail. Photo : Hervé Missemer - Photo : Hervé Missemer
L'équipe infirmière du service psychiatrie de l'hôpital de jour d'Annonay est en grève à durée indéterminée pour manifester contre les restrictions budgétaires.
Loi santé : "le but c’est que chaque Français trouve une offre de soins à proximité"
15.02.19
Le 12 février dernier, la ministre des Solidarités et de la Santé était l’invité de la matinale de France Inter. Alors que la fameuse loi santé était à l’ordre du jour du Conseil des ministres le 13 février, Agnès Buzyn a défendu les orientations du gouvernement et les différentes réformes en cours. Interpellée par les auditeurs sur la crise des urgences et de la psychiatrie elle a pointé ce qui, selon elle, pose problèmes dans ces secteurs.
La stratégie de transformation du système de santé c’est plusieurs briques, la loi n’en représente qu’une seule. Une autre partie du projet passe par des négociations avec les professionnels de santé et l’Assurance maladie et encore une autre partie est votée dans le PLFSS, explique Agnès Buzyn interrogée au micro de France Inter le 12 février, la veille de présentation de la loi santé au Conseil des ministres. En effet, de nombreuses mesures sur la réforme en cours seront précisées via des décrets et des ordonnances (près d’une demi-douzaine), ce qui inquiète des professionnels de santé comme des élus locaux craignant que les concertations ne soient réduites à peau de chagrin. Pour la ministre,
c’est l’inverse. L’ordonnance c’est laisser trois mois supplémentaires après le texte de loi pour se concerter et aboutir à un projet commun. Et je suis absolument certaine que nous sommes d’accord avec les grands élus, je les vois assez souvent pour cela, affirme fièrement Agnès Buzyn. D’ailleurs
ce qui émerge du grand débat pointe exactement les orientations que nous prenonsassure-t-elle.
samedi 16 février 2019
De l’art des fous à l’art psychopathologique
Matthieu Péronnet 15 février 2019
© Matthieu Péronnet
© Matthieu Péronnet
À l’image de ce jardin extraordinaire dessiné par Charles Schley dans les années 1960, la nouvelle exposition du Musée d’art et d’histoire de l’hôpital Sainte-Anne nous invite à regarder les œuvres sous le prisme du seul jugement esthétique et non pas de projections subjectives.
Le Musée d’art et d’histoire de l’hôpital Sainte-Anne (MAHHSA), labellisé en tant que Musée de France en 2016, abrite la Collection Sainte-Anne. Celle-ci est gérée par une association, reconnue d’utilité publique, le Centre d’Etude de l’Expression, qui est un lieu d’enseignement, de recherche, de documentation et de conservation de cette collection institutionnelle.
La collection comporte deux fonds, l’un composé de peintures et dessins anciens, et l’autre qui rassemble près de 70.000 œuvres réalisées dans des ateliers thérapeutiques depuis 1950.
La précédente exposition du MAHHSA, qui s’est tenue à l’automne 2018, était centrée sur l’Exposition internationale d’art psychopathologique organisée à l’hôpital Sainte-Anne en 1950. Cet événement majeur du milieu du XXe siècle vit un engouement des psychiatres, comme du monde artistique, pour cet art dit psychopathologique, point de départ de nombreuses interrogations et recherches, mais aussi de préjugés.
Un nouveau nanomédicament pour traiter la douleur en évitant l’addiction aux opiacés
COMMUNIQUÉ | 13 FÉVR. 2019
©Adobe Stock
Un nanomédicament anti-douleur vient d’être développé par l’équipe de Patrick Couvreur à l’Institut Galien Paris-Sud (Université Paris-Sud/CNRS) en collaboration avec des scientifiques de l’Institut de psychiatrie et neurosciences de Paris (Inserm/Université Paris Descartes) et du laboratoire de neuropharmacologie (Université Paris-Sud/Inserm). Ce nouveau médicament cible spécifiquement la zone d’inflammation douloureuse, tout en évitant les effets secondaires, notamment le phénomène d’addiction. Ces travaux sont publiés dans la revue Science Advances du 13 février 2019.
"Vu de l’intérieur" E03 : au cœur d’une unité sanitaire en maison d’arrêt
Pour ce troisième et dernier volet de notre série "Vu de l’intérieur" au cœur d’une unité sanitaire à la maison d’arrêt de Caen, Carole, infirmière nous parle de la prise en charge du patient détenu et de la relation soignant/soigné en milieu carcéral.
On ne peut pas aller chercher le patient quand on veut et lui ne peut pas venir quand il veut. Lorsqu’on a besoin d’une consultation, d’un avis extérieur, c’est beaucoup plus compliqué qu’à l’hôpital. Il faut demander des autorisations. Cela mobilise beaucoup de temps et beaucoup de monde, précise Carole avant de se confier sur son rapport au patient détenu :
la relation soignant/soigné dans le cadre de la détention, est particulière parce qu’on ne connait pas le motif d’incarcération des personnes. Nous n’avons pas accès aux dossiers.Mais pour Carole, le détenu est avant tout un patient :
le motif d’incarcération n’a jamais été un frein à prodiguer des soins à une personne pour moi. C’est humain de porter un jugement mais cela ne m’empêche pas de soigner de la même façon.
Des résultats inattendus suggèrent que le cannabis pourrait augmenter la numération des spermatozoïdes
Dawn O'Shea Univadis Actualités médicales 11 févr. 2019
Des chercheurs ont fait une découverte inattendue selon laquelle le fait de fumer du cannabis est associé à une numération des spermatozoïdes plus élevée et à des taux de testostérone plus élevés chez les consommateurs modérés, par rapport aux hommes n’ayant jamais fumé de cannabis.
L’étude, publiée dans la revue Human Reproduction, a inclus 662 hommes hypofertiles s’étant rendus dans un centre de fertilité aux États-Unis entre 2000 et 2017. Il en ressort que les hommes ayant déjà fumé du cannabis présentaient une concentration du sperme significativement plus élevée que les hommes n’en ayant jamais fumé (P = 0,0003).
Comment annoncer une maladie grave à un patient ?
15.02.2019
BURGER/PHANIE
Annoncer une grave maladie à un patient fait partie des étapes délicates d’une carrière. Les études de médecine n’y préparent pas forcément et il est hélas impossible de s’y soustraire. Le Généraliste a recensé pour vous quelques pistes méthodologiques pour s'y préparer et choisir les bons mots.
Après un ressenti négatif en consultation, 60 % des patients ont déjà cherché un nouveau médecin
Sophie Martos
| 15.02.2019
Crédit Photo : PHANIE
Près d'un patient sur deux estime que leur médecin n'est pas assez attentif en consultation, selon une étude en ligne* réalisée auprès d'un millier de patients européens et américains par Zavamed, société spécialisée dans la téléconsultation et le téléconseil international notamment en santé sexuelle. « Notre étude s'intéresse à la façon dont les patients perçoivent le désintérêt que peuvent montrer certains médecins pour leurs problèmes médicaux et à ce qui fait qu'au cours d'une consultation, ils ont l'impression que leur praticien minimise ces problèmes », précise la société.
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