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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 13 mars 2020

Coronavirus: les infirmiers californiens redoutent une pénurie de moyens

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Par Laurent BANGUET avec Sébastien VUAGNAT à Oakland
 AFP 12 MAR 2020

Des infirmières protestent contre la pénurie d'équipements et d'effectifs face à l'arrivée du nouveau coronavirus, à Los Angeles en Californie le 11 mars 2020
Des syndicats infirmiers, dont le NNU, numéro un aux Etats-Unis, avaient appelé mercredi à une journée d'action nationale, comme ici à Los Angeles en Californie le 11 mars 2020
afp.com - Frederic J. BROWN

"En première ligne" pour soigner les patients atteints du coronavirus, les infirmiers californiens ont sonné mercredi l'alarme, dénonçant une pénurie d'équipement et d'effectifs qui pourrait selon eux mettre en péril la gestion de l'épidémie dans tout le pays.
"Nous avons besoin des protections adéquates et d'une formation adaptée. Si nous ne sommes pas en sécurité, nos patients et la population ne sont pas en sécurité non plus", résume Marcia Santini, infirmière aux urgences du centre médical de la prestigieuse Université de Californie à Los Angeles (UCLA).
Mary Beth Soscia, infirmière assurant le transport de malades d'un établissement à un autre, expliquait ainsi mercredi à l'AFP ne disposer dans son ambulance d'aucun équipement de protection spécifique contre le Covid-19.
Le virus "n'est que le dernier d'une longue série de crises liées à des maladies infectieuses ces dernières années, parmi lesquelles le SRAS, le H1N1 et Ebola. A chaque fois, notre syndicat est obligé de remettre ces questions sur le tapis", déplore Mme Santini, qui s'exprimait devant son établissement lors d'un rassemblement syndical.

Coronavirus en Corée du Sud: des infirmières portent leurs pansements comme des médailles

  • afp

  • Sur le front, les joues ou le nez, les infirmières qui combattent le coronavirus dans les hôpitaux de Corée du Sud portent des pansements. Comme autant de médailles.
    Ces pansements, elles les posent pour se protéger des plaies et irritations infligées par les équipements de protection portés durant de longues heures pour s'occuper des malades.
    Coronavirus en Corée du Sud: des infirmières portent leurs pansements comme des médailles
    A l'hôpital Dongsan de l'Université Keimyung, l'un des principaux de la ville de Daegu (sud) au coeur de l'épidémie qui a tué dans le pays 67 personnes avec plus de 7.900 cas, quelque 200 infirmiers, pour beaucoup des femmes, s'activent. La moitié sont des volontaires selon la direction.
    Sur leur visage, des pansements symbolisent leurs efforts. «Je fais de mon mieux», confie une infirmière, Kim Eun-hee.
    Coronavirus en Corée du Sud: des infirmières portent leurs pansements comme des médailles
    Des lettres de soutien sont affichées à l'hôpital. «Tout le pays est derrière vous», assure l'une d'elles, arrivée accompagnée de thermomètres et de gâteaux.
    «Vous êtes mes vrais héros, je vous suis infiniment reconnaissant», écrit un internaute sur Naver, le principal portail sud-coréen, où éloges et remerciements se multiplient à l'adresse du personnel infirmier.
    Coronavirus en Corée du Sud: des infirmières portent leurs pansements comme des médailles

"On a reçu une douzaine d'appels" : le timide démarrage du numéro unique pour les personnes pédophiles

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Lancé en novembre par le secrétaire d'Etat Adrien Taquet, le 0 806 23 10 63 a pour but de venir en aide aux personnes attirées par les enfants et d'améliorer la prévention des agressions sexuelles sur les mineurs.

Mis à jour le 
Lancé le 20 novembre 2019, le 0806 23 10 63 est expérimenté dans les Criavs de cinq régions, Paca, Centre-Val-de-Loire, Occitanie, Auvergne et Aquitaine. 

« Einstein-Hawking, l’Univers dévoilé » : le cosmos pour tous

Un ambitieux documentaire en deux parties, produit par la BBC, met en miroir les travaux d’Einstein sur la relativité et ceux de Hawking sur la mécanique quantique. Pour les passionnés comme les novices.
Par  Publié le 14 mars 2020
Stephen Hawking avec son ami et collaborateur Andrew Strominger, de Harvard.
Stephen Hawking avec son ami et collaborateur Andrew Strominger, de Harvard. ANDREW STROMINGER
ARTE - SAMEDI 14 MARS À 20 H 50 -DOCUMENTAIRE
Allergiques aux mathématiques, traumatisés de la physique, cancres des sciences, ne zappez pas ! Si vous n’avez jamais rien compris à cette histoire de relativité, si Einstein n’est pour vous qu’un visage qui tire la langue sur un tee-shirt, si vous n’avez jamais osé ouvrir Une brève histoire du temps (Stephen Hawking, 1988), ce documentaire en deux parties, réalisé par Michael Lachmann et produit par la BBC, s’adresse à vous. Ambitieux dans sa forme et ses moyens, savant mais pas barbant, Einstein-Hawking, l’Univers dévoilé s’intéresse au cerveau bien garni de ces deux scientifiques et à la façon dont les travaux du premier ont été brillamment exploités par le second.
Albert Einstein, à 26 ans, en 1905, à l’office des brevets de Berne, en Suisse. Cette année-là, dans son « annus mirabilis », il a écrit quatre articles qui allaient transformer notre compréhension de l’Univers.
Albert Einstein, à 26 ans, en 1905, à l’office des brevets de Berne, en Suisse. Cette année-là, dans son « annus mirabilis », il a écrit quatre articles qui allaient transformer notre compréhension de l’Univers. ETH-BIBLIOTHEK ZÜRICH, BILDA
Au commencement, il y a deux enfants doués, l’un né à Ulm (Allemagne) en 1879, l’autre à Oxford (Royaume-Uni) en 1942. L’Allemand, qui étudie d’abord la physique en marge d’un travail alimentaire, publie en 1905 un article révolutionnaire : la théorie de la relativité ébranle profondément la communauté scientifique. On se gardera bien de tenter de l’expliquer : le documentaire, qui se veut pédagogique, le fait de façon simple et ludique, en montrant des balles lancées d’une voiture immobile, puis en mouvement.
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Coronavirus : en France, les hôpitaux se préparent au pire

Par Nathalie Raulin Pierre-Henri Allain, à Rennes et Guillaume Krempp, à Mulhouse — 
Devant l’hôpital Emile-Muller de Mulhouse, lundi.
Devant l’hôpital Emile-Muller de Mulhouse, lundi. Photo Sébastien Bozon. AFP

D’Alsace en Bretagne, l’inquiétude croît parmi les soignants, épuisés par les réorganisations quotidiennes, face à la virulence des virus et l’afflux des patients.

Un plaidoyer pour une pratique avancée en addictologie




Paris, le jeudi 12 mars 2020 - S’il existe bien un master de pratique avancée en santé mentale et psychiatrie, pour les médecins addictologues l'ensemble des connaissances et expertises nécessaires en addictologie n’y sont pas acquises. Syndicats, sociétés savantes, infirmières ou médicales, pas moins de 18 structures soutiennent un projet de mise en place d’un master de pratique avancée en addictologie. Pour ce faire, elles ont publié deux « référentiels infirmiers » pour cette spécialité. 

Dans ceux-ci, ils interpellent les pouvoirs publics sur l’importance de mettre en place rapidement un  master IPA spécifique.

Association des Psychologues Freudiens

Association des psychologues freudiens

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L'exposition Chicago Calling à voir dès jeudi à Lausanne


Publié le 12 Mars 2020

Entre le 9 et le 13 mars 2020, les étudiants en médecine ont été appelés à "porter un brassard noir en signe de deuil" pour alerter sur les suicides.

Les internes en médecine sont presque six fois plus susceptibles d'avoir des pensées suicidaires que la moyenne nationale.
Les internes en médecine sont presque six fois plus susceptibles d’avoir des pensées suicidaires que la moyenne nationale. (©Adobestock)
Quatre suicides depuis le début de l’année 2020 : c’est le record détenu par les internes en médecine. Un palmarès d’autant plus triste qu’en 2017, une étude menée par quatre syndicats avait dressé un état des lieux alarmant de la santé mentale des étudiants en médecine.
Deux tiers d’entre eux souffriraient d’anxiété, quand un quart devient dépressif au cours de ses études et qu’un autre quart a déjà eu des idées suicidaires. Dans ce dernier cas, c’est 5,9 fois plus que la population générale.
Aussi, pour l’Intersyndicale nationale des internes (ISNI), le quatrième suicide, survenu début mars une semaine seulement après le précédent, est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Et l’occasion d’alerter à nouveau sur les suicides des soignants, avec par exemple cette semaine, du vendredi 6 mars au vendredi 13 mars, un appel à « porter un brassard noir en signe de deuil. »

L’art presque perdu de prêter l’oreille

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« Si l'homme a deux oreilles et une bouche, c'est pour écouter deux fois plus qu'il ne parle », affirmait Confucius. En théorie seulement, pointe la journaliste américaine Kate Murphy. Dans You’re Not Listening, elle s’attache à montrer que, de nos jours, savoir prêter l’oreille est un art presque perdu. Contributrice régulière de The New York Times, Murphy a passé près de deux ans à examiner un large corpus de recherches scientifiques en psychologie, neurosciences et sociologie. Et son constat est sans appel : nous sommes confrontés à une épidémie de « mauvaise écoute ». Au cours du XXe siècle, le temps que nous passons en moyenne chaque jour à écouter autrui a presque diminué de moitié, écrit-t-elle. « You’re Not Listening aborde le problème de façon fascinante et constructive. C’est à la fois un livre de vulgarisation scientifique et un guide pour améliorer notre communication » estime la journaliste Melanie Reid dans le quotidien britannique The Times.


You’re Not Listening: What You’re Missing and Why It Matters de Kate Murphy, Celadon Books, 2020.

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Une histoire génétique : notre diversité, notre évolution, notre adaptation, leçon inaugurale de Lluis Quintana-Murci

LES COURS DU COLLÈGE DE FRANCE
Le 13/03/2020

De quelle manière la sélection naturelle a-t-elle influencé la variabilité du génome humain? Comment agit-elle sur les fonctions immunitaires et de défense contre les agents infectieux? Lluis Quintana-Murci, généticien des populations questionne l’adaptation génétique de l’homme à son environnement.
"D'où Venons Nous / Que Sommes Nous / Où Allons Nous " P. Gauguin / 1897
"D'où Venons Nous / Que Sommes Nous / Où Allons Nous " P. Gauguin / 1897 Crédits : P. Gauguin /The Yorck Project (2002) 10.000 Meisterwerke der Malerei (DVD-ROM),
Comment le peintre Paul Gauguin met-il la quête de la diversité au cœur de son illustre tableau,  intitulé "D'où venons-nous ? Que sommes-nous ? Où allons-nous ?" s’interroge Lluis Quintana-Murci. Ce généticien des populations, qui a la passion de la diversité, nous entraîne dans un stimulant retour sur la génomique humaine, la notion d’évolution et l’histoire génétique dans le cadre de sa leçon inaugurale au Collège de France ?

Sommes-nous tous malades ?

LES CHEMINS DE LA PHILOSOPHIE par Adèle Van Reeth
Le 11/12/2018

Il existe une proximité et une confusion entre déprime et dépression. En France, cette dernière affecterait 2,5 millions de personnes et est devenue un véritable enjeu sociétal. Psychiatrie, santé mentale, de quoi parlons-nous ? Comment définir la crise que traverse aujourd'hui la psychiatrie ?
Sommes-nous tous malades ?
Sommes-nous tous malades ? Crédits : Carlo107 - Getty

Les invités du jour :

  • Pierre-Michel Llorca, professeur de psychiatrie à l'Université d'Auvergne, responsable du service de Psychiatrie au CHU de Clermont-Ferrand, co-auteur de Psychiatrie : l’état d’urgence aux éditions Fayard
  • Pierre Sidon, psychiatre, psychanalyste, médecin directeur du CSAPA (Centre de soins, d'accompagnement et de prévention en addictologie) UDSM (Union pour la défense de la santé mentale) à Champigny-sur-Marne, membre de l’ECF (Ecole de la cause freudienne)

Surdiagnostics Quand la médecine nous rend malades

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En médecine, il est difficile d’envisager que faire « plus » puisse être l’ennemi du « bien ». Et pourtant… Détecter précocement ou par hasard une maladie n’apporte parfois aucun bénéfice. C’est le cas, par exemple, si la maladie évolue très lentement. Cette découverte peut s’avérer néfaste et, 
en cas de prise de traitements, rendre vraiment malade. Ces diagnostics en excès, appelés surdiagnostics, se multiplient. Ils sont dus à une utilisation abusive de l’imagerie médicale, à une définition élargie de certaines pathologies et à un dépistage inapproprié de certains cancers. Il faut le reconnaître, l’idée du surdiagnostic est contre-intuitive. Voici donc un décryptage pour mieux comprendre le concept et des moyens pratiques pour y échapper.


Des maladies « surdiagnostiquées » ? Qu’est-ce que cela signifie ? Comment un diagnostic peut-il être superflu ? Le surdiagnostic est un vrai diagnostic (au contraire d’un diagnostic erroné) mais posé à mauvais escient. Il consiste à repérer un problème médical qui, s’il n’avait pas été détecté, serait passé inaperçu, n’aurait provoqué aucun symptôme, n’aurait eu aucune conséquence sur la santé ou la durée de vie. Par exemple, un nodule dans la thyroïde qui n’aurait jamais embêté la personne qui le porte. Mais ce problème, une fois découvert, provoque de l’anxiété et conduit à prendre des traitements inutiles exposant à des effets indésirables… qui, eux, peuvent rendre bien malade. Bref, le surdiagnostic, c’est l’identification d’une anomalie qu’il aurait mieux valu ignorer.

MALADES DE L’IMAGERIE : DES ANOMALIES VUES PAR HASARD

Lors d’un examen d’imagerie médicale sur 5, les radiologues trouveraient autre chose que la raison de la prescription de l’examen. C’est là un effet indésirable majeur, mais méconnu, de ces examens. Certes, ces explorations permettent parfois de prendre en charge ces maladies détectées par hasard avant qu’elles n’atteignent un stade difficilement curable. Mais ce n’est pas la majorité des cas : les conséquences négatives semblent être plus nombreuses que les conséquences positives. Ces découvertes fortuites, baptisées « incidentalomes » ou « fortuitomes », ouvrent la voie à une batterie d’examens invasifs, à un suivi anxiogène, voire à des traitements plus nuisibles qu’utiles alors que les anomalies découvertes seraient restées bénignes ou auraient régressé naturellement.

TROIS EXEMPLES DE SURDIAGNOSTIC


Le développement de l’échographie a ainsi « créé » une épidémie de cancers de la thyroïde en dépistant des nodules qui ne seraient jamais devenus agressifs. En France, le taux de surdiagnostic de ce cancer est estimé entre 70 % et 80 % !