Le taux de suicide en Suède et au Danemark entre 1989-2002 et 2003-2016 a baissé de 46 % chez les homosexuels, contre 28 % chez les personnes hétérosexuelles. [Philip FONG / AFP]
Depuis la légalisation du mariage gay en Suède et au Danemark, le taux de suicide chez les personnes homosexuelles a chuté dans les deux pays, d'après une étude suédo-danoise publiée ce jeudi 14 novembre.
Alors que le mariage entre personnes de même sexe a été autorisé en Suède en 2009 et au Danemark en 2012, les chercheurs de l'Institut de recherche danois pour la prévention du suicide et de l'Université de Stockholm ont comparé les taux de suicide entre 1989-2002 et 2003-2016.
Les applis des smartphones servent à rester en contact avec ses proches, à s'informer sur ce qui se passe dans le monde, à gérer de multiples aspects de la vie quotidienne… et elles peuvent être aussi utiles pour mieux pratiquer la médecine. Petit guide, bien évidemment non exhaustif, des applications les plus couramment utilisées par les généralistes.
GARO/PHANIE
« Il y a une application pour ça ! ». Voilà comment, en 2009, Apple vantait l’omnipotence de son iPhone. C’était il y a dix ans, et l’on pouvait alors considérer que la firme californienne exagérait. Mais aujourd’hui, les smartphones sont devenus le centre de nos vies numériques : ils sont désormais partout, y compris dans les cabinets de médecine générale… même s’ils y occupent une place un petit peu particulière.
« Les généralistes font l’immense majorité de leurs actes à leur cabinet : ils consultent donc avant tout leurs outils numériques sur des sites web plutôt que sur des applis mobiles », constate le Dr Thomas Bammert, généraliste à Guérande en Loire-Atlantique, et fondateur de KitMédical, une association qui se veut « le portail numérique du médecin généraliste », selon ses propres termes. Mais cette préférence pour l’écran d’ordinateur ne veut pas dire que le smartphone est inutile en consultation.
Et si le hoquet du nouveau-né avait un rôle clé pour son bon développement ? C’est ce qu’avancent des chercheurs dans une nouvelle étude.
Pourquoi les nouveau-nés et nourrissons ont-ils si souvent le hoquet ? Est-ce pour entraîner leur diaphragme ? Grandir ?
Pas du tout ! Selon une nouvelle étude parue dans la revue “Clinical Neurophysiology”, le hoquet du nouveau-né aurait davantage pour effet d’aider au développement du cerveau.
Les chercheurs de l’University College de Londres, au Royaume-Uni, ont ici suivi 13 nouveau-nés souffrant de hoquet au sein d’un service de néonatologie. Certains étaient prématurés, d’autres nés à terme, avec un âge gestationnel allant de 30 à 42 semaines, de sorte que leur développement puisse refléter ce qui était typique au dernier trimestre de la grossesse.
Le 14 novembre en soirée, le CHU lance Paco, pour Psychiatrie à cœur ouvert. Un programme à destination des aidants en psychiatrie.
Paco, c'est quoi ?
PACO, pour « Psychiatrie à cœur ouvert », est une initiative originale du Pr Jean-Christophe Chauvet-Gelinier, chef du service de Psychiatrie adulte du CHU Dijon Bourgogne, et de ses équipes, organisée avec le soutien de l’Unafam (Union nationale de familles et amis de personnes malades et/ou handicapées psychiques) et de la Mairie de Dijon. Son principe ? Proposer tous les deux mois aux aidants en psychiatrie un espace de paroles et d’échange ouvert, en dehors des murs de l’hôpital.
Paco c’est pour qui ?
Pour les aidants, familles amis de personnes malades psychiques. L’objectif est de créer un espace de paroles permettant d’aborder la discipline médicale et les maux afférents de manière très large, ainsi que de permettre aux aidants de s’exprimer et d’échanger sur leur vécu.
Le géant du numérique assure que le partenariat avec Ascension révélé par le « Wall Street Journal », qui lui donne accès aux données médicales de millions de patients sans leur consentement, est légal.
« Exclusif : Nightingale, le projet secret de Google, amasse les données de santé personnelles de millions d’Américains » : le titre de cet article publié par le Wall Street Journal, mardi 12 novembre, a de quoi faire peur. D’autant que, selon le quotidien économique, « les patients n’ont pas été informés » de cette transmission d’informations.
Le géant du numérique, par le biais de sa plate-forme d’hébergement de données en ligne (Google Cloud), a en effet signé un accord avec Ascension, l’un des plus gros acteurs de la santé aux Etats-Unis, qui exploite deux mille six cents sites de soins, dont cent cinquante hôpitaux et cinquante maisons de personnes âgées. Le contrat – le plus important négocié par la firme de Mountain View (Californie) dans le secteur – prévoit le transfert des dossiers médicaux complets : identité des patients, diagnostics, résultats d’examens, antécédents.
Le but est notamment de tenter de développer, grâce à l’analyse des données et à l’aide de l’intelligence artificielle (IA), des outils permettant de suggérer aux médecins des examens complémentaires, des prestations supplémentaires ou des traitements, voire d’identifier des anomalies dans le parcours de soins, explique le Wall Street Journal.
le 13 novembre 2019 Les étudiants infirmiers de Nouvelle-Aquitaine utilisent désormais des casques de réalité virtuelle pour s'immerger dans certaines situations.
REPORTAGE
Blouse blanche de futur infirmier sur les épaules, casque de réalité virtuelle sur les yeux, une manette dans chaque main, un étudiant est en pleine immersion dans une chambre d'hôpital. Une voix numérique le guide au fil d'un exercice de transfusion sanguine. "Je suis en train de réparer le matériel pour placer la perfusion. Ça évite le stress de faire une faute, puisque c’est simulé", précise-t-il. Les gestes sont accomplis sous l’œil vigilant de Marion Laurent, cadre de santé et formatrice. "Il doit prendre les choses sur le plateau. Tant qu’il n’a pas pris la bonne chose, le dialogue ne continue pas."
Le nombre d'enfants, d'adolescents et de jeunes adultes qui entament une psychothérapie a augmenté de près de 50% en cinq ans, ressort-il des données de la Mutualité Chrétienne.
L’écriture comme thérapeutique, comme clinique du monde social, ou comme instrument de développement personnel, la littérature contemporaine se veut désormais non une fin en soi, mais un dispositif destiné à opérer sur les consciences et les cœurs.
L’idée d’une fonction réparatrice de l’écriture et de la lecture, la promesse d’une littérature qui guérirait, qui soignerait, qui aiderait, qui sauverait, ou du moins, qui "ferait du bien" a fait retour dans une littérature française contemporaine. Celle-ci a l’ambition de prendre soin du moi, mais aussi des individus fragiles, des oubliés de la grande histoire, des communautés ravagées, de nos démocraties inquiètes, en offrant à chacun la possibilité d’inventer sa propre forme de vie. C’est sur cette transformation de la littérature au XXIe siècle que nous voudrions réfléchir.
Le philosophe Wittgenstein a remis en question le langage : pour lui, les sens d'un mot sont multiples, en rapport à leur usage dans le langage. Si la...
Le 28 août 2018, Nicolas Hulot alors ministre de la Transition écologique et solitaire, démissionne : « Je ne veux plus me mentir ». Devant l’impuissance...
Dans la psychanalyse pensée par Freud, l'inconscient se libère au moyen de la parole. Lacan, à sa suite, définit pleinement la fonction de la parole en...
Le mensonge n’est pas seulement une parole professée, c'est aussi une série de gestes, d’attitudes, de comportements. Si le mensonge peut demeurer imperceptible...
Monsieur Duclos vient de donner son accord pour entrer dans un établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes, autrement dit un Ehpad. Il a enfin signé son contrat de séjour. Obtenir son adhésion n'a pas été une mince affaire. À la fin de son hospitalisation dans un service de psychiatrie, il voulait en effet rentrer chez lui, mais entre-temps son appartement a été vendu avec l'aide de ses enfants. Il a fini par accepter la solution qui lui était proposée, les personnels soignants ayant usé de quelques artifices.
Ils l'ont accompagné chez lui, comme il le souhaitait, mais en évitant de préciser que son chez-lui était désormais l'Ehpad. Pour faciliter les choses, ils ont soutenu ce pieux mensonge par une petite mise en scène. Avec l'aide des proches et du personnel de l'Ehpad, ils ont pris soin de placer dans sa future chambre quelques-uns de ses meubles et de tapisser les murs de photos de sa femme et de ses enfants. Monsieur Duclos s'est tout de suite senti chez lui.
Rassuré, il a signé sans protester le précieux contrat de séjour. Il semble même retrouver ses habitudes. À table, il aime accompagner son repas de quelques verres de vin. Certes, il aurait préféré avoir sa propre bouteille. Mais non, cela ne se passe pas ainsi dans l'Ehpad. Le directeur explique:
«Monsieur Duclos est un peu porté sur l'alcool. Il faut faire attention. Dans ce genre de cas, on utilise de petits verres. Comme cela, on lui sert du vin quand il demande... mais en faibles quantités. On répond à ses attentes, mais pas trop, et tout le monde est content.»
Cet exemple fictif illustre bien les difficultés de mise en application des principes de la démocratie sanitaire, en particulier en ce qui concerne la notion de consentement, dont les frontières sont parfois pour le moins incertaines.