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Dans le collège Henri-Matisse, en septembre. Photo Eric Gaillard. Reuters
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Par Eva Fonteneau, correspondante à Bordeaux —
Dans le collège Henri-Matisse, en septembre. Photo Eric Gaillard. Reuters
franceinfo:
Camille LaurentThomas Snégaroff
02/11/2020
Sans remonter jusqu'à l'Antiquité, on peut quand même dire que la publication de caricatures, et ce que cela génère de polémiques et d'indignations, est une longue tradition française. Et que la publication, par Charlie Hebdo entre autres, de dessins mettant en scène le prophète Mahomet, n'en est que le dernier épisode en date.
À la Révolution, c'est le pouvoir du pape et la hiérarchie catholique qui sont principalement visés. La religion est déjà à l'époque l'une des cibles favorites des caricaturistes et des polémistes. Mais le retour de la monarchie, en 1830, ne va pas les décourager : Honoré Daumier, le plus connu des caricaturistes, s'en prend régulièrement à Louis-Philippe... jusqu'à séjourner en prison pour un dessin.
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Par Nicolas Drusian Publié le
La première pierre du futur bâtiment a été posé jeudi 24 septembre 2020. D’ici 2022, un tout nouvel hôpital psychiatrique verra le jour à Albi (Tarn). Il accueillera quatre unités de soins, dont une unité d’accueil post-urgence, pour une capacité totale de 85 lits.
Ce futur hôpital nommé Henriette Tarroux sera en capacité de transférer les urgences au centre hospitalier d’Albi et rassemblera par secteurs les services de psychiatrie générale. Au minimum, 18 mois de travaux sont nécessaires pour le faire sortir de terre.
Jonathan M. Metzl
2 novembre 2020
ESPAGNE
Se réveiller. Remarquant un peu nerveux mais continuez avec la routine habituelle. Se doucher. Descendez prendre un café avant la réunion du matin. Jusqu’à ce que la tachycardie arrive. C’est le signal que le corps de Carlos a envoyé pour l’avertir que quelque chose n’allait pas.
«J’ai envoyé un message au travail en disant que je ne me sentais pas bien, je me suis couché et j’ai essayé de compter à partir d’une centaine», dit Carlos à Newtral.es, «quand je me suis un peu détendu, je suis sorti du lit et je suis allé directement à l’hôpital. ».
Là, on lui a diagnostiqué une dépression et un trouble anxieux. Et avec cela, il vit depuis juillet. Deux comprimés par jour, une visite chez le psychiatre tous les deux mois et une consultation privée avec le psychologue par semaine. Interrogé sur la vie quotidienne de la maladie, il a répondu: «J’ai du mal à me concentrer, ils me donnent des hauts et des bas d’esprit, parfois je suis abasourdi, parfois je suis avec des gens et j’ai envie de rentrer chez moi, parfois Je veux me défoncer, me saouler ou manger beaucoup ».
Selon les chiffres de notre système national de santé, 11% des problèmes de santé chroniques sont liés à la santé mentale. Et cette semaine le Organisation mondiale de la SANTE a averti que la pandémie augmentait la demande de ces services de santé. «De nombreuses personnes ont augmenté leur consommation d’alcool ou de drogues et souffrent de problèmes croissants d’insomnie et d’anxiété», conclut l’étude de l’OMS, menée auprès d’un échantillon de 130 pays.
Les symptômes du COVID-19 ne sont pas seulement subis par ceux qui sont infectés, mais aussi par ceux qui pleurent la perte d’un être cher, qui se sentent isolés en raison de l’isolement ou qui sont laissés sans travail par la crise sanitaire. Ces facteurs “engendrent ou aggravent des troubles de santé mentale”, prévient l’OMS.
Pour Celso arango, président de la Société espagnole de psychiatrie et chef du service hospitalier Gregorio Marañón, “la tempête parfaite” s’est produite. «Avec la crise de 2009, la maladie mentale a augmenté d’environ 20% et maintenant nous avons la crise économique et tout ce qui est dérivé du COVID-19», explique-t-il à Newtral.es.
Publié le 02/11/2020
Ce lundi 2 novembre, tous les élèves en France vont saluer, par une minute de silence, la mémoire de Samuel Paty, le professeur assassiné. Comment aborder ce drame avec les enfants ? Nous avons posé 3 questions à Myriam Cherel, psychologue et auteure du livre “Être parent au 21ème siècle”.
© Pascal GUYOT / AFP
Le 28 octobre 2020
Selon l’Institut du cerveau et de la moelle épinière (ICM), un européen sur quatre est touché par une maladie cérébrale. Mais, grâce aux progrès de la recherche, on dispose de thérapies plus efficaces.
Maladie d’Alzheimer, Parkinson, épilepsie, dépression… En Europe, 179 millions de personnes souffrent d’au moins un trouble du cerveau. Ces affections du système nerveux central sont en augmentation, en raison du mode de vie moderne et du vieillissement de la population. Heureusement, grâce aux récentes découvertes en neurosciences, les chercheurs parviennent désormais à élucider les dysfonctionnements de l’organe le plus complexe du corps humain… le cerveau. Ils décryptent ainsi de mieux en mieux de nombreuses pathologies cérébrales et proposent de nouvelles thérapies susceptibles de minimiser, voire gommer, les symptômes des maladies neurologiques et psychiatriques.