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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

samedi 7 janvier 2012


La psychiatrie pour expliquer la crise ?  Wall Street serait un aimant à psychopathes

Ancien professeur de marketing à l’université de Nottingham, Clive Boddy livre sa théorie de la crise : Wall-Street serait l’équivalent d'un asile peuplé de psychopathes dépourvus de conscience, d’émotion et d’empathie.
Qui règne au sommet de Wall Street ? Des "psychopathes d'entreprise", estime Clive Boddy. Pour l'auteur de "Corporate Psychopaths : Organisational destroyers", cespsychopathes sont responsables de la crise financière et économique actuelle. Qui sont-ils ? Les 1% de gens qui, “peut-être à cause de connexions neuronales anormales, manquent de conscience, ont peu d’émotions et montrent une incapacité à avoir des sentiments, de la sympathie ou de l’empathie pour qui que ce soit."

Comment ces psychopathes sont-ils parvenus à la tête des grandes institutions financières américaines sans que personne ne s'en aperçoive ?

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Un habitant sur sept réside seul dans son logement

Compte rendu | LEMONDE | 05.01.12 

Près de 9 millions de personnes vivent seules dans leur logement, soit une personne sur sept. C'est ce que révèle une étude de l'Institut national d'études démographiques (INED) publiée le 5 janvier (www.ined.fr) et réalisée par Laurent Toulemon et Sophie Pennec. Cette proportion a augmenté régulièrement, passant de 6 % en 1962 à 14 % en 2007.

Une constante : les femmes sont plus nombreuses que les hommes. Toutefois, l'écart diminue. En 1962, elles représentaient 8 % de la population recensée contre 4 % pour les hommes. En 2007, la proportion de femmes résidant seules a doublé (16 %), tandis que celle des hommes a triplé (4 % à 12 %). Explication des chercheurs : "D'une part, les jeunes hommes restent plus longtemps chez leurs parents alors que les femmes sont plus nombreuses à l'âge de 20 ans àquitter le logement familial. Puis vers 40 ans, ce sont les hommes qui se retrouvent en plus grand nombre seuls dans leur logement, du fait de ruptures affectives tandis que leurs ex-conjointes partagent leur nouveau logement avec leurs enfants."
Autre différence entre les sexes que relève l'étude : l'augmentation très importante avec l'âge de la proportion des femmes seules. Elles sont 8 % à l'êtreà 40 ans puis la courbe s'élève pour atteindre 55 % à 80 ans. En cause, le départ des enfants dans les familles monoparentales ou le décès du conjoint.
Evolutions
A l'inverse, le pic de solitude chez les hommes, qui atteint 20 % vers l'âge de 26 ans, diminue et reste stable jusqu'à 70 ans, "sans doute parce que les hommes ont plus de difficulté à vivre en solo", précise Laurent Toulemon.
Globalement, l'étude montre que la diversité des situations qui conduit à différents âges de la vie à habiter seul a évolué. En 1962, il y avait peu de jeunes. Essentiellement des personnes âgées, des femmes en majorité. On quittait alors ses parents pour se mettre en ménage. Entre 1962 et 1982, avec la démocratisation des études supérieures et la libération de la société, le nombre des 20 à 30 ans "solitaires" a augmenté. Cette statistique double entre 1980 et 2007, parce que l'on s'installe dans la vie de couple plus tardivement... Et que l'on se sépare massivement. Enfin, à l'âge de la vieillesse, on préfère vivre chez soi plutôt qu'en institution. Ce qui ne veut pas dire que l'on vit sans attaches affectives et sans sexualité... Car si la vie commune n'est plus le seul modèle, l'amour semble bien rester la grande affaire, reconnaissent les chercheurs.
Mélina Gazsi

A comme abandon la face cachée du droit d'option

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Écrit par CNI Coordination Nationale Infirmière   
05-01-2012
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Droit d’option ou référendum sur la pénibilité ?

Fin mai, les premiers bulletins de paie 
avec « les nouveaux bons points » catégorie A ou B-NES (Nouvel Espace Statutaire) ont été distribués dans les hôpitaux publics. 

Dans la réforme LMD de Mme Bachelot, les infirmiers avaient ainsi jusqu’au 31 mars 2011 pour signifier à leur direction leur choix catégoriel. À la lecture des résultats, le droit d’option s’est transformé en un véritable référendum sur la pénibilité du métier d’infirmier. Alors que l’appât du gain en fin de carrière aurait du convaincre les professionnels d’adopter très majoritairement la catégorie A, ces derniers ont préféré faire le choix de la raison. Les chiffres sont effectivement très évocateurs du mal-être de toute une profession qui ne se voit pas au chevet du patient au-delà de 57 ans.
Seulement 42% ont choisi la catégorie A.
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Un sacré retour de manivelle quand on pense que le gouvernement avait lancé un pronostic de 70% de passage en A pour amortir le coût de la réforme !  
 
Les infirmiers concernés par le droit d’option

D’après le données recensées sur la plate-forme Hosp-eRh proposée par le MIPIH 
 
Les chiffres à retenir :
• 199 564 infirmiers concernés par le droit d’option ont été recensés. 
• 150 907, seulement, se sont prononcés (A et B) soit 75,62% des agents.
•   82 499 ont opté pour la catégorie A, soit 54,67%.
•   68 408 ont opté pour la catégorie B, soit 45,33%.
 
48 657 situations individuelles pour lesquelles aucun choix n’est enregistré correspondent à des agents qui n’ont pas opté (choix de la catégorie B par défaut) mais aussi à des agents dont le choix (pour la catégorie A comme pour la catégorie B) est en cours d’enregistrement par les DRH des établissements.
 
Dès lors, si les données non encore enregistrées correspondent exclusivement à des agents ayant opté (soit de façon explicite, soit par défaut) pour la catégorie B, ce serait au minimum 41,3% des IDE qui auraient opté pour la catégorie A et au maximum 58,65% qui auraient souhaité être reclassées dans la catégorie B (NES). Pour connaître les chiffres définitifs, il faut donc encore attendre que le ministère communique sur la question.
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Faute de moyens, 2 Français sur 10 ont réduit leurs dépenses de santé

lequotidiendumedecin.fr 05/01/2012
 
S. TOUBON
Selon un sondage Obea/Intraforces réalisé pour « Santé Magazine » auprès de 1 037 personnes de plus de 18 ans, près de deux Français sur dix déclarent avoir réduit leurs dépenses de santé, faute de moyens. Les trois quarts d’entre eux consultent moins souvent et choisissent des médecins conventionnés afin de réduire leur budget santé alors qu’ils sont pourtant 93 % à avoir une mutuelle santé.
La réduction de consommation de médicaments (69 %), l’achat de leurs médicaments dans des pharmacies moins chères (43 %), le renoncement à des soins dentaires (42 %) ou d’ophtalmologie (30 %) ou encore la non-réalisation des examens biologiques prescrits (28 %) sont les principales mesures prises par les Français qui ont réduit leurs dépenses de santé.

Les Livres de Psychanalyse



Sphinx - Création et reconstruction

Bernard Wagner

Janvier 2012 - Persée - 21 €

Dans la légende, Oedipe conchie le Sphinx au nom de son propre intérêt ; cette erreur symbolise sa cécité et sa bêtise.Sommes-nous aveugles à notre propre péril faute d'examiner ce que figure le Sphinx ? Sommes-nous nos propres bourreaux, nos propres monstres, face à notre fin ? La facilité avec laquelle l'humanisation et la subjectivité disparaissent n'a d'égal que l'oubli du temps premier de la réflexion. Entre réflexes et réflexions, les mésaventures de l'être humain ont commencé au stade anal, au moment de la maîtrise de ses sphincters.

Douleur : il n’y a pas que la pharmaco !


A l’aube d’un 4e Plan sur la douleur, les professionnels de santé plaident pour le développement de nouvelles pratiques infirmières en la matière. 



Des gestes simples et des méthodes non-médicamenteuses dans la prise en charge de la douleur. C’est ce que les soignants, réunis le 17 novembre dernier au Forum infirmier du 11e Congrès national de la SFETD, ont préconisé. Sans oublier l’importance de la formation et la nécessité de repenser les compétences et les responsabilités des infirmières. « Cette redéfinition doit être efficace, elle doit permettre de mettre en avant la  fonction transversale du poste », a insisté Jocelyne Le Gall, infirmière anesthésiste et cadre de santé, qui a fait partie des groupes de travail au Haut Conseil de Santé Publique (HCSP) pour l’évaluation du 3e Plan douleur. 



Du transport par les brancardiers jusqu’aux soins au lit, la prise en charge de la douleur devrait pouvoir imprégner chaque acte de prise en charge des patients. Or, pour le moment, les moyens non médicamenteux de prévention et de prise en charge de la douleur sont très absents des pratiques infirmières, ont relevé les participants au Forum infirmier. Dommage, ont-ils souligné, car la communication et le toucher ont un réel impact sur la réduction de la douleur. D’autant plus dommage, ont-ils rajouté, que les soignants pourraient être en première ligne pour faire avancer ces méthodes primordiales. 

Impératif de formation
Comment développer cette culture de la douleur ? Par le biais, avant tout, de la formation, ont insisté les infirmiers présents au Congrès. Car pour le moment, les unités d’enseignement (UE) où l’on aborde en profondeur la question de la douleur, sont surtout ceux relatifs aux soins palliatifs et à la fin de vie, ou ceux centrés sur les soins d’urgence. Il n’existe pas d’UE spécifique sur la prévention et la prise en charge de la douleur, ni d’enseignement ou d’évaluation concernant le rôle propre de l’infirmier. « Il faudrait mettre l’accent sur l’identification, l’évaluation de la douleur et la mise en place de moyens non-médicamenteux. Evoquer, entre autres,  les méthodes cognitivo-comportementales et psycho-corporelles, a expliqué Christel Guillon, infirmière ressource douleur au centre hospitalier de Niort. Sans oublier de prendre en compte la question de l’hypnose, de la sophrologie, de la réflexologie. »

Autre impératif, ont souligné les soignants : développer les approches non-médicamenteuses, comme le toucher, vecteur de relation patient-soignant trop souvent ignoré. « Par le toucher relationnel, le patient peut enfin se sentir considéré et pris dans son ensemble. Il est reconnu comme un être à part entière », a expliqué Aurélien Guion, infirmier au sein du groupe hospitalier Saint-Joseph, à Paris. Le soignant a fait part de sa propre expérience, évoquant l’efficacité que peut avoir une simple caresse pour soulager la douleur provoquée lors de l’ablation du drain de redon chez les patients opérés d’une première prothèse totale de hanche. « Le toucher, qui dépend tout autant d’un savoir-être que d’un savoir-faire, permet de compléter la prise en charge chimique de la douleur », a-t-il insisté.

 « Ce qu’il faudrait aussi, aujourd’hui, c’est une véritable reconnaissance du rôle des infirmiers ressource douleur », a commenté Jean-Michel Gautier, infirmier anesthésiste et cadre de santé, au centre hospitalier de Montpellier, et coordinateur du réseau Douleur Réseau InterCLUD Languedoc Roussillon. La généralisation de cette fonction d’Infirmier Ressource Douleur au sein des établissements contribuerait, sur le terrain, à la diffusion de la culture douleur, avec un niveau requis de compétences.



Catherine Faye
photo: © SURABKY - Fotolia.com

L'emploi infirmier à son nouveau site

Annonces-medicales.com, déjà référence des annonces médicales en France lance un nouveau service dédié à l'emploi des infirmières.

Annonces-medicales.com est un site de petites annonces médicales créé en 1999. Initialement développé pour les médecins, le site donne fait désormais la part belle à l'emploi infirmier grâce à sa nouvelle version. 
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La crise et nous ... 

UNE SÉRIE D’ENTRETIENS D’ANTOINE MERCIER
DU 19 AU 30 DÉCEMBRE 2011, en prolongement du Journal de 12h30

Vendredi 23 décembre : Christophe DEJOURS, psychiatre

Christophe Dejours © RADIO FRANCE















Vous êtes psychiatre, professeur de psychologie du travail au CNAM Paris. Directeur du laboratoire de psycho-dynamique du travail et de l'action. Vous avez été l’un des premiers a vous intéressez à ce que l’on a appelé la souffrance au travail. On en a beaucoup parlé à l’occasion du phénomène du suicide au travail. De nombreuses entreprises se sont inquiétées de ce que les Ressources humaines ont appelé les risques psycho sociaux. Où en est-on aujourd’hui sur cette question. Comment se porte les travailleurs que nous sommes en cette fin d’année.
1ère partie :
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Bonus :
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la Marseillaise

UN SMPR « VÉTUSTE ET PROCHE DE 

L’INDIGNITÉ »

23-12-2011
« L’équipe médicale parvient néanmoins à gérer les soins de manière cohérente », précise la Cour. Image DR


La Cour des comptes pointe l’état « inacceptable » de la structure de soins psychiatriques 
des Baumettes.

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Des indices sur l'avenir du système solaire découverts à 3 900 années-lumière

LeMonde.fr avec AFP | 22.12.11
Représentation de deux planètes de la taille de la terre tournant autour d'une étoile "géante rouge"
Représentation de deux planètes de la taille de la terre tournant autour d'une étoile "géante rouge"AFP
Vers la fin de sa vie, le Soleil deviendra également une géante rouge, grossissant jusqu'à englober en son sein les planètes les plus proches : Mercure, Vénus, la Terre, voire Mars. Que restera-t-il alors du système solaire ?
Dans ce se système planétaire découvert à 3 900 années-lumière (une année-lumière équivaut à 9 460 milliards de km), l'équipe de chercheurs a découvert deux petites planètes en orbite autour d'une ancienne géante rouge, près de cinq fois plus chaude que le Soleil. Cette géante rouge enregistre une température de 27 000 °C en surface contre 5 500 °C pour le Soleil. Cette découverte a été une surprise pour les astronomes qui étudiaient les pulsations de l'étoile sansimaginer trouver la moindre exoplanète à proximité.
DE CINQ À HUIT HEURES POUR FAIRE LE TOUR DE LEUR ÉTOILE
Maintenant très proches de leur étoile, ces planètes - nommées KOI 55.01 et KOI 55.02 - ont "probablement plongé profondément dans son enveloppe gazeuse et, malgré la température extrême, ont quand même survécu", expliqueGilles Fontaine de l'université de Montréal, coauteur de cette étude. La température à leur surface atteint encore 8 000 à 9 000 °C côté jour, et 1 600-1 800 °C côté nuit. Les astronomes sont surpris qu'elles aient pu survivre à un tel enfer.
"Ces planètes sont les plus petites, les plus chaudes, les plus rapprochées de leur étoile et les plus rapides qui aient été observées jusqu'à maintenant", précise le Pr Fontaine. Elles mettent seulement quelques heures (5 pour l'une, 8 pour l'autre) à faire le tour de leur étoile qui ressemblait à notre Soleil il y a des milliards d'années. "L'aspect le plus intéressant de notre découverte est que pour la première fois, on démontre que des planètes peuvent avoir un effet sur l'évolution de leur étoile", ajoute-t-il. En plongeant au coeur de la géante rouge, elles auraient contribué à la dépouiller de ses enveloppes gazeuses.
Ainsi privée d'une bonne partie de sa masse d'origine, l'étoile n'est plus que l'ombre d'elle-même : un coeur d'hélium en fusion surmonté d'une mince couche d'hydrogène. Quant aux deux planètes découvertes, ce sont probablement les restes d'anciennes grosses planètes comme Jupiter, dont la volumineuse enveloppe gazeuse s'est évaporée lorsqu'elles étaient immergées dans leur étoile.
"Si une petite planète comme la Terre passait un milliard d'années dans un environnement comme ça, elle s'évaporerait. Seules des planètes avec des masses bien plus grandes, comme Jupiter ou Saturne, pourraient survivre", souligne Elizabeth Green de l'université d'Arizona qui a également participé à cette étude.

jeudi 5 janvier 2012


Projet de décret de réinsertion sociale des patients psychiatriquesL'USP accuse le texte d'atteinte au secret médical

05.01.12 - 16:49 - HOSPIMEDIA 
L'Union syndicale de la psychiatrie (USP) épingle dans un communiqué un projet de décret relatif à l'insertion sociale des personnes faisant l'objet de soins psychiatriques sans leur consentement et demande son abandon. Elle considère notamment que ce texte "organise de nouvelles atteintes au secret médical". Il propose ainsi "d'informer les personnels intervenant en réinsertion de l'existence et des modifications de programmes de soins et même des lieux, horaires et modalités de prise en charge", rapporte le syndicat.
Dans la foulée de la loi du 5 juillet 2011 relative aux droits et à la protection des personnes faisant l'objet de soins psychiatriques et aux modalités de leur prise en charge, la version du projet de décret, en ligne sur le site Internet de l'Intersyndicale de défense de la psychiatrie publique (IDEPP), règlemente donc l'accès au domicile du patient par l'équipe soignante. "En cas de refus réitéré du patient de laisser le libre accès à son domicile, et après que l'équipe soignante a tenté d'obtenir l'assentiment du patient d'accéder à son domicile, le recours aux forces de l'ordre peut être sollicité par l'intermédiaire du directeur de l'établissement saisi par l'équipe soignante", lit-on dans cette version du projet. Pour l'USP, cela constitue une "atteinte extrêmement grave à la vie privée et à l'inviolabilité du domicile".
Ce texte limite toutefois le recours aux forces de police ou de gendarmerie aux cas où "les troubles mentaux du patient compromettent la sûreté des personnes ou portent atteinte, de façon grave, à l'ordre public". Quant à la coopération des professionnels intervenant dans la prise en charge psychiatrique et sociale du patient, elle est encadrée par conventions conclues entre le préfet de département (ou à Paris le préfet de police), les représentants des collectivités territoriales et leurs groupements compétents sur les territoires de santé et le directeur de l'ARS concerné.
L.W.