Deux expositions parisiennes témoignent de l’engouement pour le genre.
L’art brut revient en force dans la capitale, à côté de l’hommage que lui rend la Halle Saint-Pierre, en présentant «Raw Vision, 25 ans d’art brut», deux autres expositions témoignent de l’engouement pour cet art «hors norme», «hors circuit». L’une au musée Singer-Polignac (1), dans l’enceinte de l’hôpital Sainte-Anne, spécialisé en psychiatrie et, la seconde, à la galerie Christian Berst spécialisée, elle, en art brut.
L’hôpital expose un ensemble d’œuvres appartenant à la collection d’Alain Bourbonnais, créateur de laFabuloserie, qui fête ses 30 ans d’existence. Dans le sillage de Jean Dubuffet, Alain Bourbonnais (1925-1988), soutient l’art brut en ouvrant tout d’abord une galerie en 1972, à Paris, qui, au fil des ans, se transforme progressivement en collection, qu’il finit par transférer en 1982 à Dicy, un village de l’Yonne, où elle prend le nom de La Fabuloserie.
C’est un bel exemple d’enquête sur la construction sociale du genre. Depuis des temps immémoriaux et jusqu’à nos jours, les femmes sont exclues de certaines activités comme la chasse ou la guerre, la pêche, la métallurgie et même la vigne, alors que d’autres leur sont pour ainsi dire réservées, comme la cueillette, le tissage ou la cuisine.
Une telle constance et surtout le caractère presque universel de cette répartition des tâches sont frappants. Si l’archéologie ne peut nous renseigner sur cette division du travail, l’ethnologie des peuples traditionnels qui ont conservé partout dans le monde le mode de vie des chasseurs-cueilleurs peut confirmer l’étonnante permanence de cet état de fait.
Certains anthropologues ont tenté des explications, comme « la séparation des matières premières » : le dur – métal, bois ou pierre – étant réservé au hommes, le tendre ou le flexible, aux femmes.
D’autres ont lié cette répartition à la notion de mobilité : les femmes, entravées par le soin des enfants, ne pourraient parcourir les longues distances que supposent la traque du gibier, mais partout dans le monde, chez les Indiens d’Amérique, les Aborigènes d’Australie ou chez les Pygmées, elles prennent part aux chasses collectives à titre de rabatteurs, ce qui entraîne de longs déplacements, et jamais comme chasseurs embusqués et armés, lesquels sont parfaitement statiques.
Même l’activité de cueillette dont elles ont traditionnellement la charge peut les amener à couvrir de grandes distances, ce qu’elles font souvent la marmaille accrochée à leurs basques. Comme le montre l’anthropologue, les explications naturalistes ne tiennent pas.
Dans la métallurgie, métier d’homme par excellence, c’est souvent la force qui est invoquée mais les bas-fourneaux utilisés en Afrique ou en Asie sont des constructions modestes, d’ailleurs souvent élevées par les femmes, et le travail du métal au marteau sur l’enclume est-il vraiment au-dessus des forces de femmes qui peuvent piler des heures durant le mil ou le riz en soulevant des pilons de bois aussi grands qu’elles ?
Le rapport Robillard sur la psychiatrie en 2014 est un événement dont nous devons mesurer toute l’importance. Il remet en perspective une vision évolutive et dynamique de la psychiatrie, alors qu’une série de lois récentes à visée sécuritaires et hospitalocentriques a cherché à créer les conditions de la psychiatrie asilaire d’avant 1940. Il remet en scène la « Politique de secteur » en s’appuyant sur ce qui a été construit entre 1960 et 2000. Le rapporteur propose cette conclusion comme étant la somme de toutes les auditions qu’il a menées sur l’ensemble de la France en 2013. Simultanément il en met en garde l’État devant le constat que la qualité de cette politique est répétée dans la dizaine de rapports précédents, mais sans effet. Il invite cette fois l’État à passer à la phase d’application de cette politique.
La première partie est ici, le seconde est ici, la troisième est ici et la quatrième est là
PS ce texte en trois parties a fait l’objet d’une lecture attentive de Claude Finkelstein, Présidente de la FNAPSY, Yves Gigou, cadre infirmier supérieur, Dimitri Karavokyros, psychiatre des hôpitaux
Après vingt ans de collaboration, le Dr Dalbergue publie un livreaccusateur contre l’industrie pharmaceutique.
C’est un témoignage coup de poing qui va faire mal à l’industrie pharmaceutique, à peine remise des scandales du Mediator ou des pilules contraceptives. Dans un livre qui paraît mercredi, le Dr Bernard Dalbergue, 55 ans, dénonce les «pratiques douteuses» d’une industrie où il a passé deux décennies, dans plusieurs firmes différentes. C’est la première fois en France qu’un ancien cadre dissèque de l’intérieur, documents et histoires vécues à l’appui, la manière dont les labos manipulent les médecins, voire les autorités.
La Fondation Georges TRUFFAUT encourage la création de Jardins Thérapeutiques
La Fondation Georges TRUFFAUT donne la parole à 2 acteurs pionniers de l'Hortithérapie en France
Le premier jardin thérapeutique en France est « l'atelier potager /fleurs » créé en 1997 à l'hôpital de jour de La Pitié Salpêtrière. Ce sont Anne Ribes et leProfesseur David Cohen qui font vivre ce projet. La Fondation d'entreprise Georges TRUFFAUT leur a apporté son soutien à deux reprises pour permettre son agrandissement en novembre 2012 puis mars 2013.
Rencontre avec le Professeur David Cohen, en charge du service de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent de l'hôpital de la Pitié Salpêtrière.
Pourquoi existe-t-il un service de psychiatrie pour enfants à La Pitié Salpêtrière ?
C'est pour des raisons essentiellement historiques, puisque La Salpêtrière est très orientée vers les maladies du système nerveux et les maladies mentales. Ainsi, dans les années 35-40, quand la psychiatrie infantile est née, le premier service installé d'abord à l'hôpital Vaugirard puis à l'hôpital Necker est rapidement arrivé à la Salpêtrière pour devenir une chaire de psychiatrie infanto-juvénile, sous la direction de Georges Heuyer. Aujourd'hui, on se retrouve avec le plus gros dispositif hospitalier (50 lits d'hospitalisation temps plein, 40 places de jour, une école, des activités ambulatoires très spécialisées) et donc nous sommes incontournables dans la discipline(...).
Dans l’optique de prouver que les personnes handicapées sont comme tout le monde, un magasin de prêt-à-porter suisse a exposé en vitrine des mannequins faits à leur image. DGS vous présente cette belle initiative ayant pour but d’aider ces personnes handicapées physiques à se sentir mieux dans leur peau.
Les huissiers de la Fondation Lejeune ont eu gain de cause. En se présentant de manière menaçante, avec l'autorisation d'un Tribunal d'enregistrer une scéance d'un colloque scientifique, ils ont obtenu cette ignominie: l'annulation de la conférence de Marthe Gautier dont le travail expérimental permis la découverte de la trisomie-21 .
Le programme des 7ème Assises de la génétique humaine et médicale le prouve: à 12h, vendredi 31 janvier, Marthe Gautier devait prendre la parole pour relater cette découverte. A cette occasion, la Société savante organisant les Assises devait lui remettre son Grand prix.
Le deuxième prix Marcel-Dassault pour la recherche sur les maladies mentales récompense deux chercheurs audacieux, Luc Mallet et Frank Bellivier.
Lors de sa première édition en 2013, le prix Marcel-Dassault pour la recherche sur les maladies mentales avait récompensé des travaux originaux. Ceux d'Angela Sirigu (Lyon), sur le rôle de l'ocytocine dans l'amélioration des interactions des personnes souffrant d'autisme. Pour sa deuxième édition, l'audace et la créativité sont à nouveau à l'honneur. D'abord pour un traitement des troubles obsessionnels compulsifs résistants aux traitements habituels. «C'est une maladie fréquente qui touche 2 % de la population et très invalidante, car le malade ressent une contrainte mentale qui le pousse à des comportements difficilement contrôlables et répétées», explique le Dr Luc Mallet, directeur de l'équipe Inserm «comportement, émotion et ganglion de la base» à l'Institut du cerveau et de la moelle épinière à Paris, récompensé par le prix Chercheur de l'année, doté de 15.000 euros.
Une récompense attribuée par le comité scientifique international de la Fondation FondaMental(réseau français de coopération scientifique en santé mentale), qui a évalué les dossiers de candidature, alors que les prix sont financés par un mécénat du groupe Dassault (propriétaire du Figaro). «Luc a réussi à trouver une nouvelle cible dans le cerveau, la partie antérieure du noyau subthalamique, pour le traitement des troubles obsessionnels compulsifs par stimulation cérébrale profonde», raconte le Pr Stephan Chabardes, neurochirugien au CHU de Grenoble, berceau mondial de la technique de stimulation cérébrale profonde, découverte par Alim-Louis Benabid.
Il n'y a pas d'âge pour mourir, on meurt à tout âge ; il n'y a pas non plus d'âge pour se suicider. Le suicide des plus âgés de nos concitoyens n'est en soi pas moins terrible que celui des jeunes, même s'il nous révolte moins... Le suicide, cet acte qui condense nos peurs et notre liberté, résiste à nos tentatives d'interprétation ; il reste éminemment énigmatique, insaisissable et finalement humain.
Schizophrénie, dépression… : « Happli Day » reçoit le « trophée de la Santé Mobile 2014 » de la meilleure appli.
Publié le Lundi 27 janvier 2014
L’application Smartphone « Happli Day », conçue par le Docteur Philippe NUSS (Hôpital Saint Antoine) avec le soutien des Laboratoires Servier, a obtenu le « trophée de la Santé Mobile 2014 » de la meilleure application à destination des patients et du grand public dans la catégorie schizophrénie, dépression et autres maladies psychiatriques.
« Happli Day » est un outil innovant et facile à utiliser qui a pour but d’aider les patients à suivre leur maladie, en leur montrant de façon objective les progrès qu’ils font au quotidien et qui ne sont pas toujours évidents à percevoir au cours de la dépression.
Le patient peut personnaliser son suivi en choisissant les items qui lui correspondent le plus. Il peut donc suivre et visualiser ses progrès mais aussi retrouver, dans d’autres rubriques, des articles pour l’aider à mieux comprendre sa maladie et des conseils pour améliorer son quotidien. Ainsi, le patient est davantage impliqué, accompagné, incité à parler de son ressenti à son médecin.
Kabyles de la Chapelle et des quais de Javel hommes des pays loin cobayes des colonies Doux petits musiciens
soleils adolescents de la porte d’Italie Boumians de la porte de Saint-Ouen Apatrides d’Aubervilliers brûleurs des grandes ordures de la ville de Paris ébouillanteurs des bêtes trouvées mortes sur pied au beau milieu des rues Tunisiens de Grenelle embauchés débauchés manœuvres désœuvrés Polacks du Marais du Temple des Rosiers
Cordonniers de Cordoue soutiers de Barcelone pêcheurs des Baléares ou bien du Finisterre rescapés de Franco et déportés de France et de Navarre pour avoir défendu en souvenir de la vôtre la liberté des autres
Pendant un an, le réalisateur du documentaire «Au bord du monde» a suivi des sans-abri perdus dans un Paris indifférent. Il a répondu à vos questions.
Alain Les SDF que l’on voit dans votre film ont-ils monnayé leur présence? Que leur avez-vous donné en échange de votre intrusion dans leur vie?
Claus Drexel On ne les a pas rémunérés. Déontologiquement, ça ne se fait pas dans un documentaire. Si on paye quelqu’un, il devient un acteur, on peut lui demander de faire des choses. On voulait avoir des gens qui soient libres de nous dire ce qu’ils ont envie. Mais évidemment, la parole qu’ils nous ont offerte, c’est un cadeau d’une valeur inestimable. On leur a toujours apporté ce dont ils avaient besoin: des vêtements, à manger, ou même de l’argent, mais ce n’était pas une rémunération.
Ce qui est important, c’est que mon producteur reverse une partie des recettes du film à des associations pour que tous les sans-abri puissent en profiter et pas exclusivement ceux qui ont témoigné dans le documentaire.
CarlComment s’est dessiné l’angle de votre documentaire?
C. D. Ma démarche était l’inverse de celle d’un journaliste. Volontairement, je ne me suis absolument pas documenté avant, parce que je ne voulais pas être influencé par les expériences que d’autres avaient faites avant moi. Je voulais faire ce film un peu comme un extraterrestre arrivant de nuit sur Terre, à l’heure où tous les parisiens dorment, qui se fait une idée de notre monde, grâce aux échanges avec les sans-abri.
Réflexions d'un médecin sur
les dérives du système sanitaire
Luc Périno
Les benzodiazépines sont les plus connues et les plus utilisées des tranquillisants. Elles ont deux indications médicales majeures : l’attaque de panique et les crises convulsives. Dans ces deux cas, leur utilisation est unitaire et ponctuelle, sous forme orale ou injectable.
Or, dans la pratique, les benzodiazépines sont prescrites essentiellement comme somnifères, bien qu’elles soient un facteur aggravant de l’insomnie chronique. Elles sont aussi utilisées comme myorelaxants et tranquillisants au long cours. Leur principal effet indésirable immédiat est une baisse de la vigilance, avec risque de chute et une augmentation de 60% de fractures du col du fémur. On leur doit aussi une bonne part des accidents de la route.
À plus long terme, les effets néfastes sont une majoration des pertes de mémoire et une augmentation de 50% du risque de démence.
En verra-t-on un jour fleurir dans tous les villages (désertifiés) de France ? Ce ne serait pas pour déplaire à Franck Baudino, PDG de l’entreprise H4D (pour Health for Developement) spécialisée dans la télémédecine. En attendant sa première « Consult-Stations » vient d’être implantée au sein d’une résidence pour seniors du groupe Sairenor, à Cluny en Bourgogne. Une « Consult-Stations » se présente comme une petite cabine composée entre autres d’une place pour s’asseoir, d’un écran d’ordinateur et de plusieurs capteurs permettant d’effectuer diverses mesures. Ici, il est possible pour le patient de se faire mesurer seul sa tension, sa fréquence cardiaque, ou encore son taux d’oxygénation dans le sang, en plus des paramètres classiques que sont la taille, le poids et la température. Par ailleurs, dans une version plus sophistiquée, des tests de glycémie, auditifs ou encore des électrocardiogrammes peuvent-être réalisés, tandis qu’un dermatoscope complète l’équipement disponible à bord. Les résultats obtenus sont stockés sur une base hébergée sur un site intitulé « Jemesurveille.com » et le patient reçoit deux tickets (dont un à donner à son médecin) où sont précisés les codes d’accès à ces données.
Les défenseurs de l'avortement, rejoints par un groupe de femmes arrivées à bord d'un « train de la liberté », manifestent samedi 1er février à Madrid contre le projet de loi supprimant quasiment le droit à avorter, parallèlement à d'autres manifestations de soutien à Londres et Paris.
« Ce train de la liberté [qui a quitté vendredi Gijon, dans le nord du pays] va à Madrid en passant par Valladolid », où s'est ouverte vendredi la Convention du Parti populaire, « pour dire au ministre conservateur Alberto Ruiz Gallardon que nous ne voulons pas qu'il touche à la loi » de 2010, a expliqué Begoña Pinero, porte-parole de l'association féministe des Asturies Las Comadres, qui a lancé l'idée de ce voyage.
La loi actuelle, votée sous l'ancien gouvernement socialiste, autorise l'avortement jusqu'à 14 semaines de grossesse pour toutes les femmes sans justification et jusqu'à 22 semaines en cas de malformation du fœtus ou de grave danger physique ou psychique pour la mère. « Nous, les femmes, sommes libres et nous sommes capables de décider quand nous voulons être mère », a estimé Begoña Pinero.
Le groupe rejoindra des milliers d'autres personnes, venues d'Espagne et d'autres pays comme la France, qui ont prévu de manifester jusqu'aux abords du Parlement pour dénoncer le projet de loi du gouvernement conservateur. Une délégation ira jusqu'au Congrès des députés pour remettre un manifeste intitulé Droit à décider : je décide, a expliqué Puy Zaton, du collectif « Décider nous rend libres », qui regroupe plus de 300 associations.
« La maternité se protège par l'information, l'éducation, la santé pour tous, l'accès à des salaires justes et des emplois dignes et à des postes de responsabilité », écrit le collectif dans ce manifeste.
MANIFESTATION À PARIS
Ailleurs en Europe, des manifestations sont également prévues, notamment à Paris et Londres. A Paris, les participants doivent se retrouver à partir de 14 heures, place Joffre dans le 7earrondissement, pour se rendre jusqu'à l'ambassade d'Espagne.
Paris, le samedi 25 janvier 2014 – Serait-on revenu aux années 70 ? La défense de l’avortement est sur toutes les lèvres. Cette semaine, à l’Assemblée nationale, les députés se sont offerts un petit retour (édulcoré) en arrière en se penchant sur la rédaction de la loi Veil que beaucoup sans doute avaient oubliée. C’est ainsi que l’on s’est intéressé à l’opportunité de revenir sur la notion de « situation de détresse » qui figurait dans le texte initial. Le terme a finalement été supprimé modifiant sans doute quelque peu l’esprit de la loi : elle n’est désormais plus seulement une disposition destinée à soustraire les femmes souhaitant avorter aux risques sanitaires de la clandestinité, elle est l’affirmation de la liberté des femmes à disposer de leurs corps. Sur le terrain, outre éventuellement un « changement de regard », l’évolution sera sans doute inexistante, la mise en évidence de sa situation de détresse n’étant exigée aujourd'hui d’aucune femme pour pouvoir avoir accès à l’avortement. Si bien sûr, le débat a réveillé les velléités de quelques opposants historiques à l’IVG, la nature des discussions en France montre bien qu’est inenvisageable (et inenvisagé) un quelconque retour en arrière. Dans d’autres pays, pourtant, ce phénomène n’est pas une utopie, comme en Espagne mais également dans plusieurs autres états, comme nous le rappelle le secrétaire général du Planning familial, Marie-Pierre Martinet. Après un passage en revue des initiatives gouvernementales et législatives qui inquiètent aujourd’hui les "défenseurs" de l’avortement, elle émet l'hypothèse selon laquelle les raisons pour lesquelles cette pratique est aujourd’hui contestée demeurent les mêmes qu’hier. Une défense vigoureuse, qui bien sûr ne sera pas partagée par tous nos lecteurs mais qui rappelle l’importance du sujet. Le débat est ouvert sur JIM.
Par Marie-Pierre Martinet, secrétaire général du Planning familial
Le projet de loi espagnol visant à restreindre drastiquement l’accès à l’avortement suscite (à juste titre) inquiétudes et mobilisations au-delà même de la péninsule ibérique. Faut-il y voir l’initiative isolée d’un pays à majorité conservatrice ou l’expression d’une dynamique de remise en cause plus globale des droits des femmes à l’œuvre en Europe ?
Lors de la 3e Journée FHF consacrée à la psychiatrie et à la santé mentale, les acteurs de la discipline ont échangé sur les dispositifs et initiatives pouvant prévenir les ruptures dans les parcours de soins, à l'aune de la rénovation annoncée du secteur : post-urgence, équipes mobiles, partenariats entre psychiatres et généralistes, prise en charge des détenus...
Le Syndicat national des psychologues (SNP) a salué dans un communiqué, le 17 janvier, la publication du rapport déposé par le député Denys Robiliard en conclusion des travaux de la mission sur la santé mentale et l'avenir de la psychiatrie, remis le 8 janvier à la ministre de la Santé. "Nous sommes satisfaits de voir enfin figurer dans un rapport parlementaire la profession de psychologue et mentionner le travail incontournable qu'ils réalisent depuis de nombreuses années dans le domaine de la santé mentale et de la psychiatrie", souligne le SNP. "Notre compétence en matière de diagnostic psychologique et de psychothérapie est bien identifiée, de même que notre appartenance aux sciences humaines et notre position en dehors de la hiérarchie des filières médicales et paramédicales", poursuivent les psychologues.