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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 20 septembre 2023

Les musées de plus en plus soucieux du bien-être psychique de leur public

Par    Publié le 14 septembre 2023

Au Palais de Tokyo ou au Louvre à Paris, au MoCo à Montpellier ou encore au Louvre-Lens, les expérimentations se multiplient dans les lieux culturels afin d’améliorer l’accueil des publics à la santé mentale fragile.

Des cabanes pédagogiques installées dans le Hamo, le département de médiation du Palais de Tokyo, à Paris, en septembre 2023.

« Bien mieux. » C’est le nom d’une offre inédite, intégrée au Pass culture, que le Palais de Tokyo proposera en octobre aux jeunes de 15-22 ans souffrant de fragilité émotionnelle. Aider à aller mieux, c’est aussi l’ambition du Hamo, le département de médiation que le centre d’art parisien inaugure le 15 septembre. Espaces enveloppants, avec leur camaïeu de bleu et de rose poudré, formes alvéolaires tapissées de feutre et acoustique absorbante… Tout, dans la scénographie réalisée par l’agence éclectique Freaks Architecture, concourt à mettre à l’aise les publics, en particulier – c’est la priorité du moment du centre d’art – ceux souffrant de désordre psychique ou neurologique.

« Nous préférons parler de neurodiversité, corrige Guillaume Désanges, le président du Palais de Tokyo, d’identités psychiques qui doivent être accompagnées et soignées plutôt que corrigées. » Surtout éviter le lexique de la maladie ou du handicap, ces mots qui fixent et figent. « L’objectif n’est pas de guérir mais d’émanciper, en dehors du circuit médicalisé », confirme Yoann Gourmel, directeur des publics et de la programmation culturelle.

4ème édition d'Allez Savoir, festival des sciences sociales à Marseille

Publié le 

DU 20 AU 24 SEPTEMBRE 2023

"Voyage en Utopies", Allez Savoir

Venez découvrir à Marseille, le riche programme d'Allez savoir du 20 au 24 septembre ! Cette 4ème édition parcoure la thématique des utopies en compagnie des intervenants de l'EHESS.

D'un projet commun de L’EHESS et la Ville de Marseille, "Allez Savoir, le festival des sciences sociales" est l’occasion de faire circuler les idées, là où sciences, arts et patrimoine se rencontrent. Mêlant tables rondes, projections-débats, expositions, balades, rencontres aux musées, spectacles, ateliers, propositions en famille ou encore ateliers pédagogiques, cette large proposition est une invitation à se questionner sur les défis contemporains.

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Troubles psychiques : malade cherche soutien d’un patient rétabli

Par   Mis à jour 

La pair-aidance se professionnalise. Une alliée pour les patients en psychiatrie.

C’est en 2016 que François rencontre pour la première fois une pair-aidante, seize ans après avoir reçu un diagnostic de schizophrénie. Une expérience salvatrice qui lui sort alors «la tête de la noyade»«J’ai réalisé qu’on pouvait avoir une vie satisfaisante avec un trouble psychique.» Née dans le domaine des addictions au XIXe siècle - avec les groupes de buveurs - la pratique de la pair-aidance en santé mentale consiste, pour des patients atteints de troubles psychiques et désormais «rétablis», à accompagner des malades en s’appuyant sur leur «savoir expérientiel», pour les aider à trouver à leur tour la voie du rétablissement.

Ce concept ne désigne pas la guérison du trouble mais «le fait d’accepter la maladie, de trouver comment vivre avec en connaissant ses fragilités et ses forces», explique Bérangère Mandet, assistante de gestion chez Espairs, plateforme de pairs-aidants créée en 2020 à Lyon.

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Sortie du livre « Abolir la contention. Sortir de la culture de l'entrave »

 28 AOÛT 2023

Mathieu Bellahsen  Psychiatre et auteur


« Abolir la contention. Sortir de la culture de l’entrave » (M. Bellahsen, éditions Libertalia) sort ce 31 août 2023. C'est l'occasion de partager les dates de rencontres à venir ainsi qu'une revue de presse récente sur le sujet.

La soirée de lancement du livre est prévue à la librairie L’Atelier, le jeudi 7 septembre à 19h30 (2 bis rue du Jourdain, Paris 20ème)

Extrait de la quatrième de couverture: "La contention mécanique n'est pas un soin, elle n'a pas de dimension thérapeutique. Elle est une mesure de contrôle, une pratique d'entrave et d'immobilisation. Son abolition est une première pierre pour une psychiatrie partant des droits effectifs, de l'autodétermination, de la dignité pour toutes et tous." 

La contention mécanique est un traumatisme. Chaque année, 10 000 personnes sont attachées dans les hôpitaux psychiatriques français. Le phénomène est massif dans les Ehpad, aux urgences, dans les foyers. 

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En Bretagne, « La pratique du binge drinking s'est banalisée »

Par Matthieu Gain   Publié le 

La consommation ponctuelle importante d'alcool est répandue chez les jeunes en Bretagne, constate Morgane Guillou, professeur de psychiatrie addictologique au CHRU de Brest.

La consommation ponctuelle importante d‘alcool, plus communément appelée binge drinking, est répandue chez les jeunes en Bretagne, constate Morgane Guillou. Professeur de psychiatrie addictologique au CHRU de Brest, elle est à l’initiative d’un programme de prévention pour les adolescents. Interview. 

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Aux comparutions immédiates : "Il est le symbole de ceux qui n'ont pas leur place en prison"

Vendredi 15 septembre 2023

L'atrium du tribunal judiciaire de Paris ©Radio France - Jean-Philippe Deniau

A l'audience des comparutions immédiates de Paris, un homme qui souffre de schizophrénie est jugé pour avoir menacé une juge des affaires familiales. Son avocat tente de lui éviter une incarcération. 

Quand les prévenus entrent dans le box en début d'audience, c'est Malik qui, tout de suite, attire l'attention. Il n'a pas le profil des autres, plus jeunes que lui. Il est bien habillé. Mais surtout, il intrigue. Pourquoi semble-t-il à la fois nerveux et assuré ? Avec ce regard qui court dans tous les sens comme s'il ne savait que faire de ses yeux. Malik a 41 ans, et cet été, il a commis un outrage et des menaces de mort envers une magistrate, la juge des enfants qui s'occupe de son fils. Il lui a écrit une lettre d'avertissement "pour sa peau et pour son corps" cite le tribunal, et il aurait aussi lâché en garde à vue : "elle est marbrée dans sa tête". Voilà pour l'exposé des faits.

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L'IA se met au service des aidants qui accompagnent leurs proches atteints par la maladie d'Alzheimer

Frédérique Marié  Publié 

IA Medical a développé Alix, un chatbot, un logiciel destiné à améliorer l'accompagnement des proches de personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer.

Groupe de réflexion ALIX et Karima Guenif, dédié aux aidants de proches des malades atteints de la maladie d’Alzheimer. (IA MEDICAL)

IA Medical a développé une application afin d’aider les proches des malades atteints de la maladie d’Alzheimer à s’orienter dans les dispositifs d’aides, et à stimuler la mémoire des patients. IA Medical lance un chatbot pour les aidants.

Un chatbot est un programme informatique qui simule et traite une conversation humaine (écrite ou parlée), permettant aux humains d'interagir avec des terminaux digitaux, comme s'ils communiquaient avec une personne réelle. Ce robot conversationnel s'appuie sur 15.000 références, afin de proposer des services pratiques d'orientation et des jeux cognitifs.


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3114 : le numéro national dédié à la prévention du suicide

  • Publié le 13 septembre 2023
Affiche 3114

En ce mois de septembre dédié à la prévention du suicide et de toutes les souffrances psychiques, la gendarmerie nationale rappelle le numéro national de prévention du suicide : le 3114.

La prévention du suicide est un enjeu majeur de santé publique avec pour priorité la prévention du geste suicidaire.

Elle s’inscrit également dans une stratégie plus large de promotion de la santé mentale et de prévention de la souffrance psychique.

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mardi 19 septembre 2023

Bertha Pappenheim ou "Anna O" : pourquoi est-elle considérée comme la première patiente de la psychanalyse ?

13 sept. 2023 

BELGIQUE

Bertha Pappenheim, née en 1859, est devenue malgré elle un symbole de l’hystérie. Son existence publique s’est réduite à être une folle inguérissable. En tout cas c’est ce que Freud, tous les docteurs et enseignants, nous racontent, encore aujourd'hui. Pourtant, un jour tout bascule. Le train qu'elle prend à Vienne à destination de Francfort en 1888, à l’âge de 29 ans, change le cours de sa vie. Et cette suite là mérite, elle aussi, d’être racontée dans L'Heure H. 

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Bertha Pappenheim dit Anna O., en 1882. © Imagno/Getty Images


Les microtubules, véritables composants du « système nerveux » de la cellule

Mercredi, 13/09/2023

Les microtubules, véritables composants du « système nerveux » de la cellule

Une étude fascinante d'une équipe du CEA a décrypté les mécanismes de transformation morphologique des cellules : avec le CNRS et l'Université d'Utrecht (Pays-Bas). Cette équipe a mis en lumière le rôle central des microtubules dans le fonctionnement cellulaire. « Comment des cellules qui mesurent près de cinquante microns de large, lorsqu'elles s'étalent sur des boîtes de culture, peuvent-elles passer au travers de constrictions dix fois plus petites dans les tissus les plus denses de l'organisme ? », expose Manuel Théry, biologiste au CEA-Irig où il a co-fondé le CytomorphoLab.

Depuis une dizaine d'années, l'équipe cherche à déterminer les principes élémentaires qui régissent l'architecture intérieure des cellules. Au centre de ses études, deux éléments clés du cytosquelette : l'actine et les microtubules, que les chercheurs ont décidé d'étudier non pas séparément mais ensemble. Une approche novatrice avec laquelle ils étaient parvenus à contrôler la forme et la division de cellules souches. Une première à l'époque !

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L’avenir de la médecine appartient-il à la polymédication ?

Jeudi, 14/09/2023 

La pénurie de médicaments et de vaccins et la non-observance pourraient appartenir au passé grâce à cette nouvelle technologie. La méthode en question, développée à la Rice University (Houston), propose de délivrer, en une seule injection, des médicaments à libération prolongée et des vaccins pendant des mois, relevant ainsi et aussi les défis de l’observance des traitements -notamment en cas de maladies chroniques et de polymédication- mais aussi des schémas vaccinaux à plusieurs doses.

L’auteur correspondant, Kevin McHugh rappelle la prévalence très élevée de la non-observance, soit le taux de 50 % des patients qui ne prennent pas correctement leurs médicaments. Les conséquences de cette non-observance sont massives : aux seuls États-Unis, on estime qu’elle est responsable de plus de 100.000 décès, de jusqu'à 25 % des hospitalisations et de plus de 100 milliards de dollars en coûts de santé.

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Journée de l'alphabétisation au Secours populaire de Paris

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15 septembre 2023

Lors de la Journée mondiale de l'alphabétisation, le 8 septembre 2023, les activités d'alphabétisation du Secours populaire de Paris ont été mises en lumière au journal télévisé du 19/20 de France 3 - Île-de-France. Ce fut l'occasion de mettre en valeur le travail du pôle alphabétisation, ses bénévoles et les apprenants qui se sont déplacés pour le reportage. 


L'Espace public de santé mentale Daumezon révèle ses talents et s'ouvre au public

Publié le 15/09/2023

L'Espace public de santé mentale Daumezon révèle ses talents et s'ouvre au public

Le plus célèbre ancien patient, André Robillard, figure connue de l'art brut, est venu ce vendredi 15 septembre visiter le nouvel espace culturel dans lequel une salle lui est consacré. Profitez des Journées du patrimoine pour le découvrir vous aussi.

L'ouverture vers l'extérieur est une marque de fabrique à l'Espace public de santé mentale de Fleury-les-Aubrais. Il n'est donc pas étonnant qu'il s'inscrive, une nouvelle fois, dans le programme des Journées du patrimoine. Samedi 16 septembre, à 10 heures et 14 heures, Pascal Gaillard, directeur des soins, fera visiter l'établissement au public présent, détaillant l'histoire et l'actualité de cette maison qu'il connaît comme sa poche.

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Jusqu’à deux ans d’attente pour une place en ressource intermédiaire

CANADA

ICI Estrie

Publié le 15 septembre 2023

Il est difficile de trouver un milieu de vie pour les gens avec des enjeux de santé mentale en Estrie. Les places dans les logements appelés « ressources intermédiaires » se font très rares dans la région.

Ce manque de place fait en sorte que des personnes se retrouvent hospitalisées en psychiatrie, parfois pendant de très longues périodes. Une trentaine de patients occupent présentement un lit à l'Hôtel-Dieu de Sherbrooke, faute d'avoir accès à une ressource d'hébergement en santé mentale. Dans certains cas, le temps d'attente peut atteindre deux ans.

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La psychiatrie enfin à l'écoute des malentendants

Vidéos : 7 minutes #408 «Contrechamp» (15 septembre 2023). La psychiatrie  enfin à l'écoute des malentendants - Paris-Normandie

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La santé des femmes De l'ignorance à la reconnaissance

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Disponible  

Du 16/09/2023 au 14/12/2023


Diagnostics erronés, traitements inappropriés, lacunes persistantes dans l’enseignement supérieur... Le domaine médical, dont la référence reste le corps masculin, néglige encore trop souvent les particularités physiologiques des femmes.


Longtemps dominé par les hommes, le monde de la médecine continue d’ériger en norme le corps masculin : que ce soit dans la recherche, dans l’enseignement universitaire ou dans la pratique quotidienne, les différences physiologiques liées au sexe – et à des facteurs génétiques, hormonaux ou métaboliques – sont encore mal connues et trop peu prises en compte. Les médecins tendent par ailleurs à minimiser certains symptômes comme la douleur, lorsqu’ils sont décrits par des femmes... Des points aveugles de la pratique médicale qui peuvent conduire à des diagnostics erronés ou retardés, notamment pour certaines maladies comme l’endométriose. 

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Soins hospitaliers en psychiatrie : le privé lucratif en forte progression sur dix ans

PAR 
PUBLIÉ LE 14/09/2023

L’offre de soins hospitaliers en psychiatrie a connu des « transformations marquantes » entre 2008 et 2019, souligne une étude de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees). Sur le plan national, le secteur public reste majoritaire, malgré une baisse de ses capacités d’accueil. Le secteur privé à but lucratif occupe une place croissante, qu’il s’agisse des capacités d’accueil (lits et places) ou de son volume d’activité.

De façon globale, le nombre d’entités juridiques (personnes morales détenant les autorisations de soins) déclarant une prise en charge hospitalière en psychiatrie « recule régulièrement », passant de 518 en 2008 à 475 en 2019. Si la proportion des entités publiques reste donc prépondérante, elle recule légèrement (de 50,6 % à 49,5 %). Loin devant les cliniques privées à but lucratif (autour de 30 %) et les cliniques privées à but non lucratif (autour de 20 %).

Mais la répartition – par secteur juridique – des capacités d’accueil hospitalières s'est, elle, transformée. La part du secteur public a « sensiblement diminué » au fil des ans, aussi bien pour les prises en charge à temps complet que pour celles à temps partiel.

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Gynécologie et sexe des anges

Publié le 16/09/2023

Bien que le JIM risque de s’attirer une des plus virulentes polémiques de son histoire, ayons ici l’audace de révéler les dernières minutes du film qui a été la vedette des salles cet été : Barbie. Dans les derniers instants, on voit Barbie aussi impatiente qu’émue se présenter dans une salle d’attente et indiquer avec joie qu’elle a rendez-vous avec un « gynécologue ». Générique de fin.

Like a Barbie girl…

Mais que peut bien vouloir dire cette fin, se sont interrogés certains critiques ? Qu’être une femme (puisque le cheminement du film conduit la poupée en plastique à devenir une femme en chair et en os) c’est aller voir le gynécologue et/ou qu’être une femme c’est avoir des organes génitaux féminins (dont la prise en charge est assurée par un gynécologue) ? A la première question (même si sur un site d’information médicale, il conviendrait d’éviter tout message contraire aux recommandations de santé publique) on se doit de répondre : non être une femme ce n’est pas « aller voir un gynécologue ».

Bien des femmes se passent (et en tout cas se passeraient bien) de la consultation gynécologique (au-delà des suivis de grossesse) : soit parce qu’elles sont prises en charge par un médecin généraliste et/ou parce qu’elles répugnent (à tort) à se soumettre aux dépistages des différents cancers féminins. Mais si Barbie, tout à sa joie d’être (enfin) une femme se rend chez le gynécologue, est-ce parce qu’elle est (enfin) dotée d’un sexe féminin ? Pourtant, les discours insistant sur la décorrélation entre le sexe biologique et le sexe psychique nous incitent aujourd’hui à considérer qu’une femme n’est pas nécessairement dotée d’un sexe féminin.

lundi 18 septembre 2023

Les 5 révolutions de la santé mentale

Cerveau & Psycho n°158

Cerveau & Psycho n°158 - Octobre 2023 

100 pages

Psychédéliques - psychiatrie personnalisée - e-santé - neurostimulation - prévention

Dans ce numéro

Plus d’un Français sur quatre consomme des anxiolytiques, des antidépresseurs, des somnifères ou d’autres psychotropes. L’état psychique de la population a été aggravé par deux ans de pandémie, et pourrait empirer face aux menaces liées au climat, à l’accès aux ressources et aux inquiétudes géostratégiques. Comment réagir face à ces enjeux ? En investissant massivement dans un secteur psychiatrique en souffrance, sou-ligne Antoine Pelissolo. 

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Déprime ou dépression, quelles différences ?

Publié le 11/09/2023

Les mots ont un sens : « le fait de se sentir triste, d’être ‘déprimé’, d’avoir des ‘idées noires’ ou des difficultés à dormir ne veut pas forcément dire que l’on souffre de dépression », précisent les spécialistes en santé mentale qui alimentent le site spécialisé info-depression.fr, géré par Santé publique France. « Les moments de cafard, de ‘blues’, de doute ou de questionnement font partie de la vie ».

Les événements plus ou moins agréables et les émotions « négatives » qu’ils suscitent sont donc normaux… jusqu’à un certain point. En effet, si les perturbations de l’humeur sont « multiples et bien caractérisées », si elles se manifestent de façon quasi permanente pendant plus de deux semaines et si elles entraînent des perturbations dans la vie quotidienne, alors on parle de dépression, « et donc de maladie ».

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