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Ce samedi s'ouvre l'exposition collective "Devenir un autre animal" au domaine départemental de Chamarande. Huit artistes et un collectif investissent les espaces du château.
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Ce samedi s'ouvre l'exposition collective "Devenir un autre animal" au domaine départemental de Chamarande. Huit artistes et un collectif investissent les espaces du château.
Par Le Figaro avec AFP. Publié le 26 mars 2022
Le procès d'un homme de 45 ans qui s'était fait passer mardi pour un instituteur remplaçant et avait donné cours dans une école primaire de Douai a été renvoyé vendredi au 29 avril, dans l'attente d'une expertise psychiatrique.
Écrit par Clé Arouche Publié le
Thomas souffre de schizophrénie. Une maladie psychique qui s’est immiscée dans sa vie à l’adolescence. En France, une personne sur 100 souffre de ce trouble. Les journées de la schizophrénie se déroulent du 19 au 26 mars 2022 pour sensibiliser le grand public à cette question.
Écrit par Catherine Deunf Publié le
Elle habite dans les Côtes d’Armor et souhaite se faire appeler Chloé. Pas envie d'être stigmatisée, alors elle préfère un prénom d’emprunt. Chloé a 32 ans et souffre de schizophrénie. Si elle a décidé de témoigner, de raconter son errance médicale, son quotidien, ses voix, ses visions, c’est qu’elle veut qu’on jette un nouveau regard sur cette maladie.
"Je témoigne pour tous ceux qui sont comme moi, pour ne pas qu’on nous rejette." Chloé tire sur sa cigarette électronique et on sent tout le courage qu’il lui a fallu pour oser témoigner à la presse. Comme une bouteille à la mer. Raconter son histoire pour ne plus être vue comme une bête curieuse.
"On est les plus mal aimés de la terre, nous les schizophrènes. On n’est pas dangereux, il y a trop de préjugés." Cette image de menace qui colle à la peau, Chloé la sent décupler dès qu’un fait-divers implique un schizophrène.
Par L'AFP pour Handicap.fr 20 mars 2022
24 millions de personnes sont touchées par la schizophrénie dans le monde. Ce trouble psy peut avoir des répercussions considérables sur la vie socio-professionnelle, familiale... Pour lutter contre son développement, il faut agir précocement !
BELGIQUE
Le trouble de stress post-traumatique (TSPT) touche des millions de personnes chaque année, principalement des survivants et des témoins d’événements terrifiants ou choquants, tels que des guerres, des agressions ou des catastrophes. Parce que les traitements existants ne fonctionnent pas pour tout le monde, de nouvelles thérapies sont nécessaires de toute urgence. Aujourd’hui, les scientifiques rapportent les résultats et les données de suivi d’un essai clinique de phase 3 d’un médicament psychédélique, la 3,4-méthylènedioxyméthamphétamine (MDMA), connue dans la rue sous le nom d’« ecstasy » ou de « molly », associée à une psychothérapie pour le traitement de SSPT. Leurs données préliminaires suggèrent que la thérapie fonctionne même chez les patients difficiles à traiter, tels que ceux souffrant de troubles liés à la consommation de drogues ou d’alcool.
18 MARS 2022
Mathieu Bellahsen Psychiatre
A l'occasion des Assises citoyennes du soin psychique, des témoignages ont relaté des pratiques de contentions physiques notamment chez des enfants. A l'instar des EHPAD, il est nécessaire d'amplifier la mobilisation pour faire connaître et abolir ces pratiques indignes et les amalgames entretenant leur banalisation.
Imaginons deux situations.
Contention
Dans la première, une personne est attachée par les jambes, les bras, le buste à un lit avec des sangles. Elle est dans une chambre fermée à clé, sans personne autour d'elle. Elle a été mise là, sans son accord. Elle se débat, elle ne comprend pas ce qui lui arrive. Parfois, une ou plusieurs blouses blanches apparaissent. Quand personne ne vient, on lui parle par l'intermédiaire d'un interphone placé en haut d'un des murs de la chambre d'isolement. Dans le pire des cas, en fonction des établissements, une caméra de surveillance « veille » sur elle. Certes, on dira que cela permet de faire avec le manque de personnel mais ça n'arrange pas son syndrome de persécution.
Quand arrivent les blouses blanches, on s'attarde sur son corps, ses constantes vitales, les risques propres à la contention physique, une phlébite, une embolie pulmonaire, un escarre. Cette personne est là, allongée, bloquée. Peu de paroles. Elle ne peut pas arrêter la machine infernale à attacher et enfermer. Sauf si elle se tient « sage » et que le médecin le décide. Dans de rares cas, le juge des libertés et de la détention (JLD) peut ordonner la levée de cette mesure de contention, mesure gravement attentatoire aux libertés et à la dignité de la personne qui y est soumise.
Ce qui se dit alors, c'est le fameux « on ne peut pas faire autrement ». Mais c’est qui ce « on » ? « On » professionnels du soin ? Quand elle existe encore, « on » équipe de soin ? « On »,l’établissement ? « On », nous les citoyens contentionnés humainement, matériellement, psychiquement, politiquement par un système pervers ? « On », les sadiques qui jouissent d’atteindre à la dignité de l’autre et qui se parent des arguments précédents?
« On », dans une certaine mesure, c’est nous toutes et tous. "On"détourne le regard car nous participons toutes et tous à un système ayant accepté la pénurie et la faisant porter aux premiers concernés, usager.e.s- patient.e.s – psychiatrisé.es, derniers maillons de « l’enchaînement » psychiatrique…
Et si la personne attachée au lit est un enfant ?
Vous savez ces enfants abandonnés et trahis par tant d’institutions… Ces institutions qui n’ont plus pour vocation première de les aider à se développer et à grandir quelques soient leurs difficultés? "On" préfère que ces institutions se développent et grandissent à la place des enfants accueillis. "On" les mutualise et les fusionne. Du coup, cet enfant, il vient d’arriver dans un service de psychiatrie adulte, il n’y a pas ou plus de place en pédo-psychiatrie. « On » a raté toutes les étapes préalables qui auraient pu concourir à déjouer cette situation infernale. Alors« on » commencera par dire de cet enfant qu’il est « un mineur ». "Mineur" et "majeur", c’est plus administratif, plus distancié. Moins de scrupules. Et puis ça se voit à la date de naissance. « On » trouve que c'est moins pénible que de dire "enfant" et "adulte"… Et puis si c'est mineur, il suffit du consentement des personnes ayant l’autorité parentale pour l’enfermer et l’attacher sans que personne ne puisse rien trouver à y redire.
Organisateur : Jean-Pierre Olié
Introduction par Jacques BRINGER
Conférence
Après la loi du 2 février 2016 par Jean LEONETTI (Ancien ministre des Affaires européennes. Maire d’Antibes Juan-les-Pins. Président de la Communauté d’Agglomération Sophia Antipolis)
Communications
De l’euthanasie au suicide assisté : aspects éthiques par Pierre LE COZ (Professeur de philosophie à la Faculté de médecine, Aix-Marseille Université, Laboratoire UMR ADES 7268-EFS-CNRS, Marseille)
Suicide assisté des malades mentaux par Philippe COURTET (Département Urgence et Post-Urgence Psychiatriques, Hôpital Lapeyronie, CHU Montpellier)
Assistance médicale au suicide en fin de vie par Régis AUBRY (Pôle Autonomie – Handicap, CHRU de Besançon. Axe « Éthique et progrès médical » Inserm CIC 1431 / Laboratoire de Recherches Intégratives en Neurosciences et Psychologie Cognitive, Université Bourgogne Franche-Comté, Besançon. Président de la plateforme nationale de recherche sur la fin de vie. Membre du Comité Consultatif National d’Éthique.)
Conclusion par Jacques BRINGER
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19 mars 2022
L’expertise psychiatrique est un moment clé lors des procès devant la cour d’assises. Car c’est alors que sont abordées les questions d’irresponsabilité pénale et d’abolition du discernement.
[...] Avec Daniel Zagury, professeur honoraire de psychiatre, expert près de la cour d’appel de Paris
DES FEMMES AU POUVOIR (10 ÉPISODES)
Présentation d'une Nuit d'archives autour des femmes au pouvoir, proposée par Albane Penaranda.
Nous avons choisi d'intituler cette Nuit Des femmes au pouvoir… et non pas, La ou Les femmes au pouvoir... c'est qu'il ne faudra pas y chercher un hypothétique caractère proprement féminin, une qualité, une sensibilité communes et spécifiques aux femmes qui dicteraient immanquablement leur manière d'exercer le pouvoir. Tout au contraire, l'évocation durant cette Nuit de quelques grands destins de femmes dans l'Histoire, récente ou lointaine, rappellera que l'exercice du pouvoir exige des qualités morales et intellectuelles dont les femmes ne sont ni mieux, ni moins bien pourvues que les hommes. Un truisme qui jusqu'à maintenant semble avoir échappé à l'attention de notre République.
Publié le 14 mars 2022
Après deux ans de pandémie de COVID-19, la santé mentale de toute la population dont celle des enfants et des adolescents reste un sujet de préoccupation. Les dernières données issues du Point épidémiologique mensuel dédié à la Santé mentale le confirment : les indicateurs de souffrance psychique chez les 11-17 ans restaient à des niveaux élevés, comparables voire supérieurs à ceux observés début 2021.
Dans cette perspective et parce que la santé mentale de la population et notamment des jeunes est un axe prioritaire de la programmation de Santé publique France, la campagne de sensibilisation #JenParleA initiée en juin 2021 se poursuit jusqu’en juin 2022 avec un dispositif digital enrichi et une campagne d’affichage en complément. Le but reste le même : libérer la parole, premier pas vers une recherche d’aide, et inciter les adolescents en situation de mal-être à en parler à une personne de confiance ou à s’adresser au dispositif Fil Santé Jeunes.
Publié le 18 Mar, 2022
Le Dr Jennifer Gaudiani, médecin spécialiste des troubles de l’alimentation à Denver, a affirmé dans une revue médicale[1] : « les patients atteints d’anorexie mentale ‘terminale’, gravement compromis sur le plan physiologique et dont les souffrances en fin de vie résultent de douleurs psychologiques et physiques, devraient avoir accès à l’aide médicale à mourir là où elle est légale, comme tout autre patient en phase terminale ». Elle exerce dans le Colorado, où l’aide médicale à mourir est légale depuis 2016.
Publié le 19/03/2022
Dans le cadre de la semaine du cerveau 2022 organisée par le Centre Hospitalier Princesse Grace, le docteur David Szekely, chef de service adjoint du service de psychiatrie, a animé une conférence à l’amphithéâtre Lou Clapas dont le thème était le rôle de l’électricité sur le cerveau.
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Par Jessica Gourdon Publié le 20 mars 2022
Lancée en 2021, ce diplôme d’université attire un public varié : médecins, entrepreneurs, pharmaciens, producteurs de chanvre… Ses concepteurs, qui misent sur une évolution de la loi, souhaitent donner davantage d’écho à la recherche scientifique menée dans ce domaine.
Après un « méchant Covid » qui l’a conduit jusqu’en salle de réanimation, Olivier Pons a repris du poil de la bête. Atteint d’une sclérose en plaques, ce médecin généraliste est inscrit dans le diplôme d’université (DU) sur le cannabis médical, piloté par les universités de Saclay et de Montpellier, premier en son genre en France. Un intérêt personnel et professionnel pour ce Montpelliérain, qui se documente et écrit depuis plusieurs années sur la relation patient-soignant, sur les compléments alimentaires ou encore sur le rôle de la méditation. Lui en est convaincu : dans certaines situations et avec une prescription individualisée, le cannabis a des effets « spectaculaires pour certaines pathologies ». Il en fait l’expérience sur sa spasticité, l’une des manifestations de sa maladie : « Il y a une nette amélioration, même si ce n’est pas un miracle. » Avec cette formation, il souhaite continuer à améliorer ses connaissances dans ce domaine, dans une perspective de« prise en charge globale ».
MONTRÉAL — La manière dont de faibles doses de LSD combattent les symptômes de l’anxiété s’apparente à celle de certaines classes d’antidépresseurs et d’anxiolytiques fréquemment prescrits, démontrent les travaux d’une chercheuse montréalaise.
Si on savait déjà que des microdoses d’acide lysergique diéthylamide (LSD) jumelées à une psychothérapie pouvaient soulager les symptômes anxieux et dépressifs des patients atteints de graves problèmes psychiatriques ou neurologiques, les mécanismes neurobiologiques responsables de cet effet bénéfique étaient mal compris.
Rafaële Rivais Publié le 19 mars 2022
Les assureurs qui refusent de garantir un sinistre provoqué par un suicide doivent désormais prouver que la personne qui a mis fin à ses jours a eu conscience du dommage qu’elle allait causer à autrui.
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14/03/2022
Faciliter l’accès et la continuité des soins psychiatriques à domicile pour des patients sur le secteur châlonnais : telle est la mission de l’Équipe de Soins Psychiatriques Intensifs à Domicile, dénommée ESPID. Les infirmiers y auront toute leur place. L’équipe est en cours de recrutement.
[...]
07/03/2022
Une fresque murale de 20 mètres de long et de 2,50 mètres de haut a été peinte par 7 patients hospitalisés à l’hôpital de jour du SMPR qui dépend de l’Établissement Public de Santé Mentale de la Marne, avec l’artiste châlonnaise Pauline Brachet.
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Actuellement, 30% des postes en psychiatrie ne sont pas pourvus dans les hôpitaux publics, selon la Fédération française de psychiatrie. Notamment parce que cette discipline souffre d'une mauvaise image auprès de nombreux étudiants.
"Moi aussi, j'ai eu certains préjugés sur la psychiatrie", confesseFranck, 29 ans, interne en psychiatrie dans un hôpital public d'Ile-de-France. Avant de basculer, au début de son internat, de la médecine générale vers cette discipline, il avait "peur d'avoir fait six ans de médecine pour finir par ne plus ausculter". Sauf que le "psy est un médecin comme les autres" qui "sauve aussi des vies", tient-il à rappeler.
Franck n'est pas le seul à avoir eu une vision tronquée de la psychiatrie. Selon une enquête nationale réalisée par l'Association française fédérative des étudiants en psychiatrie (Affep) en 2015, 56% des étudiants en médecine pensent qu'un interne en psychiatrie a probablement des "antécédents personnels psychiatriques" ou qu'il est "bizarre". Une mauvaise réputation qui contribue au manque de psychiatres, faute d'étudiants formés en nombre suffisant.
Quelles propositions pour les soignants ? Quelle place pour la santé dans les feuilles de route des partis en campagne ? Infirmiers-com, en collaboration avec d’autres rédactions spécialisées, vous propose un comparateur dynamique des programmes des principaux candidats à cette élection. Études, déserts médicaux, hôpital, santé publique/prévention, dépendance/grand âge, interprofessionnalité/numérique : ces grandes questions sont passées au crible par nos journalistes et actualisées au fil des annonces et des débats.
17/03/2022
Un arrêté publié ce mercredi 16 mars allonge la liste des actes techniques que l’infirmier en pratique avancée (IPA) est autorisé à réaliser sans prescription médicale, ainsi que celle des dispositifs médicaux qu’il peut prescrire. Le texte prévoit aussi des dispositions propres aux IPA « urgences ».
L’arrêté publié le 16 mars au Journal officiel enrichit la liste des actes techniques, fixée par l’arrêté du 18 juillet 2018, que l’IPA « est autorisé à effectuer sans prescription médicale et, le cas échéant, à en interpréter les résultats pour les motifs de recours ou les pathologies dont il assure le suivi ». L’IPA pourra, par exemple, réaliser une échographie de vessie, un échoguidage des voies veineuses périphériques difficiles, poser une sonde gastrique, réaliser un toucher rectal, une anesthésie locale et topique, poser une oxygénothérapie (< 15l/mn), etc.
Par Margaux Rousset Publié le
Le directeur de l'Établissement public de santé mentale de Caen (Calvados) prend sa retraite. Qui va lui succéder ?
Le directeur de l'EPSM prend sa retraite. Qui va assurer sa succession ? ©Margaux ROUSSET
Il y a du changement à l’EPSM (Etablissement public de santé mentale) de Caen (Calvados). Le directeur, Jean-Yves Blandel, prend sa retraite en cette mi-mars 2022. La question qui se pose est de savoir qui prendra sa succession. En tant qu’établissement de soins psychiatriques, l’EPSM est en très grande majorité financé par l’ARS (Agence régionale de santé).
le 18 mars 2022
Une infirmière ajustant le masque à oxygène d’un patient atteint du Covid-19. Houssam Chbaro/Photo d’archives
Une étude publiée récemment par la Chaire de recherches en sciences infirmières de l’Université Paris 13 et l’ordre des infirmières et des infirmiers au Liban montre l’impact dramatique de la crise sanitaire et de la situation économique sur les habitudes alimentaires de ces professionnels du secteur hospitalier.
Menée en ligne, via un questionnaire distribué aux infirmiers exerçant dans les hôpitaux libanais, l’étude a évalué leurs habitudes alimentaires avant et pendant les crises sanitaire et économique. Ces derniers révèlent avoir souffert de stress pendant les derniers mois, en majorité à cause de la crise économique et de la pandémie. En effet, la plupart des infirmiers ont un revenu mensuel d’environ deux millions quatre cents mille livres libanaises (à peu près cent dollars au taux du marché parallèle). Or, la moitié d’entre eux ont subi une diminution de leurs revenus suite à la crise, ce qui a affecté leur capacité à se procurer des aliments sains. Une baisse de la consommation de viande a ainsi été enregistrée chez 42 % des personnes sondées, suivie d’une diminution de la consommation de lait et de produits laitiers (30,4 %) ainsi que d’une baisse de celle des fruits (30,8 %) et des légumes (21 %). De plus, un changement dans le statut pondéral a été rapporté chez 66 % des infirmiers interrogés.
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