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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 14 novembre 2019

Nouveau-né : le hoquet pourrait jouer un rôle clé dans le développement du cerveau

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14/11/2019


Et si le hoquet du nouveau-né avait un rôle clé pour son bon développement ? C’est ce qu’avancent des chercheurs dans une nouvelle étude.

Nouveau-né : le hoquet serait lié au développement cérébral
Pourquoi les nouveau-nés et nourrissons ont-ils si souvent le hoquet ? Est-ce pour entraîner leur diaphragme ? Grandir ?
Pas du tout ! Selon une nouvelle étude parue dans la revue “Clinical Neurophysiology”, le hoquet du nouveau-né aurait davantage pour effet d’aider au développement du cerveau.
Les chercheurs de l’University College de Londres, au Royaume-Uni, ont ici suivi 13 nouveau-nés souffrant de hoquet au sein d’un service de néonatologie. Certains étaient prématurés, d’autres nés à terme, avec un âge gestationnel allant de 30 à 42 semaines, de sorte que leur développement puisse refléter ce qui était typique au dernier trimestre de la grossesse.

Le CHU lance un programme à destination des aidants en psychiatrie



Photo d’illustration LBP/Philippe BRUCHOT
Photo d’illustration LBP/Philippe BRUCHOT
Le 14 novembre en soirée, le CHU lance Paco, pour Psychiatrie à cœur ouvert. Un programme à destination des aidants en psychiatrie.

Paco, c'est quoi ?

PACO, pour « Psychiatrie à cœur ouvert », est une initiative originale du Pr Jean-Christophe Chauvet-Gelinier, chef du service de Psychiatrie adulte du CHU Dijon Bourgogne, et de ses équipes, organisée avec le soutien de l’Unafam (Union nationale de familles et amis de personnes malades et/ou handicapées psychiques) et de la Mairie de Dijon. Son principe ? Proposer tous les deux mois aux aidants en psychiatrie un espace de paroles et d’échange ouvert, en dehors des murs de l’hôpital.

Paco c’est pour qui ?

Pour les aidants, familles amis de personnes malades psychiques. L’objectif est de créer un espace de paroles permettant d’aborder la discipline médicale et les maux afférents de manière très large, ainsi que de permettre aux aidants de s’exprimer et d’échanger sur leur vécu.

L’accord controversé de Google avec plus de cent cinquante hôpitaux aux Etats-Unis

Le géant du numérique assure que le partenariat avec Ascension révélé par le « Wall Street Journal », qui lui donne accès aux données médicales de millions de patients sans leur consentement, est légal.
Par   Publié le 12 novembre 2019 
Au siège de Google, à Mountain View (Californie), le 24 septembre.
Au siège de Google, à Mountain View (Californie), le 24 septembre. JEFF CHIU / AP
« Exclusif : Nightingale, le projet secret de Google, amasse les données de santé personnelles de millions d’Américains » : le titre de cet article publié par le Wall Street Journal, mardi 12 novembre, a de quoi faire peur. D’autant que, selon le quotidien économique, « les patients n’ont pas été informés » de cette transmission d’informations.
Le géant du numérique, par le biais de sa plate-forme d’hébergement de données en ligne (Google Cloud), a en effet signé un accord avec Ascension, l’un des plus gros acteurs de la santé aux Etats-Unis, qui exploite deux mille six cents sites de soins, dont cent cinquante hôpitaux et cinquante maisons de personnes âgées. Le contrat – le plus important négocié par la firme de Mountain View (Californie) dans le secteur – prévoit le transfert des dossiers médicaux complets : identité des patients, diagnostics, résultats d’examens, antécédents.
Le but est notamment de tenter de développer, grâce à l’analyse des données et à l’aide de l’intelligence artificielle (IA), des outils permettant de suggérer aux médecins des examens complémentaires, des prestations supplémentaires ou des traitements, voire d’identifier des anomalies dans le parcours de soins, explique le Wall Street Journal.
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En Nouvelle-Aquitaine, les casques de réalité virtuelle "révolutionnent" la formation des infirmiers

le 13 novembre 2019

Les étudiants infirmiers de Nouvelle-Aquitaine utilisent désormais des casques de réalité virtuelle pour s'immerger dans certaines situations. 
REPORTAGE
Blouse blanche de futur infirmier sur les épaules, casque de réalité virtuelle sur les yeux, une manette dans chaque main, un étudiant est en pleine immersion dans une chambre d'hôpital. Une voix numérique le guide au fil d'un exercice de transfusion sanguine. "Je suis en train de réparer le matériel pour placer la perfusion. Ça évite le stress de faire une faute, puisque c’est simulé", précise-t-il. Les gestes sont accomplis sous l’œil vigilant de Marion Laurent, cadre de santé et formatrice. "Il doit prendre les choses sur le plateau. Tant qu’il n’a pas pris la bonne chose, le dialogue ne continue pas."

Le nombre de jeunes suivant une psychothérapie a augmenté de près de 50% en cinq ans, selon la MC


Publié le mardi 12 novembre 2019

BELGIQUE
Le nombre de jeunes suivant une psychothérapie a augmenté de près de 50% en cinq ans, selon la MC
Le nombre de jeunes suivant une psychothérapie a augmenté de près de 50% 
en cinq ans, selon la MC - © Tous droits réservés

Le nombre d'enfants, d'adolescents et de jeunes adultes qui entament une psychothérapie a augmenté de près de 50% en cinq ans, ressort-il des données de la Mutualité Chrétienne.


La littérature pour réparer le monde


L’écriture comme thérapeutique, comme clinique du monde social, ou comme instrument de développement personnel, la littérature contemporaine se veut désormais non une fin en soi, mais un dispositif destiné à opérer sur les consciences et les cœurs.
La littérature pour réparer le monde
La littérature pour réparer le monde Crédits : Saksit Kuson / EyeEm - Getty
L’idée d’une fonction réparatrice de l’écriture et de la lecture, la promesse d’une littérature qui guérirait, qui soignerait, qui aiderait, qui sauverait, ou du moins, qui "ferait du bien" a fait retour dans une littérature française contemporaine. Celle-ci a l’ambition de prendre soin du moi, mais aussi des individus fragiles, des oubliés de la grande histoire, des communautés ravagées, de nos démocraties inquiètes, en offrant à chacun la possibilité d’inventer sa propre forme de vie. C’est sur cette transformation de la  littérature au XXIe siècle que nous voudrions réfléchir.

La littérature pour réparer le monde

CONFÉRENCES 

Le pouvoir de la parole 4 ÉPISODES DISPONIBLES

LES CHEMINS DE LA PHILOSOPHIE par Adèle Van Reeth




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ÉPISODES DE LE POUVOIR DE LA PAROLE


58 MIN

LE 11/11/2019
Le philosophe Wittgenstein a remis en question le langage : pour lui, les sens d'un mot sont multiples, en rapport à leur usage dans le langage. Si la...
58 MIN

LE 12/11/2019
Le 28 août 2018, Nicolas Hulot alors ministre de la Transition écologique et solitaire, démissionne : « Je ne veux plus me mentir ». Devant l’impuissance...
58 MIN

LE 13/11/2019
Dans la psychanalyse pensée par Freud, l'inconscient se libère au moyen de la parole. Lacan, à sa suite, définit pleinement la fonction de la parole en...
58 MIN

LE 14/11/2019
Le mensonge n’est pas seulement une parole professée, c'est aussi une série de gestes, d’attitudes, de comportements. Si le mensonge peut demeurer imperceptible...

Séminaire philosophie de la psychiatrie

Accueil
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La délicate question du consentement des personnes âgées en Ehpad

Slate.fr

Livia Velpry et Pierre A. Vidal-Naquet — 
Monsieur Duclos vient de donner son accord pour entrer dans un établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes, autrement dit un Ehpad. Il a enfin signé son contrat de séjour. Obtenir son adhésion n'a pas été une mince affaire. À la fin de son hospitalisation dans un service de psychiatrie, il voulait en effet rentrer chez lui, mais entre-temps son appartement a été vendu avec l'aide de ses enfants. Il a fini par accepter la solution qui lui était proposée, les personnels soignants ayant usé de quelques artifices.

Ils l'ont accompagné chez lui, comme il le souhaitait, mais en évitant de préciser que son chez-lui était désormais l'Ehpad. Pour faciliter les choses, ils ont soutenu ce pieux mensonge par une petite mise en scène. Avec l'aide des proches et du personnel de l'Ehpad, ils ont pris soin de placer dans sa future chambre quelques-uns de ses meubles et de tapisser les murs de photos de sa femme et de ses enfants. Monsieur Duclos s'est tout de suite senti chez lui.

Rassuré, il a signé sans protester le précieux contrat de séjour. Il semble même retrouver ses habitudes. À table, il aime accompagner son repas de quelques verres de vin. Certes, il aurait préféré avoir sa propre bouteille. Mais non, cela ne se passe pas ainsi dans l'Ehpad. Le directeur explique:

«Monsieur Duclos est un peu porté sur l'alcool. Il faut faire attention. Dans ce genre de cas, on utilise de petits verres. Comme cela, on lui sert du vin quand il demande... mais en faibles quantités. On répond à ses attentes, mais pas trop, et tout le monde est content.»


Cet exemple fictif illustre bien les difficultés de mise en application des principes de la démocratie sanitaire, en particulier en ce qui concerne la notion de consentement, dont les frontières sont parfois pour le moins incertaines.


mercredi 13 novembre 2019

Un soignant sachant soigner doit-il savoir soigner sans aucun soin ?

  • 10 NOV. 2019
  •  
  • PAR 
  •  
  • BLOG : LE BLOG DE MATHIEU BELLAHSEN
  • C’est la question que nous posent les réformes successives de la santé et l’ensemble du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) 2020. Mobilisation générale ce jeudi 14 novembre.
Ce jeudi 14 novembre, l’ensemble du monde de la santé se mobilise contre l’achèvement brutal du système public de santé et consécutivement contre la mise en danger des vies des patients qui s’y soignent et des professionnels qui y travaillent.
Face à cette politique de destruction, un front large se construit : front pluri-professionnel, syndical, associatif, militant et de collectifs.
Pour être réellement soignant, le système de santé doit se soigner et doit être soigné: c’est l’un des apports majeurs de la psychothérapie institutionnelle qui peut s’étendre à l’ensemble des spécialités de l’hôpital et des structures de soins ambulatoires. Le système de santé doit être soigné politiquement et socialement pour qu’une ambiance favorable aux soins se recrée.
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Acte 3 Printemps de la Psychiatrie © Printemps de la psychiatrie

Pour François Tosquelles

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YANN DIENER · 
L’hôpital public est en feu, et la ministre de la Santé regarde vers le privé. Elle choisit de laisser pourrir la grève des services d’urgence, inédite par son ampleur et sa durée. Le tout dernier plan de financement voté par les députés étrangle un peu plus la santé publique. Les chefs de service déclarent ne plus avoir les moyens de faire leur travail, 360 services de l’AP-HP font la grève du codage des actes, et le Collectif inter-hôpitaux demande en vain un rendez-vous à Bercy : il est en train de se passer pour l’hôpital général ce qui s’est passé pour la psychiatrie publique. Une mort par étouffement, une privatisation en marche. Vous trouvez que j’exagère ? Et pourtant, c’est en cours : LNA Santé, un groupe privé, est en lice pour racheter un établissement public, en l’occurrence l’hôpital de Longué-Jumelles (Maine-et-Loire), au bord de la faillite. Voilà ce qu’Agnès Buzyn organise.
Quel rapport avec la psychanalyse ? me direz-vous. En France, jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, la psychiatrie en était encore à des pratiques asilaires. Une transformation radicale de l’accueil et des soins a été initiée par un psychiatre et psychanalyste cata­lan, condamné à mort par Franco pour avoir œuvré au sein de ­l’armée répu­blicaine. Après avoir passé neuf mois dans le camp de ­Septfonds (Tarn-et-Garonne), François Tosquelles est arrivé en janvier 1940 à l’hôpital psychiatrique de Saint-Alban (Lozère), où il a révolutionné la relation entre les soignants et les patients. Il a mis la camisole au placard, il a institué des activités thérapeutiques et des sorties de l’hôpital, et des réunions de parole entre soignants et patients. C’est ce qu’on a appelé plus tard la psychothérapie institutionnelle, fondée sur l’idée qu’il est nécessaire de soigner une institution qui se donne pour tâche de soigner. Tosquelles parlait d’un indispensable « tissu humain  » : l’humanité et la disponibilité de l’équipe qui accueille un patient en psychiatrie sont fondamentales, mais elles ne sont pas évidentes, elles supposent une formation spécifique des personnels.

« L’hôpital public s’écroule et nous ne sommes plus en mesure d’assurer nos missions »

Soixante-dix directeurs médicaux des départements médico-universitaires signent une tribune collective dans « Le Monde » pour alerter sur le dépérissement de l’hôpital public. Ils formulent trois revendications pour freiner ce mouvement.

TRIBUNE Collectif

Publié le 13 novembre 2019

Manifestation pour protester contre les conditions de travail du personnel médical dans les hôpitaux publics, à Paris, le 26 septembre.
Manifestation pour protester contre les conditions de travail du personnel médical dans les hôpitaux publics, à Paris, le 26 septembre. SAMEER AL-DOUMY / AFP
Tribune. Nous, directeurs médicaux des départements médico-universitaires (DMU), nouvelles structures au sein de l’AP-HP, chargés de coordonner les services hospitaliers et piloter les projets hospitalo-universitaires, souhaitons vous informer des difficultés croissantes au sein de l’hôpital public, qui font craindre un point de rupture irréversible.
L’hôpital public français a acquis depuis des décennies une réputation d’excellence et une renommée internationale assurant des missions de soins les plus modernes, pour les enfants et les adultes, accessibles pour tous, ainsi que les missions de recherche et de formation. Nous vous alertons car ce système s’écroule et nous ne sommes plus en mesure d’assurer nos missions dans de bonnes conditions de qualité et de sécurité des soins.
Des centaines de lits d’hospitalisation de médecine et de chirurgie, des dizaines de salles d’opération à l’hôpital public fermés, et chaque semaine des unités de soin ferment. Les conséquences : des conditions d’accès aux soins dégradées, la qualité et la sécurité des soins sérieusement menacées.