Ce court-métrage simple et puissant rappelle à tous les agresseurs sexuels qu'un non reste toujours un non. Quand une femme est victime de harcèlement, il peut parfois être difficile de savoir comment réagir et comment faire comprendre que, lorsqu’elle dit non, c’est non. Pour rappeler les règles du consentement,Matteo Tibilettia réalisé un court-métrage sobre, efficace et percutant. Découverte. Certaines personnes ont parfois tendance à l’oublier, mais un non, c’est toujours un non, et ce, quelle que soit l’intonation. Pour sensibiliser tous ceux qui s’obstinent à croire qu’un message subliminal se cache derrière ces trois lettres, le réalisateur italien a réalisé « Yes, No », un film qui aborde avec force et élégance le thème de la violence à l’égard des femmes. Lire la suite et voir la vidéo ...
L'organisation d’un parcours de santé et de vie, de qualité et sans rupture, notamment pour les personnes souffrant de troubles psychiques ou à risque de handicap psychique est enjeu majeur de santé publique.
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La santé mentale forme une composante importante de notre santé. L’OMS définit ainsi la santé mentale comme un état de bien être dans lequel la personne peut se réaliser, surmonter les tensions normales de la vie, accomplir un travail productif et contribuer à la vie de sa communauté. Cette définition amène à ouvrir la prise en charge non seulement aux soins mais aussi à la prévention, à la promotion du bien-être et à la réadaptation des personnes atteintes de ces troubles.
Face à cet enjeu, l’organisation sanitaire psychiatrique a fortement évolué au cours de ces dernières décennies. Le développement des prises en charge ambulatoires et la diversification des soins en attestent. La reconnaissance du handicap psychique introduite dans la loi du 11 février 2005 a également permis l’émergence de nouvelles modalités d’accompagnement dans le secteur médico-social. Des dispositifs et programmes innovants ont été mis en place tels que les Conseils Locaux de Santé Mentale ou encore les Médiateurs de Santé Pairs.
Plus récemment, la feuille de route Santé Mentale et Psychiatrie décline un plan de mesures global autour de trois grands axes : la promotion du bien être mentale et le repérage de la souffrance psychique, la prise en compte de parcours de soins et de vie coordonnés et enfin l’amélioration des conditions de vie, d’inclusion sociale et de citoyenneté des personnes en situation de handicap psychique. La mise en place des Projets Territoriaux de Santé Mentale constitue l’une des mesures phare de la feuille de route.
SOCIALUne médiation va débuter mardi à Paris pour tenter de trouver un accord entre les grévistes et la direction
Le conflit s’enlise et les portes de la clinique du Parc restent closes. L’établissement privé de santé, installé rue Paul-Bellamy à Nantes, est paralysé depuis quatre semaines par un conflit social. La majorité du personnel (50 salariés) mène une grève afin d’obtenir une revalorisation des salaires et de « meilleures conditions de travail ». Les négociations n’aboutissant pas, la clinique, spécialisée en psychiatrie, a dû, chose exceptionnelle, être vidée de ses patients il y a quinze jours. Ces derniers ont été renvoyés chez eux ou transférés vers d’autres établissements.
« Notre revendication principale porte sur 100 euros nets de revalorisation salariale. Les propositions de la direction sont diluées dans des primes ou avantages que tous les salariés ne percevront pas. Ce n’est pas satisfaisant », regrette Fanny, l’une des porte-parole des grévistes.
Alors que plusieurs régions canadiennes subissent de plein fouet une deuxième vague de Covid-19, l’Association canadienne pour la santé mentale sonne l’alarme : de nombreux Canadiens ont des idées suicidaires. L’organisme presse les autorités à agir.
Stephanie Belding déclare à Radio-Canada avoir ressenti “un sentiment de perte” lorsque les autorités sanitaires de Toronto ont exhorté les gens à limiter leurs contacts pour juguler l’augmentation des cas de Covid-19. Noah Witenoff raconte au diffuseur avoir organisé des événements virtuels pour des amis qui étaient seuls comme lui, mais il avoue désormais que ces contacts en ligne sont insuffisants sur la durée :
Je ne pense pas que je pourrais faire un deuxième confinement seul.”
25 % des Canadiens vivent seuls
Plus d’un quart des Canadiens vivent seuls, souligne encore Radio-Canada, et “pour certains d’entre eux, la perspective de revenir aux appels sur Zoom et autres médias sociaux est particulièrement décourageante”.
Les statistiques du plus récent rapport de l’Association canadienne pour la santé mentale sur le sujet sont éloquentes : 1 Canadien sur 20 a des idées suicidaires. De plus, 44 % des femmes et 32 % des hommes voient leur santé mentale décliner. L’association bénévole appelle d’ailleurs à la “création d’un plan de rétablissement à long terme sur la santé mentale et le Covid-19”.
La présidente de l’organisme, Margaret Eaton, a déclaré au site iPolitics qu’avec le retour des enfants en classe et des adultes au travail les gens sont anxieux. Notant que les appels de détresse auprès de centres de santé mentale ont monté en flèche au pays en août, elle dresse un constat :
À certains égards, les gens se sentent plus mal qu’au début de la pandémie. L’inconfort de ne pas savoir quand cela prendra fin… tout en mettant leur vie en attente [fait des ravages].”
Georges Fenech publie "Gare aux gourous - Santé, bien-être : Enquête sur les dérives thérapeutiques d'aujourd'hui" aux éditions du Rocher. Depuis l'avènement du New Age dans les années soixante, des charlatans ont pris possession de notre santé et de notre bien-être. Georges Fenech lève le voile sur les dangers de certaines pratiques. Extrait 1/2
Il ne faudrait pas croire que ça n’arrive qu’aux autres et que jamais, qui que nous soyons, nous ne puissions un jour tomber dans le piège. Il y a d’abord, parmi les innombrables victimes, celles qui sont les plus vulnérables, tout à coup confrontées à un aléa de la vie : perte d’un être cher, perte d’emploi, séparation conjugale, mal-être, maladie, etc. En réalité, personne n’est à l’abri du piège.
Les charlatans ne se limitent plus à attraper des personnes en état de faiblesse. Les victimes se comptent tout autant parmi les personnes parfaitement équilibrées et pleinement insérées dans la société. Un sondage commandé par le service d’information du gouvernement à l’institut Ipsos, en septembre 2016, a révélé que 20% des Français connaissent dans leur entourage au moins une victime de dérives sectaires dont la grande majorité est de nature thérapeutique, ce qui représente le nombre impressionnant de quinze millions d’individus. Comment en serait-il autrement quand le marché mondial des médecines complémentaires et alternatives a été estimé, en 2017, à 316 milliards d’euros?
D’ailleurs, il suffit d’observer l’activité soutenue des tribunaux et des cours d’assises qui condamnent régulièrement des fake doctors pour homicide involontaire, non-assistance à personne en danger, mise en danger d’autrui, exercice illégal de la médecine et de la pharmacie, abus frauduleux de l’état de faiblesse…
Rien ne semble plus pouvoir contenir l’explosion des offres dites « alternatives » ou « complémentaires », celles que l’autorité sanitaire qualifie de « pratiques non conventionnelles à visée thérapeutique » (PNCAVT).
L’Organisation mondiale de la santé les définit comme un « ensemble de pratiques de santé qui ne font pas partie de la tradition du pays même, ou ne sont pas intégrées à son système de santé dominant ».
Pour le Parlement européen, ce sont « toutes les pratiques thérapeutiques non fondées sur les données actuelles de la connaissance scientifique et/ou sur des travaux de méthodologie rigoureuse et contrôlée, effectués par des expérimentateurs indépendants de tout intérêt lucratif quelconque ».
En France, le Groupe d’appui technique (GAT) rattaché au ministère de la Santé retient essentiellement trois critères : les PNCAVT sont exclues de la formation initiale du professionnel de santé; elles ne sont pas prises en charge par l’Assurance maladie; elles ne font pas l’objet d’études cliniques rigoureuses.