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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 19 novembre 2019

Prévisions mondiales du marché de la schizophrénie thérapeutique 2019-2025: Par fabricant Amgen, AstraZeneca, AbbVie, Alkermes


ОCCІTАNІЕ TRІBUNЕ    novembre 15, 2019


Dans ce rapport de recherche, nous avons discuté d’une brève évaluation du « Marché mondial des thérapies contre la schizophrénie 2019 », qui met en évidence les innovations les plus récentes, les développements technologiques récents ainsi que les perspectives de croissance. Le rapport mondial Marché du traitement de la schizophrénie parle en particulier des principales préoccupations de ce secteur. L’étude de recherche est en grande partie classée en fonction des types de produits, des principaux acteurs, de l’utilisateur final / de l’application et des régions du monde entier: Europe, Amérique du Nord, Asie-Océan, Amérique du Sud, Moyen-Sud et Afrique.
Le rapport d’étude a commencé avec l’introduction du marché de la schizophrénie thérapeutique, suivi d’une information détaillée sur l’industrie, qui couvre la situation actuelle des affaires et les prévisions. En attendant, il explique également la synthèse, la définition et la classification du marché de Schizophrenia Therapeutics.
Cliquez ci-dessous pour obtenir un exemplaire du rapport sur Schizophrenia Therapeutics: https://marketresearchexpertz.com/report/global-schizophrenia-therapeutics-market-27003#request-sample
La concurrence dans l’industrie de la schizophrénie thérapeutique deviendra de plus en plus puissante au cours des prochaines années. Les sociétés opérant sur ce marché ont ajouté de nouvelles capacités et se sont également concentrées sur le leadership en matière de prix et de qualité, ce qui aura tendance à améliorer la rentabilité du marché de la schizophrénie thérapeutique. Dans le même temps, les grandes entreprises cherchent à moderniser leurs processus, leurs matériaux et leurs technologies afin de minimiser les coûts de production et de développer la qualité.

lundi 18 novembre 2019

Nigeria : des malades mentaux enchaînés et maltraités

La Presse
MARC THIBODEAU  Publié le 13 novembre 2019

CANADA

PHOTO EMINA CERIMOVIC, FOURNIE PAR HUMAN RIGHTS WATCH
Un homme atteint de maladie mentale est enchaîné au plancher dans un établissement de Kano, dans le nord du Nigeria.

Un rapport de Human Rights Watch lève le voile sur les sévices subis dans les « centres de réadaptation » du pays.

Des milliers de personnes souffrant de maladie mentale sont enchaînées et détenues contre leur gré au Nigeria par des intervenants mal qualifiés qui leur imposent, en guise de traitement, de « terribles » sévices.
Human Rights Watch (HRW) sonne l’alarme à ce sujet dans un nouveau rapport qui épingle tant les institutions psychiatriques de l’État africain que les « centres de réadaptation » tenus par des organisations islamiques ou chrétiennes ou des adeptes de médecine traditionnelle.
« Les gens souffrant de problèmes de santé mentale devraient être soutenus avec des services efficaces dans leur communauté plutôt que d’être enchaînés et maltraités », relève une chercheuse de l’organisation, Emina Cerimovic, qui a observé la problématique à l’échelle du pays.
Dans bien des régions, les personnes sont obligées de se tourner vers des établissements aux pratiques condamnables, faute de mieux.
« Il n’y a souvent pas d’autre option. Plusieurs des communautés que j’ai visitées n’ont même pas d’accès facile à un médecin ou à une infirmière », relève Mme Cerimovic en entrevue.
Les risques de mauvais traitements sont amplifiés par une mauvaise compréhension de la nature des maladies mentales, qui sont encore trop souvent vues par les familles comme le résultat de forces surnaturelles ou de mauvais esprits.

Retenus pendant des années

Pas moins de 27 des 28 établissements visités par Human Rights Watch utilisaient des chaînes pour immobiliser les personnes détenues, qui sont parfois emmenées de leur domicile à la demande des familles et retenues pendant des mois, voire des années.
Parmi les personnes enchaînées identifiées durant la recherche figurait un enfant de 10 ans et un vieillard de 86 ans. Normalement, l’une des chevilles est liée par une chaîne à un objet lourd inamovible, comme un lit, un arbre ou une voiture.

Maurice Merleau-Ponty vu par Siri Hustvedt

Mis en ligne le 



Assistance aux migrants ayant subi des atrocités : House of Hope arme 24 psychothérapeutes

LeQuotidien

 


Pour venir en aide aux migrants et aux réfugiés ayant subi des atrocités, l’Ong House of Hope a offert une formation en psychothérapie à 24 acteurs sociaux. Ces professionnels qui ont été initiés pendant 15 jours aux techniques pour répondre aux problèmes de personnes souffrant de troubles post-traumatiques ont reçu leurs attestations lors d’une cérémonie.

House of Hope a remis des attestations aux nouveaux conseillers psychothérapeutes qui ont terminé avec succès le programme de formation des formateurs. Cette cérémonie a été organisée à l’issue de la formation de 24 acteurs sociaux initiés en psychothérapie et aux nouvelles techniques du Net (Thérapie d’exposition narrative) afin qu’ils puissent répondre plus efficacement aux problèmes des personnes souffrant de troubles post-traumatiques. L’im­por­tance de cette formation réside dans le fait que le Sénégal accueille beaucoup de réfugiés qui sont souvent dans une situation compliquée. Selon Djibril Baldé de la Raddho, c’est donc une bonne chose d’avoir un centre au sein de l’Ong House of Hope qui apporte son assistance aux personnes déplacées et migrants ayant subi des atrocités avant d’être rapatriés au Sénégal. Cette session de formation de 15 jours était destinée à 24 professionnels dont des travailleurs sociaux, des agents de l’Anpej et des membres des organisations de la Société civile. Organisée par House of Hope, une organisation allemande, cette session a permis aux récipiendaires de bénéficier d’une formation théorique intense sur la psychothérapie de la méthode thérapie d’exposition narrative (Net). Lors de la cérémonie de remise des attestations, la directrice du projet est revenue sur ces méthodes. Selon Priska Lohry, «la thérapie d’exposition narrative (Net) est une méthode qui aide à réorganiser les structures mal adaptées de la mémoire».

Délinquants "psychiatriques": leur place est-elle en prison ?

centre presse banniere officielle

17/11/2019 


Selon qu'un expert psychiatre juge un discernement altéré ou aboli, le justiciable atteint de troubles mentaux ne sera ni jugé, ni pris en charge de la même manière.

On ne condamne pas le fou. La formule peut prêter à sourire, sauf au sein de l'institution judiciaire. « La justice pénale repose sur une responsabilité individuelle, rappelle Franck Wastl-Deligne, président du tribunal de grande instance de Poitiers. Pour nous, le seul critère qui compte est de savoir si une personne poursuivie pour une infraction est pénalement responsable ou pas. Si son discernement était aboli au moment des faits, il ne peut pas être jugé. »

Dans la Vienne, 19 personnes hospitalisées sous contrainte par le préfet

Abolition ou altération. Tout repose en droit pénal français sur ces deux notions dont seul l'expert psychiatre mandaté est maître. Manque de bol, le manque d'experts psychiatres (payés au lance-pierres) est un problème depuis des années pour la justice poitevine. Mais c'est un autre problème. Reprenons. Si l'abolition interdit un procès d'assises classique (lire en savoir plus), l'altération du discernement le permet en correctionnel. Mais la responsabilité du prévenu est alors dite « atténuée ».

« Le prévenu est coupable des faits reprochés mais le Code pénal nous dit d'en tenir compte », précise Franck Wastl-Deligne. C'est exactement ce qui s'est passé lors d'une précédente audience qu'il présidait.



Paimpol. Il veut rendre accessible la pensée philosophique d’Alain Juranville

Publié le 

Jean-Marie Vidament semble avoir trouvé un trésor. Il ne s’agit pas d’un coffre rempli de pièces d’or et de bijoux mais d’une œuvre « vertigineuse » écrite par un philosophe français : Alain Juranville.

Peu connu du grand public, ce dernier a publié une dizaine de livres, ces vingt dernières années. « Son œuvre peut commencer à se lire depuis une thèse : la philosophie est au sujet social ce que la psychanalyse est au sujet individuel », décrit Jean-Marie Vidament.

Protoxyde d’azote : les autorités sanitaires mettent en garde contre l’usage détourné de ce « gaz hilarant »

Légal et facile d’accès, l’usage festif du « proto » se banalise chez les lycéens. Des professionnels de la santé mettent en garde contre les effets secondaires, à court et long terme.
Par   Publié le 18 novembre 2019

Capsules de protoxyde d’azote, qui servent notamment dans les siphons de crème chantilly.
Capsules de protoxyde d’azote, qui servent notamment dans les siphons de crème chantilly. AMAURY BLIN

Il est désormais fréquent de voir de nombreuses cartouches métalliques joncher la voie publique, notamment devant des lieux où se tiennent des soirées étudiantes… Le protoxyde d’azote, plus communément appelé « gaz hilarant » ou « proto », est devenu un produit à la mode. Utilisé dans le champ médical pour ses propriétés anesthésiques et analgésiques, il est aussi employé comme gaz de pressurisation d’aérosol, en particulier alimentaire. Mais aujourd’hui, l’utilisation détournée de ces cartouches par les jeunes ne cesse d’augmenter. Le gaz est versé dans un ballon puis inhalé, pour un effet euphorisant.
Depuis le début de l’année, vingt-cinq signalements d’effets sanitaires ont été notifiés, dont dix cas d’atteintes neurologiques graves, huit dans la seule région des Hauts-de-France, indique la Direction générale de la santé (DGS), qui lance une alerte sur la consommation de ce produit. « Les éléments suffisent pour considérer qu’il s’agit d’un problème sanitaire », nous indique le professeur Jérôme Salomon, directeur général de la santé. Il s’agit par exemple de scléroses combinées de la moelle, dont certaines sont irréversibles. Un phénomène préoccupant pour les autorités sanitaires, car ces atteintes surviennent en cas de consommation massive, et/ou prolongée, voire quotidienne, de ce produit.

Les neurosciences commencent à prendre leur envol à Lyon : naissance d’un Neurocampus



Par Aline NGA ETEME Centre Hospitalier Le Vinatier Publié le 
inauguration Neurocampus michel Jouvet
L’inauguration du Neurocampus Michel Jouvet a eu lieu  le 14 novembre au Centre Hospitalier du Vinatier à Bron, dans la région lyonnaise. Nouveau : il s’agit d’un projet immobilier de 7 000 m2 entièrement dédié à la recherche en neurosciences, neurologie et psychiatrie. Son objectif, regrouper toutes les équipes et plateaux techniques du CRNL et offrir des surfaces permettant l’accueil de nouvelles équipes et nouvelles activités.

Neurocampus Michel Jouvet : de l’idée à sa matérialisation.

Le Neurocampus Michel Jouvet a été inauguré jeudi dernier au Centre Hospitalier Le Vinatier.
Pour comprendre la création de ce projet immobilier, il faut remonter le temps, dans les années 60, avec la création de l’école lyonnaise des neurosciences. Cette dernière est fondée par le Professeur Michel Jouvet, neurobiologiste spécialiste du sommeil paradoxal. À cette époque, l’école regroupe des centaines de chercheurs, leaders dans les domaines des sciences du cerveau. Puis au début des années 2000, il apparaît  nécessaire pour le Professeur Jouvet, de fédérer toutes ces forces afin d’en améliorer l’efficacité et la visibilité.
Ainsi en 2006, le projet immobilier “ Neurocampus de Lyon” est initié et porté par l’Université Claude Bernard Lyon 1, affectataire des locaux. En 2019, toutes les équipes lyonnaises de recherche en neurosciences convergent vers un seul et unique pôle : le “Neurocampus de Lyon” baptisé Michel Jouvet. Ce bâtiment de recherche de 7 000 m2 regroupe sur un même site l’ensemble des équipes du Centre de Recherche Neurosciences de Lyon (Université Claude Bernard Lyon 1/CRNS/Inserm/Université Jean Monnet Saint-Etienne). Soit, environ sept équipes et 5 plateformes (200 personnes) auparavant localisées sur les campus de Gerland, Rockefeller et Laennec.
 Mettre toutes les équipes ensemble sur un même site, proche des hôpitaux est une stratégie puisque leurs domaines de recherche sont en lien avec les développements cliniques et certains traitement dans le domaine des neurosciences du patient” explique  Frédéric Fleury, président de l’Université Claude Bernard.

Journée mondiale des toilettes : 81 % des élèves boudent les WC de leur école

Publié le 

Le problème n’est pas nouveau, mais il revient dans l’actualité ce mardi 19 novembre, journée intronisée « Journée mondiale des toilettes ». Un sondage édifiant met une nouvelle fois en lumière les difficultés qu’ont les petits Français à utiliser les toilettes de leur école. Selon un sondage Harris Interactive (1), pour la marque de détergents Harpic, 81 % des enfants se retiennent en effet d’aller aux toilettes de leur école. Dans le détail, 23 % des écoliers interrogés ont déclaré se retenir « souvent » et 58 % « parfois ».
Parmi ceux qui boudent les sanitaires scolaires, 91 % des enfants expliquent les méthodes qu’ils emploient pour ne pas y aller : 68 % disent aller aux WC chez eux à la dernière minute avant de partir ; 59 % serrent le ventre ou les fesses ; 54 % se dandinent ; 50 % évitent de boire et 23 % de trop manger !

Des pratiques inquiétantes qui peuvent conduire les enfants à développer des maladies. Près de 70 % des écoliers se plaignent d’ailleurs de douleurs au ventre quand ils évitent d’aller aux toilettes et 64 % disent avoir du mal à se concentrer sur leur travail quand ils se retiennent.

Un nourrisson toutes les heures dans les poubelles: A. Chenna dénonce la schizophrénie du Maroc

Perspectives med
Nov 15, 2019

MAROC

Résultat de recherche d'images pour "Un nourrisson toutes les heures dans les poubelles: A. Chenna dénonce la schizophrénie du Maroc"
Un nourrisson toutes les heures dans les poubelles: 
A. Chenna dénonce la schizophrénie du Maroc

Aïcha Chenna, figure emblématique de la défense des femmes célibataires, a révélé que le Maroc vit une situation de schizophrénie sans précédent, soulignant que les Marocains « veulent tout et c’est une des causes de cette schizophrénie ».

Dans une interview au journal espagnol « Mujerhoy », A. Chenna a précisé que 5.000 enfants sont abandonnés chaque année, qu’en moyenne 24 nourrissons sont quotidiennement jetés dans les poubelles et qu’aucun chiffre officiel concernant les mères célibataires au Maroc n’est disponible.
Par ailleurs, elle a rappelé que l’article 490 du code pénal marocain prévoit une peine de prison pour toute personne ayant eu des relations sexuelles hors mariage et eu recours à l’avortement.
Revenant sur son parcours de militante, A. Chenna a indiqué que son association a traité les cas de 7.000 mères célibataires et qu’elle dispose actuellement d’une équipe multidisciplinaire de 35 personnes et a des relations de coopération avec d’autres associations à Marrakech, Fès et Tanger.

PSYCHOSE : Le score polygénique qui permet son diagnostic à 2 ans

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American Journal of Psychiatry   publié le 17 novembre 2019

Ce score de risque polygénique permet d’améliorer la prévision du risque de psychose
Ce score de risque polygénique, développé par une équipe de l'Université de Caroline du Nord (UNC), permet d’améliorer la prévision du risque de psychose, chez les patients répondant aux critères de risque clinique élevé. Ce score basé sur des données d'études d'association pangénomique (GWAS) qui pourrait faciliter le développement et le ciblage éventuel d'interventions en prévention, est documenté dans l'American Journal of Psychiatry. 
Des équipes de recherche ont déjà proposé de tels tests polygéniques pour identifier les patients atteints de schizophrénie. Mais cette étude est la première à indiquer qu’un tel score peut prédire le développement de la psychose à 2 ans, souligne l’auteur principal, le Dr Diana O. Perkins, professeur de psychiatrie à l'UNC School of Medicine.



Les soins médicaux de base touchés par une pénurie



SUISSE

Berne (ots)
Une pénurie de médecins généralistes, mais aussi de pédiatres et de psychiatres, se fait sentir dans de nombreuses régions du canton de Berne. Cependant, pour les autres spécialités, l'offre reste large. Ce sont les conclusions de la dernière enquête réalisée auprès des membres de la Société des médecins du Canton de Berne.
Dans le canton de Berne, l'offre médicale est très contrastée. Alors que les disciplines médicales de soins primaires telles que la médecine générale, la pédiatrie ou la psychiatrie font désormais face à une pénurie de praticiens également dans les régions urbaines, les spécialités telles que la chirurgie orthopédique ou la radiologie ne rencontrent pas de tels problèmes. Il s'agit du constat de la dernière enquête de la Société des Médecins du Canton de Berne (BEKAG), à laquelle plus de 600 médecins ont répondu.

Eduquer, réguler, recycler… les pistes des Français tirés au sort pour le climat

Les 150 participants ont dévoilé leurs travaux à mi-parcours, avec l’objectif de réduire, dans un esprit de justice sociale, les émissions de CO2 d’au moins 40 % d’ici à 2030.
Par  et   Publié le 18 novembre 2019
Faire évoluer la Constitution en faveur de l’environnement, développer l’éducation et la formation, rendre obligatoire le recyclage de tous les plastiques d’ici à 2025, réformer la politique agricole commune, réguler la publicité, modifier l’utilisation de la voiture individuelle, lutter contre l’artificialisation des sols en limitant l’étalement urbain ou encore obliger les entreprises à faire un bilan carbone… Voilà certaines des nombreuses pistes de mesures dévoilées par la convention pour le climat, dimanche 17 novembre, à mi-parcours de cet exercice de démocratie directe d’une ampleur inédite.
Sous des applaudissements nourris, dimanche après-midi, les délégués des cinq ateliers – se loger, se déplacer, produire-travailler, se nourrir, consommer – ont tenté de résumer trois jours de travail intense. « Ils sont assez bluffants. Une bonne partie d’entre eux ne connaissaient rien au sujet et, en trois week-ends, ils ont acquis une bonne compréhension des mécanismes et de ce qu’il faudrait mettre en œuvre pour la transition écologique », jugeait alors Cyril Dion, le réalisateur du film documentaire Demain (2015) et l’un des trois « garants » de l’indépendance des travaux de cette convention, annoncée par Emmanuel Macron, le 25 avril, lors de sa conférence de presse de conclusion du grand débat national.