22/10/2009
Les infirmiers de Sud-Santé chahutent leur Conseil de l'Ordre
MANIFESTATION. Boules puantes, fanfares et cornes de brume: c’est ainsi que les personnels hospitaliers du syndicat Sud santé ont manifesté ce jeudi leur opposition à la création de l’Ordre national des infirmiers.
Sans cartons, mais sous bonne escorte policière, ils se sont invités à la réunion du Conseil régional de cette nouvelle instance. Cris et slogans d’un coté et tentatives d’explications de l’autre: Les deux camps n'ont peut-être pas réussi à s'entendre.
14H30. Face à la Cité de l’Espace, la Maison des Professionnels de Santé est le siège de l’Ordre des médecins et de l'Ordre des infirmiers. Une vingtaine de manifestants sont rassemblés, certains en blouse, d’autres en tenue de ville. Une fois les lieux repérés, ils s’engouffrent dans le hall de la salle de réunion.
«Nous contestons la légitimité de cette instance décrétée l’an dernier dans le cadre de la réforme de l’hôpital (loi Bachelot. Ndlr), explique François, 33 ans, infirmier en psychiatrie et porte parole du syndicat Sud Santé. Elle n’est pas représentative car elle a été élue par à peine plus de 10% des infirmiers. En plus, ils nous imposent de payer une cotisation annuelle de 75 euros.»
«La plupart des membres de ce Conseil sont des infirmiers libéraux ou des cadres. Il y a très peu de personnel des hôpitaux, affirme à son tour Victor, infirmier en psychiatrie lui aussi.
Ambiance cour de récré: les activistes interrompent la réunion en cours: «Vous ne représentez que vous-même. Arrêtez de nous harceler avec votre cotisation», crient les manifestants.
Pris par surprises, le bureau de l’instance écoute bouche bée. «C’est la loi, nous ne faisons que l’appliquer. Nous ne vous imposons rien du tout, tente de répondre l’une de ces membres. Il fallait réagir avant.»
Vingt minutes plus tard, les manifestants repartent en fanfare. L'infirmier hospitalier président du Conseil régional de l'Ordre regrette l’incident: «Nous ne soutenons pas forcément la réforme de l’hôpital dans son ensemble», dit-il.
«Ils se trompent de cible, ajoute Marie Hélène, trésorière de ce Conseil, et infirmière en bloc opératoire. Ce n’est pas nous qui avons voté la loi.» J-ME
Les infirmiers de Sud-Santé chahutent leur Conseil de l'Ordre
MANIFESTATION. Boules puantes, fanfares et cornes de brume: c’est ainsi que les personnels hospitaliers du syndicat Sud santé ont manifesté ce jeudi leur opposition à la création de l’Ordre national des infirmiers.
Sans cartons, mais sous bonne escorte policière, ils se sont invités à la réunion du Conseil régional de cette nouvelle instance. Cris et slogans d’un coté et tentatives d’explications de l’autre: Les deux camps n'ont peut-être pas réussi à s'entendre.
14H30. Face à la Cité de l’Espace, la Maison des Professionnels de Santé est le siège de l’Ordre des médecins et de l'Ordre des infirmiers. Une vingtaine de manifestants sont rassemblés, certains en blouse, d’autres en tenue de ville. Une fois les lieux repérés, ils s’engouffrent dans le hall de la salle de réunion.
«Nous contestons la légitimité de cette instance décrétée l’an dernier dans le cadre de la réforme de l’hôpital (loi Bachelot. Ndlr), explique François, 33 ans, infirmier en psychiatrie et porte parole du syndicat Sud Santé. Elle n’est pas représentative car elle a été élue par à peine plus de 10% des infirmiers. En plus, ils nous imposent de payer une cotisation annuelle de 75 euros.»
«La plupart des membres de ce Conseil sont des infirmiers libéraux ou des cadres. Il y a très peu de personnel des hôpitaux, affirme à son tour Victor, infirmier en psychiatrie lui aussi.
Ambiance cour de récré: les activistes interrompent la réunion en cours: «Vous ne représentez que vous-même. Arrêtez de nous harceler avec votre cotisation», crient les manifestants.
Pris par surprises, le bureau de l’instance écoute bouche bée. «C’est la loi, nous ne faisons que l’appliquer. Nous ne vous imposons rien du tout, tente de répondre l’une de ces membres. Il fallait réagir avant.»
Vingt minutes plus tard, les manifestants repartent en fanfare. L'infirmier hospitalier président du Conseil régional de l'Ordre regrette l’incident: «Nous ne soutenons pas forcément la réforme de l’hôpital dans son ensemble», dit-il.
«Ils se trompent de cible, ajoute Marie Hélène, trésorière de ce Conseil, et infirmière en bloc opératoire. Ce n’est pas nous qui avons voté la loi.» J-ME
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