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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 10 octobre 2012

Futur médecin, "bac +10, 80 heures par semaine, 2 000 euros"

Le Monde.fr | 
La plupart des patients l'ignorent, mais lorsqu'ils se rendent à l'hôpital, c'est le plus souvent un interne qui les prend en charge. Ils appellent"docteur", comme s'il l'était déjà, celui qui les examine, les rassure, appelle leur médecin traitant, parle avec leur famille, leur prescrit soins et médicaments, leur rend visite le temps de leur hospitalisation. L'interne "fait tourner l'hôpital au quotidien", résument à l'unisson nombre d'entre eux.
Malgré leur blouse blanche et leur stéthoscope glissé autour du cou, les 21 000 internes en médecine sont pourtant toujours officiellement en formation. Cela les place en première ligne d'un front auquel ils ne sont pas encore préparés. Dans un système de santé qui se meurt du manque de personnel, ils ont souvent le sentiment "qu'entre nos deux statuts, l'hôpital pioche ce qui l'arrange". Médecin à part entière lorsqu'il s'agit d'endosser les responsabilités et d'accumuler les heures de travail, étudiant sur la fiche de paie ou quand il s'agit d'appliquer la législation du travail.
LA FORMATION, GRANDE SACRIFIÉE
Alors qu'on leur demande d'être toujours plus "performants", les internes se retrouvent vite confrontés aux limites de leurs connaissances, et doivent apprendre "à faire comme si [ils] savai[en]t",explique Louis, interne à Strasbourg. La charge de travail à l'hôpital est telle qu'elle les empêche souvent de compléter le bagage théorique dont ils ont pourtant besoin pour poursuivre leur apprentissage.
Selon les décrets, deux demi-journées par semaine doivent en effet être accordées par l'hôpital aux internes pour "la formation universitaire""C'est sûrement le droit le moins en vigueur dans les hôpitaux", affirme pourtant Luc, 28 ans, interne à Lille, et qui n'en a jamais bénéficié dans son parcours.
"Mon statut d'étudiant, il ne me sert que pour avoir un deuxième burger gratuit au Quick", ironise une interne en 6e semestre de chirurgie orthopédique. Pour assurer sa formation, la jeune femme n'a pas le choix : "Je m'enferme chez moi le soir pour potasser des revues médicales." Comme elle, de nombreux internes reconnaissent que la formation théorique, pourtant indispensable, est la grande sacrifiée du système actuel. "Après des semaines de quatre-vingts heures de boulot, je mets un point d'honneur à ne pas ouvrir un manuel de médecine chez moi", explique Emna, interne à Paris. D'autres prennent sur leur temps personnel ce poids supplémentaire, alourdi dans les dernières années de l'internat par les mémoires à rendre et la thèse à présenter.
DES COURS APRÈS 24 HEURES DE TRAVAIL CONSÉCUTIVES

Les cliniques psychiatriques veulent accueillir en stage des internes de médecine générale

Un an après l’ouverture des premiers stages d’internes en établissements privés, les psychiatres de ce secteur aspirent à un plus grand « décloisonnement des spécialités » en proposant des formations en psychiatrieaux futurs médecins généralistes.
« S’il y avait une innovation, une seule, que nous pourrions relever comme particulièrement intéressante, c’est celle de proposer à l’université de recevoir en stage, soit directement, soit à l’occasion de stages auprès des médecins généralistes de ville, les étudiants qui se destinent à la médecine de ville », a précisé lors d’un colloque OlivierDrevon, psychiatre et président du syndicat des cliniques psychiatriques de France (UNCPSY).
Affilié à la Fédération de l’hospitalisation privée (FHP), le syndicat des cliniques psychiatriques de France rassemble 162 établissements qui soignent 130 000 patients par an et dispensent plus de 5 millions de journées de soins. Les cliniques assurent 30 % des hospitalisations complètes en psychiatrie.
› A. B.-I
lequotidiendumedecin.fr 09/10/2012




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Portrait du cerveau en artiste / Revue Mouvement

07.09.2012
Pierre Lemarquis : Portrait du cerveau en artiste (Odile Jacob) / Revue Mouvement N° 65 Dossier Les écoles d’art à la sauce de Bologne

 
Pierre Lemarquis : Portrait du cerveau en artiste (Odile Jacob)

« L’art est une garantie de santé mentale », disait Louise Bourgeois, une phrase qu’elle avait gravée sur son installation monumentale Precious liquid. Et Galien, déjà, affirmait que « la santé implique la beauté ». Les anciens Grecs avaient d’ailleurs une connaissance intuitive, déposée dans leur langue, du pouvoir somatique de l’art, de ses effets sur le corps, puisque le mot « esthétique » vient du grec aïsthésis, qui signifie « sensation ». L’esthétique, depuis Aristote, a longtemps été l’apanage des philosophes. Aujourd’hui les neurosciences s’intéressent aux mécanismes physiologiques qui conditionnent l’état mental permettant d’apprécier la beauté. Et le plus souvent, comme le montre Pierre Lemarquis, elles viennent apporter une confirmation scientifique à leurs réflexions.

Revue Mouvement N° 65 Dossier Les écoles d’art à la sauce de Bologne
Processus de Bologne





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Vivre après ta mort / Revue Histoire & Mesure

19.09.2012 - 06:35 Ajouter à ma liste de lectureRecevoir l'émission sur mon mobile
Alain Sauteraud : Vivre après ta mort. Psychologie du deuil (Odile Jacob) / Revue Histoire & Mesure Dossier le prix de la mort (ed. EHESS)
Alain Sauteraud : Vivre après ta mort. Psychologie du deuil (Odile Jacob)

Tout à l’heure, Marc, avec vos invités, vous allez parler de la fin de vie, et moi je vais vous parler de la vie après la mort, celle de l’autre, parent, conjoint ou enfant, l’autre proche. Le psychiatre Alain Sauteraud a été confronté dans sa pratique à de nombreux cas de deuil traumatique, on dit aussi deuil prolongé ou pathologique et lui préfère employer l’expression de « deuil compliqué ». Il s’est aperçu que la littérature scientifique sur cette question était essentiellement issue de la psychanalyse et que la psychiatrie ne disposait pas de théorie spécifique à visée thérapeutique, elle qui n’envisage le deuil que comme une « circonstance » de nature à favoriser la dépression ou le stress post-traumatique, alors que, à la différence du dépressif classique, l’endeuillé éprouve de la joie en évoquant le défunt. En s’appuyant sur les travaux les plus récents en psychologie et sur de nombreux cas cliniques, l’auteur propose ici une synthèse et des outils pour diagnostiquer le deuil pathologique, lequel nous renseigne sur la nature de cette épreuve intense et de cette expérience paradoxale dont Marie-José Mondzain disait qu’elle est « une banalité qui ignore l’habitude ».


Revue Histoire & Mesure Dossier le prix de la mort (ed. EHESS)

Une revue consacrée à cette branche de l’histoire qui utilise le chiffre, les données chiffrées et la statistique pour mesurer des phénomènes historiques de toute nature (du climat à l'histoire culturelle en passant par l'histoire sociale, économique, politique...).
Le prix de la mort, un des facteurs qui peut sans délai ajourner le temps du deuil. Il s’agit ici de prendre la mesure économique des différents actes liés à la mort, dans des sociétés où leur rôle est aussi de lester le décès d’un sens et d’une conformité sociale. Les études concernent des groupes sociaux qui appartiennent en majorité à l’élite, mais dans les milieux populaires et petits bourgeois on ne rechigne pas à la dépense, au contraire, on est souvent au-dessus de ses moyens







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Pourquoi l’amour fait mal / Revue du MAUSS

03.10.2012
 

Eva Illouz : Pourquoi l’amour fait mal. L’expérience amoureuse dans la modernité (Seuil)

Robert Burton, l’auteur de la célèbre Anatomie de la mélancolie, décrivait au XVIe siècle les victimes de l’amour comme des « esclaves, des bêtes de somme, des fous, des imbéciles, des têtes en l’air, des atrabilaires, hors d’eux et aveugles comme des scarabées », et à peine plus tard le médecin français Jacques Ferrand évoque le « visage pâle, citron et blafard, les yeux enfoncés », où il reconnaît les signes sûrs des folles amours d’un jeune homme triste que, quelques instants auparavant il avait vu parfaitement jovial. Ces descriptions appartiennent à la longue tradition littéraire et culturelle qui dépeint l’amour comme une émotion douloureuse, une passion au double sens du terme, en particulier celui de « pâtir ». S’il y a là une topique, une sorte de posture, Eva Illouz entend montrer dans son livre, en sociologue, qu’elle a profondément changé de sens aujourd’hui et qu’elle reflète davantage « l’ensemble des tensions et des contradictions sociales et culturelles qui structurent les identités modernes », que les idéaux de la chevalerie, de l’amour courtois, de la galanterie ou du romantisme qui ont dominé les représentations et les valeurs dans le domaine amoureux pendant des siècles.

Revue du MAUSS N°39 Dossier Que donnent les femmes ? (La Découverte)

Ce numéro interroge, du point de vue du don, les ambivalences et complexités des rapports entre les femmes et les hommes
Qu’il s’agisse de donner la vie, de prodiguer des soins, de manifester leur sollicitude (care) envers les autres ou de faire don de leurs charmes, les femmes n’ont en effet cessé d’être identifiées, sinon assignées au don.
« Pourquoi les dons des femmes sont-ils, paradoxalement, tout à la fois célébrés et déniés, comme si le don véritable ne pouvait qu’être masculin? Plus encore, l’idée même d’un don féminin a-t-elle un sens? Doit-on nécessairement la réduire soit à une prescription de Dame Nature, soit à une pure construction sociale et culturelle ? »






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Les techniques du corps de Marcel Mauss / Revue Le Diable probablement

05.10.2012 
Jean-François Bert : Les techniques du corps de Marcel Mauss. Dossier critique (Publications de la Sorbonne) / RevueLe Diable probablement N°10 Dossier L’amour (Verdier)



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Jean-François Bert : Les techniques du corps de Marcel Mauss. Dossier critique (Publications de la Sorbonne)

La conférence prononcée en 1934 par Marcel Mauss sur « Les Techniques du corps » est l’un des textes les plus commentés en anthropologie et il a connu une belle postérité grâce à la génération des ethnologues qui ont pris la relève de l’anthropologue disparu en 1950 et qui ont réinvesti la notion de « technique du corps », comme André Leroi-Gourhan, Georges Devereux ou Georges Condominas, pour ne citer qu’eux. Jusqu'à la parution de ce texte programmatique, les sociologues n’envisageaient la technique que sous l’angle de l’outil ou de l’usage d’instruments. Ils négligeaient le geste qui le met en action, ainsi que l’apprentissage de ce geste, tous deux pourtant de nature éminemment sociale. Jean-François Bert a rassemblé et mis en perspective plusieurs textes qui témoignent de la fécondité conceptuelle du court essai de Marcel Mauss, qu’on peut retrouver dans le recueil intitulé Sociologie et anthropologie et publié aux PUF, mais aussi sur internet, car il ne figure pas dans cette édition``

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Revue de presse culturelle d'Antoine Guillot

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L'impossible satisfaction du désir bondien

09.10.2012 - 21:20 Ajouter à ma liste de lectureRecevoir l'émission sur mon mobile
Alors que le jubilé de la Schaubühne n’a guère intéressé que Brigitte Salino dans Le Monde, je vous avais narré hier ses folles nuits berlinoises, le cinquantenaire de James Bond passionne la presse, et nombreux sont les journaux qui, à la veille de la sortie d’une nouvelle bonderie, le Skyfall de Sam Mendes, célèbrent l’anniversaire de 007, le premier film de la série, James Bond contre Dr No étant sorti en 1962. Ainsi de Technikart, avec cette question en couverture, qui annonce un dossier de 8 pages : « James Bond est-il encore regardable ? » “Qu’est-ce qu’un fan de Bond ?, s’interroge le chef de rubrique cinéma du mensuel, Léonard Haddad. Quelqu’un qui a passé sa vie à voir, revoir et aimer passionnément les films de la saga, tout en les trouvant tous un petit peu nuls, à la recherche d’une émotion et d’un temps perdus dont la lucidité nous force à reconnaître qu’ils n’ont jamais vraiment existés. […] La déception Sisyphesque serait la règle, poursuit-il, et la satisfaction du désir bondien, la rarissime exception. […] Au fil des vingt-deux – presque vingt-trois films – de la série vus en direct ou en différé, il est arrivé qu’un petit bout du puzzle soit à la bonne place, mais l’ensemble reste un bordel sans nom, jamais tout à fait réussi, jamais tout à fait accompli. James Bond est une idée, une promesse, un fantasme inassouvi, une quête perpétuellement mise en échec, non seulement pour les spectateurs, mais aussi pour les producteurs et les metteurs en scène concernés, obsédés par la question de ce que doit être un Bond et de ce que pourrait être un bon Bond. […] Selon nos calculs, estime Léonard Haddad, comme vrai grand « James Bond », il y aurait donc Goldfinger, et puis c’est tout. Un. Sur vingt-deux. Et encore, même pas un « James Bond » absolu, puisqu’il est le dernier film de la série à ne pas avoir été tourné en Panavision ou en Scope. Comme quoi, il y a toujours un truc qui cloche – et c’est aussi pour cela que cette série diffuse ce parfum d’obsession.”

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 Concordance des temps

Concordance des temps

Syndiquer le contenupar Jean-Noël JeanneneyLe site de l'émission
Emission  Concordance des temps
le samedi de 10h à 11h




Les rêves : quand la science s'en empare (1800-1950)

06.10.2012 
Au IVe siècle avant Jésus Christ, le philosophe chinois Tchouang-Tseu écrivait ceci : « Jadis, une nuit, je fus un papillon, voltigeant, content de son sort. Puis je m’éveillai étant Tchouang-Tseu. Qui suis-je en réalité ? Un papillon qui rêve qu’il est Tchouang-Tseu ou Tchouang-Tseu qui s’imagine qu’il fut un papillon ? » Voilà bien sur le rêve un regard lui-même onirique qui peut conduire à des rêveries sans fin. Des rêveries auxquelles nous allons nous efforcer, ce matin, sans excès d’impérialisme de la raison, d’imposer certains éclairages de la réflexion historique, tout en nous gardant bien (oh oui !) d’oublier le charme spécifique d’un sujet qui a fécondé tant d’œuvres littéraires, du romantisme au surréalisme, 

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diva-divan.jpg
Dès le 23 septembre, Gulli diffusera chaque dimanche à 20h45 "La diva du divan", une série inédite en France dans laquelle Callie Thorne interprète avec brio et humour le Dr Dani Santino, psychologue talentueuse et sexy au caractère bien trempé. Suite à un divorce compliqué, sa vie confortable dans une banlieue chic est totalement remise en question.

Drogue : une salle de shoot prête à ouvrir à Paris


Permettre de consommer de la drogue dure dans des conditions sécurisées au sein d'une structure dédiée et encadrée par des professionnels. Voilà le projet présenté ce mardi par les associations Médecins du Monde et Gaïa. 


Autisme: deux parlementaires demandent la fin des subventions à la psychanalyse

Deux Parlementaires demandent au gouvernement de ne plus financer la psychanalyse dans le cadre de l'autisme. Daniel Fasquelle et Gwendal Rouillard estiment qu'on pourrait gagner plus de 10 milliards d'Euros.



lundi 8 octobre 2012

Manifestation samedi 6 octobre : Pour notre Santé, le changement c’est urgent 
de : Notre santé en danger 
vendredi 5 octobre 2012 

Manifestation nationale le samedi 6 octobre des hôpitaux Cochin- Saint Vincent de Paul à Matignon !
Rassemblement à partir de 12H30 place de l’observatoire avec des témoignages
La population, les associations et les syndicats sont dans l’attente d’un changement profond en matière de politique de santé publique et de financement.
En effet, près d’un tiers de la population de notre pays est, dans les faits, laissé pour compte de l’accès aux soins pour des raisons de coût (dépassements d’honoraires, franchises, forfaits, augmentation des complémentaires-santé…) et de difficultés d’accès aux structures de soins publiques (désertification, fermetures de structures de proximité, délais d’attente…). C’est le constat accablant auquel nous sommes confrontés chaque jour.

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Le nouvel hôpital de Saint-Égrève sur de bons rails

Le 1er pavillon du nouvel hôpital, construit en 2009. Photo DL
Le 1er pavillon du nouvel hôpital, construit en 2009. Photo DL
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  • Le 1er pavillon du nouvel hôpital, construit en 2009. Photo DL
  • Pascal Mariotti, directeur du Centre hospitalier Alpes-Isère, devant la parcelle où sera construit le nouveau bâtiment de la filière TED (“troubles envahissants du développement”). Photo DL


En effet, d’ici 2017, l’hôpital psychiatrique, qui compte à ce jour plusieurs dizaines de bâtiments répartis sur son site historique de Saint-Égrève (21 hectares), va vivre un chantier permanent avec la construction de nouveaux pavillons et la démolition de la plupart des anciens bâtiments. Pour un investissement global de 75 millions d’euros.À peine sortis d’une dizaine de jours de manifestations célébrant le bicentenaire de l’établissement de Saint-Égrève, et qui ont remporté un énorme succès, le Centre hospitalier Alpes-Isère (Chai) et son directeur, Pascal Mariotti, se sont replongés dans ce qui reste l’actualité du moment, et le sera encore plusieurs années : le dossier du nouvel hôpital.
La première pierre fin 2012
L’hôpital comprend aujourd’hui 350 lits dont 275 lits de psychiatrie générale adulte, les autres étant destinés aux adolescents, à l’accueil post-urgence, aux patients souffrant de “troubles envahissant du développement” (TED) et à l’addictologie. En 2017, le nouvel hôpital passera à 300 lits de psychiatrie adulte (11 unités de 25 lits dans des bâtiments neufs, et une unité dans l’actuel pavillon Fodéré, restructuré en 1967), et ce en accueillant 25 lits en provenance du Chu.
Deux unités du nouvel hôpital ont en fait été mises en service en 2009. C’est maintenant le chantier de la zone logistique qui va débuter ces prochaines semaines (pour être opérationnel fin 2013), suivi de près par le début de la construction du nouveau pavillon des TED (4 unités, soit 3 x 14 lits “adultes” et 14 lits “enfants”) : c’est là que sera officiellement posée la 1 re pierre du nouvel hôpital, d’ici la fin de l’année. Les nouvelles constructions s’enchaîneront ensuite jusqu’en 2017, avec démolition des anciens bâtiments une fois que ses occupants auront rejoint les nouveaux.

Les Livres de Philosophie

ALLIAGE n°70 : L'imaginaire dans la découverte
n°70 - Juiillet 2012


Le rôle de l'imaginaire dans la découverte. Regards croisés sur les sciences et les arts. Par Sylvie Catellin et Xavier Hautbois

Autisme et Psychanalyse : une orientation politique
AGNÈS AFLALO
Agnès Aflalo aborde, en avant goût de  la 42ème édition des Journées de l’Ecole de la Cause freudienne, qui aura lieu ce week-end, de ce couple contemporain : l’autisme et la psychanalyse.
42journéesJ’ai interprété le titre : « Autisme 
et psychanalyse » 
à l’aune de son sous-titre : 
« Politique de la psychanalyse». Éclairer ce choix demanderait une série de développements. Pour aller vite, j’évoquerai seulement deux points : d’une part, du début à la fin de son enseignement, Lacan n’a cessé de se référer à la politique de la psychanalyse (c’est-à-dire au choix qui porte chacun de nous à consentir ou non à savoir de quoi est fait son inconscient, choix que les symptômes manifestent à notre insu) comme à un enjeu essentiel du discours analytique. La politique n’est donc pas une pièce rapportée de la psychanalyse, mais en est une partie intégrante. D’autre part, l’orientation politique de ces Journées s’impose d’elle-même si l’on prend au sérieux cette assertion de Lacan que Jacques-Alain Miller a commenté à son Cours et selon laquelle : « L’inconscient, c’est la politique » (Lacan J., Le Séminaire, livre XIV, « La logique du fantasme », leçon du 10 mai 1967, inédit). Le titre de ces Journées se laisse donc aborder de multiples façons selon l’idée que l’on se fait de la politique.

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Papa, maman, le juge et moi / Revue Langage et société

04.10.2012 - 06:35 Ajouter à ma liste de lectureRecevoir l'émission sur mon mobile
Georges Juttner : Papa, maman, le juge et moi. Le travail d’un pédopsychiatre expert auprès des tribunaux (Gallimard) / Revue Langage et société N° 141 Dossier Jeunes et parler jeunes : des catégories en question (Editions MSH)

Georges Juttner : Papa, maman, le juge et moi. Le travail d’un pédopsychiatre expert auprès des tribunaux (Gallimard)

C’est un document exceptionnel et à ma connaissance, une démarche complètement inédite. L’auteur, pédopsychiatre et psychanalyste, est expert judiciaire depuis 1980. Il revient sur son expérience et en tire les leçons pratiques et théoriques tout en produisant plusieurs rapports complets ou des extraits d’expertise d’enfants, âgés de neuf à dix-sept ans, dans pratiquement tous les cas de figure où ils sont confrontés à la justice, à l’occasion du divorce de leurs parents, en tant que victimes d’une agression ou comme auteur d’un délit. L’expertise encore dite « médico-psychologique » pour éviter le terme « psychiatrique », est réclamée par le juge pour éclairer une décision qui va engager l’avenir de l’enfant, et pour établir avec davantage de certitude où se situe son intérêt, en particulier le juge aux affaires familiales, ou encore pour révéler une dimension du dossier inconnue du juriste jusque là. Tout au long du livre, on peut observer le parfois difficile ajustement des deux approches, judiciaire et psychiatrique, ce qui fait dire à l’auteur qu’un « travail de formation des magistrats reste à entreprendre pour leur faire accepter les fondamentaux de la profession de pédopsychiatre ou de psychologue d’enfants ».