Conspiracy Watch a documenté les réactions de la complosphère à l'attaque au couteau d'Annecy. Petit tour de piste ...
Alors que six personnes dont quatre enfants en bas âge ont été très gravement blessés jeudi 8 juin dans une attaque au couteau à Annecy, les réactions politiques et les hommages se sont succédé. Dimanche, un rassemblement était organisé par le maire de la ville, François Astorg, avec les familles des victimes. Mais sur les réseaux sociaux fleurissaient, depuis jeudi, depuis le jour même du drame, des dizaines de théories du complot. Conspiracy Watch, l’observatoire du conspirationnisme, a enquêté et documenté ces théories et leurs mécanismes.
La dramathérapeute Sarah Bilodeau, installée en banlieue de Détroit, parle de sa profession avec l'animatrice Gabrielle Sabourin de l'émission À échelle humaine.
« On utilise des méthodes de théâtre qui ont été développées en mariage avec la psychothérapie. Donc, on pourrait utiliser tout ce qu'on retrouve dans le théâtre : les images, la métaphore, les rôles, la voix, le corps... »
— Une citation de Sarah Bilodeau, dramathérapeute
Sarah Bilodeau, qui a fait une maîtrise en dramathérapie en Angleterre, a pratiqué en Chine et au Japon. Elle parle de sa clientèle variée : des enfants, des adultes et parfois des familles.
A week ago, this tweet caught my eye, and I’ve been thinking about it ever since. “As much as I use my smartphone,” it said, “I don’t think I’ve ever seen it in any of my dreams.” It was so true — I really didn’t dream about my iPhone, as far as I could recall. And according to the tweet’s 55,000+ likes, nor did many other people. Now, I don’t expect dreams to represent reality, necessarily. At least 60 percent of my dreams feature airplanes shaped like my bedroom and supported by floppy, creaky iron wings. But for how frequently I look at my phone, I would expect some version of it — even a bizarro dreamland version — to appear semi-regularly in my dreams.
I asked Alice Robb, author of the forthcoming book Why We Dream: The Transformative Power of Our Nightly Journey, to explainour phones’ relative absence from our dreams, and she introduced me to what’s called the “threat simulation hypothesis” of dreaming. “[This theory] basically suggests that the reason why we dream is that dreams allow us to work through our anxieties and our fears in a more low-risk environment, so we’re able to practice for stressful events,” says Robb. This hypothesis also posits that because our dreams are an evolved defense mechanism, we tend to dream more often about fears and concerns that were relevant to our ancestors — so, less about, say, hacking, and more about running from wild animals. “People tend not to dream quite as much about reading and writing, which are more recent developments in human history, and more about survival related things, like fighting, even if that has nothing to do with who you are in real life,” says Robb.
Former des infirmiers est une urgence alors que 80% de leurs recrutements sont devenus difficiles en Ile-de-France. À Neuilly-sur-Marne, Ville-Evrard, connu pour son pôle psychiatrie mais qui compte aussi des écoles d’infirmiers et cadres de santé, a pris la mesure de l’enjeu. L’établissement public vient de lancer un réaménagement complet qui mise sur l’attractivité pour retenir les étudiants.
Car il ne suffit pas d’accueillir des étudiants en première année pour les transformer en infirmiers, a compris l’établissement, qui accueille 255 étudiants infirmiers par promotion.
Abandon en cours de cursus
“Paradoxalement, la formation d’infirmier est l’une des trois les plus demandées après Parcoursup, explique Gwendal Le Bars, directeur des soins et coordinateur des instituts de formation de Ville-Evrard, qui constate “un pourcentage notable” d’étudiants qui abandonnent le cursus ou le reportent entre la 1ʳᵉ et la 3ᵉ année de formation. “Certains se trompent de voie, il y a aussi la question du logement dans une région où trouver des loyers abordables devient compliqué, et la difficulté à s’approprier le cadre hospitalier parce qu’il y a la confrontation à la maladie et à la mort“, poursuit-il.
Conçu comme un campus, le nouveau pôle formation de l’EPSVE ouvrira ses portes à la rentrée 2024.
Fatigue nerveuse, stress, risques psychosociaux, burn-out… autant de façons, révélatrices, de mettre en mots une souffrance psychique liée à l’exercice d’une activité salariée et souvent individualisée. Comment s’est organisée la lutte pour la politisation de la santé mentale au travail ?
Avec
Pascale Molinier Psychologue et professeure de psychologie sociale à l'Université Sorbonne Paris Nord
Après quatre jours de débats, les députés ont adopté le texte de Frédéric Valletoux. Socialistes, écologistes et « insoumis » se sont abstenus, déplorant l’absence de mesures obligeant les médecins à s’installer dans des déserts médicaux.
L’Assemblée nationale a adopté en première lecture, dans la nuit de jeudi 15 à vendredi 16 juin, une proposition de loi pour améliorer l’accès aux soins. Au bout de quatre jours de débats, les députés ont voté par 37 voix contre 4, et 25 abstentions, en faveur de ce texte de Frédéric Valletoux (groupe Horizons, majorité présidentielle), qui doit désormais être examiné par le Sénat.
Le personnel soignant du service psychiatrique de l'hôpital de Brive a adressé un courrier à sa direction afin de s'opposer à l'accueil d'un patient au lourd passé criminel, surnommé "le cannibale". Il avait éventré un homme dans une rue du centre-ville de Brive en 1997, avant de réitérer en 2004, perpétrant un meurtre avec acte de cannibalisme sur son codétenu.
C'est avec inquiétude et incompréhension que le personnel soignant du service psychiatrique Henri Laborit, de l'hôpital de Brive, a appris, début juin, le potentiel transfert d'un patient, connu pour ses deux meurtres d'une violence inouïe, dans leur service. Information de nos confrères de La Montagne, qui nous a été confirmée.
Un meurtrier bien connu à Brive, surnommé "le cannibale". Il avait éventré en pleine journée un homme dans une rue du centre-ville de Brive en 1997, avant de tuer son codétenu en 2004, lui mangeant la cervelle à la petite cuillère, à la prison de Saint-Maur, dans l'Indre.
Une inquiétude somme toute légitime pour ce service de soins intensifs psychiatriques (SSIP), situé à l'écart du centre hospitalier de Brive, qui a adressé un courrier à sa direction pour exprimer son refus d'accueillir ce patient : ce courrier, nous nous le sommes procuré et il mentionne notamment : "Notre expérience et notre expertise professionnelles […] nous amènent à penser que nous avons la légitimité pour nous opposer au transfert dans notre service hospitalier d’un tel patient à la dangerosité potentielle évidente et avérée."
Le «panorama» annuel de la Drees confirme le poids croissant des retraites dans le pays. Les différents régimes français totalisaient pratiquement 17 millions de pensionnés, soit 90 000 de plus en un an.
La France comptait fin 2021 quasiment 17 millions de retraités, qui percevaient une pension moyenne de 1 366 euros net par mois, selon une étude publiée vendredi 16 juin par le service statistique des ministères sociaux (Drees).
"Parmi les barrières identifiées, la plupart des médecins mentionnent le manque de formation spécifique et la complexité du sujet", explique Laetitia Meyer, chercheuse au département de médecine générale de l'Université libre de Bruxelles (Belgique). Avec ses collègues, Laetitia Meyer a créé un outil de soutien pour aider les médecins généralistes à aborder le sujet lors de la visite. "Nous voulions développer un outil inclusif avec une vision positive de la sexualité. »
Pour ce faire, ils ont utilisé la méthodologie du consensus, réunissant des sexologues, des médecins généralistes et des représentants d'associations de patients. Grâce à un entretien semi-structuré, des indications ont émergé, qui ont été extrapolées et réarrangées en fonction de la vision médicale commune. Tous les thèmes et questions qui n'ont pas été contestés lors des groupes de discussion ont été inclus.
Hillary Hooper était à l'hôpital lorsqu'elle s'est enlevée la vie. (Photo d'archives)
PHOTO : GRACIEUSETÉ DE PATTY BORTHWICK
Quand Hillary Hooper est morte alors qu’elle recevait des soins à l’hôpital de Saint-Jean, sa mère Patty Borthwick s’est promis que la mort de sa fille ne serait pas en vain.
Jeudi, elle était à l’Assemblée législative lorsque les députés ont voté en faveur du projet de loi 30, qui apporte des changements à la Loi sur les coroners.
Ces changements comprennent une disposition appelée la loi d’Hillary qui crée une obligation pour les coroners de tenir une enquête dans certaines circonstances, soit quand un décès attribuable à des causes non naturelles survient lorsqu’une personne se trouve en détention ou dans un établissement hospitalier, ou quand l’usage de la force pourrait avoir joué un rôle dans un décès.
« Ce chapitre est fermé. Elle n’est pas morte en silence ou anonymement. Les gens sauront qu’elle a vécu à cause de cette loi. »
France Universités a signé, le 7 juin 2023, une déclaration de soutien au programme Aspie-Friendly, au service de l’inclusion des étudiantes et étudiants présentant un trouble du neuro- développement (TND), notamment celles et ceux présentant un trouble du spectre de l’autisme (TSA). Ce programme est porté par l’Université de Toulouse et rassemble déjà plus du tiers des universités françaises.
La conférence réaffirme ainsi son engagement en faveur de l’accompagnement de tous vers la réussite et s’engage à promouvoir le programme afin qu’à terme l’ensemble de ses membres le rejoignent.
Dans le contexte actuel de guerre et de pandémie, la réédition de Mère Folleprend une tonalité particulière. En effet, dans un récit littéraire, l’ouvrage met en scène la rencontre anachronique des Fous d’un théâtre politique très populaire en Europe après la Grande Peste et la Guerre de Cent ans avec ceux des asiles où l’auteur a travaillé comme analyste pendant trente ans.
Demain, c’est la Toussaint. La narratrice, psychanalyste à l’hôpital psychiatrique, vient d’apprendre la mort par overdose d’un de ses patients psychotiques. Découragée, elle s’en veut et en veut à la psychanalyse de cet échec. Tentée d’abandonner son travail, elle y retourne néanmoins « à reculons ».
Lorsque Louise est orientée en Segpa, sa mère refuse, mais finit par se laisser convaincre et Louise trouve alors un encadrement bienveillant. Ilyas entre en classe Segpa en 6e. Il a d'abord honte, puis il trouve sa place auprès de ses camarades. Un récit de Karine Le Loët.
Nadia a trois enfants. Lorsque Louise, la plus jeune de la fratrie, rentre en CP, Nadia sent un décalage avec les autres élèves. "Dès toute petite, on voyait bien que c'était différent de mes deux premiers enfants : elle a eu un retard dans le langage et dans la marche. Mais on ne s'est pas inquiétés plus que ça."
"En CP, elle refusait les apprentissages, elle passait la plupart de son temps sous la table plutôt qu'assise à son bureau et elle voulait systématiquement rester avec les plus petits."
« Sur les écrans » n’est pas à lire au figuré avec, en filigrane, la représentation d’un membre de la génération Z dépensant son « temps de cerveau disponible [1]» devant l’objet phare de notre modernité. Non, ce nouveau numéro de Courtil en ligneS nous introduit surtout à cet élan du sujet contemporain qui peut littéralement le projeter sur l’écran, parfois seule surface possible pour limiter le surgissement de l’angoisse. L’écran devient alors la forme et le lieu d’inscription dans lesquels le sujet se mire et se déploie, et d’où il peut inventer des bricolages singuliers qui pourront l’aider à s’orienter dans l’existence.
Chaque présentation clinique de ce numéro l’illustre au plus près en partant, non pas d’un supposé protocole de médiation via l’outil numérique, mais en suivant « strictement, nous prévient Gilles Mouillac, l’usage qu’en fait au préalable le sujet et en repérant ses points d’accroche »[2].
Le Musée national de l’histoire de l’immigration, rouvert le 17 juin après trois ans de fermeture, propose un parcours repensé, riche en documents d’époque, œuvres d’art, objets et témoignages filmés.
Question classique des musées d’histoire : comment raconter, donner à voir, faire ressentir et expliquer, tout cela ensemble, parce qu’il est aussi nécessaire de toucher que d’instruire ?
Pour y réussir, le nouveau parcours du Musée national de l’histoire de l’immigration, installé dans le Palais de la Porte-Dorée, dans le 12e arrondissement de Paris, choisit le modèle de la corde. Celle-ci serpente d’une section à l’autre et suit la galerie qui contourne le forum, grand vide au centre du bâtiment, avant de revenir à son point de départ. C’est donc une très longue corde, à trois brins méthodiquement tressés.
Le long du brin chronologique, onze dates font autant de nœuds, de 1685 à 1995 : 1685 est l’année du code noir, qui règle « la police des esclaves des îles de l’Amérique française » par la pire violence, et de la révocation de l’édit de Nantes, qui force les huguenots à l’exil ou à la conversion au catholicisme ; 1995, c’est l’ouverture de l’espace Schengen en Europe, peu après l’éclatement de la Yougoslavie, peu avant les « printemps arabes » et le début du mouvement migratoire des populations chassées du Moyen-Orient et d’Afrique par les guerres et la misère. Ces dates sont celles d’événements politiques et économiques essentiels : révolutions françaises de 1789 et de 1848, guerres mondiales, choc pétrolier de 1973. Elles structurent le récit.
Le Musée national de l'histoire de l'Immigration rouvre avec une exposition permanente entièrement repensée. Constance Rivière, directrice générale du Palais de la Porte dorée abritant ce musée et François Héran, professeur au Collège de France à la chaire "Migrations et sociétés" en parlent à 8h20
Avec
François HéranSociologue et professeur au collège de France
Constance Rivière Directrice générale de l'établissement public du Palais de la Porte Dorée (Musée national de l'histoire de l'immigration et l'Aquarium tropical).