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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 19 juin 2023

Comment les femmes parlent-elles d'amour et de sexualité ?

Vendredi 16 juin 2023

Épisode 5 du partenariat avec "Les Rencontres Philosophiques de Monaco" : les femmes - David Héraud / @philomonaco


Se demander s'il existe une façon de s'exprimer spécifiquement féminine renvoie à la dimension essentialiste de la catégorie de "femme". Afin d'éviter ce risque essentialisant, comment Monique Wittig, à la suite de Simone de Beauvoir, s'est-elle érigée contre l'idée d'une "écriture féminine" ?

 

Avec

  • Emilie Notéris romancière

  • Fabienne Brugère Philosophe, professeure de philosophie de l’art, philosophie morale et politique à l’université Paris VIII

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PPL Valletoux : le statut d'infirmier référent adopté par les députés

PUBLIÉ LE 16/06/2023

Les députés ont adopté en première lecture la proposition de loi pour l'amélioration de l'accès aux soins portée par Frédéric Valletoux, qui contient notamment une mesure portant sur la création du statut d'infirmier référent, répondant ainsi positivement à une attente forte de la profession.


Dérives sectaires : la Miviludes et l’Ordre Infirmier signent une convention de partenariat

Publié le 

La mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) et l’Ordre Infirmier signent une convention pour mieux accompagner les infirmiers dans la détection et la prise en charge de patients victimes de dérives sectaires

Le nombre de pseudo praticiens, de dérives thérapeutiques dues à des pratiques commerciales trompeuses et de formations débouchant sur des qualifications non reconnues par l’Etat concurrencent de façon inquiétante l’offre de soins conventionnels. Ainsi, la maladie est devenue une porte d’entrée propice aux mouvements à caractère sectaire qui, profitant de la souffrance et de la vulnérabilité des malades, peuvent les exposer au risque de dérives sectaires.

Donatien Le Vaillant, président de la mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (MIVILUDES) et Patrick Chamboredon, président de l’Ordre national des infirmiers ont signé le 1 juin une convention de partenariat. Elle témoigne de l’engagement des deux institutions à développer une vigilance sur les dérives sectaires en santé et de veiller à l’information des professionnels de santé et à la qualité des soins proposés aux patients, notamment lorsque ceux-ci s’interrogent sur leur parcours de soins, à savoir le choix du thérapeute ou du traitement « complémentaire ».

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Le portrait Caroline Semaille, du soin à l’ouvrage

par Eric Favereau  publié le 16 juin 2023

La nouvelle directrice de Santé publique France, passée par l’humanitaire, veut redonner du souffle à cet organisme de veille sanitaire secoué par le Covid-19. 

Caroline Semaille en est fière : «Santé publique France est une très belle maison.» D’un point de vue architectural, elle n’a pas tort. Le siège de l’agence Santé publique France (SPF) a de la gueule, planté en plein milieu du parc de l’hôpital psychiatrique de Saint-Maurice (Val-de-Marne) à côté du bois de Vincennes, avec une façade tout en bois, des couloirs très écolo : une construction entourée d’arbres et de verdure... Pour le reste, c’est une autre histoire. La santé publique en France n’est pas au beau fixe, et l’agence qui la porte est sortie rincée de trois années de Covid-19. Il faudra au minimum l’optimisme et le pragmatisme de sa nouvelle directrice pour arriver à redonner du souffle à cette maison bien éreintée.

Le hasard n'existe pas : enquête sur la complosphère

Samedi 17 juin 2023

Montage réalisé par Conspiracy watch - Conspiracy Watch

Conspiracy Watch a documenté les réactions de la complosphère à l'attaque au couteau d'Annecy. Petit tour de piste ... 

Alors que six personnes dont quatre enfants en bas âge ont été très gravement blessés jeudi 8 juin dans une attaque au couteau à Annecy, les réactions politiques et les hommages se sont succédé. Dimanche, un rassemblement était organisé par le maire de la ville, François Astorg, avec les familles des victimes. Mais sur les réseaux sociaux fleurissaient, depuis jeudi, depuis le jour même du drame, des dizaines de théories du complot. Conspiracy Watch, l’observatoire du conspirationnisme, a enquêté et documenté ces théories et leurs mécanismes. 

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La dramathérapie

Publié le 18 juin 2023

La dramathérapeute Sarah Bilodeau, installée en banlieue de Détroit, parle de sa profession avec l'animatrice Gabrielle Sabourin de l'émission À échelle humaine.

« On utilise des méthodes de théâtre qui ont été développées en mariage avec la psychothérapie. Donc, on pourrait utiliser tout ce qu'on retrouve dans le théâtre : les images, la métaphore, les rôles, la voix, le corps... »

— Une citation de  Sarah Bilodeau, dramathérapeute

Sarah Bilodeau, qui a fait une maîtrise en dramathérapie en Angleterre, a pratiqué en Chine et au Japon. Elle parle de sa clientèle variée : des enfants, des adultes et parfois des familles.

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Why Don’t We Dream About Our Smartphones ?

 THE CUT

By Katie Heaney  JULY 5, 2018

Photo: Adam Kuylenstierna / EyeEm/Getty Images

A week ago, this tweet caught my eye, and I’ve been thinking about it ever since. “As much as I use my smartphone,” it said, “I don’t think I’ve ever seen it in any of my dreams.” It was so true — I really didn’t dream about my iPhone, as far as I could recall. And according to the tweet’s 55,000+ likes, nor did many other people. Now, I don’t expect dreams to represent reality, necessarily. At least 60 percent of my dreams feature airplanes shaped like my bedroom and supported by floppy, creaky iron wings. But for how frequently I look at my phone, I would expect some version of it — even a bizarro dreamland version — to appear semi-regularly in my dreams.

I asked Alice Robb, author of the forthcoming book Why We Dream: The Transformative Power of Our Nightly Journeyto explain our phones’ relative absence from our dreams, and she introduced me to what’s called the “threat simulation hypothesis” of dreaming. “[This theory] basically suggests that the reason why we dream is that dreams allow us to work through our anxieties and our fears in a more low-risk environment, so we’re able to practice for stressful events,” says Robb. This hypothesis also posits that because our dreams are an evolved defense mechanism, we tend to dream more often about fears and concerns that were relevant to our ancestors — so, less about, say, hacking, and more about running from wild animals. “People tend not to dream quite as much about reading and writing, which are more recent developments in human history, and more about survival related things, like fighting, even if that has nothing to do with who you are in real life,” says Robb.

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Neuilly-sur-Marne : le pôle formation de Ville-Evrard se métamorphose pour retenir les étudiants infirmiers

 




PAR  18/06/2023

Former des infirmiers est une urgence alors que 80% de leurs recrutements sont devenus difficiles en Ile-de-France. À Neuilly-sur-Marne, Ville-Evrard, connu pour son pôle psychiatrie mais qui compte aussi des écoles d’infirmiers et cadres de santé, a pris la mesure de l’enjeu. L’établissement public vient de lancer un réaménagement complet qui mise sur l’attractivité pour retenir les étudiants.

Car il ne suffit pas d’accueillir des étudiants en première année pour les transformer en infirmiers, a compris l’établissement, qui accueille 255 étudiants infirmiers par promotion.

Abandon en cours de cursus

Paradoxalement, la formation d’infirmier est l’une des trois les plus demandées après Parcoursup, explique Gwendal Le Bars, directeur des soins et coordinateur des instituts de formation de Ville-Evrard, qui constate “un pourcentage notable” d’étudiants qui abandonnent le cursus ou le reportent entre la 1ʳᵉ et la 3ᵉ année de formation. “Certains se trompent de voie, il y a aussi la question du logement dans une région où trouver des loyers abordables devient compliqué, et la difficulté à s’approprier le cadre hospitalier parce qu’il y a la confrontation à la maladie et à la mort“, poursuit-il.

Conçu comme un campus, le nouveau pôle formation de l’EPSVE ouvrira ses portes à la rentrée 2024.

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Souffrances psychiques au travail : à qui la faute ?

Jeudi 15 juin 2023

Provenant du podcast

Entendez-vous l'éco 


Un esprit accablé est improductif ©Getty - LaylaBird

Fatigue nerveuse, stress, risques psychosociaux, burn-out… autant de façons, révélatrices, de mettre en mots une souffrance psychique liée à l’exercice d’une activité salariée et souvent individualisée. Comment s’est organisée la lutte pour la politisation de la santé mentale au travail ? 

Avec

  • Pascale Molinier Psychologue et professeure de psychologie sociale à l'Université Sorbonne Paris Nord

  • Sylvaine Perragin psychothérapeute et consultante en entreprise
  • Rémy Ponge sociologue, maître de conférences à l’Université Aix-Marseille


Accès aux soins : la proposition de loi votée en première lecture à l’Assemblée nationale

Le Monde avec AFP  Publié le 16 juin 2023

Après quatre jours de débats, les députés ont adopté le texte de Frédéric Valletoux. Socialistes, écologistes et « insoumis » se sont abstenus, déplorant l’absence de mesures obligeant les médecins à s’installer dans des déserts médicaux.

Perrine Molinie, médecin exerçant habituellement dans le Vaucluse, intervient dans le centre de santé d’Ajain (Creuse), où 40 praticiens venus de toute la France se relaient pour des gardes d’une semaine. Ici, le 27 février 2023.

L’Assemblée nationale a adopté en première lecture, dans la nuit de jeudi 15 à vendredi 16 juin, une proposition de loi pour améliorer l’accès aux soins. Au bout de quatre jours de débats, les députés ont voté par 37 voix contre 4, et 25 abstentions, en faveur de ce texte de Frédéric Valletoux (groupe Horizons, majorité présidentielle), qui doit désormais être examiné par le Sénat.

Psychiatrie. Les soignants de Brive s'opposent fermement à l'accueil d'un patient, meurtrier très dangereux

Écrit par Manon Pélissier et Julie Radenac   Publié le 

Le personnel soignant de l'hôpital psychiatrique de Brive, Henri Laborit, s'oppose à l'accueil d'un patient connu pour son lourd passé criminel.

Le personnel soignant de l'hôpital psychiatrique de Brive, Henri Laborit, s'oppose à l'accueil d'un patient connu pour son lourd passé criminel. • © Julie Radenac

Le personnel soignant du service psychiatrique de l'hôpital de Brive a adressé un courrier à sa direction afin de s'opposer à l'accueil d'un patient au lourd passé criminel, surnommé "le cannibale". Il avait éventré un homme dans une rue du centre-ville de Brive en 1997, avant de réitérer en 2004, perpétrant un meurtre avec acte de cannibalisme sur son codétenu.

C'est avec inquiétude et incompréhension que le personnel soignant du service psychiatrique Henri Laborit, de l'hôpital de Brive, a appris, début juin, le potentiel transfert d'un patient, connu pour ses deux meurtres d'une violence inouïe, dans leur service. Information de nos confrères de La Montagne, qui nous a été confirmée.  

Un meurtrier bien connu à Brive, surnommé "le cannibale". Il avait éventré en pleine journée un homme dans une rue du centre-ville de Brive en 1997, avant de tuer son codétenu en 2004, lui mangeant la cervelle à la petite cuillère, à la prison de Saint-Maur, dans l'Indre.

Une inquiétude somme toute légitime pour ce service de soins intensifs psychiatriques (SSIP), situé à l'écart du centre hospitalier de Brive, qui a adressé un courrier à sa direction pour exprimer son refus d'accueillir ce patient : ce courrier, nous nous le sommes procuré et il mentionne notamment : "Notre expérience et notre expertise professionnelles […] nous amènent à penser que nous avons la légitimité pour nous opposer au transfert dans notre service hospitalier d’un tel patient à la dangerosité potentielle évidente et avérée."

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Silver Economie La France comptait 17 millions de retraités fin 2021 avec une pension moyenne de 1366 euros

par LIBERATION et AFP  publié le 16 juin 2023

Le «panorama» annuel de la Drees confirme le poids croissant des retraites dans le pays. Les différents régimes français totalisaient pratiquement 17 millions de pensionnés, soit 90 000 de plus en un an. 

La France comptait fin 2021 quasiment 17 millions de retraités, qui percevaient une pension moyenne de 1 366 euros net par mois, selon une étude publiée vendredi 16 juin par le service statistique des ministères sociaux (Drees).

WONCA 2023 - Parler de sexualité : les réflexions de la médecine générale

Daniela Ovadia    17 juin 2023

La vie sexuelle des patients reste un sujet difficile à aborder lors de la consultation ambulatoire, alors qu'elle est un facteur important de bien-être mais aussi une sonnette d'alarme pour diverses pathologies. Le sujet a été largement débattu lors du congrès européen de médecine générale WONCA Europe 2023, qui s'est tenu à Bruxelles du 7 au 11 juin 2023.

"Parmi les barrières identifiées, la plupart des médecins mentionnent le manque de formation spécifique et la complexité du sujet", explique Laetitia Meyer, chercheuse au département de médecine générale de l'Université libre de Bruxelles (Belgique). Avec ses collègues, Laetitia Meyer a créé un outil de soutien pour aider les médecins généralistes à aborder le sujet lors de la visite. "Nous voulions développer un outil inclusif avec une vision positive de la sexualité. »

Pour ce faire, ils ont utilisé la méthodologie du consensus, réunissant des sexologues, des médecins généralistes et des représentants d'associations de patients. Grâce à un entretien semi-structuré, des indications ont émergé, qui ont été extrapolées et réarrangées en fonction de la vision médicale commune. Tous les thèmes et questions qui n'ont pas été contestés lors des groupes de discussion ont été inclus.

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Les décès dans les unités de soins psychiatriques feront l’objet d’enquêtes du coroner

Publié le 19 juin 2023

QUEBEC

Une femme et son chien photographiés dans un champ.

Hillary Hooper était à l'hôpital lorsqu'elle s'est enlevée la vie. (Photo d'archives)

PHOTO : GRACIEUSETÉ DE PATTY BORTHWICK


Quand Hillary Hooper est morte alors qu’elle recevait des soins à l’hôpital de Saint-Jean, sa mère Patty Borthwick s’est promis que la mort de sa fille ne serait pas en vain.

Jeudi, elle était à l’Assemblée législative lorsque les députés ont voté en faveur du projet de loi 30, qui apporte des changements à la Loi sur les coroners.

Ces changements comprennent une disposition appelée la loi d’Hillary qui crée une obligation pour les coroners de tenir une enquête dans certaines circonstances, soit quand un décès attribuable à des causes non naturelles survient lorsqu’une personne se trouve en détention ou dans un établissement hospitalier, ou quand l’usage de la force pourrait avoir joué un rôle dans un décès.

« Ce chapitre est fermé. Elle n’est pas morte en silence ou anonymement. Les gens sauront qu’elle a vécu à cause de cette loi. »

— 
Une citation de 
 Patty Borthwick, mère d'Hillary Hooper

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France Universités signe une déclaration de soutien au programme Aspie-Friendly

 19 juin 2023

France Universités signe une déclaration de soutien au programme Aspie-Friendly

France Universités a signé, le 7 juin 2023, une déclaration de soutien au programme Aspie-Friendly, au service de l’inclusion des étudiantes et étudiants présentant un trouble du neuro- développement (TND), notamment celles et ceux présentant un trouble du spectre de l’autisme (TSA). Ce programme est porté par l’Université de Toulouse et rassemble déjà plus du tiers des universités françaises.

La conférence réaffirme ainsi son engagement en faveur de l’accompagnement de tous vers la réussite et s’engage à promouvoir le programme afin qu’à terme l’ensemble de ses membres le rejoignent.

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dimanche 18 juin 2023

Mère folle

Mère folle

Préface de Mieke BAL

Françoise DAVOINE

Dans le contexte actuel de guerre et de pandémie, la réédition de Mère Folleprend une tonalité particulière. En effet, dans un récit littéraire, l’ouvrage met en scène la rencontre anachronique des Fous d’un théâtre politique très populaire en Europe après la Grande Peste et la Guerre de Cent ans avec ceux des asiles où l’auteur a travaillé comme analyste pendant trente ans. 

Demain, c’est la Toussaint. La narratrice, psychanalyste à l’hôpital psychiatrique, vient d’apprendre la mort par overdose d’un de ses patients psychotiques. Découragée, elle s’en veut et en veut à la psychanalyse de cet échec. Tentée d’abandonner son travail, elle y retourne néanmoins « à reculons ».

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En Segpa

Lundi 12 juin 2023

 ©Getty - PhotoAlto/Eric Audras

Lorsque Louise est orientée en Segpa, sa mère refuse, mais finit par se laisser convaincre et Louise trouve alors un encadrement bienveillant. Ilyas entre en classe Segpa en 6e. Il a d'abord honte, puis il trouve sa place auprès de ses camarades. Un récit de Karine Le Loët.

Nadia a trois enfants. Lorsque Louise, la plus jeune de la fratrie, rentre en CP, Nadia sent un décalage avec les autres élèves. "Dès toute petite, on voyait bien que c'était différent de mes deux premiers enfants : elle a eu un retard dans le langage et dans la marche. Mais on ne s'est pas inquiétés plus que ça."

"En CP, elle refusait les apprentissages, elle passait la plupart de son temps sous la table plutôt qu'assise à son bureau et elle voulait systématiquement rester avec les plus petits."

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