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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 28 septembre 2022

Un barbecue mauvais genre

institut histoire et lumières de la pensée

olivier bétourné et élisabeth roudinesco, fondateurs


Il y a bien longtemps que les historiens et les anthropologues s’intéressent aux objets et à la manière dont les hommes et les femmes les utilisent dans leur vie quotidienne. Et de même que les uns sont chasseurs ou guerriers et les autres voués à des tâches culinaires ou vestimentaires, de même les instruments dont ils se servent sont différemment attribués par  chaque époque  selon le sexe : les variations d’attribution sont infinies depuis la nuit des temps, mais l’exclusivité selon le sexe se trouve bien réduite  dans les sociétés occidentales  depuis que les femmes ont acquis le droit de porter des tenues réservées auparavant aux hommes et  de ne plus être assignées au rôle exclusif de mère et d’épouse. Pour autant, que des inégalités demeurent dans l’attribution, c’est évident.

Mais quelle mouche a donc piqué cette députée, déjà convaincue d’avoir pris pour compagnon un « homme déconstruit » - modèle à  l’évidence unique -, en  imaginant  que le barbecue était « genré », c’est-à-dire  viriliste, machiste,  symbole du fameux  « patriarcat »  dont il est urgent que nous nous libérions,  entre bistrot franchouillard et barbaque recuite pour militant spéciste ? Saisi du même emportement, un adepte du  queer design  et de la « sexuation par les objets », psychanalyste de son état,  s’est récemment essayé à  décrire la scène d’épouvante extraite d’une série télé au cours de laquelle on voit une famille américaine réunie dans un jardin autour de l’objet fatal : « Au menu, systématiquement : barbecue. Il faut alors se défaire de l’intrigue et du récit. En dehors de l’histoire, que nous donne-t-on à voir ? On aperçoit dans un coin de l’image, bière à la main, des hommes qui discutent. Protagonistes ou seconds rôles, ils sont réunis autour d’un objet dont ils ont la maîtrise (…). Le barbecue est leur domaine (…) une machine à formater les inconscients . » Pireencore : l’instrument « aurait le pouvoir de distinguer ceux qui l’utilisent pour cuire le cru de celles qui, dévotement, sont  pour servir. »
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Démission de Julien Bayou : Elisabeth Badinter se dit "particulièrement choquée par l'intervention" de Sandrine Rousseau

Publié 

La députée écologiste a réagi instantanément sur Twitter, ce mercredi 28 septembre, aux propos d'Elisabeth Badinter, les qualifiant de "combo de positions réactionnaires".

La philosophe Elisabeth Badinter était l'invitée de la matinale de France Inter, ce mercredi 28 septembre. (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

Invitée de France Inter ce mercredi 28 septembre, la philosophe Elisabeth Badinter se dit "particulièrement choquée par l'intervention" de Sandrine Rousseau sur France 5, durant laquelle la députée EELV de Paris a accusé Julien Bayou de "comportements de nature à briser la santé morale des femmes".

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LE TRAVAIL

Aqualangres


Aqualangres Grand-Langres

Autour des Rencontres

Philosophiques

de Langres

12e édition : le Travail.

Du 30 septembre au 9 octobre 2022 à Langres et aux environs.

"Hâtons-nous de rendre la philosophie populaire.

Si nous voulons que les philosophes marchent en avant, approchons le peuple du point où en sont les philosophes."

Denis Diderot – De l’interprétation de la nature – 1753

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Documentaire «Poulet frites», chapon bas

par Lelo Jimmy Batista   publié le 28 septembre 2022

Dernière «Strip-teaserie» de Jean Libon et Yves Hinant, le documentaire qui suit une enquête de police évite les écueils de son prédécesseur «Ni juge, ni soumise» et porte un regard triste et tendre sur ses personnages.

Le documentaire franco-belge Ni juge, ni soumise (2017) avait marqué le stade d’évolution terminal du style Strip-tease – émission culte de la RTBF fondée au mitan des années 80 par Jean Libon et Marco Lamensch. Aberrant, tellement saturé de répliques et situations grotesques qu’il en devenait épuisant, voire franchement agaçant. Le film, qui suivait la très colorée juge d’instruction Anne Gruwez, avait connu une exploitation très remarquée en salles et raflé en 2019 le césar et le magritte du meilleur documentaire. Alors forcément, quand débarque aujourd’hui Poulet fritesnouvelle strip-teaserie signée Jean Libon et Yves Hinant, on se méfie. Dans un contexte plus tellement favorable au voyeurisme hardcore de l’émission, on craint le film de trop, au mieux décevant, au pire balourd, qui souffrira quoi qu’il arrive de la comparaison avec son prédécesseur – dont l’héroïne est ici de nouveau présente, dans un rôle plus secondaire. Les premières images confirment d’ailleurs cette inquiétude : noir et blanc baveux, montage chaotique, à la limite du lisible, accents imbitables, répliques ubuesques.

Colloque : « Comment construire un système de santé plus proche, plus efficient et plus durable ? »

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 « Comment construire un système de santé plus proche, plus efficient et plus durable ? »

Le Journal de Droit de la Santé et de l’Assurance Maladie

Le 20 janvier dernier, l’Ordre National des Infirmiers et l’Institut Droit et Santé ont organisé un colloque intitulé « Comment construire un système de santé plus proche, plus efficient et plus durable ». Ce colloque, dont l’ambition était de proposer des évolutions au système de santé pour construire celui de demain, a réuni 20 experts (universitaires, institutionnels et responsables politiques). Articulé en quatre tables-rondes, ce colloque a fait l’objet d’une publication dans le journal du Droit et de la Santé de l’Assurance Maladie en juillet 2022.

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Chronique «Aux petits soins» - Sur la Dépakine, tout traîne, justice comme indemnisations

par Eric Favereau   publié le 27 septembre 2022

Cela fait plus de dix ans que l’affaire autour de l’antiépileptique fabriqué par Sanofi a éclaté. Le laboratoire refuse de payer les indemnisations, la justice prend son temps et les victimes risquent de se lasser…

Comment tenir, résister à la lenteur du temps ? On croit bien souvent que ce qui est remarquable dans l’action d’un lanceur d’alerte, c’est le courage de casser à un moment donné l’omerta autour d’une situation donnée. Dans le cas du Médiator comme maintenant dans celui de la Dépakine, l’énorme qualité des lanceuses d’alerte a été pourtant et surtout de ne jamais abandonner.

Explorer la santé somatique en psychiatrie : un outil pour et par les personnes concernées

Publié le 

Une recherche participative a permis d’élaborer un auto-questionnaire de la santé somatique des personnes souffrant de troubles psychiques sévères.

Les patients atteints de pathologies psychiatriques sévères ont un taux moyen de mortalité 2 à 3 fois supérieur à celui de la population générale, ce qui se traduit par une diminution de 10 à 20 années d’espérance de vie (1). Leur santé somatique est ainsi un enjeu essentiel des prises en charge, qui doit être abordé avec leur participation.

Dans ce contexte, un groupe de recherche (« Ma santé physique ») composé de personnes concernées par des troubles psychiques, des membres du Centre de ressources sur le handicap psychique (CREHPSY) Hauts-de-France et de Laurent Lecardeur (psychologue et chercheur PhD.) s’est constitué pour mieux comprendre la perception des usagers de la psychiatrie de leur propre santé somatique. Un objectif était d’élaborer un auto-questionnaire francophone sur ce sujet.

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Le double meurtrier Romain Dupuy dénonce le manque de soignants à l'Unité pour malades difficiles de Cadillac

 ici

Par  France Bleu GirondeFrance Bleu Béarn BigorreFrance Bleu   Lundi 26 septembre 2022

Les 18 patients de l'Unité pour malades difficiles de Cadillac ont écrit le 29 août au ministère de la Santé pour dénoncer "la dégradation des soins". Parmi les signataires de cette lettre figure Romain Dupuy, interné après un double meurtre à Pau en 2004.

L'hôpital psychiatrique de Cadillac accueille au sein de l'Unité pour malades difficiles (UMD) 18 patients.
L'hôpital psychiatrique de Cadillac accueille au sein de l'Unité pour malades difficiles (UMD) 18 patients. © Maxppp - LARTIGUE STEPHANE

Alors qu'une nouvelle journée de mobilisation dans la santé est prévue ce mardi, c'est une nouvelle illustration de la crise de l'hôpital public. Le 29 août dernier, les patients de l'Unité pour malades difficiles (UMD) du centre hospitalier de Cadillac ont envoyé un courrier au ministre de la Santé pour se plaindre de leur prise en charge thérapeutique et déplorer le manque de personnels soignants. Ils ont également adressé leur missive à l'Agence régionale de santé et au contrôleur général des lieux de privation de liberté.

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