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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 6 novembre 2020

Archive exceptionnelle : Léon Tolstoï sur Dieu, en 1909

Par Camille Renard  04/11/2020

“L’homme est un animal faible, misérable.” C'est Léon Tolstoï lui-même qui le dit, en français, en 1909. Ecoutez la voix de ce génie de la littérature grâce à un trésor exceptionnel exhumé dans le fonds des Archives de la parole de la BnF.

Archive exceptionnelle : Léon Tolstoï sur Dieu, en 1909

Voici un document exceptionnel, un trésor exhumé dans le fonds sonore ancien de la Bibliothèque nationale de France : l’unique enregistrement de la voix de Léon Tolstoï. Un an avant sa mort en 1910, un musicien et producteur américain passionné par les gramophones, Fred Gaisbeg, parcourt l’Europe pour enregistrer des voix célèbres. Il se rend sur les terres du comte Tolstoï, dans la maison où il écrivit Guerre et Paix et Anna Karénine. De cette rencontre, il nous reste quatre prises, dans les quatre langues que maîtrise l’écrivain : russe, anglais, allemand, et français. Dans cet enregistrement en français, Tolstoï, en bon chrétien mystique anarchiste, en profite pour définir la religion ,car pour lui, “le Royaume de Dieu est en vous”. 

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Plumergat. La municipalité met en place un numéro d’appel d’urgence sociale

 04 novembre 2020

photo michel jalu et odile rosnarho (à droite) forment désormais un duo d’écoute, et la maire, sandrine cadoret, tient ainsi à rassurer la population. © ouest-france

Michel Jalu et Odile Rosnarho (à droite) forment désormais un duo d’écoute, et la maire, Sandrine Cadoret, tient ainsi à rassurer la population.© Ouest-France


Les élus de Plumergat (Morbihan) ont souhaité mettre leurs compétences professionnelles au service des habitants de Plumergat et de Mériadec. Ce service d’urgence sociale s’adresse aux personnes en difficultés.

La municipalité de Plumergat (Morbihan) se veut encore plus proche de ses administrés et met en place un numéro d’appel d’urgence sociale. Il s’adresse aux personnes en difficultés, que ce soit pour l’alimentaire, le logement, le soutien socioadministratif ou encore des problèmes liés à des événements familiaux délicats. « Il suffit de composer le 02 97 56 12 55 et de laisser ses coordonnées sur le répondeur », confie Sandrine Cadoret, maire.

Derrière ce numéro qui fonctionne 7 jours sur 7, Odile Rosnarho, infirmière en psychiatrie, adjointe en charge des affaires sociales, et Michel Jalu, cadre retraité de la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM), adjoint en charge de l’action sociale et de l’autonomie.

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Accompagner les proches de malades psychiques

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  • Par Orianne Roger   04/11/2020

L'Unafam a déjà organisé un ciné-débat à Langres sur le thème de la bipolarité.
L'Unafam a déjà organisé un ciné-débat à Langres sur le thème de la bipolarité.
L'Union nationale de familles et amis de personnes malades et/ou handicapées psychiques (Unafam) regroupe 50 familles au niveau départemental.

Les malades psychiques doivent affronter la schizophrénie, la bipolarité, la dépression grave, les addictions, les tocs, ou encore l'agoraphobie. Leurs familles sont parfois désemparées. Rencontre avec Evelyne Kempf, présidente de l'Unafam 52.

VHM : Quand a été créée l'Unafam ?

Evelyne Kempf : Cette association est née dans les années 60 au moment où les hôpitaux psychiatriques ont abandonné la forme asilaire et ont commencé à laisser sortir les patients. Cela fait suite à la découverte des psychotropes.

Cette évolution a donc obligé des familles, parfois démunies, à s'occuper de leur proche malade ?

On peut dire que les familles sont complètement démunies, cela reste un problème majeur. D'autant plus que les hôpitaux psychiatriques ont fermé sur 20 ans, 60 % des lits. Un tiers des malades est accueilli par la famille. La psychiatrie, c'est le parent pauvre de la médecine.

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Covid-19 en France : "derrière la vague épidémique, la vague psychiatrique"

Par SudOuets.fr avec AFP  Publié le 04/11/2020

Covid-19 en France : "derrière la vague épidémique, la vague psychiatrique"

Le virus perturbe aussi l'organisation : les patients sont testés avant leur arrivée et confinés jusqu'aux résultats. Ils s'avèrent rarement positifs peut-être parce qu'ils ont "la distance sociale chevillée au corps". © Crédit photo : Illustration AFP

"On s’attendait à des dépressions, à des anxiétés mais c’est beaucoup plus grave que ça" : les conséquences du premier confinement commencent tout juste à retomber que les psychiatres craignent une deuxième "vague psychiatrique"

"En psychiatrie, la tension est permanente. Elle n’a fait qu’augmenter d’année en année mais on a connu un vrai paroxysme avec la période post-confinement, au mois de juin", explique Fayçal Mouaffak, chef du pôle à l’établissement de santé mentale (EPS) de Ville-Evrard à Saint-Denis ajoutant craindre de nouveau une "vague psychiatrique derrière la vague épidémique".

Avec son équipe, blouses blanches et masques FFP2 de rigueur, le psychiatre évalue les traitements de celui pour qui ses vêtements sont sa femme et qui refuse de les retirer, de celle qui a lancé ses selles sur les soignants ou encore de celui qui ne sait pas toujours si on est le matin ou le soir… Des comportements fruits d’hallucinations, de troubles de l’humeur ou de confusion.

Des épisodes psychotiques graves

"Ici ce n’est pas de la psychiatrie mondaine à la Woody Allen, 50% des patients souffrent de pathologies schizophréniques très invalidantes", précise le médecin qui partage ses jours et parfois ses nuits entre l’unité d’hospitalisation, les urgences de l’hôpital Delafontaine et le centre médico-psychologique (CMP) de Stains (Seine-Saint-Denis).

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L’accompagnement de la personne polyhandicapée dans sa spécificité

Fichier:Haute Autorite de Sante Logo.svg — Wikipédia

RECOMMANDATION DE BONNE PRATIQUE - Mis en ligne le 03 nov. 2020

Ces recommandations portent sur l’accompagnement de la personne polyhandicapée (enfants et adultes) à domicile ou en établissement. Elles s’adressent à tous les professionnels des établissements et services sociaux et médico-sociaux (ESSMS) ainsi quaux aidants (parents, fratrie…) afin de les aider dans un accompagnement personnalisé et centré sur les capacités de la personne tout au long de son parcours de vie.

Contexte

Ces recommandations de bonnes pratiques s’inscrivent dans le cadre du volet polyhandicap de la stratégie quinquennale de l’évolution de l’offre médico-sociale 2017-2021 (fiches action n°9n°13).

Ces recommandations portent sur tous les domaines de vie de la personne polyhandicapée et abordent, par conséquent, ses différents besoins et axes de l’accompagnement, à tous les âges.

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Maman d’une petite fille sourde, elle crée des poupées inclusives pour les enfants différents

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05/11/2020

Frustrée de ne pas trouver de poupée portant des prothèses auditives pour sa fille sourde, une maman britannique s’est lancée dans la conception de poupées inclusives.

Maman d’une petite fille sourde, elle crée des poupées inclusives pour les enfants différents© Facebook

C’est un phénomène assez naturel lorsque l’on est enfant : on aime bien jouer avec une poupée qui nous ressemble. Hélas, si des efforts sont faits pour inclure le maximum de diversité dans les rayons poupées des magasins, certaines particularités, handicaps ou différences n’y apparaissent pas.

Aussi, Clare Tawell, une maman britannique de 39 ans, s’est lancée dans la conception de poupées inclusives après avoir cherché en vain une poupée portant un appareil auditif pour sa fille Matilda, 4 ans, atteinte de surdité.

« Je me suis vraiment découragée lorsque j’ai compris que je ne pouvais pas trouver une poupée ou un jouet avec des appareils auditifs. J'ai eu l'impression que la société ne la jugeait pas importante et qu'elle ne devrait donc pas être “reconnue” », a déclaré la maman de Matilda au site Today.

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jeudi 5 novembre 2020

CHU de Liège réorganise les visites aux patients !!!

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04 NOV. 2020

 
 
Le CHU de Liège réorganise les visites aux patients :
 
interdites le week-end puis uniquement… sur rendez-vous !
  
Le nouveau règlement entre en fonction ce vendredi  30 octobre à 20 h.
 
Et il préconise l’interdiction totale durant les week-ends, pour tous les patients, COVID et NON-COVID.
 
 « Il y a d’abord la volonté de limiter au maximum les flux de personnes entrantes à l’hôpital pour diminuer la circulation du virus, explique Anne-Catherine Geurts, responsable de la logistique patients.
 
De plus, les samedis et dimanches, les équipes de soins dans les unités sont en personnel réduit et il est très difficile pour les équipes de gérer, en plus, les visiteurs ».
 
« Sauf pour les cas spécifiques : soins intensifs, pédiatrie, néonatologie, maternité, et les accompagnements de fin de vie qui font l’objet de dérogations ».


HAUTE CÔTE-D'OR : Le CH-HCO et l'hôpital de Semur-en-Auxois s'organisent pour faire face à la seconde vague

 infos-dijon.com - Videos | Facebook

04/11/2020 

Les visites sont suspendues dans l’ensemble des services de médecine, chirurgie, psychiatrie et Soins de suite et réadaptation, dans tous les établissements. À la maternité de Semur-en-Auxois, le second parent est autorisé à accompagner la parturiente pendant toute la durée du travail et à lui rendre visite une fois par jour, entre 14h00 et 18h00.


Communiqué du centre hospitalier de Semur-en-Auxois du 3 novembre 2020 :

Le CH de Semur-en-Auxois et le CH de la Haute Côte-d’Or s’organisent pour faire face à la seconde vague de Covid-19

La situation épidémiologique s’aggrave considérablement dans la région : le taux d’incidence poursuit sa hausse y compris chez les personnes de plus de 65 ans. Les établissements de santé sont donc d’ores et déjà confrontés à une augmentation importante du nombre de patients dans les services de médecine comme de réanimation.

Cette augmentation est mécaniquement appelée à s’accentuer encore dans les 15 jours qui viennent, en attendant l’effet espéré du confinement. Aujourd’hui, 27 patients sont hospitalisés pour cause de COVID-19 dans les établissements du nord de la Côte-d’Or (12 au CH de Semur-en-Auxois, 7 à l’hôpital de Châtillon-sur-Seine et 8 à l’hôpital de Montbard). Ce chiffre est en augmentation par rapport à la semaine précédente.

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